Pome de Victor Hugo Voici que la saison

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Poême de Victor Hugo

Poême de Victor Hugo

Voici que la saison décline, L'ombre grandit, l'azur décroît,

Voici que la saison décline, L'ombre grandit, l'azur décroît,

Le vent fraîchit sur la colline, L'oiseau frissonne, l'herbe a froid.

Le vent fraîchit sur la colline, L'oiseau frissonne, l'herbe a froid.

Août contre septembre lutte ; L'océan n'a plus d'alcyon ;

Août contre septembre lutte ; L'océan n'a plus d'alcyon ;

Chaque jour perd une minute, Chaque aurore pleure un rayon.

Chaque jour perd une minute, Chaque aurore pleure un rayon.

La mouche, comme prise au piège, Est immobile à mon plafond ;

La mouche, comme prise au piège, Est immobile à mon plafond ;

Et comme un blanc flocon de neige, Petit à petit, l'été fond.

Et comme un blanc flocon de neige, Petit à petit, l'été fond.

Poême de Charles d’Orléans

Poême de Charles d’Orléans

Toute blanche dans la nuit brune, La neige tombe en voletant, O pâquerettes !

Toute blanche dans la nuit brune, La neige tombe en voletant, O pâquerettes ! une à une,

Toutes blanches dans la nuit brune. Qui donc là-haut plume la lune ? O

Toutes blanches dans la nuit brune. Qui donc là-haut plume la lune ? O frais duvet ! flocons flottants !

Toute blanche dans la nuit brune, La neige tombe en voletant. La neige tombe

Toute blanche dans la nuit brune, La neige tombe en voletant. La neige tombe monotone

Monotonement dans les cieux, Dans le silence qui chantonne La neige tombe monotone.

Monotonement dans les cieux, Dans le silence qui chantonne La neige tombe monotone.

Et file, tisse, ourle et festonne, Un suaire silencieux.

Et file, tisse, ourle et festonne, Un suaire silencieux.

La neige tombe monotone Monotonement dans les cieux.

La neige tombe monotone Monotonement dans les cieux.

Poême de Jean Richepin

Poême de Jean Richepin

Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie,

Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie,

Et s'est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau.

Et s'est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête ni oiseau Qu'en son jargon ne chante ou crie :

Il n'y a bête ni oiseau Qu'en son jargon ne chante ou crie :

" Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie.

" Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie. "

Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie

Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie

Goutte d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de nouveau :

Goutte d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de nouveau :

Poême de Paule Verlaine

Poême de Paule Verlaine

Donc, ce sera par un clair jour d'été ; Le grand soleil, complice de

Donc, ce sera par un clair jour d'été ; Le grand soleil, complice de ma joie,

Fera, parmi le satin et la soie, Plus belle encore votre chère beauté ;

Fera, parmi le satin et la soie, Plus belle encore votre chère beauté ;

Le ciel tout bleu, comme une haute tente, Frissonnera somptueux à longs plis

Le ciel tout bleu, comme une haute tente, Frissonnera somptueux à longs plis

Sur nos deux fronts heureux qu'auront pâlis L'émotion du bonheur et l'attente ;

Sur nos deux fronts heureux qu'auront pâlis L'émotion du bonheur et l'attente ;

Et quand le soir viendra, l'air sera doux Qui se jouera, caressant, dans voiles,

Et quand le soir viendra, l'air sera doux Qui se jouera, caressant, dans voiles,

Et les regards paisibles des étoiles Bienveillamment souriront aux époux.

Et les regards paisibles des étoiles Bienveillamment souriront aux époux.