Ma petite Reinette La toute premire fois o

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Ma petite Reinette, La toute première fois où nous sommes vues tu as posé

Ma petite Reinette, La toute première fois où nous sommes vues tu as posé ta patte dedans ma main tendue. A ton regard vers moi, tout de suite, j’ai su Que c’était un Cadeau que le ciel m’envoyait… Je t’ai donc emportée pour te chérir, t’aimer Et nous avons ensemble parcouru des années… Aujourd’hui, il ne reste que des photos glacées De ton joli minois que j’ai tant embrassé, Des pensées, des moments qui vont prendre ta place !… Des souvenirs bientôt, en attendant que passe Le chagrin qui m’accable parce que tu n’es plus dans cette grande maison où je me sens perdue… Toi qui étais si douce, Ma petite poupée, Que pourrais-tu me dire pour un peu m’apaiser ?

 « Que j’ai été heureuse, avec Toi, ma Maman ! Qu’ensemble, nous avons

« Que j’ai été heureuse, avec Toi, ma Maman ! Qu’ensemble, nous avons eu tant de si bons moments. Quand la première fois, tu m’as prise dans tes bras, Confiante, je suis allée vers mon nouveau chez moi…

Au début, intriguée, j’ai partout visité Puis, ma satisfaction, je te l’ai exprimée.

Au début, intriguée, j’ai partout visité Puis, ma satisfaction, je te l’ai exprimée.

Échangeant des regards de bonheur assuré, D’harmonie entre nous, nous sommes adoptées.

Échangeant des regards de bonheur assuré, D’harmonie entre nous, nous sommes adoptées.

Aux flashes des photos, il fallut m’habituer !. . . Mais, pour te faire

Aux flashes des photos, il fallut m’habituer !. . . Mais, pour te faire plaisir, très vite, j’ai posé.

Et tout en m’installant, mon regard demandait Si j’étais belle ainsi : toi, tu

Et tout en m’installant, mon regard demandait Si j’étais belle ainsi : toi, tu me l’assurais.

Partout dans la maison, derrière toi, je suivais. Je choisissais mes coins, et là,

Partout dans la maison, derrière toi, je suivais. Je choisissais mes coins, et là, je t’écoutais : Oh comme j’aimais les mots que tu me choisissais ! « Ma mignonne» , « Ma poupée » , « Ma gentille » , « Ma beauté » , …

Nous ne nous quittions plus. Tu lisais ? Je lisais, Mais c’était compliqué quand

Nous ne nous quittions plus. Tu lisais ? Je lisais, Mais c’était compliqué quand c’était en Anglais !

Cependant, j’aimais mieux avec un fil jouer Et qu’ensemble, nous fassions nos parties endiablées

Cependant, j’aimais mieux avec un fil jouer Et qu’ensemble, nous fassions nos parties endiablées !

Alors, pour chaque Noël, je commandais un jeu Que tu m’offrais, bien sûr :

Alors, pour chaque Noël, je commandais un jeu Que tu m’offrais, bien sûr : oh ! les moments heureux…

Je savais rester sage, lorsque tu travaillais : j’attendais patiemment notre moment pour jouer,

Je savais rester sage, lorsque tu travaillais : j’attendais patiemment notre moment pour jouer,

Ou bien, dans le jardin, je partais me cacher Rien que pour le plaisir

Ou bien, dans le jardin, je partais me cacher Rien que pour le plaisir de t’entendre m’appeler.

Quand j’observais, surprise, dans le jardin, les pies, Toi, tu me regardais, m’appelant «

Quand j’observais, surprise, dans le jardin, les pies, Toi, tu me regardais, m’appelant « Ma Jolie » .

Je m’étonnais de tout : un insecte si petit… Approchant mes moustaches, j’observais, attendrie.

Je m’étonnais de tout : un insecte si petit… Approchant mes moustaches, j’observais, attendrie.

C’est vrai, j’étais curieuse, je m’étonnais souvent Surtout quand t’as acheté Notre Grande Maison.

C’est vrai, j’étais curieuse, je m’étonnais souvent Surtout quand t’as acheté Notre Grande Maison.

J’essayais de comprendre tout cet environnement De brins d’herbe, plein d’oiseaux, si riche en

J’essayais de comprendre tout cet environnement De brins d’herbe, plein d’oiseaux, si riche en papillons…

Les paniers en osier, aussi, j’aimais beaucoup. J’y allais m’y cacher pour qu’on joue

Les paniers en osier, aussi, j’aimais beaucoup. J’y allais m’y cacher pour qu’on joue à « coucou » .

Mais lorsque tu ouvrais une boîte de thon, (mon repas préféré !), j’en sortais

Mais lorsque tu ouvrais une boîte de thon, (mon repas préféré !), j’en sortais vite d’un bond !

Là, je me régalais : chaque week end, c’était fête ! (Car en semaine,

Là, je me régalais : chaque week end, c’était fête ! (Car en semaine, mes plats, ce n’était que croquettes…).

Mon assiette lapée, je revenais vers toi Patientant, qu’à ton tour, tu finisses ton

Mon assiette lapée, je revenais vers toi Patientant, qu’à ton tour, tu finisses ton repas.

Enfin, je me couchais sur tes jambes, tout en long, Confiante et détendue, cherchant

Enfin, je me couchais sur tes jambes, tout en long, Confiante et détendue, cherchant ma position.

Au coeur de mon sommeil, toi, tu me regardais. Tu avais l’air heureux :

Au coeur de mon sommeil, toi, tu me regardais. Tu avais l’air heureux : Moi aussi, je l’étais !

Puis, dans le soir venu, quand le fil s’agitait, Je bondissais dessus, l’agrippais, le

Puis, dans le soir venu, quand le fil s’agitait, Je bondissais dessus, l’agrippais, le tirais…

Au fil de mes prom’nades, lorsque tu m’appelais, Je me figeais soudain : Qu’est

Au fil de mes prom’nades, lorsque tu m’appelais, Je me figeais soudain : Qu’est ce qu’il y avait ?

Ah, tu vas faire des courses, alors je dois rentrer ? Bon d’accord, je

Ah, tu vas faire des courses, alors je dois rentrer ? Bon d’accord, je te suis : j’veux pas me faire enlever !

Tu promettais toujours de très vite revenir Pour qu’à nouveau je puisse, avec Iris,

Tu promettais toujours de très vite revenir Pour qu’à nouveau je puisse, avec Iris, courir…

Ah ! Maman bouge encore : elle sait pas s’arrêter ! Il va encore

Ah ! Maman bouge encore : elle sait pas s’arrêter ! Il va encore falloir encore que je lui courre après…

Autre moment de bonheur : voir voler les oiseaux, Là, je me demandais :

Autre moment de bonheur : voir voler les oiseaux, Là, je me demandais : Comment monter si haut ?

S’asseoir comme les humains n’était guère confortable Mais pour faire la toilette, bon, c’était

S’asseoir comme les humains n’était guère confortable Mais pour faire la toilette, bon, c’était acceptable !

Pendant l’heure du repos, lorsqu’il faisait trop chaud : Le barreau de la chaise

Pendant l’heure du repos, lorsqu’il faisait trop chaud : Le barreau de la chaise était juste comme il faut…

L’ordinateur démarre ! Je vais me mettre devant, Comme ça, je verrai mieux ce

L’ordinateur démarre ! Je vais me mettre devant, Comme ça, je verrai mieux ce qu’écrit ma Maman.

Maman fait le ménage. Moi, j’attends sur la couette : Etre sur son lit

Maman fait le ménage. Moi, j’attends sur la couette : Etre sur son lit douillet, c’est vraiment super chouette !

Quand Maman me caresse, je lui fais des bisous En lui prenant la main

Quand Maman me caresse, je lui fais des bisous En lui prenant la main dans mes pattes, tout doux.

Bon, voilà qu’elle s’en va : c’est qu’ailleurs y à faire Pour enlever partout

Bon, voilà qu’elle s’en va : c’est qu’ailleurs y à faire Pour enlever partout ces satanées poussières !

Nous voilà au bureau… Puisque j’peux pas l’aider, Je vais faire une sieste pour

Nous voilà au bureau… Puisque j’peux pas l’aider, Je vais faire une sieste pour ne pas la gêner.

Des oiseaux qui pépient, cela m’a réveillée… Ah, vraiment les oiseaux, ils n’ont pas

Des oiseaux qui pépient, cela m’a réveillée… Ah, vraiment les oiseaux, ils n’ont pas de respect !

Tiens, la corbeille d’Iris ! Comme elle me tend les bras, Je l’emprunte un

Tiens, la corbeille d’Iris ! Comme elle me tend les bras, Je l’emprunte un p’tit peu, le temps qu’elle n’est pas là.

Maman range les chiffons : Vite sur le canapé ! Elle va bien m’y

Maman range les chiffons : Vite sur le canapé ! Elle va bien m’y rejoigne, puisque c’est terminé ?

Des photos de tableaux ! Et alors, on m’oublie ? Ah, enfin, c’est pour

Des photos de tableaux ! Et alors, on m’oublie ? Ah, enfin, c’est pour moi ! Soyons la plus jolie…

En week-end chez Iris, dans son nouveau jardin. Je suis un peu perdue :

En week-end chez Iris, dans son nouveau jardin. Je suis un peu perdue : je n’le connais pas bien !

…Puis, sans le voir passer, le Temps s’en est enfui… Avant que l’on comprenne,

…Puis, sans le voir passer, le Temps s’en est enfui… Avant que l’on comprenne, j’avais perdu la Vie !

Neuf ans avec Maman, je lui dis « Au Revoir » : J’ai fait

Neuf ans avec Maman, je lui dis « Au Revoir » : J’ai fait mon temps sur Terre et c’est son désespoir…

Ses sanglots me font mal, pourtant, je suis heureuse ! Maintenant, dans le ciel,

Ses sanglots me font mal, pourtant, je suis heureuse ! Maintenant, dans le ciel, moi, je ne souffre plus, Mais restée sur la terre, Maman paraît perdue… Quel signe pourrais-je faire pour la rendre radieuse ?

ET SI JE LUI DISAIS, à travers les oiseaux, QUE MON AME EST AU

ET SI JE LUI DISAIS, à travers les oiseaux, QUE MON AME EST AU CIEL, tout juste un peu plus haut, ET QUE JE LA VOIS VIVRE en traînant son chagrin : QU’ELLE NE DOIT PAS ETRE TRISTE et suivre son chemin ! MAIS LE COMPRENDRA T’ELLE que je suis tout près d’elle Et que c’est MOI qui parle à travers de bruit d’ailes ? AH ! JE SAIS COMMENT FAIRE ! Je vais guider l’oiseau : Il fera les cents pas, tout autour du jardin Où elle m’a enterrée, tout en pleurs, ce matin. Et je l’apaiserai par Mes chants de moineau…

NOUS SOMMES TANT AIMEES, si fort, toutes les deux, Maman, Ne te souviens QUE

NOUS SOMMES TANT AIMEES, si fort, toutes les deux, Maman, Ne te souviens QUE de NOS JOURS HEUREUX ! » Ta petite Reinette.

Poème pour Ma Reinette, Ma si gentille petite Persane, née le 3 janvier 2000,

Poème pour Ma Reinette, Ma si gentille petite Persane, née le 3 janvier 2000, partie rejoindre les Anges, le 5 juin 2009. En rond dans ton panier, tu parais endormie, Mais très lourd est mon cœur, car ta Vie est finie. J’ai voulu te veiller tout au long de la nuit Avant d’être contrainte à te creuser ton lit. Afin de t’installer dans la corbeille d’osier, Une toute dernière fois, ta fourrure j’ai coiffée. Tu aimais tant cela : d’avance, tu ronronnais… Mais hier soir, mes caresses ne t’ont pas fait chanter. Alors, dans le silence, mes larmes ont coulé… Puis, tout autour de toi, j’ai installé tes jouets : Hélas, elles sont finies plus nos parties endiablées Et maintenant je dois, à ce vide, m’habituer. Ma si gentille Reinette, ton âme s’est envolée, Et un chagrin profond m’envahit par bouffées : Je ne te verrai plus me suivre dans la journée, C’est fini tes caresses qui toujours m’éveillaient… Au long de ces neuf ans en ta douce compagnie, J’aurai été gâtée tout au long de ta vie, Tu étais si gentille, toute emplie de douceur, Toujours pleine de tendresse m’apportant du bonheur.

Je n’oublierai jamais ce que tu m’apportais : La chaleur, la lumière même lorsqu’il

Je n’oublierai jamais ce que tu m’apportais : La chaleur, la lumière même lorsqu’il pleuvait, Que de joies de sourires par ta présence d’amour, Prouvée par tes ronrons tout au long de ces jours. Quand, devant la télé, tu t’allongeais sur moi, Ta petite patte posée tendrement sur ma joue Et ton gentil minois tout enfoui dans mon cou, Je te sentais confiante de mon amour pour toi. Je n’oublierai jamais les matins de toilette, Où tu voulais toujours être la première coiffée, Et qu’alors, toute heureuse (car je te le disais), Tu étais « la plus belle de toutes les Reinette » . Ma petite peluche, ma petite poupée, Ma toute petite persane, ma petite ronronnette, Ma douceur et mon ange, tous ces mots tu aimais : Et toujours dans mon cœur, je te les redirai. Au cours de ces années de bonheur, de magie, Chaque instant avec toi rayonnait de soleil. Jamais je n’oublierai Ma petite merveille Qui a rendu si belles journées de ma vie. Ta maman humaine à qui Tu manques tant…

Après plusieurs venues d’un tout petit oiseau Qui est venu chanter, autour de ton

Après plusieurs venues d’un tout petit oiseau Qui est venu chanter, autour de ton tombeau dès le matin suivant, Je te réponds tout haut… Et ta présence diffuse, tout doucement, revient Un peu dans la maison, un peu dans le jardin, Ma mignonne Reinette, et cela fait du bien… Monika. Fin du diaparama de REINETTE. (Cliquer pour arrêter…)