France Rgion Ile de France Dpartement Val dOise

(France)

Région : Ile de France Département : Val d’Oise Arrondissement : Argenteuil Canton : Franconville Gentilé : Cormeillais Population : 24 924 hab. (2016)

Le train arrive à Cormeilles le 1 er Juin 1892. En 1890, lors des travaux d’implantation de la gare, des traces d’habitat néolithique et gallo-romain sont découverts.

Cormeilles-en-Parisis est une commune du Val d’Oise, en France, située à une vingtaine de kilomètres de Paris. Les premières traces d'habitat remontent à 4000 av. J. -C. En janvier 2015, des fouilles mettent à jour 6 tombes, datant du Néolithique, contenant les ossements intacts des personnes inhumées. Egalement, on découvre différents outils en bois et un collier de perles en parfait état. Au Moyen ge, Cormeilles est un village agricole et viticole. Le vignoble médiéval est de bonne qualité puisque les rois en font des présents. Au XVIIIe siècle, les viticulteurs de la ville réclament que leur production ne soit plus taxée à son entrée dans Paris… eu égard à sa médiocrité ! Cependant, pour faire face aux disettes qui sévissent à Paris, le vignoble est, pour bonne part, remplacé par des cultures céréalières ou maraîchères. Au début des années 1830, Pierre Étienne Lambert exploite à Cormeilles une carrière de gypse dont la production de plâtre ne sera réellement industrialisée qu'à partir de 1882 par son petit-fils, Jules Hilaire Lambert.

La mairie est construite en 1870.

La guerre Franco-prussienne de 1870 fait subir un calvaire aux Cormeillais par les pillages du village et les réquisitions. Le réseau ferré français se construit, le train arrive à Cormeilles en 1892, permettant le transport de vins venus du Sud ; le vin d'Île-de-France perd peu à peu de son importance. Et il ne survit pas à l'arrivée, à cette époque, du phylloxéra. C'est la fin de l'histoire du vin sur la butte de Cormeilles. Cependant, le village va prendre un formidable essor, de nombreuses familles bourgeoises parisiennes font construire de très belles demeures, souvent en pierre de taille. Fabriquant du plâtre mais aussi des briques, de la chaux, du ciment, etc. la carrière Lambert est alors l'une des plus grandes carrières à ciel ouvert d'Europe. Au cours des années 1930 et des suivantes, une importante maind’œuvre exogène est importée : Bretons, Chinois, Polonais, Serbes, Tchèques, Portugais et Maghrébins. Cette immigration diverse fait partie de la personnalité de la ville. C’est en 1980 que l’exploitation de cette carrière prend fin.

Ce petit castel a été construit pour un anglais, Mr. Hopkins, en 1840. En 1885, il est racheté par M. Lamazière, horloger à Paris. Les échauguettes sont ajoutées, en 1892. Finalement, la commune devient propriétaire de cette résidence en 1943. Il a abrité plusieurs services municipaux puis, il est complètement rénové entre 2012 et 2014. Deux façades sont conservées et restaurées, les deux autres sont construites dans un style très moderne. L’intérieur a été complètement refait, le rez-de-chaussée offre les services d’un pub-restaurant, le premier étage accueille des expositions.

Le Monument aux Morts est une statue en bronze, dite « La Gloire » , d’Albert Bartholomé, inaugurée en 1921.

Entre 1890 et 1930, de nombreuses villas sont édifiées, caractéristiques de la Belle Epoque par l’emploi de la pierre meulière, des céramiques en décoration et des formes nouvelles. Un nouveau quartier se construit entre la gare et le vieux village. Cette demeure porte le nom de « Villa Suzanne » .

C’est l’une des deux grandes maisons de la famille Lambert, propriétaire des carrières et usines de plâtre, fondatrice de la société Lambert. Actuellement, elle est le siège d’une agence immobilière.

Ces maisons toutes semblables étaient destinées aux employés cadres de la Société Lambert Frères et Cie.

La construction de l'église actuelle a été précédée par celle de la crypte, sous le chœur, sans doute jugée nécessaire à cause de l’instabilité du terrain. La crypte présente des analogies avec celle de la basilique Saint-Denis, commencée en 1140, mais elle est d’un style plus avancé. Le début de la construction doit donc se situer vers 1145. Elle s’étalera tout au long des siècles comme en témoignent des éléments de différentes époques : romane, gothique flamboyante. La façade occidentale est un pastiche de l’architecture du XIIIe siècle ce qui donne à penser qu’elle remplace une façade ancienne remontant à cette époque. On pense qu’un clocher a été édifié en même temps que la nef ou au début du XIVe siècle. Il est difficile d’avoir une certitude car il a été entièrement rebâti au XIXe. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 13 février 1997.

La nef vue du porche d’entrée.

La nef vue du chœur.

Le maître-autel de facture néogothique est orné de trois arcatures plaquées dans le style de la Sainte-Chapelle.

Le retable du maître-autel, de style néobaroque, date du début du XIXe siècle. Le tableau du retable représente un Christ en croix. Il est flanqué de deux pilastres ioniques cannelés qui supportent un entablement garni de rinceaux. Le tout est surmonté d’un fronton triangulaire dont la base et les rampants sont garnis de dentelures et qui est peint de deux têtes de chérubins. A gauche et à droite du retable principal, des arcatures en plein cintre ornées d’une agrafe encadrent des tableaux de saint Pierre et saint Martin en habit épiscopal et en grandeur nature.

Saint Pierre Le bénitier est en pierre brute Saint Martin

Le retable de la Vierge en bois sculpté, de style néo renaissance, est flanqué de deux pilastres ioniques cannelés, encadrant une statue. Ils supportent un fronton en arc de cercle arborant une gloire.

La chapelle des fonts baptismaux arbore des boiseries datant du XVIe siècle et une cuve baptismale en pierre. Le vitrail du Saint-Sauveur orne le mur du fond.

Le Saint-Sauveur (1864)

La Vigne (2003) Le Blé (2003) L’Arbre de Vie (2003)

L’Incarnation L’Eau et le Feu L’Assomption et l’Annonciation (1863)

saint Martin La rosace de style flamboyant date de 1865.

saint Joseph et saint Joachim sainte Anne et sainte Geneviève

Les petits fonts baptismaux de forme ovale sont situés dans la base du clocher et près de l’escalier menant à la crypte non ouverte au public.

Ci-dessus, « Le Tribut de César » , d ’école flamande, peint vers 1620, d’après une œuvre originale de Pierre Paul Rubens. A droite, une peinture représentant la Vierge se recueillant devant le Christ mort, allongé sur le sol, à ses pieds.

Le monument aux morts de la paroisse est en marbre.

Le buste de Daguerre est érigé au centre d’un petit square jouxtant l’église Saint-Martin. Louis Daguerre peintre, décorateur de théâtre et d’opéra, créateur du Diorama, co-inventeur avec Nicéphore Niepce de la photographie, nait le 18 novembre 1787 à Cormeilles. Il meurt en 1851 à Bry-sur. Marne.

L’hôtel de la Prévôté, datant des XVIe-XVIIe siècles , était le siège du prévôt de la Châtellenie de Cormeilles puis du bailli à partir du XVIIe siècle. C’est aussi ici que Robert Aglaé Cauchoix, opticien renommé, artiste adjoint du Bureau des Longitudes, est né le 20 avril 1776.

Le Centre du Cormeilles historique va connaitre incessamment une restauration importante.

Cette ancienne maison bourgeoise du XVIIIe siècle est acquise par la ville en 1934 pour accueillir l’école maternelle. En 1993, une école moderne ouvre ses portes à quelques mètres. Le Musée du plâtre remplace la première école en 1996. Les locaux devenus vétustes et trop étroits, le musée est transféré dans un édifice spacieux, appelé les « Musées réunis » mais il conserve encore des réserves du Musée du Plâtre.

Les Musées Réunis rassemblent le Musée du Plâtre et le Musée du Vieux Cormeilles.

La Fondation Thibault-Chabrand accueille un EHPAD et un centre médical incluant une clinique.

Le centre médical de la Fondation Thibault-Chabrand.

Le marché couvert

Cormeilles est construit sur une butte, les rues étroites sont pentues et la circulation y est difficile. Pourtant, c’est une commune dynamique dans laquelle se développent de nombreux habitats , des résidences pour les seniors, des aménagements verts, des places de stationnements, etc.

Le Petit Château se situe sur une propriété de 1679 acquise de Courtin de Montbrun qui fait certainement reconstruire les bâtiments. Au début du XXe siècle, l’édifice accueille la maison de convalescence Béthanie puis après la Seconde Guerre mondiale, un centre de formation professionnelle restructuré en LEP (Lycée d’Enseignement Professionnel ) Le Corbusier.

Maintes belles villas en pierres meulièrse bordent les rues de Cormeilles-en-Parisis.

En 1742, l ’abbé André fait don de cette propriété, en réservant l’usufruit et la jouissance à Claude Lamoral Hyacinthe Ferdinand, prince de Ligne et prince du Saint Empire. Bien que ce haut dignitaire ne soit vraisemblablement jamais venu à Cormeilles, son nom est attaché à la demeure. François-Adrien Boeildieu (1775 -1834) y compose, durant son séjour, son Concerto en ut pour harpe et orchestre et son chef-d’œuvre : la Dame blanche.

A l’origine, cette belle demeure faisait partie d’une propriété désormais morcelée. Elle a été habitée par Monsieur Lobstein, inventeur du moulinet de pêche à tambour fixe et par le pianiste György Cziffra.

Le lavoir et la fontaine du Chenêt, malheureusement laissés à l’abandon. Cependant, un panneau indique un projet de réhabilitation.

Après la Première Guerre mondiale, le besoin de reconstruire étant important, et la demande en béton explosant, la famille Lambert, propriétaire de la carrière de gypse de Cormeilles, décide de construire une cimenterie et un port industriel le long de la Seine. La plus moderne cimenterie d’Europe voit le jour en 1929. Rachetée par la société Lafarge au début des années 1970, l’activité de production de la cimenterie s’achève en 1998. Une partie de la cimenterie a été démantelée en 2004.

Les villas situées aux alentours de la cimenterie ont leur toiture blanchie par les émanations de poussière de l’usine. Un grand projet de construction d’un port de plaisance sur les lieux de l’usine est en cours d’élaboration. Ce sera un tout nouveau quartier de Cormeilles-en-Parisis.

L’entrée du Fort de Cormeilles-en-Parisis est surmontée d’un fronton crénelé. Elle est protégée par une caponnière de gorge, ainsi qu’un ravelin disposant de casemates à tir de fusillade.

Le Fort de Cormeilles-en-Parisis a été construit entre 1874 et 1877, à 17 km de Paris, dans le cadre d’un plan de fortification. Il disposait de 64 canons et sa garde nécessitait une garnison de 1 095 hommes de troupes, 36 officiers et 14 chevaux, avec trois mois d’approvisionnement. Des canons antiaériens de 75 mm y furent positionnés en 1914 pour tenter d'abattre les zeppelins venus bombarder Paris. Après avoir connu diverses occupations, il est maintenant propriété du Conseil Général. La gestion des bâtiments a été confiée à l’association « Les amis du Fort de Cormeilles » .

Informations prises sur le Net. Photos, conception et montage : Lilymage. Musique : Steal Away de Phil Coulter. lilymage 1@gmail. com Date : Avril 2019. Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com www. chezjoeline. com

Le parc Schlumberger à Cormeilles -en-Parisis.