Squence 3 Un secret de Ph Grimbert du
Séquence 3 : Un secret de Ph. Grimbert du roman au film autobiographique
S. 2 : un début déroutant Obj : -travailler sur le début du roman et du film -entrer dans le film en mettant en évidence les choix du réalisateur Supports : -extrait du film et du livre -audacity : exercice de lecture
Lecture de l’extrait p. 11 -12 seul sur l’empire des quatre pièces de l’appartement familial. Unique objet d’amour, tendre souci de mes parents, je donnais pourtant mal, agité par de mauvais rêves. Je pleurais sitôt ma lampe éteinte, j’ignorais à qui s’adressaient ces larmes qui traversaient mon oreiller et se perdaient dans la nuit. Honteux sans en connaître la cause, souvent coupable sans raison, je retardais le moment de sombrer dans le sommeil. Ma vie d’enfant me fournissait chaque jour des tristesses et des craintes que j’entretenais dans ma solitude. Ces larmes, il me fallait quelqu’un avec qui les partager.
Une première phrase énigmatique Fils unique, j’ai longtemps eu un frère. Antithèse Je régnais seul sur l’empire des 4 pièces Le livre s’ouvre sur une contradiction, un paradoxe, une énigme Donc « un enfant-roi » J’avais un frère. Un frère aîné, glorieux, invisible.
L’incipit du roman Le mot Incipit Il s’agit vient du verbe donc du début d’un latin incipere roman. qui signifie commencer. Qu’attend-on d’un incipit? L’incipit permet donc au lecteur d’entrer dans le texte en présentant les personnages, les lieux, l’action à venir… il programme la suite du texte.
Deuxième énigme, deuxième contradiction Donc: Début placé sous le signe du secret familial ce qui entraîne un malaise du narrateur-enfant Un enfantroi: « Unique objet d’amour » Et pourtant Que ressent le narrateur? Un mal être Pourquoi ce malaise? -Hanté par ce frère (importance de la scène de la peluche) -Culpabilité liée à la relation de ses parents -Complexe physique
Un complexe physique lié à une troisième contradiction Lui page 25 Portrait extrêmement péjoratif car il se présente comme chétif, fragile, décharné Ses parents page 20 Par opposition à la fascination qu’il a pour le corps de ses parents Portrait mélioratif et comparaison aux statues du Louvre: culte du corps
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