Pierre Jules Thophile Gautier pote romancier et critique

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Pierre Jules Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français naît à Tarbes, le

Pierre Jules Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français naît à Tarbes, le 30/08/1811 et meurt le 23/10/1872, à Neuilly-sur-Seine. Il est issu d’une famille de petite bourgeoisie. Il se destinait à devenir peintre mais, en juin 1829, il rencontre Victor Hugo qui lui donne l’envie de se tourner vers la littérature. Le « Cabinet de lecture » publie « La cafetière » , son premier conte fantastique, le 4 mai 1831. C’est dans ce genre, très prisé à l’époque, que l’écrivain continue à s’affirmer. En 1836, Théophile Gautier écrit son premier article de presse dans le journal d’Emile Girardin et y travaille jusqu’en 1855. Il poursuit sa carrière au Moniteur universel jusqu’en 1868. Il est un esthète et c’est le point commun que l’on retrouve entre ses poèmes, "Émaux et Camées" (1852) et ses grands romans, , "Mademoiselle de Maupin" (1835), "Le Roman de la momie" (1858), "Le Capitaine Fracasse" (1863). L’écrivain crie haut et fort qu’il n’est pas un homme engagé et cependant il écrit des témoignages passionnés sur son époque d’autant plus qu’il est un grand voyageur. Il souffre de la « maladie bleue » (cardiopathie congénitale) et est à la recherche des pays ensoleillés. comme l'Espagne (1840), l'Algérie (1845), l'Italie (1850), la Turquie et la Grèce (1852). Ses pas le mènent aussi en Belgique et en Hollande (1836), en Russie (1858), dans sa quête de l’art et de l’esthétisme. Les lecteurs des journaux, pour lesquels il écrit, sont férus de ses récits souvent très humoristiques. Il meurt en 1872 à l'âge de 61 ans et repose au cimetière de Montmartre à Paris.

Le ciel est noir, la terre est blanche ; — Cloches, carillonnez gaîment !

Le ciel est noir, la terre est blanche ; — Cloches, carillonnez gaîment ! — Jésus est né ; — la Vierge penche Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées Pour préserver l'enfant du froid ; Rien que les toiles

Pas de courtines festonnées Pour préserver l'enfant du froid ; Rien que les toiles d'araignées Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche, Ce cher petit enfant Jésus, Et pour l'échauffer

Il tremble sur la paille fraîche, Ce cher petit enfant Jésus, Et pour l'échauffer dans sa crèche L'âne et le bœuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges, Mais sur le toit s'ouvre le ciel

La neige au chaume coud ses franges, Mais sur le toit s'ouvre le ciel Et, tout en blanc, le chœur des anges Chante aux bergers : « Noël ! » Théophile Gautier. (1811 -1872)

Poésie, informations et images prises sur le Net. Musique : Angels we have heard

Poésie, informations et images prises sur le Net. Musique : Angels we have heard on High – Organ and Chimes. Merci Gilles pour ce morceau de musique. Date ; Décembre 2018 lilymage 1@gmail. com// Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com/ www. chezjoeline. com/