Peinture Polonaise La peinture polonaise est de nos

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Peinture Polonaise La peinture polonaise est, de nos jours, en France, particulièrement ignorée. Il

Peinture Polonaise La peinture polonaise est, de nos jours, en France, particulièrement ignorée. Il y a eu pourtant de grands peintres polonais dont certains ont même soulevé l’enthousiasme en Occident. En voici des exemples :

1. Piotr MICHALOWSKI, peintre romantique (1800 -1855) Né à Cracovie en 1800, Piotr Michalowski,

1. Piotr MICHALOWSKI, peintre romantique (1800 -1855) Né à Cracovie en 1800, Piotr Michalowski, fut l’un des plus éminents représentants du romantisme européen Michalowski, portraitiste, peintre d’histoire et de genre, passionné de chevaux, fut un artiste original. Fils d’un aristocrate de Cracovie, Michalowski vit, à l’âge de 9 ans, l’entrée à Cracovie du Prince-officier Jozef Poniatowski, vaillant commandant des troupes polonaises dans l’armée Napoléonienne. Cette entrée dans Cracovie symbolisait pour ses habitants la libération de Cracovie et de la Galicie qui était depuis des années annexée par les autorités autrichiennes. De là vient sans doute l’admiration enthousiaste du peintre pour Napoléon qui parvint momentanément à créer un Duché de Varsovie dans le but de faire ressusciter la Pologne. Il réalisa nombre de tableaux représentant ses batailles Tableau représentant Napoléon – dont Michalowski était un grand admirateur. (toile réalisée en 1835). Il étudia les sciences et les Arts à l’Université de Cracovie de 1815 à 1820. Il fut provisoirement, de 1823 à 1830 membre de la Commission gouvernementale du Trésor à Varsovie, alors que cette ville était redevenue capitale du royaume de Pologne – mais dont le tsar de Russie restait le roi. Durant l’insurrection de 1830, Michalowski était en charge de la manufacture d’armes et de munitions. A la suite de cette insurrection suivie de représailles par la Russie, il fut contraint de s’exiler en France. A cette date, il commença à faire des esquisses et des aquarelles, influencées par Orlowski et Verneta. A Paris, il se perfectionna dans l’atelier de Charlet et s’intéressa particulièrement à la peinture de Velasquez puis à celle de Géricault. Apprenant que Cracovie était devenue à nouveau une ville presque complètement affranchie de l’Empire Autrichien, il décida de revenir résider en Pologne. Il continua cependant à faire de fréquentes visites en France et voyagea aussi en Italie, en Suisse, en Belgique… Michalowski continua d’ exercer un rôle administratif dans le Conseil de la ville de Cracovie, tout en s’adonnant sérieusement à son Art pictural : Alliant sa passion pour les chevaux et son admiration pour Napoléon, il peignit de nombreuses scènes inspirées de batailles napoléoniennes (comme la bataille de Samosierra), et des portraits de personnages polonais à cheval ( comme les généraux Czarniecki et Kniaziewicz) et ci-dessous le hetman à cheval.

Par ailleurs, il réalisa des portraits expressifs de membres de sa famille, particulièrement des

Par ailleurs, il réalisa des portraits expressifs de membres de sa famille, particulièrement des enfants, et également des visages de paysans (comme Senko peint en 1846) La peinture de Michalowski se caractérise par l’utilisation de techniques hardies et libres. Ses tableaux révèlent ses sentiments très forts pour la nature et les êtres, et également la ferveur de son patriotisme romantique. Piotr Michalowski fut aussi un sculpteur, bien que bien peu de ses sculptures ont survécu. Dans les années 1832 -1835, avant de quitter Paris, il réalisa un modèle en plâtre pour une statue équestre de Napoléon Bonaparte qui devait être placée dans la Cour Carrée du Louvre. Bien que cette œuvre fut fort appréciée du Maréchal Soult et du Général Fabvier, la statue ne fut pas érigée. Toutefois, à partir de plâtres réalisés par Michalowski, nombre de statuettes ont été réalisées en bronze en 1840 dont l’une est conservée au Musée National de Cracovie. Le Musée Delacroix de Paris a offert il y a quelques années une très intéressante exposition des oeuvres de Michalowski, rappelant qu’il fut un peintre largement reconnu par Eugène Delacroix et les autres artistes romantiques français. Ses œuvres sont conservées pour la majeure partie au musée national de Cracovie ainsi qu’au musée national de Varsovie,

Portrait de Napoléon Bataille de Somosierra

Portrait de Napoléon Bataille de Somosierra

The Krakowians' skirmish of and study of a horse, Batailles napoléoniennes

The Krakowians' skirmish of and study of a horse, Batailles napoléoniennes

Stefan Czarnecki Seńko Portret Żyda

Stefan Czarnecki Seńko Portret Żyda

2. Jan MATEJKO (1838 -1893) Jan Matejko, le plus grand peintre historique de la

2. Jan MATEJKO (1838 -1893) Jan Matejko, le plus grand peintre historique de la Pologne, est né à Cracovie le 24 avril 1838, fils d’un professeur de musique. Sa mère mourut quand il avait sept ans. Il était le huitième d’une famille de onze enfants. De santé fragile, vivant à une période de révolutions en Pologne, Jan Matejko eut une enfance et une adolescence très difficiles. Matejko, bien que ses parents soient d’origine Tchèque, s’intéressa passionnément à l’histoire de la Pologne dès son plus jeune âge, intérêt qu’accentuait le fait d’être élevé au milieu de cette ville de Cracovie pleine des monuments du passé. En 1848, âgé de 10 ans, il survécut au bombardement de Cracovie par les Autrichiens, ainsi qu’à l’insurrection de Janvier, qu’il aida en portant des armes aux insurgés, déguisé en charbonnier. Il se révéla dès l’enfance très doué pour les arts plastiques, dessinant partout où il le pouvait. Aussi à 14 ans, il entra à l’Ecole des Beaux-Arts de Cracovie. Il se spécialisa très vite dans l’illustration des évènements du passé, comme la peinture des batailles (dont le tableau représentant la fameuse bataille de Grunwald où les Polonais vainquirent les chevaliers teutoniques), de rencontres royales ou de portraits d’illustres compatriotes, comme Copernic ou Kosciuszko Il a peint également des tableaux pour l’église Mariacki de Cracovie Ses principales réalisations furent les tableaux rappelant des évènements dramatiques, dont le plus célèbre : « Rejtan » illustrant le moment tragique du 18ème siècle quand les nobles polonais par leurs désaccords, précipitèrent la Pologne vers sa chute et son dépeçage par les puissances étrangères. En 1867, son tableau « Rejtan » lors de son exposition à Paris, lui vaut une médaille d’or, distinction qu’il a précédemment reçue avec son tableau « Skarga » . Quant à son gigantesque tableau «La bataille de Grunwald » , il fit un tour triomphal des villes d’Europe. L’une de ses œuvres les plus magistrales est la galerie des portraits de tous les rois de Pologne, qu’il a réalisée à partir de 1890. Il a eu à cœur de représenter les rois selon leurs caractéristiques décrites dans les chroniques et il leur donna à chacune expression différente selon les sentiments qu’ils avaient fait naître en lui par leurs actions passées. S’adressant aux étudiants de l’école des Beaux-Arts de Cracovie, il définit ainsi la portée politique de son œuvre : « L’Art est maintenant une sorte d’arme pour nous ; Il n’est pas permis de séparer l’Art de l’Amour pour son pays. » Jan Matejko s’efforçant d’atteindre une synthèse historique et philosophique plutôt que de peindre de simples faits historiques, créa ainsi l’imaginaire historique polonais. La Culture polonaise doit beaucoup à ce talentueux patriote. Il est enterré à Cracovie. La maison où il vécut est visitable dans le centre de Cracovie

Autoportrait Copernic

Autoportrait Copernic

Jan Matejko 1878 Bataille de Grunwald 1410 (13 mètres de longueur)

Jan Matejko 1878 Bataille de Grunwald 1410 (13 mètres de longueur)

La bataille de Grunwald ou première bataille de Tannenberg eut lieu le 15 juillet

La bataille de Grunwald ou première bataille de Tannenberg eut lieu le 15 juillet 1410 dans le cadre de la Guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'Ordre Teutonique. L'alliance du Royaume de Pologne et du Grand Duché de Lituanie, menés respectivement par le roi Ladislas II Jagellon (Władysław Jagiełło) et le grand-duc Vytautas (Witold) écrasa les chevaliers Teutoniques commandés par le grand-maître Ulrich von Jungingen. La plupart des commandants teutoniques furent soit tués soit capturés. Malgré la défaite, les chevaliers teutoniques parviennent à résister au siège de Marienbourg et les pertes territoriales lors de la Paix de Toruń (1411) sont limitée. Les disputes territoriales continuèrent jusqu'à la signature de la Paix du lac de Melno en 1422. Cependant, l'ordre Teutonique ne se relèvera jamais de cette défaite et le fardeau financier des indemnités de guerre entraina des tensions internes et une crise économique sur ses terres. La bataille marque un basculement significatifs des pouvoirs en Europe Orientale et permet à l'Union de Pologne. Lituanie de devenir la puissance politique et militaire dominante dans la région La bataille fut l'une des plus importantes de l'Europe médiévale et est considéré comme la plus importante victoire dans l'histoire polonaise et lituanienne. Portée par le nationalisme romantique, elle devint un symbole de résistance face aux envahisseurs et une source de fierté nationale. Au cours du XXe siècle, la bataille fut exploitée à la fois par les propagandes nazie et soviétique. Ainsi, la vision de cette bataille reste encore aujourd'hui largement dépendante de la nationalité

Le sermon de Skarga Jan Matejko 1862 Piotr Skarga (de son vrai nom Piotr

Le sermon de Skarga Jan Matejko 1862 Piotr Skarga (de son vrai nom Piotr Powęski), né le 2 février 1536 à Grójec, au sud de Varsovie (Pologne) et décédé le 27 septembre 1612 à Cracovie (Pologne), était un prêtre jésuite polonais, orateur et écrivain de renom et prédicateur à la cour de Pologne. Il est une des figures majeures de la Contre-Réforme en Pologne et Lituanie, au temps de la république des deux nations

Victoire de Jean III Sobieski à la Bataille de Vienne 1683 et message au

Victoire de Jean III Sobieski à la Bataille de Vienne 1683 et message au pape Une des ambitions de Jean III est de rassembler l'Europe chrétienne dans une guerre contre l'Empire turc ottoman et de chasser cette puissance expansionniste, de religion musulmane, qui était parvenue, au fil des siècles, à conquérir militairement une grande partie du sud-est de l'Europe et cherchait alors à submerger sa partie occidentale. Sobieski s'allie au Saint-Empire romain germanique et rejoint la ligue catholique du Pape Innocent XI La bataille de Vienne du 12 septembre 1683, sur la colline du Kahlenberg, mit fin au second siège de Vienne par les Turcs. Cette défaite décisive des Ottomans fut le point de départ d'une campagne militaire de 16 ans qui devait permettre aux Habsbourg de reprendre les territoires de Hongrie. Croatie et de mettre fin à la menace ottomane en Europe centrale.

La chute de la Pologne par Jan Matejko, 1866, Le premier partage de la

La chute de la Pologne par Jan Matejko, 1866, Le premier partage de la Pologne a lieu en 1772 et est le premier des trois partages qui ont mis fin à l'existence de la République des Deux Nations en 1795. La croissance de la puissance de l'Empire russe, menaçant le Royaume de Prusse et l'Empire d'Autriche des Habsbourg-Lorraine, a été le principal motif de ce premier partage. Frédéric II de Prusse conçut ce partage comme un moyen d'empêcher l'Autriche, jalouse des succès russes contre la Turquie, de se mettre en guerre. Les terres de la République des Deux Nations, y compris celle déjà contrôlées par la Russie, seront réparties entre ses voisins plus puissants - l'Autriche, la Russie et la Prusse - afin de rétablir l'équilibre des forces en Europe entre ces trois pays. La Pologne est incapable de se défendre efficacement, et avec des troupes étrangères déjà installées à l'intérieur du pays, le parlement polonais est obligé de ratifier le partage en 1773 lors de sa convocation par les trois puissances

L'adoption de la Constitution du 3 mai 1791 Adoption of the Polish Constitution of

L'adoption de la Constitution du 3 mai 1791 Adoption of the Polish Constitution of May 3, 1791. The painting depicts King Stanislaus Augustus together with members of the Grand Sejm and inhabitants of Warsaw entering St John's Cathedral in order to swear in the new national constitution just after it had been adopted by the Grand Sejm in the Royal Castle visible in the background. May 3 rd Constitution was the first written national constitution in Europe, and the world's second, after the United States Constitution. The May 3 rd Constitution was adopted by the Sejm of the Polish-Lithuanian Commonwealth on May 3, 1791

Une Constitution polonaise 1791 sans lendemain Le 3 mai 1791, les réformateurs polonais font

Une Constitution polonaise 1791 sans lendemain Le 3 mai 1791, les réformateurs polonais font adopter par la Grande Diète une Constitution inspirée des principes libéraux de la Révolution française : - elle abroge le liberum veto : ce principe vieux de 150 ans permettait à tout participant à la Diète de faire annuler une loi et paralysait de ce fait la vie politique du pays, - elle déclare également la monarchie héréditaire et non plus élective, - elle accorde aussi des libertés communales aux villes et place les paysans sous la protection du roi D'un partage à l'autre La nouvelle Constitution est soutenue par le roi de Pologne, Stanislas II Auguste Poniatowski. Mais les monarques voisins ne tolèrent pas la rénovation politique de la Pologne. . . En 1772, déjà, la Prusse, l'Autriche et la Russie s'étaient partagé d'autorité une partie de ce vaste pays. En 1793, la Prusse et la Russie récidivent. A l'appel des grands propriétaires de Pologne, les magnats, qu'inquiète le volet social de la Constitution, les troupes deux pays envahissent le pays. Un deuxième partage a lieu le 23 septembre 1793 malgré la résistance héroïque des paysans et des bourgeois guidés par un héros de la guerre d'Indépendance américaine, Tadeusz Kosciuszko. Un troisième et dernier partage auquel participera l'Autriche effacera la Pologne de la carte le 24 octobre 1795, la plus grande partie du peuple passant sous la domination tsariste. Malgré une tradition d'amitié qui remonte au mariage de Louis XV et au-delà, la France, empêtrée dans la Révolution, ne sera pas en mesure d'aider la Pologne. Napoléon s'y essaiera en créant un éphémère Grand-duché de Varsovie qui lui vaudra le soutien passionné de la noblesse polonaise. Mais sa défaite anéantira les espoirs de la Pologne et il faudra rien moins qu'une première guerre mondiale pour qu'elle recouvre une fragile indépendance. . . loin du lustre d'antan. Fête nationale En souvenir de cette tentative de rénovation politique, les Polonais ont fait du 3 mai leur fête nationale

La bataille de Racławice 4 avril 1794 par Jan Matejko

La bataille de Racławice 4 avril 1794 par Jan Matejko

La Bataille de Racławice, une des premières lors de l'Insurrection polonaise menée par Kościuszko

La Bataille de Racławice, une des premières lors de l'Insurrection polonaise menée par Kościuszko contre la Russie impériale, s'est déroulée le 4 avril 1794 près du village de Racławice dans la Voïvodie de Petite-Pologne. Kościuszko, proclamé en mars 1794 à Cracovie chef des forces armées de l'insurrection, avait réussi à rassembler 9 bataillons avec 1 400 hommes armés de baïonnettes et 26 escadrons avec 1 040 hommes armés de sabres. En outre la voïvodie de Petite-Pologne avait fourni 11 canons et 2 000 paysans armés de faux et de piques (les faucheurs) dont le rôle dans la bataille fut déterminant. À la tête de forces supérieures en nombre le général Tormassov attaqua de front les troupes polonaises. Selon l'habitude les soldats russes se tenaient côte à côte et en plusieurs lignes. Une pareille disposition assurait un feu nourri et continu, mais permettait difficilement de manœuvrer. Kościuszko, qui avait participé à la Guerre d'indépendance des États-Unis de 1775 à 1783, y avait appris une tactique meilleure qu'il mit en application sur le champ de bataille : les Polonais tiraient au contraire à couvert, en utilisant les avantages que pouvait leur donner le terrain (tactique des tirailleurs). À ce moment-là les faucheurs, conduits par Kościuszko lui-même, arrivèrent à contourner sans se faire voir les troupes russes et les attaquèrent par l'arrière. Cette attaque rapide comme l'éclair fut couronnée de succès car les faucheurs s'emparèrent de toutes les pièces d'artillerie et forcèrent les troupes russes à se retirer. Les forces de Kościuszko étaient cependant trop faibles poursuivre celles de Tormassov, et les Russes après la défaite restèrent en Petite Pologne. La victoire de Racławice fut seulement un succès tactique, mais il stimula le moral de l'insurrection, à laquelle de nouveaux territoires se joignirent : la plupart des terres polonaises, la Lituanie, la Biélorussie occidentale et la Courlande. La victoire fut aussi le signal de l'insurrection de Varsovie qui le 17 avril obligea les troupes russes à quitter la ville. Pour célébrer cette victoire, Kościuszko conféra à certains paysans engagés volontaires et qui s'étaient spécialement distingués le titre de sous-lieutenant, et pour rendre hommage à leur héroïsme, il défila devant eux en portant leur vêtement : le caftan grossier des paysans. Le chapeau rouge des paysans et les deux faux entrecroisées est devenu pendant la Seconde Guerre mondiale l’emblème de la 303 e escadrille polonaise de chasse.

Casimir the Great Alexander Jagiellon Wenceslaus II

Casimir the Great Alexander Jagiellon Wenceslaus II

3. Jan STYKA (1858 -1925) Ce peintre polonais est connu pour avoir réalisé de

3. Jan STYKA (1858 -1925) Ce peintre polonais est connu pour avoir réalisé de grands panoramas concernant l’histoire. Après avoir étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, il résida brièvement en Italie avant de s’installer en France au moment où prenaient forme les grands mouvements artistiques de Montmartre et de Montparnasse et il y passa une grande partie de sa vie. Parmi les œuvres majeures de Styka se trouve la scène montrant Saint-Pierre prêchant l’Evangile dans les Catacombes, peinte à Paris en 1902. Un autre de ses panoramas les plus connus est « le Martyr de Chrétiens dans le Cirque de Néron » , peint en 1897. Son œuvre la plus grandiose, réalisée en commun avec Wojciech KOSSAK est l’immense panorama représentant la bataille de Raclawice. Cette bataille, remportée par le général héros de l’indépendance polonaise, Tadeusz KOSCIUSZKO, contre les Russes, est une victoire particulièrement symbolique pour la Pologne. Ce panorama de 114 m de large, fixé sur les murs d’une rotonde se trouve à WROCLAW et peut être visité. Il est très impressionnant, faisant revivre cet événement lorsque les troupes de Kosciuszko reçurent l’aide inattendue des paysans et refoulèrent les Russes. L’autre œuvre très connue de Jan Styka est le tableau immense intitulé initialement « Golgotha » puis renommé « La Crucifixion » . Avant de commencer ce tableau, qui lui avait été commandé par Paderewski – le fameux pianiste devenu homme politique – Styka fit un voyage à Jérusalem où il réalisa des esquisses, puis il s’arrêta à Rome, où celles-ci furent bénies par le pape Léon XIII. La peinture fut dévoilée à Varsovie le 22 Juin 1897, remportant un grand succès. Elle fut présentée dans de nombreuses villes d’Europe et fut même envoyée en Amérique pour être présentée en 1904 lors de l’exposition de Saint-Louis. Incroyablement, cette toile que l’on crut alors perdu pendant des années, fut retrouvée après avoir été enroulée et conservée dans la cave de la Chicago Civic Opera Compagny. Acquis par un homme d’affaires américain, ce panorama fut restauré par le fils de Jan Styka, peintre lui-même. Il est exposé dans le Hall de la Crucifixion au Forest Lawn Memorial à Glendale en Californie. Styka, mort en 1925, a été enterré à Rome. En 1959 cependant ses restes furent transférés aux Etats-Unis pour y rejoindre le « Hall des Immortels » au cimetière de Forest Lawn.

Saint Peter preaching the Gospel in the Catacombs 1902 Le martyre des chrétiens au

Saint Peter preaching the Gospel in the Catacombs 1902 Le martyre des chrétiens au palais de Néron

La bataille de Raclawice.

La bataille de Raclawice.

La bataille de Raclawice.

La bataille de Raclawice.

The Crucifixion

The Crucifixion

Jan Styka (1858 -1925), Golgotha – 1896 Il s'agit d'un gigantesque panorama vertical de

Jan Styka (1858 -1925), Golgotha – 1896 Il s'agit d'un gigantesque panorama vertical de 60 m de long et 14 m dans la hauteur.

4. Wojciech KOSSAK (1856 -1942) Dans la famille KOSSAK, on est peintre de père

4. Wojciech KOSSAK (1856 -1942) Dans la famille KOSSAK, on est peintre de père en fils. Le père de Wojcieh KOSSAK, Juliusz, fut déjà un peintre connu. Après Wojciech, viendra à son tour son fils, Jerzy. Si nous intéressons davantage à Wojciech qu’à son père, c’est qu’on lui doit – avec STYKA, le grandiose panorama de Raclawice représentant la bataille dans ces combats pour l’indépendance de la Pologne, où le général Kosciuszko, aidé par les paysans armés de faux, a remporté une inoubliable victoire contre l’armée russe. Wojciech Kossak a étudié à Cracovie, puis à Paris. A partir de 1916, il devient professeur à l’école des beaux-arts de Varsovie. Outre le fameux panorama de Raclawice, visible dans la rotonde de Wroclaw, il a peint de nombreuses scènes historiques

Le Panorama de Racławice est une fresque picturale panoramique de 114 mètres pour 15

Le Panorama de Racławice est une fresque picturale panoramique de 114 mètres pour 15 mètres de hauteur retraçant la bataille de Racławice durant l'insurrection de Kościuszko en 1794. Elle fut exposée de 1894 à 1946 à Léopol puis à Wrocław en Pologne depuis 1947. C'est également l'une des rares œuvres de ce type encore préservée, et la plus ancienne en Pologne. Le panorama est exposé dans une salle cylindrique, dont le centre accueille les spectateurs. Il représente différentes scènes sous plusieurs angles de vue. Le style de perspective utilisé dans la peinture, et les effets rajoutés de lumière et de terrain artificiel, créent une sensation d'immersion dans la scène. L'idée revient au peintre Jan Styka, qui invita le peintre de bataille de renom Wojciech Kossak à prendre part à ce projet. Ils furent assistés par Ludwik Boller, Tadeusz Popiel, Zygmunt Rozwadowski, Teodor Axentowicz, Włodzimierz Tetmajer, Wincenty Wodzinowski, et Michał Sozański. La totalité du panorama, de plus de mille sept cents mètres carrés, fut réalisée en neuf mois, entre août 1893 et mai 1894, et sa première présentation eut lieu le 5 juin 1894, lors de l'Exposition universelle de Galicie à Léopol, attirant une foule immense de curieux et de touristes. Après la Seconde Guerre mondiale, la toile fut transportée à Wrocław, ainsi qu'une grande partie de la collection de l'institut national Ossoliński. Fragment du panorama de la bataille de Raclawice.

Więcej szczegółów Olszynka Grochowska, 1886 Artyleria w odwrocie, szkic do panoramy Berezyna, 1896

Więcej szczegółów Olszynka Grochowska, 1886 Artyleria w odwrocie, szkic do panoramy Berezyna, 1896

5. Josef PANKIEWICZ (1866 -1940) Josef Pankiewicz, peintre et graphiste de la fin du

5. Josef PANKIEWICZ (1866 -1940) Josef Pankiewicz, peintre et graphiste de la fin du 19ème et début du 20ème siècle, peut être considéré comme l’un des premiers impressionnistes et symbolistes de l’art polonais. Professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, membre de l’Association des Artistes Polonais « Sztuka » , Josef Pankiewicz fut distingué par une médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1899 et l’année suivante par une médaille d’argent à la même exposition. Lors de son séjour à Paris, Pankiewicz prêta beaucoup d’attention au courant artistique en vogue, l’impressionnisme, afin d’y approfondir sa technique. De retour en Pologne, l’artiste resta fidèle aux expériences parisiennes, et peignit en plein air. Il peignit le plus souvent dans la petite localité historique de Kazimierz-nad-Wisla. C’est là-bas qu’en 1890, fruit de ses recherches sur la lumière et la couleur, il accomplit une de ses œuvres qui fut grandement appréciée : Woz z sianem (charrette de foins). Le peintre y a rendu admirablement ses sentiments pour la nature. Ses autres réalisations sont aussi imprégnées du style impressionniste : » , « Route de Kazimierz » . Une mention spéciale pour son tableau « L’Eté ( « lato » ), composition où l’abstraction apparaît, alliée au pointillisme. Cependant, lorsqu’il présente en 1890 son œuvre au salon Krywulta, il déchaîne des critiques virulentes, qu’il ressent douloureusement et marquent un tournant dans sa carrière. Pankiewicz s’oriente de plus en plus vers l’ombre et les couleurs gris-noir. Il peint une série de nocturnes « place de la Vieille Ville à Varsovie la nuit » , « cygnes au Parc » . A côté de ces paysages, Pankiewicz a réalisé de nombreux portraits de sa famille. Son portrait « fille en robe rouge » a été comparé aux portraits de Whisler. On le considère comme le fondateur du « collorisme polonais » dérivé du postimpressionnisme. Il fut durant ses séjours en France un grand ami de Pierre Bonnard. Par la suite, à l’occasion d’un séjour en Espagne, il se dirigera vers le fauvisme, Cependant, il désavouera plus ou moins ces différentes expériences de style à la fin de sa carrière, revenant à un certain classicisme, illustré par son tableau « Les fleurs dans un vase en verre, » composition gracieuse où l’harmonie des couleurs prend le pas sur le sujet, voulant dessiner ainsi les contours d’un art pur

Charrette de foins 1890 Girl in a Red Dress 1897

Charrette de foins 1890 Girl in a Red Dress 1897

Rynek Starego Miasta w Warszawie nocą, 1892 " Port de Concarneau II " -

Rynek Starego Miasta w Warszawie nocą, 1892 " Port de Concarneau II " - 1908

The Bouquet of Flowers Jozef Pankiewicz Summer Jozef Pankiewicz - 1890 Haystacks - Normandy

The Bouquet of Flowers Jozef Pankiewicz Summer Jozef Pankiewicz - 1890 Haystacks - Normandy Landscape Jozef Pankiewicz - circa 1912

6. Stanislaw WITKIEWICZ – Père – (1851 -1915) Il y a deux Stanislas Witkiewicz

6. Stanislaw WITKIEWICZ – Père – (1851 -1915) Il y a deux Stanislas Witkiewicz – même nom même prénom, ils sont père et fils. Le père, né en 1851 est un peintre qui fut aussi écrivain et également architecte. Sa vie et sa création sont étroitement liées avec la charmante station de Zakopane, où il a créé un style, désormais appelé « style de Zakopane » . (ou « style de Witkiewicz » ). A cette époque, à la fin du 19ème siècle Zakopane n’était pas encore cette station de sports d’hiver qu’elle est maintenant où se pressent les touristes. Cependant, quelques artistes, séduits par les magnifiques paysages de montagnes qui entourent la petite localité, commençaient à y séjourner. Si aujourd’hui la station de Zakopane est si agréable à l’œil , c’est en grande partie grâce à l’apport architectural – à la fois original et traditionnel – apporté par Stanislas Witkiewicz. Les maisons montagnardes de bois aux formes fantaisistes continuent de suivre le style qui fit sa renommée. La première maison qu’il fit bâtir selon son imagination s’appelle « Koliba » . Cependant, l’œuvre la plus admirée réalisée par Witkiewicz à Zakopane est la chapelle de Jaszczurowce

La première construction de Witkiewicz, la villa Koliba, est aujourd’hui un musée où sont

La première construction de Witkiewicz, la villa Koliba, est aujourd’hui un musée où sont d’ailleurs exposées de nombreuses peintures de l’artiste Chapelle de Jaszczurówka

Fin

Fin