MOTIONS DHG 2021 2022 COLLEGES ET LYCEES MOTIONS

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MOTIONS DHG 2021 -2022 COLLEGES ET LYCEES

MOTIONS DHG 2021 -2022 COLLEGES ET LYCEES

MOTIONS DHG 2021 -2022 Collège Aubrac Lycée Bergson Collège J. Decour CITE scolaire Monet

MOTIONS DHG 2021 -2022 Collège Aubrac Lycée Bergson Collège J. Decour CITE scolaire Monet Cite scolaire Paul Valery Cite scolaire Voltaire Lycée Rodin Lycée Condorcet Lycée JB Say Collège Lavoisier Lycée Racine Collège Courteline Lycée Arago Lycée lavoisier

Motion présentée au CA du collège Lucie et Raymond Aubrac Le jeudi 28 janvier

Motion présentée au CA du collège Lucie et Raymond Aubrac Le jeudi 28 janvier 2021 Les enseignants et les parents FCPE du collège Lucie et Raymond Aubrac, représentés par les membres du Conseil d'Administration, réunis le jeudi 28 janvier 2021, manifestent leur mécontente -ment devant la nouvelle dégradation des conditions d’études et de travail qui va résulter de la politique éducative du gouvernement. L’établissement perd 10 heures de DHG pour un effectif de 437 élèves, pour 19 divisions plus une ULIS et une UPE 2 A-NSA. Avec la montée d'une division supplémentaire de quatrième en troisième, les besoins réels sont de 16 h. Alors que le collège est en réseau d'éducation prioritaire, alors que les élèves les plus fragiles ont fortement souffert du confinement strict de mars à mai 2020, que certains se sont éloignés de l'école et sont revenus à la rentrée très affectés dans leurs apprentissages et leur posture scolaire, alors qu'il est demandé aux enseignants d'accompagner au plus près ces élèves, de trouver des innovations pour les aider et les faire réussir, force est de constater que les moyens baissent. Faire plus avec moins. La DHG ne permet plus de conserver des effectifs allégés en Espagnol où il est pourtant indispensable que chaque élève puisse avoir du temps pour s'exprimer à l'oral. Elle nous oblige à diminuer les groupes en technologie et sciences physiques. Comment expérimenter à 25 élèves par classe en sciences expérimentales ? Elle nous contraint à renoncer aux groupes en classe de troisième en Fran-çais et en Anglais, ce qui a pour conséquence de ne pas entraîner convenablement les élèves à la pratique de l'oral, au travail entre pairs et à la préparation du DNB. L'insuffisance de la dotation conduira, quels que soient les choix opérés, à une répartition problématique. Elle risque d'entraîner l’augmentation des effectifs par classe, la disparition des dédoublements, la réduction ou la disparition des compléments de service et une nouvelle dégradation des conditions d’enseignement. La dotation accordée ne laisse en fait que peu de marge de répartition. Par exemple, si l’établissement fait le choix d’ouvrir un groupe supplémentaire pour alléger les effectifs d’un ni-veau en langue ou en latin, il supprime toute possibilité d’avoir des marges de manœuvre pour orga-niser du soutien, du travail de groupes, mener à bien des projets (ROLL, Eloquentia. . . ). Cette baisse des moyens attribués aux établissements ne semble pas, de toute évidence, guidée par quelque intérêt pédagogique ni, donc, par la recherche d’une meilleure réussite scolaire. Il s’agit seu-lement de faire des économies aux dépens des élèves et de leur famille. En conséquence, nous demandons à ce que la DHG du collège Lucie et Raymond Aubrac soit augmentée de 16 h afin de pouvoir continuer à mener nos projets et dispositifs pédagogiques à bien. Quels que soient les efforts accomplis par le chef d’établissement pour gérer cette pénurie, la répartition proposée n’est pas acceptable puisqu’elle repose sur des moyens insuffisants pour accomplir les missions pédagogiques et éducatives dans des conditions satisfaisantes en éducation prioritaire. Les membres de l'équipe éducative et les parents FCPE, représentants au Conseil d'Administration du collège Lucie et Raymond Aubrac

Motion des parents d’élèves et professeurs du Lycée Bergson-Jacquard Présentée au Conseil d’Administration du

Motion des parents d’élèves et professeurs du Lycée Bergson-Jacquard Présentée au Conseil d’Administration du 4 février 2021 Nous, professeurs et parents d’élèves du Lycée Bergson-Jacquard dénonçons le niveau d’investissement dans l’éducation que traduit à nouveau la DHG attribuée pour l’année 2021 -2022. En particulier, la baisse drastique des heures allouées à l’UP 2 A est un non-sens. Ces élèves allophones ont besoin de ce parcours d’intégration pour réussir. Ce sont des jeunes qui ont souvent traversé de dures épreuves et qui malgré tout fournissent de gros efforts pour réussir et s’intégrer. Nous nous devons de les accueillir dans les meilleures conditions, pour les amener au bac puis aux études supérieures avec des bases solides en français mais aussi dans les autres matières. Passer de 35 h à 26 h de DHG ne peut être sans conséquence pour la qualité de leur apprentissage. Hors UPE 2 A, la DHG du lycée Bergson-Jacquard ne permet que très peu de dédoublements de classe et d’accompagnement personnalisé. Ce lycée qui, de par le système Affelnet installé depuis plusieurs années, accueille un public d’élèves plus fragiles, ne bénéficie pas de l’attention particulière que le Rectorat avait promis de veiller à mettre en œuvre. Certes, l’intégration de l’IPS dans le calcul fait croître la marge académique, mais cela est compensé par la perte d’heures sur d’autres lignes budgétaires. . . Au final, le lycée est à nouveau contraint à faire rentrer au forceps dans ce volant de DHG les troncs communs et les options proposées aux élèves. Comment imaginer faire de l’anglais ou des maths en « Spécialité )) sans avoir de temps en effectifs réduits ? Comment ne pas se désespérer devant l’impossibilité d’affermir les compétences en français de nos élèves de seconde par l’impossibilité de financer des demi-groupes ? . . . Les difficultés rencontrées par nos élèves de seconde et la nécessité de mieux intégrer nos élèves d’UPE 2 A, plaident en faveur d’une limitation des effectifs en classe de seconde. Mais cela ne pourrait être envisagé en l’état, faute d’heures suffisantes. Alors qu’il faudrait limiter les effectifs pour mieux accompagner les nombreux élèves en difficulté, alors que la situation sanitaire nous a amené (et nous amènera encore) à réduire le nombre d’heures de cours, nous sommes contraints par cette enveloppe de dotation d’effectuer de faux choix inadmissibles. Par exemple, nous ne pourrons pas limiter les effectifs en seconde ou rétablir les heures d’UPE 2 A, sans supprimer par ailleurs des dédoublements. L’argument du « c’est pire ailleurs )) ne peut nous satisfaire et ne devrait satisfaire aucun de ceux qui affichent vouloir faire réussir nos jeunes. Nous, professeurs et parents du Lycée Bergson-Jacquard, demandons au Rectorat : - L’affectation de réels moyens à la hauteur des enjeux de formation initiale des élèves accueillis ici, afin de pouvoir réduire les effectifs. - Le rétablissement des heures qui ont été supprimées aux UPE 2 A. - Le rétablissement de 2 groupes complets (de 24 élèves) en BTS 1 ATI. - Le rétablissement de toutes les pondérations dues en BTS (18. 5 h manquent dans la dotation)

Motion pour le Conseil d’Administration Racine Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du

Motion pour le Conseil d’Administration Racine Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du Lycée Racine, dénonçons la réduction des moyens prévus pour la rentrée scolaire 2021. En effet, depuis plusieurs années, les moyens horaires alloués sont systématiquement en baisse, et nous assistons à une quasi-disparition de la marge de manœuvre qui permet d’ajuster les enseignements à l’ampleur des attendus et aux besoins des élèves. Ainsi, la Dotation Horaire Globale (DHG) du lycée Racine a encore diminué pour 2021 avec une perte de 36 heures, alors que l'année dernière, la DHG avait déjà été amputée de 75 heures. Depuis la dotation 2018 -2019 à 1615. 10 heures, la perte représente 9%, soit 145 heures, alors que dans le même temps, les lycées ont dû mettre en œuvre la réforme du baccalauréat ! Pour la rentrée prochaine, nous déplorons notamment la disparition de 6 heures de contraintes de locaux, - pourtant le lycée est toujours sur deux sites -, 5 heures de dotation complémentaire spécifique, 3 heures d’association sportive. Malgré la volonté de tous les acteurs, direction, enseignants et représentants des parents de trouver les meilleures solutions possibles pour les élèves au lycée, cette nouvelle réduction du nombre d’heures aura des conséquences significatives et très concrètes: • Augmentation du nombre d’élèves par groupe de spécialités, notamment en sciences (Maths et Physique), alors que les groupes étaient déjà chargés; • Suppression d’un groupe, sur les deux de cette année, pour l’option Droit et grands enjeux du monde contemporain (DGEMC), qui ne pourra donc plus être suivie que par une trentaine d’élèves; • Impact sur l’enseignement du japonais, qu’un grand nombre de lycéens extérieurs au lycée venaient suivre au lycée, ce qui ne sera plus possible. Ces modifications viennent s’ajouter à celles mises en œuvre à la rentrée 2020, avec la mise en place de la réforme du baccalauréat, qui avait notamment conduit à une augmentation du nombre d’élèves par classe et à une quasi-suppression des heures d’accompagnement personnalisé, qui ne sont plus incluses dans l’horaire obligatoire des élèves. Quant aux 54 heures annuelles d’orientation censées être utilisées pour accompagner les élèves, avec la mise en œuvre de la réforme, elles ne sont pas prévues dans la DHG.

Conseil local FCPE Cité scolaire Jean-Baptiste Say à M. Christophe KERRERO Recteur Académie de

Conseil local FCPE Cité scolaire Jean-Baptiste Say à M. Christophe KERRERO Recteur Académie de Paris copie - Mme Marie-Claude Puigdemont, Proviseur de la cité scolaire Jean-Baptiste Say - Mme Beya Ben Amara-Boutarouk, Proviseure-adjointe Lycée Jean-Baptiste Say - M. Vincent Collombier, Principal du Collège Jean-Baptiste Say - M. Francis Szpiner, Maire du 16 ème arrondissement de Paris - Mme Béatrice Lecouturier, Conseillère régionale d’Ile de France - M. Stéphane Capliez, Conseiller régional d’Ile de France - Mme Danièle Giazzi, Conseillère régionale d’Ile de France - M. Jérémy Redler, Conseiller régional d’Ile de France - Mme Sandra Boëlle, Députée de Paris - Mme Céline Boulay-Espéronnier, Sénatrice de Paris - Mme Hanna Sebbah, Représentante de l’opposition municipale, Paris 16 ème Monsieur le Recteur, Les membres du Conseil d’administration de la cité scolaire Jean-Baptiste Say, réunis ce vendredi 5 février 2021, se sont majoritairement opposés à la répartition des DHG du collège et du lycée. En outre, la motion présentée par les enseignants relative à la DHG de l’établissement pour l’année 2021/2022 a été approuvée à une large majorité. Alors qu’une délégation d’enseignants doit être reçue au Rectorat par Mme Mazeron, Directrice académique des services de l'Éducation nationale de l’Académie de Paris, le Conseil local FCPE de la cité scolaire Jean-Baptiste Say tient à apporter son soutien plein et entier à leur démarche. En effet, pour la troisième année consécutive, vos services ont diminué à nouveau la DHG, tant au collège qu’au lycée. Jean-Baptiste Say est quasi le moins bien doté de Paris y compris à indice IPS comparable. Si beaucoup d’élèves sont de milieux favorisés, certains sont plus fragiles ou porteurs de handicap. A ce jour la DHG ne permet aucun soutien ou travail en plus petit groupe pour eux. Vous souhaitez, tout comme nous, encourager plus de mixité sociale dans les “bons” lycées et collèges. Donnez à ces élèves plus fragiles moyens d’y réussir pleinement, sans recourir à des cours particuliers dont-ils n’ont pas les moyens financiers ! En pleine crise sanitaire de la COVID-19, les classes de la cité scolaire Jean-Baptiste Say sont surchargées : 30 -32 élèves en moyenne par classe au collège, de 35 à 41 élèves par classe au lycée. Circonstances aggravantes pour nos enfants : le manque de salles, leur exiguïté et l’état de vétusté avancé des locaux. De nombreux espaces sont condamnés, les deux issues de secours d’une salle bondée doivent parfois être obstrués par des tables pour installer les élèves , certaines AESH sont refusées faute de place, l’aération nécessaire des locaux est souvent impossible. Ainsi, au collège, année après année, les dédoublements de classes, notamment en français et en maths, deviennent rarissimes, l’enseignement -historique- du russe au collège va disparaître et les

enseignements de langues anciennes seront certainement les prochaines variables d’ajustement. Cette DHG « plancher

enseignements de langues anciennes seront certainement les prochaines variables d’ajustement. Cette DHG « plancher » risque d’avoir des conséquences majeures à moyen et long-terme sur le niveau des élèves de l’établissement et laissent les plus fragiles de côté. Au lycée, la situation n’est pas meilleure avec plusieurs classes de spécialités à plus de 40 élèves sans dédoublement, des spécialités ou options menacées (ou des choix contraints de spécialité ce qui est contraire à l’esprit de la réforme du bac), quasi aucun moyen dédié à l’orientation. Par ailleurs, il n’est pas tenu compte de la spécificité du lycée, très scientifique, avec des spécialités qui imposent des dédoublements pour TPprojets ou informatique. . . ce qui consomment quasi toute la marge. Aussi, Monsieur le Recteur, le conseil local FCPE sollicite, avant le nouveau vote concernant la répartition de la DHG prévu lors de la prochaine réunion du Conseil d’Administration prévue ce mardi 9 février, une révision par vos services de la DHG 2021/2022 de la cité scolaire Jean-Baptiste Say afin de permettre : Au collège : - la limitation des classes à 28 élèves (création d'une classe par niveau, a minima en 6 ème voire en 5ème) avec les moyens afférants, - des heures d’enseignement dédoublées systématiques -au moins 1 heure / semaine en maths français, langues - dans les classes à plus de 28 élèves, - la création d’heures d’aide personnalisée en petits groupes dédiées aux élèves en difficultés en maths, français ou en anglais. Au lycée : - des heures d’enseignement dédoublées systématiques (1 H/ s) dans les classes à plus de 32 élèves, - la création de nouveaux groupes de spécialités et/ou le dédoublement d’heures pour tous les groupes de spécialités au-delà de 35 , tant pour des raisons pédagogiques que sécuritaires (pas assez de place dans les salles de TP ou informatique de sciences ), - la création d’heures d’aide personnalisée en petits groupes dédiées aux élèves en difficultés en français et en maths, notamment en seconde et 1 ere. Comme vous le savez, la FCPE est très attachée au service public d’enseignement et à la réussite de chacun quelque soit sa position sociale. C’est pourquoi nous ne pouvons nous résigner à subir passivement la dégradation continue des conditions d’études (locaux, DHG, moyens informatiques. . . ) de nos enfants scolarisés à la cité scolaire Jean-Baptiste Say. Nous sommes persuadés que vous attachez autant d’importance que nous aux conditions d’études de nos enfants et nous vous remercions donc par avance, Monsieur le Recteur, pour l’attention que vous porterez personnellement à notre demande. Nous sommes à la disposition de vos services afin de les rencontrer rapidement et échanger sur les besoins de notre cité scolaire et expliquer plus en détails nos demandes formulées ci-dessus. Veuillez recevoir, Monsieur le Recteur, l’expression de nos sentiments les plus cordiaux. Le Bureau du Conseil local FCPE Jean-Baptiste Say, Aube Lebel, Présidente, et élue au CA du lycée David HIVET, élu au CA du collège sur mandat de tous les membres du bureau à l’unanimité, avec le soutien des délégués parents FCPE

Motion présentée au CA collège Jacques Decour du 9 février 2021 par les professeurs

Motion présentée au CA collège Jacques Decour du 9 février 2021 par les professeurs et fédérations de parents d’élèves FCPE et PEEP Nous, professeurs et fédérations de parents d’élèves FCPE et PEEP, élus au conseil d’administration du collège Jacques Decour Paris 9ème, réuni le 9 février 2021, déplorons l'insuffisance des moyens octroyés pour l'année scolaire 2021 -22 et protestons contre la dégradation des conditions de travail des enseignants et d’étude des élèves, rendue encore plus criante par la situation exceptionnelle que nous traversons. Nous tenons à préciser que nous ne remettons pas en cause le travail de répartition effectué par le chef d'établissement qui se voit, de fait, dans l'obligation de gérer la pénurie L'UPE 2 A perd 4 heures de dotation. Après avoir déjà perdu 6 h en 2015, cette structure est à peine au minimum horaire qui permet d'assurer son fonctionnement. Pourtant la particularité parisienne n’est pas à démontrer. Les élèves nouvellement arrivés en France ont besoin de cours spécifiques en UPE 2 A, et ce, en volume suffisant pour pouvoir oser relever le défi du changement de langue, de système scolaire et d’adaptation à une nouvelle culture. De plus, il s'agit souvent d'enfants bouleversés par un changement de vie important et pour la plupart en grande précarité, qui ont besoin d'un encadrement conséquent et particulier. Pour ce qui est de la deuxième partie de la formation de ces élèves, tout aussi primordiale, leur inclusion en classe ordinaire, les moyens manquent plus encore. Aucune place n'est réservée pour l'inclusion des élèves allophones. Nous, élus du CA, demandons un abaissement du seuil de l'établissement de 2 (le collège Decour étant dans le groupe 2 avec un seuil de 28 élèves, passage à 26 élèves + 2 places pour l'inclusion). Cet abaissement du seuil est indispensable afin que les élèves d'UPE 2 A puissent inclure un certain nombre de matières en classe ordinaire, sans être en sureffectif dans des classes déjà très chargées. L’augmentation du nombre d'HSA va peser également lourdement sur les professeurs augmentant sensiblement leur nombre de classes et la charge de leur travail. Si la charge de travail devient trop lourde, cela ne peut que retentir sur la qualité du travail que les enseignants peuvent fournir et donc, intrinsèquement sur la qualité d’apprentissage de leurs élèves. Des suppressions de postes sont par ailleurs à déplorer (en français, maths, EPS sur l’ensemble de la cité scolaire), tout cela dans une période de crise sanitaire difficile, de conditions de travail dégradées qui épuisent tous les personnels. Nous, élus du CA, considérons donc que la répartition horaire qui est nous proposée résulte de la politique catastrophique du Ministère. Nous ne voulons pas que les DHG soient un déni de la situation sanitaire, sociale et scolaire. Il s’agit au contraire de permettre à nos élèves, nos enfants, notre jeunesse de se construire un futur épanouissant à vivre. Nous considérons que cette DHG supprime à nouveau des moyens pourtant indispensables. Nous ne pouvons accepter cette gestion de la pénurie, qui ne permet pas de répondre aux besoins des élèves de l’établissement et entérine une fois de plus une diminution de la qualité du service public d’éducation. Nous continuerons d’agir pour modifier cette situation.

Motion DHG 2021 -2022 Cité scolaire Voltaire CA du 9 février 2021 Depuis plusieurs

Motion DHG 2021 -2022 Cité scolaire Voltaire CA du 9 février 2021 Depuis plusieurs années les parents, les élèves et les enseignants de la Cité scolaire Voltaire observent avec tristesse la baisse de DHG allouée au collège et au lycée Voltaire, malgré les difficultés que rencontrent leurs élèves. Depuis le début de la pandémie, les difficultés de nos élèves n’ont fait que croître, et à leur difficulté s’ajoute le retard pris par le manque d’heures de cours en présentiel, retard s’élevant à 30 % selon la direction. Dans ce contexte, alors que la structure de la cité scolaire restera stable, nous avons appris avec désarroi que les moyens horaires alloués sont encore en baisse : 6 heures de moins au collège et 27 heures de moins au lycée pour la rentrée 2021/2022. Au collège : L’IPS, identique à la moyenne parisienne, cache une grande hétérogénéité du profil de ses élèves. Or nous assistons à une baisse importante de la DHG qui aura comme conséquence de limiter les heures du dispositif MARS, du dispositif aides aux devoirs et dédoublement des classes (en sciences, en particulier). Notre collège souffre d’un évitement massif et de plus en plus prononcé chaque année et pour conserver sa mixité sociale et scolaire à l’image de notre quartier, nous avons besoin d’être attractif, que les élèves travaillent en petits groupes en sciences, en langues mais aussi en français. Le dispositif aides aux devoirs pour les 6ème n’existe plus, faute de moyens. La DHG affichée est identique à l’année dernière mais notre collège bénéficie avec l’ouverture d’une classe SI de 4 heures accordées à ce titre, or pour cette classe la DHG nécessaire est de 6 heures. C’est donc une baisse effective de 6 heures. En 2020/2021, la moitié des élèves du collège ont connu une absence ou quasi-absence des enseignants de français. Pour pallier ce problème, des heures complémentaires en français devront être abondées. Pas d’autre choix pour l’établissement qui devra baisser de moitié les heures accordées au dispositif MARS (suivi pour les élèves en difficulté) soit 4 heures. Suite à deux années exceptionnelles liées à la pandémie, de nombreuses absences non remplacées d’enseignants en arrêt maladie, compte tenu de la grande disparité des niveaux scolaires dans le collège Voltaire, une hausse de la DHG aurait été nécessaire. Dans ce contexte, cette baisse de la DHG cumulée à celle de l’année dernière (moins 8 heures) est catastrophique et préjudiciable pour nos enfants. Nous demandons que la DHG soit revalorisée à la hausse, au minimum de 6 heures. Au lycée : L’IPS est de 112, 2 pour une moyenne parisienne de 124, et le niveau scolaire des élèves de 3 e entrant au lycée reste faible. Nous déplorons une nouvelle diminution importante de la marge académique alors que celle-ci était déjà insuffisante l’an dernier. Cette marge permettrait au lycée d’ajuster les enseignements à l’ampleur des attendus voulus par la réforme du bac et à l’immense besoin des lycéens éloignés de leurs enseignants depuis mars 2020 et dans l’incapacité de rattraper seuls ce retard, accentué par des mois de cours à temps partiel.

Par ailleurs, alors que les heures de pondération sont de droit pour le cycle

Par ailleurs, alors que les heures de pondération sont de droit pour le cycle de terminale, seules 48 heures sont financées. Pourtant la répartition nécessite d’en distribuer 58. Ainsi, ce sont 10 heures d’enseignement devant élèves qui sont retirées pour pouvoir financer la différence. Toutes les heures de droit doivent être financées. Nous assistons à une gestion de la pénurie par le personnel de direction contraint de rogner sur l’offre d’enseignement, de réduire les dédoublements de classes et les heures d’accompagnement personnalisé alors même que les élèves affectés au lycée Voltaire ont un niveau scolaire inférieur à la moyenne académique et qu’ils ne se remettent pas de la 1ère vague puis de cette scolarité en partie vécue à distance depuis novembre 2020 : de nombreuses heures d’enseignement ont été perdues, du fait des contraintes sanitaires nécessaires, le retard pris par les élèves dans les apprentissages s’élève à 30% selon la direction. Face à cette situation constatée, avérée, le rectorat rogne sur les moyens d’accompagnement de nos enfants pourtant en grande difficulté. La baisse globale est certes inférieure à la baisse moyenne parisienne mais nous ne saurions nous conformer à cette justification d’autant plus que les baisses deux années précédentes étaient bien supérieures à la moyenne parisienne. Nous refusons que les élèves de Voltaire subissent la pénurie parisienne ou nationale décidée par le Ministère. Nous demandons une augmentation significative de la marge académique allouée au lycée Voltaire et le financement de toutes les heures de pondération, afin d’inverser cette spirale négative et garantir le nombre suffisant d’heures d’accompagnement dans tous les enseignements du tronc commun, et des enseignements de Spécialités en petits groupes. De plus, le lycée Voltaire a été l’un des rares lycées à ouvrir dans l’urgence une 13 e classe de seconde en 2020 pour accueillir les élèves de 3 e non affectés, sans que les postes d’enseignants correspondants ne soient créés, ni les moyens en vie scolaire pourtant promis : nous demandons que les nombreux efforts de Voltaire soient soutenus par un plafonnement garanti des classes de Seconde à 25 élèves maximum et non 30, afin de permettre aux équipes pédagogiques de travailler dans un cadre plus adapté au niveau scolaire moyen des élèves du lycée Voltaire, au retard accumulé en cette année de « continuité pédagogique » . Par ailleurs, nous constatons avec tristesse qu’en trois ans seulement, l’offre de langues LV 2, LV 3 et langues anciennes (Arabe, Chinois, Japonais, Italien, Grec, Latin) qui participait à l’amélioration de la mixité scolaire, a été largement réduite. Après avoir subi la disparition des EIE Italien et Chinois à la rentrée 2020, la LV 2 Japonais disparait à la rentrée 2021. Pour compenser cette très lourde perte qui réduit l’attractivité du lycée, nous soutenons la demande portée par les enseignants de créer, dès la rentrée 2021, une nouvelle spécialité LLCE Espagnol qui manque cruellement dans l’Est parisien. Nous souhaitons également que soit considérée sérieusement l’idée émise en juin dernier par la direction d’ouvrir une nouvelle Spécialité NSI à Voltaire qui dispose d’infrastructure suffisante et du savoir-faire. En effet, les élèves ne souhaitent pas quitter leur lycée en fin de Seconde poursuivre leur projet ailleurs, il leur avait été proposé une spécialité mutualisée avec le lycée Dorian, qui n’a jamais vu le jour. Nous savons que cette Spécialité répond à un vrai besoin, c’est pourquoi nous demandons que soit proposée cette spécialité aux élèves de Voltaire à compter de septembre 2021. Par conséquent, nous sommes en désaccord avec la D. H. G 2021/2022 allouée par le rectorat car il nous semble qu’elle ne repose que sur des contraintes budgétaires et une volonté de rentabilité, au détriment de la pédagogie et des bonnes conditions de travail aussi bien pour les élèves de Voltaire que les enseignants.

Nous demandons, afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves, une augmentation

Nous demandons, afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves, une augmentation de la D. H. G. et la création des postes correspondants afin de : • garantir un nombre suffisant de groupes de Spécialités à effectifs réduits • proposer plus d’accompagnement des élèves et des dédoublements de classes, • maintenir 13 classes de Seconde à 25 élèves maximum, • rétablir le nombre d’heures nécessaire pour l’enseignement du japonais • ouvrir une Spécialité supplémentaire LLCE Espagnol au lycée Voltaire pour compenser la perte de l’offre de 7 langues étrangères que nous avions en 2018 • ouvrir une Spécialité NSI au lycée Voltaire pour répondre à une besoin croissant des élèves de Voltaire qui ne souhaitent pas quitter leur lycée. Nous réaffirmons notre attachement au service public d’éducation, à l’école pour toutes et tous et demandons que les moyens nécessaires soient enfin donnés pour en finir avec cette politique d’austérité. Les représentants FCPE des parents d’élèves du collège et du lycée Voltaire Le personnel enseignant de la Cité scolaire Les représentants des élèves du collège et du lycée Voltaire

Motion des parents d’élèves élus FCPE CA du lycée Arago - 11 février 2021

Motion des parents d’élèves élus FCPE CA du lycée Arago - 11 février 2021 Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du lycée Arago, dénonçons la dégradation globale des conditions d’enseignement dans les établissements du secondaire. Depuis plusieurs années, les moyens horaires alloués sont au mieux stables, mais le plus souvent en baisse, et nous assistons à une diminution importante de la marge de manœuvre qui permet d’ajuster les enseignements à l’ampleur des attendus voulus par la réforme du baccalauréat. Les équipes pédagogiques sont mises devant l'obligation de gérer la pénurie et vont devoir faire des choix cruels quant aux disciplines à préserver et celles à sacrifier. La marge horaire permettait en effet par le passé, de mettre en œuvre le projet éducatif du lycée Arago en lui donnant son identité et son attractivité : aide personnalisée, dédoublements de classe, accompagnement à l'orientation, option Science de l'Ingénieur. . . Ce manque se fait d’autant plus cruellement sentir cette année que les effectifs sont pléthoriques dans toutes les classes de tous les niveaux. Les parents d'élèves du lycée Arago sont très inquiets, tout particulièrement en cette période d'application d'une réforme qui bouleverse complètement l'organisation et le contenu des disciplines enseignées, de l'impossibilité d'attribuer des heures à la préparation du grand oral en terminale, au choix des spécialités en 2 nde, à l'orientation et au choix des spécialités à garder en 1ère afin d'accompagner nos enfants vers ce nouveau bac sans que cela soit fait au détriment d'autres projets qui nous paraissent également indispensables, comme les dédoublements de classes. Par conséquent, nous sommes en désaccord total avec la DHG 2020/2021, car elle repose sur des contraintes budgétaires, au détriment de la pédagogie et des conditions de travail, aussi bien pour les enfants que les enseignants. Or, les besoins sont énormes et urgents car il y a une augmentation très forte des inégalités scolaires. Nous constatons chaque jour l’augmentation des cas de jeunes en décrochage ou phobie scolaire, les programmes n’ayant pas été allégés malgré le contexte sanitaire. Ce décrochage a des conséquences dramatiques sur les moyennes des classes que nous voyons chuter dans certaines disciplines et nous sommes inquiets de cette baisse observée du niveau général des lycéens. Nous demandons, par conséquent, une augmentation de la DHG afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves du lycée Arago. Nous réaffirmons ainsi notre attachement au service public d’éducation, à l’école pour toutes et tous et demandons que les moyens nécessaires soient enfin donnés pour en finir avec cette politique d’austérité.

Alors que cette année tout particulièrement, nous mesurons les conséquences lourdes du contexte sanitaire

Alors que cette année tout particulièrement, nous mesurons les conséquences lourdes du contexte sanitaire et du confinement sur les jeunes et leurs apprentissages, cette réduction des heures ne peut qu’aggraver encore les conditions d’enseignement. Cette situation est préjudiciable à tous les élèves, et particulièrement aux élèves en difficulté, qui restent privés d’un suivi personnalisé dont ils ont cruellement besoin. C’est pourquoi nous ne pouvons accepter cette DHG et demandons l’attribution au lycée des moyens nécessaires : · · À la constitution de classes et de groupes de spécialités non surchargés; À l’allégement des groupes de langues; Au maintien du deuxième groupe de DGEMC et du japonais Au soutien des élèves en difficulté. Par conséquent, nous refusons de voter pour la répartition de la Dotation Horaire Globale (DHG) proposée en Conseil d’Administration car nous jugeons cette DHG insuffisante pour garantir un enseignement de qualité pour tous les élèves. Nous sommes en désaccord avec une gestion de l’éducation qui repose exclusivement sur la volonté de réaliser des économies budgétaires, au détriment de la pédagogie et des conditions d’apprentissage des élèves. L’enseignement est une priorité nationale à laquelle nous tenons. Nous réaffirmons notre attachement au service public d’éducation et demandons que les ressources nécessaires soient données pour une réelle égalité des chances, et que chaque élève puisse bénéficier des moyens lui permettant et de réussir sa scolarité et de s’épanouir.

Motion : DHG CPGE Les élus au conseil d’administration du Lycée Condorcet, réunis le

Motion : DHG CPGE Les élus au conseil d’administration du Lycée Condorcet, réunis le 9 février 2021, protestent contre le retrait injustifié de 16 h sur les dédoublements de TD/TP en classes de 2 e année. En effet, la notice explicative, transmise par le rectorat, fait apparaitre des erreurs sur les seuils de dédoublement retenu pour ce calcul. La dotation, ainsi amputée, ne nous permet plus de répondre aux besoins réglementaires de ces filières. En conséquence, nous demandons le retour des heures indûment ôtées. Motion : DHG Secondaire Les élus au conseil d’administration du Lycée Condorcet, réunis le 9 février 2021, protestent contre l’insuffisance de la dotation horaire allouée à l’établissement. En effet, cette année, ce sont plus de 13 h qui nous ont été ôtées alors que l’enveloppe précédente était déjà insuffisante. Nous avons pourtant appliqué la réforme comme elle a été souhaitée par le ministère : maintenir une offre la plus large possible de combinaison d’enseignements de spécialités. Nous devons pour cela fonctionner avec un minimum de 18 groupes de spécialités en premières et de 12 groupes de spécialités en terminales avec de fortes contraintes de locaux. La dotation initiale ne prévoyant que 15 et 10 groupes, ce sont donc 3 groupes de première et 2 groupes de terminales qui ne sont pas financés. Cette situation induit un prélèvement minimum de 24 h sur la marge horaire de l’établissement et ne nous permet plus d’assurer notre projet d’établissement. Cette réduction du nombre d’heures aura des conséquences significatives : · malgré la suppression de 3 postes pleins d’enseignement, un poste de professeur titulaire reste menacé ; · la réduction drastique des cours en demi-groupe, notamment en langues vivantes et en enseignement scientifique, · la diminution conséquente des heures d’accompagnement personnalisé et de soutien. En conséquence, pour toutes les raisons énoncées précédemment, nous demandons une dotation complémentaire de 24 h pour le secondaire afin de couvrir l’ensemble des besoins de spécialités.

Motion au Conseil d'Administration du 29 janvier 2021 concernant la DHG du collège Lavoisier

Motion au Conseil d'Administration du 29 janvier 2021 concernant la DHG du collège Lavoisier Les représentants des professeurs, lors du Conseil d'Administration du collège Lavoisier réuni le 29 janvier 2021, prennent acte de la dotation horaire globale pour l'année 2021 -2022. Ils tiennent tout d'abord à remercier chaleureusement Madame La Proviseure, ainsi que Madame La Principale adjointe, pour leur travail en collaboration avec les équipes des professeurs dans un souci absolu de transparence, notamment lors de la commission permanente, laquelle, hélas, n'existera plus à partir de l'année prochaine. La dotation horaire globale pour la rentrée 2021 connaît une baisse drastique annoncée par le Rectorat et imposée par le Ministère, notamment en raison de la diminution des heures de marge, ce qui va entraîner à terme de graves difficultés dans le fonctionnement du collège Lavoisier et sa structure pédagogique. Cela portera également préjudice à la scolarité des élèves du collège ainsi qu'à leur sécurité. Or les professeurs apprennent avec stupéfaction que cette baisse invalidante des moyens est due à la répartition des heures en fonction d'un nouvel indice, dit « de position sociale » , soi-disant pour rétablir davantage d'équité entre les différents établissements. Plus que le revenu des familles, ce serait l'environnement intellectuel de ces mêmes familles qui serait facteur d'inégalité parmi les élèves. Le collège Lavoisier est tout particulièrement affecté par ce nouveau mode de calcul qui associe performance scolaire et origine sociale. Or l'indice de position sociale le plus élevé de tous (159) est, comme par hasard, attribué aux parents de la catégorie « professeurs, professions scientifiques » , juste devant la catégorie « professions libérales et assimilées » (158). Faire jouer à cet IPS un rôle si important dans la réussite de tous les élèves, c'est reconnaître que l'école seule ne joue plus son rôle d'ascenseur social, mais, comble de l'ironie, c'est faire assumer la responsabilité de cet état de fait aux professions intellectuelles, dont les professeurs ! Or, les enseignants. par leur investissement de chaque instant auprès de tous leurs élèves, et donc pas simplement de leurs enfants lorsqu'ils en ont, sont en permanence mobilisés contre la fatalité de la reproduction sociale et contre toutes les sortes d'inégalités. Si, en réalité, l'école ne joue plus son rôle, c'est plutôt parce que le nombre d'heures enseignées n'a cessé de diminuer au fil des ans. Là est le réel facteur d'inégalité sociale C'est pourquoi les représentants des professeurs au Conseil d'Administration votent contre la répartition de la dotation horaire globale pour la rentrée 2021.

Les enseignants du lycée Lavoisier s’étonnent et s’indignent de la dotation horaire globale qui

Les enseignants du lycée Lavoisier s’étonnent et s’indignent de la dotation horaire globale qui a été attribuée à leur établissement pour l’année 2020 -2021. Cette dotation connaît une baisse drastique annoncée par le Rectorat et imposée par le Ministère, notamment en raison de la diminution des heures de marge passées de 15 h à 9 h. Non seulement cette baisse contribue à réduire l’enseignement que nous voulons offrir à nos élèves, mais elle ne tient aussi absolument pas compte de la contrainte de nos locaux. En effet, nombreuses sont les salles de notre établissement qui ne peuvent accueillir 35 ou 36 élèves. Il est donc indispensable de maintenir des effectifs réduits en langues vivantes et des groupes de 18 élèves en TP de 1ère spécialité physique-chimie. Nous découvrons également avec stupéfaction que la baisse des moyens est due à la répartition des heures en fonction d’un nouvel indice, dit « de position sociale » . Il est manifeste que la recherche d’équité dont on nous parle n’est en fait qu’un moyen de faire des économies en appauvrissant le service public d’éducation que nous défendons. Faire jouer à cet IPS un rôle déterminant dans la réussite des élèves, c’est reconnaître que l’école ne joue pas son rôle d’ascenseur social. Or, au lycée Lavoisier, comme dans d’autres établissements, nous accueillons des élèves boursiers ou d’autres qui rencontrent des difficultés, notamment familiales, et nous refusons qu’ils soient sacrifiés au nom de vaines statistiques. Pour ces raisons, nous demandons le rétablissement de la marge de 15 h. Nous nous inquiétons aussi d’apprendre que cette « marge » est devenue un « amortissement » et que les 9 heures allouées, déjà insuffisantes, risquent de disparaître dans les années à venir et nous demandons des mesures pérennes. De plus, nous rappelons que nous attendons la réouverture d’une sixième seconde, rendue d’autant plus envisageable que les travaux prévus pour garantir la sécurité de tous vont être effectués et que le collège comporte une classe en moins. Enfin, en CPGE, la baisse de 6 heures du nombre d’heures allouées va entraîner des pertes de dédoublement pour les matières scientifiques et une dégradation des conditions d'enseignement en langues vivantes. Cela pose évidemment un problème d’équité pour la préparation d’épreuves et de concours nationaux par nos élèves. En conséquence, nous estimons que l’équipe de direction de notre établissement ne dispose pas des moyens nécessaires lui permettant de proposer une répartition de la DHG satisfaisante pour la rentrée 2021 et nous votons contre cette répartition.

Motion DHG 2021 -2022 Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du collège Paul

Motion DHG 2021 -2022 Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du collège Paul Valéry dénonçons la dégradation globale des conditions d’enseignement dans les établissements du secondaire. Depuis plusieurs années, les moyens horaires alloués sont au mieux stables, mais le plus souvent en baisse et nous assistons à une diminution importante de la marge de manœuvre qui permet d’ajuster les enseignements à l’ampleur des attendus voulus par la réforme. Cette année, le calcul de la marge académique s’est faite en utilisant l’indice de position sociale. Or à Paul Valery, il est de 105, 6, soit l’un des plus bas de Paris, en tout cas inférieur à 110 c’est-à-dire dans la catégorie la plus basse. Cependant, malgré cet IPS, la DHG a baissé de 6 heures par rapport à l’année dernière, une fois enlevées les heures perdues suite à l’abandon d’une classe. Les équipes enseignantes sont mises devant l'obligation de gérer la pénurie et vont devoir faire des choix cruels : quelles disciplines préserver: les Maths, le Français, les Sciences, les Langues anciennes. . . ? arrêter les dédoublements pourtant essentiels aux apprentissages? Par conséquent, nous sommes en désaccord total avec la D. H. G 2021/2022, au même titre que nous l’étions les années précédentes, elle ne repose que sur des contraintes budgétaires et une volonté de rentabilité, au détriment de la pédagogie et des bonnes conditions de travail aussi bien pour les enfants que les enseignants. Nous demandons, afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves une augmentation de la D. H. G. afin de permettre de meilleures conditions d’enseignement et d’apprentissage pour les élèves de la cité scolaire Paul Valéry qui n’ont rien d’un public privilégié. Nous réaffirmons notre attachement au service public d’éducation, à l’école pour toutes et tous et demandons que les moyens nécessaires soient enfin donnés pour en finir avec cette politique d’austérité. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas adhérer à cette DHG allouée au collège par le rectorat. Nous sommes au regret de devoir voter contre. Bien entendu, nous reconnaissons la qualité du travail de la direction pour répartir le peu de moyens alloués et nous remercions chaleureusement l’équipe pédagogique et le personnel de direction de maintenir au mieux un enseignement de qualité dans le cadre des moyens accordés.

Motion Fcpe contre la baisse des DHG Depuis des années, le conseil local FCPE

Motion Fcpe contre la baisse des DHG Depuis des années, le conseil local FCPE des parents de Paul Valéry constate avec tristesse une baisse des DHG. L' année prochaine, le nombre d'élèves sera le même au lycée, voire supérieur si une filière sport se crée sans qu'une certitude sur des moyens alloués supplémentaires soit connue. Cette motion présente de protestation est aussi d'ordre général car elle s'inscrit dans le cadre d' une baisse historique des DHG sur tous les établissements parisiens et qui est de plus de 2000 heures d'après les calculs de la Fcpe Paris ou de syndicats enseignants. À Paul Valéry, nous savons bien, parents, que le nouvel indice social dit IPS a permis, puisqu'il serait favorable entre guillemets au lycée parce qu'un des plus bas de tout Paris, de sauver les meubles en terme de dotation horaire et de maintien de poste enseignant. Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une telle situation. La situation parisienne est un scandale et ne peut se prévaloir d'un tableau nuancé où se mélangent cas pas si mauvais que ça et cas plus ou carrément catastrophiques. C'est la politique globale des DGH du Rectorat que nous contestons. D'autre part, en ce qui nous concerne, nous avons bien vu hier en commission permanente à quel point la marge académique est réduite à peau de chagrin et à quel degré administration comme enseignants s'épuisent à trouver des solutions viables. Il n'empêche : les cours à 35 élèves seront à nouveau une experience quotidienne, et les spécialités souffriront de groupes trop étoffés. La concentration en pâtira et les enseignants auront moins de temps à consacrer à leurs élèves, dans une période où la réforme du bac demande une proximité soutenue entre élèves et professeurs étant donné les attendus divers qui seront requis en Supérieur. D'autre part, au niveau sanitaire, on n'ose même pas penser à la gestion de tels groupes si le niveau de distanciation est relevé ou si des épisodes de retour à la maison ou d'hybridation synchrone sont d'actualité. Le lycée Paul Valéry est peut-être un lycée "populaire" , moyennement attractif mais qui offre de plus en plus une vaste palette de spécialités. Son aura remonte et peut continuer à progresser en assurant une mixité sociale et une diversité de formations. Paul Valery a un réel potentiel, c'est pourquoi il est inacceptable de voir ses moyens rognés en ressources horaires. Il est dommage ainsi d'avoir perdu l'option lettres classiques. La perte d'heures en up 2 a ne peut se justifier par le seul arrêt du flux de candidats puisque la pandémie bloque précisément les migrations ! Les classes Up 2 a, rares à Paris, ont vu sortir de leurs rangs à Paul Valéry d'excellents éléments. Pour toutes ces raisons, et malgré les efforts de la Direction que nous saluons, comme l'ont fait pareillement avant nous mardi au conseil d'administration les parents Fcpe du collège, nous refusons d'entériner le plan prévisionnel de DHG 2021 -2022.

Conseil local Rodin Motion DHG 2021 Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du

Conseil local Rodin Motion DHG 2021 Nous, parents élus FCPE au Conseil d’Administration du lycée Rodin dénonçons les conséquences de la diminution annoncée de la dotation horaire globale (DHG) prévue pour la rentrée scolaire 2021/2022. La dotation complémentaire de notre lycée évolue défavorablement, avec une diminution de 4 heures pour les classes préparatoires aux grandes écoles, de 9 heures pour les options artistiques, et enfin de 5 heures sur la marge de gestion, soit une baisse totale de 18 heures. Cette diminution intervient dans le contexte d’une crise sanitaire qui exacerbe les inégalités dans l’éducation de nos enfants et dont les effets se sont fait sentir et continueront de se faire sentir pendant toute l’année scolaire 2021/2022. La baisse de la DHG est particulièrement mal venue dans cette période délicate. Les efforts supplémentaires consentis par l’équipe de direction et les enseignants pour maintenir une éducation de qualité dans ce contexte difficile devraient être encouragés, cette diminution annoncée ne va pas dans le bon sens. L’équipe de direction et les enseignants devront gérer la réduction de la DHG et faire des choix complexes et lourds de conséquences. Au lycée Rodin, cela se traduira en particulier par une baisse de 9 heures sur les enseignements inter-établissements (EIE) artistiques, théâtre et cinéma. Or ces options contribuent à une meilleure ambiance scolaire au sein de l’établissement. La baisse de la marge de gestion empêche de dédoubler les classes dans des matières où ce dédoublement permet de contrer les effets de la crise sanitaire. Elle empêche également d’augmenter le nombre de groupes et diminuer les effectifs dans certaines spécialités en tension. Nous parents d’élèves, ne voulons pas d’une école à deux vitesses qui renforce les inégalités sociales contraires aux valeurs de notre République de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Par conséquent, nous soulignons notre désaccord total avec la DHG annoncée pour l’année scolaire 2021/2022 qui prend le contre-pied des besoins pédagogiques accrus par le confinement et la pandémie, au détriment de l’éducation de nos enfants qui formeront demain le socle de la société. Nous demandons, afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves, attractif et compétitif par rapport aux établissements privés, à minima le maintien de la DHG équivalent à effectif constant. Nous réaffirmons notre attachement au service public de l’éducation nationale, à l’école pour toutes et tous et demandons que les moyens nécessaires soient alloués pour préparer au mieux l’avenir de nos futures générations et de notre pays, particulièrement dans la période de crise que nous vivons. Les parents élus du CA, FCPE Rodin

Conseil d’administration du 4 février 2021 Motion : Stop à la baisse constante des

Conseil d’administration du 4 février 2021 Motion : Stop à la baisse constante des dotations horaires globales (DHG) Nous, membres élus au Conseil d’Administration du collège Georges Courteline dénonçons les conditions prévues de la rentrée scolaire 2021. Depuis plusieurs années, les allocations d’heures d’enseignements aux établissements (DHG : Dotations Horaires Globales) sont en baisse : 2070 heures en moins pour le second degré à Paris pour la rentrée prochaine, soit 156 postes d’enseignants supprimés, dont 32 dans les collèges. Alors que ses effectifs sont constants et la typologie des élèves accueillis en constante évolution, le collège Courteline a vu sa dotation amputée de 9 heures en deux ans. Les élus au conseil d’administration sont mis devant la gestion de la pénurie et voient leur marge de manœuvre de plus en plus limitée. Ils doivent faire des choix difficiles : doivent-ils privilégier une matière ou une autre, les dédoublements, l’accompagnement personnalisé, l’offre de langues. . . Des disciplines sont inévitablement défavorisées en termes de moyens d’ajustement disponibles. Ces restrictions impactent tous les élèves, mais en premier lieu les plus fragiles qui sont souvent aussi les plus impactés par la crise sanitaire et parmi lesquels les cas de décrochage et de détresse scolaire sont les plus nombreux. Nous ne pouvons donc être en accord avec la DHG affectée au collège pour la rentrée 2021 qui ne prend en compte ni la crise sanitaire actuelle ni les changements sociologiques et structurels auxquels le collège est confronté. Nous demandons, afin d’assurer un enseignement de qualité pour tous les élèves, au moins un maintien de la DHG pour la rentrée 2021 afin de maintenir de bonnes conditions de travail aussi bien pour les enfants que pour les enseignants.

MOTION : contre une baisse continuelle de la DHG de la cité scolaire C.

MOTION : contre une baisse continuelle de la DHG de la cité scolaire C. Monet depuis 2016. Nous, représentants des enseignants, des parents d’élèves et des élèves, faisons le constat navrant une nouvelle fois, de la baisse de la DHG du collège (même relative) et surtout du lycée, résultant des réformes successives du collège en 2016 et depuis l’an dernier du lycée. En 4 ans (rentrée 2018) les effectifs financés du lycée (hors CPGE) se sont accrus de 46 élèves mais une seule classe supplémentaire et 25 h de DHG nous ont été octroyées. Par ailleurs, la dotation complémentaire s'est effondrée de 48 h dont 24 h d'enseignements artistiques. Au total donc, la réforme du lycée, à elle seule, aura permis d'accueillir 46 élèves à coût constant et en sacrifiant les enseignements artistiques. Pour la rentrée prochaine, le lycée perd 10 h de marge académique et 12 h de mutualisation dans les enseignements artistiques, ce qui ne permet plus d’une part d’assurer des dédoublements de classe, pour préparer efficacement les élèves aux épreuves du baccalauréat, notamment dans les disciplines scientifiques, et d’autre part de maintenir les Arts dans toute leur dimension, arts qui avaient fait pourtant la renommée de la cité scolaire Claude Monet depuis sa création. Nous rappelons que, lors d'une audience en mai 2020, ces mêmes heures de marge et de mutualisation artistiques avaient été mises en avant pour justifier le refus des 50 h supplémentaires que nous demandions. Leur suppression inconséquente, alors que le nombre de lycéens n'a cessé d'augmenter, vient démolir l'équilibre fragile que nous avions trouvé pour gérer une pénurie de moyens, ce qui nous amène, aujourd’hui, à un point de rupture. Nous déplorons cette inconséquence du rectorat à notre égard, et nous regrettons profondément ce manque d’ambition pour nos jeunes et pour l’éducation de la part de notre ministère. Nous ne saurions accepter que le « quoi qu’il en coûte » soit au prix de la formation et de l’ouverture culturelle de la jeunesse. C’est pourquoi nous condamnons la saignée faite dans tous les lycées de France et en particulier ceux de Paris dont le nôtre. Nous n'accepterons plus aucun TRMD que ce soit maintenant ou à l’avenir pour marquer notre colère face à la destruction programmée de l’éducation nationale.