Day Crations rflexives 2017 Mon fils Nicholas est

Day Créations réflexives 2017

« Mon fils Nicholas est mort en 1994, mais son cœur a seulement cessé de battre en 2017. » Reginald Green

Une belle histoire Le cœur de Nicholas Green

En septembre 1994, Reginald. Green, son épouse Margaret et leurs enfants Nicholas et Eleanor, passaient leurs vacances en Europe. Dans la soirée du 29 septembre, alors qu’ils circulaienten Calabre, dans le sud de l’Italie, sur une route entre Salerno et Reggio Calabria, leur voiture fut prise en chasse par deux individus masqués qui, suppose-t-on, auraient confondu leur voiture avec celle de quelqu’un d’autre. Inquiet, Reginald Green accéléra afin de leur échapper. C’est alors que les poursuivantstirèrent deux coups de feu sur l’arrière de la voiture, puis s’enfuirent. Or, les deux enfants dormaient sur la banquette arrière. Après s’être immobilisés, les parents s’aperçurentque leur fils, inconscient, avait été grièvement blessé à la tête. Comme l’hôpital le plus proche n’était pas équipé pour soigner leur fils, il fallut le transporter par bateau jusqu’à Messina, en Sicile. Nicholasne reprit jamaisconscience. Il fut déclaré mort le 1 er octobre. Il venait tout juste de fêter ses 7 ans. Reginald Green et ses deux enfants photographiés au moment de leur passage dans les Alpes, quelques jours avant le décès de Nicholas.

Même si les crimes violents n’étaient pas inhabituels dans cette région de l’Italie, le drame dont avait été victime cette famille américaineen vacances plongea le pays tout entier dans l’horreur et la honte. Outre les médias italiens, de grands quotidiens comme le New York Times et le Daily Mail de Londres publièrent des articles sur les circonstancesrévoltantes entourant la mort de cet enfant innocent. À ce tragique évènement allait pourtant s’en greffer un autre dont les répercussions s’avéreraient éminemment positives pour la société italienne. En effet, alors qu’ils étaient au chevet de leur fils, les parents de Nicholas prirent la décision de faire don de ses organes. Cette décision était d’une portée d’autantplus grande que l’Italie était à cette époque le pays où les dons d’organesétaient les plus bas en Europe. La décision de Reginaldet Margaret Green amenales Italiensà une prise de consciencecollective sur l’importance des dons d’organes pour sauver des vies. En 1993, l’année précédant la mort de Nicholas, 6, 2 personnes par millier avaient fait un don d’organes. En 2006, ce nombre atteignait 20 par millier. Selon les plus récentes données, les dons d’organes en Italie auraient triplé depuis 1994. À l’instar de la France, de la Grèce et du Portugal, l’Italie a adopté le principe selon lequel une personne qui décède est présumée consentir à faire un don d’organes, à moins d’avoir spécifié différemment.

Sept personnes ont reçu les organes de Nicholas : Andrea Mongiardo (cœur), Francesco Mondello (cornée), Tino Motta (rein), Anna Maria Di Ceglie (rein), Maria Pedala (foie) Domenica Galleta (cornée) et Silvia Ciampi (pancréas ). Cette photo immortalisant la rencontre avec les personnes ayant reçu les organes de Nicholas a été prise en 1996, peu de temps après que Margaret Green eut donné naissanceà des jumeaux, Laura et Martin. Dernière rangée, de gauche à droite : Reginald Green, Margaret Green, Andrea Mongiardo, Francesco Mondello, Tino Motta, Anna Maria Di Ceglie et Eleanor Green. Première rangée, de gauche à droite : Laura Green, Maria. Pia Pedala, Domenica. Galleta, Silvia Ciampi*, Martin Green. * Silvia serait décédée depuis plusieurs années.

Andrea Mongiardo, second à partir de la gauche, photographié en 1987 à Milan en compagnie de ses cousins.

Andrea Mongiardo avait 15 ans lorsqu’il reçut le cœur de Nicholasen 1994. Ce don lui aura permis de vivre vingt-deux ans. Il est décédé le 9 février 2017, âgé de 37 ans. Ce qui explique le commentairede Reginald. Green : Les Green en compagnie d’Andrea Mongiardo, enfant. « Mon fils Nicholas est mort en 1994, mais son cœur a seulement cessé de battre en 2017. »

Encore aujourd’hui, le nom de Nicholas Green est associé aux dons d’organes et beaucoup considèrent qu’il est le donneur le plus célèbre au monde. Deux livres, rédigés par son père, lui ont été consacrés, ainsi qu’un film intitulé « Nicholas’ Gift » avec Jamie Lee Curtis et Alan Bates. En Italie, plus de 120 lieux lui sont dédiés : une cinquantainede rues et places, une trentaine de parcs et jardins, autant d’écoles et plusieurs sculptures et monuments.

Les Italiens décrivent la décision des Green par l’expression « l’Effetto Nicholas » - « l’Effet Nicholas » laquelle signifie non seulement le don d’organe, mais aussi le bon qui peut émaner d’une tragédie.

rs de bien faire. u jo u to it ya sa es i u q entil garçon à la hauteur. Je re êt « Nicholas était un g ez li u o v s u o v iez avec lui, esure de tout m en é Alors quand vous ét ét as p it ra u pt ans il n’a re qu’il aurait u es m à et sais qu’à l’âge de se r fu u ’a u q suis persuadé s avons fait. u o n e u q comprendre, mais je ce s n io ss lu que nous fa venir d’abord u o la ce grandi, il aurait vou it fa t n o i u ouloir à ceux q v n ’e d ir is o ch e tr r aider. » u n o E p té p o t en m re sû il aurait en aide à quelqu’un, Reginald Green Une des dernières photos de Nicholas, prise en Suisse quelques jours avant sa mort.

Documentation • Harry Low, « My son died in 1994 but his heart only stopped beating this yearsite » , Web de la BBC, 5 mai 2017. • Wikipedia– Nicholas Green. Photographies Site Web de la BBC, 5 mai 2017 Musique Michel Pépé, « Le sourire de l’âme » CD « Michel Pépé – Élixir d’amour » (2012) Conception R. Day Septembre 2017 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : http: //www. imagileonation. com