Les traitements antidpresseurs chez la personne ge n

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Les traitements antidépresseurs chez la personne âgée n Edouard munch « le cri »

Les traitements antidépresseurs chez la personne âgée n Edouard munch « le cri »

préambule n La dépression de la personne âgée est fréquente, volontiers non diagnostiquée et

préambule n La dépression de la personne âgée est fréquente, volontiers non diagnostiquée et donc non traitée. Elle est souvent masquée, sans tristesse exprimée, de sémiologie peu apparente. Ses conséquences sont lourdes, tant au plan relationnel entre les générations qu'au plan humain : repli sur soi, perte de la pratique des actes de la vie quotidienne, dépendance ajoutée, souffrance non exprimée, non accueillie qui accule certains aînés au suicide.

Problème de la définition n Perte de l’élan vital+++++ n Évaluation multicritères DSMIV n

Problème de la définition n Perte de l’élan vital+++++ n Évaluation multicritères DSMIV n Problématique du deuil : perte de l’objet

Rappel sur les formes cliniques (multiples)

Rappel sur les formes cliniques (multiples)

Citons, n n n n n La dépression réactionnelle Le syndrome anxio dépressif La

Citons, n n n n n La dépression réactionnelle Le syndrome anxio dépressif La dépression hypochondriaque Dépression et psychose Les formes conatives: difficulté d’établir un lien La dépression hostile Le syndrome de glissement Le syndrome de DIOGENE La dépression pseudodémentielle Dépression et alcoolisme

Mécanisme action des antidépresseurs n Le mécanisme d’action le plus fréquemment retrouvé est l’inhibition

Mécanisme action des antidépresseurs n Le mécanisme d’action le plus fréquemment retrouvé est l’inhibition du recaptage des monoamines n Comme la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine

Classification des atp n Stimulants : moclamine, vivalan. n Intermédiaires : deroxat, effexor, stablon,

Classification des atp n Stimulants : moclamine, vivalan. n Intermédiaires : deroxat, effexor, stablon, zoloft, floxyfral, prozac, anafranil, tofranil n Sédatifs : elavil, laroxyl, athymil, ludiomil.

Problèmatique du choix du traitement Problème du diagnostic n Problème du bénéfice /risque n

Problèmatique du choix du traitement Problème du diagnostic n Problème du bénéfice /risque n Problème des effets indésirables n Problème des interactions médicamenteuses n Il existe des bénéfices mais intérêts d’ études complémentaires chez les patients du grand âge n

En sachant que le risque majeur de la DSA est la réduction du champ

En sachant que le risque majeur de la DSA est la réduction du champ de vie

En pratique Commencer par un IRS (prozac, seropram, zoloft……. ) ou IRSNA (effexor et

En pratique Commencer par un IRS (prozac, seropram, zoloft……. ) ou IRSNA (effexor et ixel) n Éviter les tricycliques n Plus faible dose n Réponse au traitement plus longue n

Les dangers des tricycliques Effet anti cholinergique aggravant les syndrome démentiel n Syndrome confusionnel

Les dangers des tricycliques Effet anti cholinergique aggravant les syndrome démentiel n Syndrome confusionnel n Hypotension orthostatique n Rétention d’urine n Constipation n Glaucome aigu n Tachycardie n chutes n

les problèmes rencontrés avec les IRS HYPONATREMIE surtout avec coprescription d’un diurétique n Syndrome

les problèmes rencontrés avec les IRS HYPONATREMIE surtout avec coprescription d’un diurétique n Syndrome confusionnel n Convulsion n Chutes n Augmentation du risque hémorragique sous AVK n Interaction avec le tramadol et les tryptans n

Que penser de la MOCLAMINE (moclobémide)? n n Attention aux interactions triptans, tramadol, et

Que penser de la MOCLAMINE (moclobémide)? n n Attention aux interactions triptans, tramadol, et le Deprenyl Diminue le catabolisme de la sérotonine, de la noradrénaline et dopamine Effets indésirables : trouble du comportement , troubles digestifs Rapidité d’action : une semaine

En conséquence, n Surveillance du ionogramme n Surveillance tensionnelle n Surveillance de l’anti coagulation

En conséquence, n Surveillance du ionogramme n Surveillance tensionnelle n Surveillance de l’anti coagulation si AVK n n Réévaluer le comportement du patient, avec les aidants et la famille S’inquiéter des chutes

Quelle durée ? n Phase d’attaque : au moins six semaines n Phase de

Quelle durée ? n Phase d’attaque : au moins six semaines n Phase de continuation : au moins 12 mois n Intérêts de la question d’une phase de maintenance

Objectif de l’approche thérapeutique : redonner du gout et du sens à la vie

Objectif de l’approche thérapeutique : redonner du gout et du sens à la vie recréer une dynamique

Chez la personne âgée, la réponse thérapeutique sera donc variable n En fonction du

Chez la personne âgée, la réponse thérapeutique sera donc variable n En fonction du phénomène de rétroprojection (effet rétroviseur : comment voir sa vie et le bilan de sa vie ) n En fonction du phénomène de compensation (peut –il s’investir dans autre chose par exemple après la perte de l’objet? ) n Mais aussi fonction de l’état cérébral et des maladies neurologiques sous jacentes