Les concepts du programme dhistoire de Terminale S

Les concepts du programme d’histoire de Terminale S Définitions, finalités civiques, difficultés

HISTOIRE / MEMOIRE DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES ® La mémoire est devenue un objet d'histoire FINALITÉS CIVIQUES Evénements à forte charge émotionnelle : ® Qui ont une résonance dans la mémoire collective ® Il existe donc un devoir d'histoire qui se distingue du devoir de mémoire ® Qui suscitent un intérêt ne faiblissant pas avec le temps, voire ® La mémoire d’un phénomène grandissant historique est plurielle ® Qui ont rompu l’unité de la nation ® L’étude de l’histoire des mémoires en leur temps doit respecter les règles du métier d'historien ® Qui sont périodiquement instrumentalisés dans les débats politiques DIFFICULTÉS ® Nécessité de distinguer la démarche historique et le « devoir de mémoire » ® Confondre débat historiographique et débat éthique (par exemple : expliquer ne revient pas légitimer) ® Composer avec de potentielles guerres des mémoires, qui peut entrer en résonnance avec l’actualité brûlante ® Qui sont régulièrement réactivés pour alimenter des débats de société c Nécessité d’objectiver ces phénomènes historiques Orientations bibliographiques : ‐ Paul RICOEUR, La mémoire, l'histoire, l'oubli, Points‐Seuil, Paris, 2000. ‐ Histoire et mémoire, le point par Jean-Pierre Rioux et Annette Wievorka lors du Colloque « Apprendre l'histoire et la géographie à l'École » , téléchargeable sur http: //eduscol. education. fr/cid 45990/histoire-et-memoire. html

PUISSANCE / CONFLIT DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES LA PUISSANCE est la capacité d’un Etat ou d’une entité d’exercer un pouvoir sur d’autres Etats ou entités ® Ce pouvoir s’exerce par la contrainte (hard power) ou l’influence (soft power) ou par une combinaison des deux (smart power) FINALITÉS CIVIQUES Donner des clefs pour comprendre la géopolitique du monde actuel : ® S’intéresser aux différences dans l’affirmation deux superpuissances d’aujourd’hui ® La puissance se construit, d’où l’intérêt de recourir à la démarche géohistorique pour l’expliquer ® Faire prendre conscience du bouleversement considérable représenté par l’émergence chinoise LE CONFLIT en géographie est une tension de toute nature (armée, économique, sociale, politique) ® Expliquer que les conflits ont des origines complexes et ne peuvent appeler des solutions simples ® Il fonctionne souvent par échelles emboîtées ® Remettre en perspective historique les dangers représentés, à toutes les échelles, par les tensions régionales affectant le MO. ® Il ne se confond pas seulement avec la guerre (conflits d'aménagement, d’usage) ® Il résulte de multiples causes et mobilise de multiples acteurs DIFFICULTÉS ® Risquer d’étudier linéairement l’histoire des puissances et des conflits : il s’agit de mobiliser l’histoire pour analyser les racines de la géopolitique du monde actuel ® Risquer, par manque de temps, d’oublier la complexité des situations ® Risquer de faire du journalisme et de la prospective c S’interroger sur les « basculements » d’un monde complexe en pleine recomposition Orientations bibliographiques : ‐ Pierre Buhler, La puissance au XXIe siècle, les nouvelles définitions du monde, CNRS éditions, 2011 ‐ Béatrice Giblin, Géographie des conflits, La Documentation photographique, n° 8086, 2012

GOUVERNANCE DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES FINALITÉS CIVIQUES DIFFICULTÉS Le concept de GOURVERNANCE est flou, polysémique et à employer avec prudence. A l’heure de la mondialisation et de la construction européenne, nécessité d’éclairer le citoyen sur les mécanismes de prise de décision de + en + complexes. ® Dépasser les représentations erronées et les passions, par exemple sur le rôle de l’Europe Il est pris ici dans un sens politique, territorial et économique (trois aspects imbriqués étroitement) Il s’agit de : Etudier la GOURVERNANCE revient ® Qu’il est interdépendant d’autres cadres de gouvernance, ® À analyser les mécanismes qui conduisent à la prise des décisions ® Que ces cadres sont emboîtés à plusieurs échelles, ® Identifier les acteurs qui les prennent ® Que ces cadres connaissent des dynamiques, des évolutions auxquelles il faut s’adapter. ® Envisager la pluralité des échelles auxquelles sont prises ® Montrer que le cadre de l’Etat‐nation a évolué, ® Expliquer en un temps restreint des phénomènes complexes, nécessitant la connaissance de nombreux pré‐ requis. ® Aspects très juridiques et techniques de la thématique ® Risque de faire une histoire des institutions aux différentes échelles sans répondre aux finalités éminemment civiques de la question c Donner des repères au citoyen pour qu’il comprenne qui aujourd’hui prend les décisions qui le concernent directement. Orientations bibliographiques : ‐ Site de l’institut de recherche et débat sur la gouvernance (http: //www. institut‐gouvernance. org/spip. php? article 5)

HISTOIRE / MEMOIRE DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES ® La mémoire est devenue un objet d'histoire FINALITÉS CIVIQUES Evénements à forte charge émotionnelle : ® Qui ont une résonance dans la mémoire collective ® Il existe donc un devoir d'histoire qui se distingue du devoir de mémoire ® Qui suscitent un intérêt ne faiblissant pas avec le temps, voire ® La mémoire d’un phénomène grandissant historique est plurielle ® Qui ont rompu l’unité de la nation ® L’étude de l’histoire des mémoires en leur temps doit respecter les règles du métier d'historien ® Qui sont périodiquement instrumentalisés dans les débats politiques DIFFICULTÉS ® Nécessité de distinguer la démarche historique et le « devoir de mémoire » ® Confondre débat historiographique et débat éthique (par exemple : expliquer ne revient pas légitimer) ® Composer avec de potentielles guerres des mémoires, qui peut entrer en résonnance avec l’actualité brûlante ® Qui sont régulièrement réactivés pour alimenter des débats de société c Nécessité d’objectiver ces phénomènes historiques Orientations bibliographiques : ‐ Paul RICOEUR, La mémoire, l'histoire, l'oubli, Points‐Seuil, Paris, 2000. ‐ Histoire et mémoire, le point par Jean-Pierre Rioux et Annette Wievorka lors du Colloque « Apprendre l'histoire et la géographie à l'École » , téléchargeable sur http: //eduscol. education. fr/cid 45990/histoire-et-memoire. html

PUISSANCE / CONFLIT DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES LA PUISSANCE est la capacité d’un Etat ou d’une entité d’exercer un pouvoir sur d’autres Etats ou entités ® Ce pouvoir s’exerce par la contrainte (hard power) ou l’influence (soft power) ou par une combinaison des deux (smart power) FINALITÉS CIVIQUES Donner des clefs pour comprendre la géopolitique du monde actuel : ® S’intéresser aux différences dans l’affirmation deux superpuissances d’aujourd’hui ® La puissance se construit, d’où l’intérêt de recourir à la démarche géohistorique pour l’expliquer ® Faire prendre conscience du bouleversement considérable représenté par l’émergence chinoise LE CONFLIT en géographie est une tension de toute nature (armée, économique, sociale, politique) ® Expliquer que les conflits ont des origines complexes et ne peuvent appeler des solutions simples ® Il fonctionne souvent par échelles emboîtées ® Remettre en perspective historique les dangers représentés, à toutes les échelles, par les tensions régionales affectant le MO. ® Il ne se confond pas seulement avec la guerre (conflits d'aménagement, d’usage) ® Il résulte de multiples causes et mobilise de multiples acteurs DIFFICULTÉS ® Risquer d’étudier linéairement l’histoire des puissances et des conflits : il s’agit de mobiliser l’histoire pour analyser les racines de la géopolitique du monde actuel ® Risquer, par manque de temps, d’oublier la complexité des situations ® Risquer de faire du journalisme et de la prospective c S’interroger sur les « basculements » d’un monde complexe en pleine recomposition Orientations bibliographiques : ‐ Pierre Buhler, La puissance au XXIe siècle, les nouvelles définitions du monde, CNRS éditions, 2011 ‐ Béatrice Giblin, Géographie des conflits, La Documentation photographique, n° 8086, 2012

GOUVERNANCE DÉFINITION & ENJEUX HISTORIQUES FINALITÉS CIVIQUES DIFFICULTÉS Le concept de GOURVERNANCE est flou, polysémique et à employer avec prudence. A l’heure de la mondialisation et de la construction européenne, nécessité d’éclairer le citoyen sur les mécanismes de prise de décision de + en + complexes. ® Dépasser les représentations erronées et les passions, par exemple sur le rôle de l’Europe Il est pris ici dans un sens politique, territorial et économique (trois aspects imbriqués étroitement) Il s’agit de : Etudier la GOURVERNANCE revient ® Qu’il est interdépendant d’autres cadres de gouvernance, ® À analyser les mécanismes qui conduisent à la prise des décisions ® Que ces cadres sont emboîtés à plusieurs échelles, ® Identifier les acteurs qui les prennent ® Que ces cadres connaissent des dynamiques, des évolutions auxquelles il faut s’adapter. ® Envisager la pluralité des échelles auxquelles sont prises ® Montrer que le cadre de l’Etat‐nation a évolué, ® Expliquer en un temps restreint des phénomènes complexes, nécessitant la connaissance de nombreux pré‐ requis. ® Aspects très juridiques et techniques de la thématique ® Risque de faire une histoire des institutions aux différentes échelles sans répondre aux finalités éminemment civiques de la question c Donner des repères au citoyen pour qu’il comprenne qui aujourd’hui prend les décisions qui le concernent directement. Orientations bibliographiques : ‐ Site de l’institut de recherche et débat sur la gouvernance (http: //www. institut‐gouvernance. org/spip. php? article 5)