FIDA ATELIER RGIONAL SUR LEXCUTION DES PROJETS EN

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FIDA ATELIER RÉGIONAL SUR L’EXÉCUTION DES PROJETS EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE,

FIDA ATELIER RÉGIONAL SUR L’EXÉCUTION DES PROJETS EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE, BAMAKO, MALI 8 - 11 MARS 2005 EXPOSÉ SUR LES DÉFIS ET PROBLÈMES ESSENTIELS CONCERNANT L'EFFICACITÉ DE L’EXÉCUTION DES PROGRAMMES/PROJETS PRÉSENTÉ PAR BUKAR TIJANI COORDONNATEUR DE PROGRAMME FIDA – CBARDP NIGÉRIA

 CONTEXTE u u Le programme de développement agricole et rural à assise communautaire

CONTEXTE u u Le programme de développement agricole et rural à assise communautaire au Nigeria auquel le FIDA apporte son assistance, est un programme intégré de développement agricole et rural. Il a pour objectif principal d’améliorer les moyens de subsistance et les conditions de vie des ruraux pauvres en mettant l’accent sur les femmes et d’autres groupes vulnérables; Rendre autonome les communautés rurales pauvres cibles pour qu’elles puissent définir leurs besoins, réaliser un large éventail d’initiatives de développement rural et agricole; et institutionnaliser le développement impulsé par les communautés et l'intégrer aux politiques et approches stratégiques du gouvernement dans le domaine du développement communautaire au Nigeria.

è Financé conjointement par le FIDA, le Gouvernement Fédéral du Nigéria, les huit (8)

è Financé conjointement par le FIDA, le Gouvernement Fédéral du Nigéria, les huit (8) États participants, soit Borno, Jigawa, Kano, Katsina, Kebbi, Sokoto, Yobe et Zamfara, et soixante dix-huit (78) conseils régionaux des gouvernements locaux ainsi que par 234 communautés rurales de la partie la plus septentrionale du Nigéria Principales Composantes: * Sensibilisation et renforcement des capacités aux niveaux des communautés, des gouvernements locaux, des États, des structures interétatiques et de la fédération. Cette composante vise à rendre les prestataires de services plus pertinents et plus attentifs aux besoins en appuyant les campagnes de sensibilisation, les évaluations participatives des besoins, l’organisation et le renforcement des groupes et communautés, l’élaboration de plans villageois (et de plans d’action communautaires) et la formation des prestataires de services pour qu’ils puissent répondre aux difficultés auxquelles communautés sont confrontées.

* Fonds de développement communautaire pour financer les activités qui répondent à trois conditions:

* Fonds de développement communautaire pour financer les activités qui répondent à trois conditions: correspondre aux ressources et moyens du programme, bénéficier aux groupes vulnérables, notamment les femmes, et concerner des installations que la communauté s’est engagée à installer, entretenir et utiliser. Profil du programme u Date d’entrée en vigueur: 31 janvier 2003 u Date d’achèvement: 31 mars 2010 u Emprunteur: Ministère fédéral des finances u Agent d’exécution: Ministère fédéral de l’agriculture et du développement rural

RÉALISATIONS ACCOMPLIES PAR LE PROGRAMME AU COURS DEUX PREMIÈRES ANNÉES DE SON EXÉCUTION u

RÉALISATIONS ACCOMPLIES PAR LE PROGRAMME AU COURS DEUX PREMIÈRES ANNÉES DE SON EXÉCUTION u Six des huit États, soit Jigawa, Katsina, Kebbi, Sokoto, Yobe et u u Zamfara participent pleinement à l’exécution du programme. Les États de Borno et Kano se joignent désormais aux autres, après avoir satisfait aux conditions d’entrée en vigueur du prêt avant juillet 2005. Soixante (60 sur 78) conseils régionaux des gouvernements locaux et cent soixante huit (168 sur 234) territoires villageois y participent activement en 2005. Les tâches de sensibilisation et de renforcement des capacités prévues à tous les niveaux pour les deux premières années du programme, en vue de sensibiliser le personnel des projets et les communautés à une approche en prise sur la demande des communautés, ont été accomplies avec succès. Six catégories de groupes vulnérables ont été définies; ces groupes bénéficieront d’un renforcement de leurs capacités, ainsi que d’une aide pour se libérer de l’extrême pauvreté, sous forme d’un capital de lancement en faveur de différentes entreprises rurales, dont la nature a été définie.

u u u Tous les niveaux d'exécution ont fourni leur contribution de contrepartie. Les

u u u Tous les niveaux d'exécution ont fourni leur contribution de contrepartie. Les communautés ont apporté une contribution (essentiellement en nature) pour les infrastructures ou services demandés. Les communautés prennent déjà des initiatives pour définir et exécuter des projets à la mesure de leurs moyens financiers. La stratégie et l’approche collective du développement agricole et rural à assise communautaire sont de mieux en mieux connues et font l'objet d'un large consensus. La collaboration se renforce entre les partenaires au développement (FIDA, Banque mondiale, BAD, FAO, IITA, USAID, DFID) et les institutions gouvernementales en matière de développement agricole et rural à assise communautaire, se traduisant par une plus grande synergie et un impact plus prononcé sur la pauvreté rurale et la sécurité alimentaire

OBSTACLES ET PROBLEMES RENCONTRES PAR LE CBARDP: u u u Le retard intervenu dans

OBSTACLES ET PROBLEMES RENCONTRES PAR LE CBARDP: u u u Le retard intervenu dans la période de démarrage entre la signature de l’accord et son entrée en vigueur (11 décembre 2001 au 31 janvier 2003) Le développement agricole et rural décentralisé est encore une nouveauté au Nigéria. L'approche suivie par le programme était nouvelle, à tous les niveaux d’exécution. Les fonds de contrepartie ont été fournis avec retard par le Gouvernement fédéral et par les gouvernements des États pour les activités préalables à l’exécution. Les conditions non financières à l’entrée en vigueur ont été remplies avec retard. Le personnel assez expérimenté pour assurer l’exécution immédiate de la démarche de développement impulsé par la communauté retenue pour ce programme était en nombre insuffisant, même si deux ans étaient prévus pour le renforcement des capacités du personnel et des communautés.

u u u u En dépit des investissements consacrés à la formation du personnel,

u u u u En dépit des investissements consacrés à la formation du personnel, la compréhension des outils de développement participatif reste insuffisante. Les bureaucrates, craignant de perdre une partie de leur pouvoir, bien qu’ils n’aient pas à jouer directement un rôle majeur dans l’exécution, font de la résistance administrative. Le délai apparemment trop court alloué au renforcement des capacités de la communauté des utilisateurs pour la familiariser avec l’approche du développement impulsé par la communauté Les deux premières années d’exécution du programme étaient consacrées aux activités à assise communautaires, ce qui exigeait la formation et l’organisation des groupes. La formation à la gestion d’une entreprise. La constitution d'une épargne villageoise en faveur des micro entreprises. L'élaboration des plans d’action communautaires. La formation à l’utilisation et à l’entretien des infrastructures.

u u u La mise en commun des données d’expériences concernant les meilleures pratiques

u u u La mise en commun des données d’expériences concernant les meilleures pratiques au sein de chacune des communautés et entre elles. La médiocrité de la conception initiale du financement d’un organisme central de supervision au niveau national Les fonds de contrepartie Crédits fournis aux organismes d’exécution insuffisants. Décaissement tardif de crédits. L'absence de dons d’assistance technique et de consultants

 Défis et problèmes essentiels soulevés par l'exécution des programmes/des projets 1. Fonds de

Défis et problèmes essentiels soulevés par l'exécution des programmes/des projets 1. Fonds de contrepartie A u u u u Le décaissement tardif des fonds de contrepartie au démarrage du projet par les différents niveaux de gouvernement entraîne souvent: le démarrage tardif du projet, le retard dans la passation des marchés, le retard dans le recrutement du personnel du projet, la prise de contact tardive avec les communautés utilisatrices en vue de les sensibiliser et de les mobiliser autour de leur projet, la perte de confiance des communautés dans le projet, un retard dans les décaissements initiaux du FIDA, une éventuelle modification de la date d’achèvement du projet.

B Le décaissement de fonds de contrepartie insuffisants au démarrage du projet peut entraîner:

B Le décaissement de fonds de contrepartie insuffisants au démarrage du projet peut entraîner: u des lenteurs dans l’exécution du projet, l'affaiblissement du zèle dont le personnel fait preuve, le ralentissement des décaissements/réapprovisionnements du FIDA, prolongeant ainsi l’exécution. u u 2. Le manque de coordination au niveau national dans l’exécution des projets/programmes par les emprunteurs A se répercute sur les utilisateurs au niveau des communautés, u est source de confusion entre des approches différentes, peut entraîner la création au niveau des communautés et des collectivités locales d’un grand nombre d’organismes aux actions non coordonnées, peut entraîner les communautés à perdre de vue les objectifs de développement à long terme, peut se traduire par le chevauchement des initiatives des institutions. u u u CONCLUSIONS

N 0 Indicateur Recommandations 1. Insuffisance de fonds de contrepartie. L’emprunteur et l’agence accessoire

N 0 Indicateur Recommandations 1. Insuffisance de fonds de contrepartie. L’emprunteur et l’agence accessoire Devraient prévoir les fonds requis au démarrage des projets 2. Mauvaise coordination des prestataires de services vis-à-vis des usagers a. b. 3. 4. Les emprunteurs devraient offrir une coordination aux niveaux national, régional et local. Les donateurs devraient faire de même et devraient avoir un rôle dans coordination des institutions gérés par les emprunteurs. Action/ Personne (s) Responsable(s) Timing Ministres de l; Agriculture et de la Finance ● Directeurs de projet ● Etat/responsabl es régionaux 3 mois avant le démarrage du projet. ●Minerve Avant le démarrage du projet. ● des finances, ● Bailleurs, ●Ministères chargé de l’exécution, ● FIDA, ● Directeurs de projets, ● CPM, ● CI Absence/peu de DAT FIDA alloués au projets. Le FIDA devrait assurer la disponibilité de DAT pour le démarrage des projets. ● Incompréhension des nouvelles technologies par les utilisateurs et par les projets mêmes. Allouer temps, expertise et logistique pour formation, mobilisation et sensibilisation du staff. ● ● Directeur PA, CPM Directeur projet ● DAT FIDA ● Fournisseurs de services Au moment initial des décaissements FIDA Premiers 6 mois après la mise en oeuvre du projet.

5. La formulation ne prend pas souvent en considération les demandes projets relatives aux

5. La formulation ne prend pas souvent en considération les demandes projets relatives aux agences prestataires et usagers Les mission de formulation devraient tenir compte des agences impliquées dans l’exécution. ● FIDA ●Emprunteur ● Usagers 6. Point d’entrée tardif des institutions coopérantes dans le cycle du projet. Le FIDA devrait identifier et impliquer très tôt l’institution coopérante dans le cycle du projet ● ● FIDA IC A la formulation A l’évaluation

MERCI, DE VOTRE ATTENTION

MERCI, DE VOTRE ATTENTION