Chapitre 10 Les politiciens les diplomates et les

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Chapitre 10

Chapitre 10

- Les politiciens, les diplomates et les experts en relations extérieures déterminent et mettent

- Les politiciens, les diplomates et les experts en relations extérieures déterminent et mettent en pratique la politique étrangère d’un pays, et leurs décisions ont des répercussions jusque dans le quotidien des gens. - Plusieurs aspects de votre vie sont régis par des ententes que le gouvernement canadien a conclues avec d’autres pays. (Voir la page 232 pour des exemples. ) - Les facteurs qui influencent la politique étrangère diffèrent selon le type de gouvernement en place. Ici au Canada, nous avons plusieurs droits et libertés et nous avons une grande influence sur notre politique étrangère.

- Mais, il faut toujours noter que certains individus et groupes ont plus d’influence

- Mais, il faut toujours noter que certains individus et groupes ont plus d’influence que d’autres. Par exemple; ici au Canada, le Premier Ministre, le Cabinet et les députés du parti au pouvoir ont beaucoup d’influence.

- Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les affaires étrangères étaient réservées

- Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les affaires étrangères étaient réservées aux gouvernements et aux diplomates. - Cependant, l’accélération de la mondialisation a modifié les politiques internationales et a réduit le rôle des États-Nations dans les affaires internationales. - Les multinationales, les entreprises, la main d’œuvre et les organismes humanitaires internationaux se sont mis à jouer des rôles de plus en plus important.

- En définissant leurs objectifs de politique étrangère, la plupart des pays tentent de

- En définissant leurs objectifs de politique étrangère, la plupart des pays tentent de réconcilier leurs intérêts nationaux et internationaux. - Par exemple, pendant qu’un gouvernement libéral était au pouvoir, le Canada a signé le protocole de Kyoto, une entente internationale de réduction des gaz à effet de serre.

- C’est en soutenant les initiatives pour la paix mondiale que les États peuvent

- C’est en soutenant les initiatives pour la paix mondiale que les États peuvent le plus efficacement mettre leur politique étrangère au service de l’internationalisme. - Comme la paix et la stabilité économique vont généralement de pair, des pays comme le Canada élaborent souvent des politiques cherchant à aider les États en difficulté à accéder à la réussite économique et à l’autosuffisance. - De plus, certains pays tentent parfois de promouvoir la paix en imposant des sanctions à un état. Par exemple, en 1990, les Nations Unies ont imposé des sanctions économiques à l’Iraq dans le but de forcer le dictateur Saddam Hussein à coopérer.

- Quand les pays deviennent membres des Nations Unies, ils s’engagent à soutenir les

- Quand les pays deviennent membres des Nations Unies, ils s’engagent à soutenir les actions du Conseil de Sécurité. Le Conseil de Sécurité est l’organe exécutif le plus important de l’ONU. Il assure la sécurité collective de tous les membres de l’ONU. - L’opération de la résolution de la crise de Suez, mené par le Canadien Lester B. Pearson, sert comme exemple pour plusieurs missions de la maintien de la paix.

- Les gardiens de la paix ne viennent pas sur la scène jusqu’au moment

- Les gardiens de la paix ne viennent pas sur la scène jusqu’au moment où un cessez-feu a été négocié. - Leur rôle est d’établir une zone tampon entre les groupes opposés, d’observer ce qui se passe et de faire rapport. - Les troupes qui participent aux missions de maintien de la paix doivent suivre les principes de consentement, d’impartialité et de la légitime défense.

- Il y a eu plusieurs missions de maintien de la paix pendant les

- Il y a eu plusieurs missions de maintien de la paix pendant les années 1990 qui étaient des échecs. Ceci a soulevé des questions sur l’efficacité du maintien de la paix comme outil de politique étrangère. - L’un de ces échecs s’est produit dans l’ex-Yougoslavie en juin 1992. Les gardiens de la paix étaient dans l’impossibilité d’agir à cause de leur nombre limité, de leur manque de puissance militaire et des ordres d’éviter le recours à la force. - Les gardiens de la paix ont échoué encore en 1993 à Rwanda. Le général Canadien Roméo Dallaire avait averti les fonctionnaires de l’ONU des risques de génocide. - Il avait aussi réclamé l’envoie d’autres gardiens de la paix et l’autorisation de saisir les armes des Hutus.

- Les mises en garde de Dallaire ont été ignorées, et ses demandes rejetées.

- Les mises en garde de Dallaire ont été ignorées, et ses demandes rejetées. Malgré tous leurs efforts, les gardiens de la paix ont été incapables de faire cesser le massacre.

- La coopération internationale est essentielle quand l’intérêt national ou les objectifs de politique

- La coopération internationale est essentielle quand l’intérêt national ou les objectifs de politique étrangère d’un pays entrent en conflit avec ceux d’un autre pays. - Un système de droit international a donc été mis en place pour faciliter la résolution des différends et des litiges. - Le droit international repose sur les traités, les ententes et les conventions internationaux, sur les résolutions de l’ONU et sur les pratiques internationales généralement reconnus. - Le droit international relève de la Cour internationale de justice, qui essaie de régler les différends internationaux pacifiquement.

- La convention des nations unies sur le doit de la mer est un

- La convention des nations unies sur le doit de la mer est un exemple d’un accord qui fait maintenant partie du droit international. - Le convention a soulevé la controverse au Canada. On était hésitant de l’accepter parce qu’on avait eu des concernant l’avenir de la pêche sur les Grands-Bancs de Terre-Neuve. - Pour revitaliser l’industrie de la pêche et donner aux stocks de poissons la possibilité de se refaire, le Canada croit qu’il doit règlementer la pêche sur la totalité des Grands-Bancs. - Le gouvernement canadien s’efforce donc de faire reconnaître le droit du Canada à contrôler toute la plateforme continentale dans cette zone.

- Chaque année, les pays en voie de développement reçoivent des pays développés des

- Chaque année, les pays en voie de développement reçoivent des pays développés des milliards de dollars en aide humanitaire ou en soutien à d’autres projets. - L’aide étrangère peut aider avec l’achat des biens ou des projets d’infrastructure tels que le traitement des eaux usées ou la construction de routes.

- En 1969, l’ex-premier ministre du Canada, Lester B. Pearson, a exhorté les pays

- En 1969, l’ex-premier ministre du Canada, Lester B. Pearson, a exhorté les pays les plus riches du monde à consacrer 0, 7% de leur revenu national brut à l’aide étrangère. - Jusqu’à présent, seuls le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ont atteint ou dépassé l’objectif de Pearson.

- La stratégie d’aide liée est souvent critiquée parce que souvent les pays donateurs

- La stratégie d’aide liée est souvent critiquée parce que souvent les pays donateurs n’offrent pas les biens et services de la plus haute qualité au meilleur prix. - Quand l’aide est donnée sans condition, le pays récipiendaire peut acheter où bon lui semble, y compris dans d’autres pays en voie de développement. - Cela contribue à l’augmentation du commerce et au développement des pays qui en ont le plus besoin.

- Centaines de millions de mines ont été utilisés dans divers conflits dans le

- Centaines de millions de mines ont été utilisés dans divers conflits dans le monde. Les soldats les utilisent souvent pour protéger leur base. - Cependant, ces armes demeurent enfouies dans le sol longtemps après la fin des hostilités. Elles constituent une menace à la sécurité des civils et sont couteuses et difficiles à enlever. - En 1980, la Convention des Nations Unies sur les armes inhumains a tenté d’établir des règles d’utilisation des mines. L’une de ces règles prévoyait le retrait des mines à la fin d’une guerre. - Cette convention était à peu près ignorée, donc l’ONU a voulu recourir, en 1996, à une interdiction totale. - Seulement 14 pays ont soutenu cet effort.

- Le traité du Convention d’Ottawa bannit l’usage des mines antipersonnel et exige des

- Le traité du Convention d’Ottawa bannit l’usage des mines antipersonnel et exige des gouvernements qu’ils participent au déminage. - Vers le milieu de 2007, 157 pays, y compris le Canada, avaient ratifié ce traité. - Cependant, les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde ont refusé d’y adhérer, en disant que ces mines sont des armes défensives nécessaires.