La pense conomique au XXe sicle ECO 4062

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La pensée économique au XXe siècle ECO 4062 Lecture 10 Theory of Games and

La pensée économique au XXe siècle ECO 4062 Lecture 10 Theory of Games and Economic Behavior

Lignes directrices � En quoi ces nouveaux pans de la théorie économique fournissent-ils des

Lignes directrices � En quoi ces nouveaux pans de la théorie économique fournissent-ils des réponses aux attaques méthodologiques formulées dans la première moitié du XXe siècle contre l’orthodoxie, notamment sur la nature de l'Homo oeconomicus? � Peut-on considérer que leur essor marque l'intégration des positions défendues par certaines écoles hétérodoxes à l'orthodoxie? La théorie des jeux n'est-elle pas, par exemple, l'héritière de «l'acteur économique» de Menger? � Était-ce plutôt une simple réponse à un contexte géopolitique particulier ou le résultat de l' «ouverture» des disciplines universitaires observée à la fin du siècle? 2

Theory of Games � Économie mathématique, pas des maximums et du calcul (qui s’appliquent

Theory of Games � Économie mathématique, pas des maximums et du calcul (qui s’appliquent seul. à l’économie de Robinson dépendant des états de la nature), mais sur le dév. de la théorie des ensembles (économie sociale avec interactions stratégiques où toutes les variables ne sont pas contrôlées) � Rien dans la nature des sciences sociales ne proscrit l’usage des mathématiques, sauf la complexité de leur objet, et l’usage d’une méthode fructueuse dans les sc. physique, les mathématiques, devrait être tenté � Il faut se méfier des théories universelles prématurées (attaque contre l’équi. gén. ), et faire que l’on s’applique d’abord à des problèmes particuliers 3

Theory of Games � La théorie précède souvent la mesure, même si le dév.

Theory of Games � La théorie précède souvent la mesure, même si le dév. de la mesure demeure le trait distinctif des sciences � Le comportement rationnel des autres ne peut être traité comme une donnée, ce qui le réduirait à un simple état de la nature (postulat derrière l’équilibre général) � Établir un nouveau cadre permettant de reformuler la théorie économique existante et de traiter de nouveau problèmes, ce cadre est celui des jeux de stratégie et leur formulation mathématique � Agent rationnel, maximisant une utilité cardinale et doté d’une information parfaite 4

Theory of Games � L’action d’un agent rationnel ne peut être réduite à une

Theory of Games � L’action d’un agent rationnel ne peut être réduite à une variable sur la base de l’attribution préalable d’une stratégie (sinon, retour à l’économie de Robinson). Surtout, dans un tel cas l’action «irrationnelle» pourrait devenir «rationnelle» . � Ensemble partiels d’imputations sur la base de variables d’intérêts des participants et ensemble total des imputations qui dépend de deux facteurs : le nb de variables (difficulté technique) et de joueurs (difficulté conceptuelle) � Même un grand nb de joueurs ne permait pas néc. l’élimination des comportements stratégiques, des coalitions sont possibles et probables. Il pourrait s’avérer que la cc parfaite soit une chimère. 5

Theory of Games � Utilité cardinale, monétisable, divisible et substituable, de toute manière une

Theory of Games � Utilité cardinale, monétisable, divisible et substituable, de toute manière une conséquence dérivable des courbes d’indifférence � Axiome : ordre de préf. complet et transitif et indépendance des utilités � Approche qui mène à revoir les situations dites «d’information imparfaite» et le rôle de l’Um � Jeux à somme nulle et à somme non nulle (pour les premiers jeux à deux joueurs, il existe une solution unique maximisant la somme des gains potentiels de chaque joueur, un équilibre en strat. dominante) 6

Theory of Games � Jeux coopératifs et non coopératifs : l’ouvrage traite du cas

Theory of Games � Jeux coopératifs et non coopératifs : l’ouvrage traite du cas plus général des jeux coopératifs � Dans un jeux à somme nul à trois participants, il existent trois coalitions possibles en plus des possibilités non coopératives et potentiellement plusieurs solutions stables spécifiant la répartition des gains incluant les conditions de répartition suffisante des gains des coalisés � Un solution stable est une solution qui n’est pas dominée par aucune autre dans l’ensemble des solutions, plus d’une solutions, correspondant aux différentes situations de coalition, sont alors à prévoir. 7