Tout au long des XVIIe et XVIIIe sicles

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Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, la France et l’Angleterre s’opposent continuellement,

Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, la France et l’Angleterre s’opposent continuellement, autant en Europe que dans les colonies, pour asseoir leur hégémonie. Les principaux enjeux sont le commerce des fourrures, les pêcheries et les territoires contestés à l’ouest des Appalaches. C’est par le traité de Paris, en 1763, que la Nouvelle France passe aux mains des Anglais, lors de la célèbre bataille des plaines d’Abraham, opposant Wolfe à Montcalm (lire pp 114 à 118). C’est un changement d’empire.

La Province of Quebec n’est plus qu’un tout petit territoire le long du fleuve

La Province of Quebec n’est plus qu’un tout petit territoire le long du fleuve St. Laurent. Les Amérindiens obtiennent les territoires de l’ouest et les 13 colonies anglaises du sud se voient fermer le marché de l’ouest et des Grands Lacs.

La Proclamation royale devient la 1 ère constitution du Québec. Le gouverneur, nommé à

La Proclamation royale devient la 1 ère constitution du Québec. Le gouverneur, nommé à Londres, représente le roi dans la colonie. Chef civil et chef militaire, il est secondé par un conseil et une chambre d’assemblée (lire pp 121 -122). Les articles de la Proclamation royale visent à angliciser les Canadiens français et à les assimiler. En effet, l’adoption des institutions anglaises devrait favoriser l’immigration britannique. Les lois civiles et criminelles sont anglaises, mais rien ne va plus. Murray, le gouverneur, pour s’assurer de la fidélité des francophones et éviter la confrontation, fait quelques concessions (lire p. 125). Les lois criminelles resteront anglaises mais les lois civiles deviendront françaises (1764). James Murray

De plus, pour pouvoir faire partie du gouvernement, les Canadiens français (99%) devaient renier

De plus, pour pouvoir faire partie du gouvernement, les Canadiens français (99%) devaient renier leur religion catholique et adopter la foi protestante en prêtant le serment de Test. Murray n’exigera plus le serment de Test et les francophones pourront accéder à certaines charges administratives. Ils pourront aussi pratiquer librement leur religion. Enfin, la chambre d’assemblée ne sera pas formée puisqu’elle serait composée uniquement de représentants de la minorité anglaise (1% de la population), ce qui pourrait provoquer une rébellion. Que se passera-t-il? Bien sûr que les Anglais ne sont pas contents. Ils trouvent que Murray est trop tolérant. Ils forment le British Party et demandent le rappel de Murray en Angleterre, ce qu’ils obtiennent en 1766. Le successeur de Murray, Carleton, arrive en 1768. Il n’est pas fou lui non plus et devant la supériorité démographique des Canadiens français, il applique la même politique de conciliation qui lui vaut, à lui aussi, l’inimitié des marchands anglais. Alors, devant la très faible immigration britannique et l’agitation des 13 Colonies du Sud, Londres décrète une nouvelle constitution en 1774, l’Acte de Québec (lire pp 125 -126).