Economie de plantation conomie dont la prosprit et

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Economie de plantation : économie dont la prospérité et l’équilibre reposent sur l’existence de

Economie de plantation : économie dont la prospérité et l’équilibre reposent sur l’existence de plantations esclavagistes où est pratiquée une culture intensive de plantes tropicales dont leur production est vendue en Europe (sucre, café, cacao, tabac…) Plantation : une exploitation agricole utilisant les esclaves d’Afrique et dont la production est en majorité destinée à l’exportation

Document : Le travail des esclaves « Il n’y a pas de travail plus

Document : Le travail des esclaves « Il n’y a pas de travail plus rude que celui d’une plantation de canne à sucre. Les esclaves qui y travaillent le font dix-huit heures par jour. On fait lever les nègres environ une demi-heure avant le jour, c'est-àdire sur les cinq heures du matin. Certains travaillent dans les champs de canne à sucre, d’autres au moulin de la sucrerie. » D’après Jean. Baptiste Labat 1, Nouveau voyage aux îles de l’Amérique, 1722. Misssionnaire, l’auteur a séjourné douze ans en Martinique et en Guadeloupe à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle. 1

Document : Le travail forcé dans les plantations Chacun se rend avec sa pioche

Document : Le travail forcé dans les plantations Chacun se rend avec sa pioche dans les plantations où ils travaillent presque nus, l’ardeur du soleil. (…) A la moindre négligence, on les attache par les pieds et par les mains, sur une échelle ; le commandeur armé d’un fouet de poste, leur donne sur leur derrière nu cinquante, cent, jusqu’à deux cents coups. Chaque coup enlève une portion de la peau. Ensuite, on détache le misérable tout sanglant ; on le met au cou un collier de fer à trois pointes, et on le ramène au travail. Bernadin de Saint-Pierre, Voyage à l’île de France, à l’île Bourbon et au cap de Bonne-Espérance, 1773.