Yitzhak Rabin 1922 1995 PAR BRIGITTE LIPSKIND Qui

Yitzhak Rabin 1922 -1995 PAR BRIGITTE LIPSKIND

Qui était Yitzhak Rabin ?

Il est né à Jérusalem le 1 er mars 1922. Rabin, « le sabra » Avec sa mère Rosa et sa sœur en 1927 Yitzhak Rabin avec son père Nehemia et sa sœur Rachel, dans les années 1930 parismatch. com

Un grand défenseur de son pays Rabin, le militaire C’est d’abord un soldat : En 1940, il entre dans l'armée clandestine juive, le « Palmah » . Puis, il continue dans l’armée israélienne. En 1964, il devient Chef d'étatmajor général. Au centre on trouve Ygal Allon et Itzhak Rabin commandant de la Harel Brigade, vers 1948 Yitzhak Rabin, en 1957.

1967 1948 Il participe à la guerre d’indépendance en 1948. Il participe à la victoire d'Israël pendant la guerre des Six Jours en 1967. Il est un des premiers militaires Israéliens à rentrer dans la vieille ville de Jérusalem. David Ben-Gurion avec Yigal Alon et Yitzhak Rabin dans le Neguev pendant la guerre Israélo-arabe de 1948. Le chef d’Etat-major Yitzhak Rabin àde l’entrée de laisraélienne Vieille Ville Chef d’état-major général l’armée de Jérusalem pendant la Guerre des Six Jours, avec Moshe pendant la guerre des six jours, 1967 Dayan et Uzi Narkiss. Crédit photo: Wikipédia

Rabin, l’homme politique En 1968, il devient ambassadeur aux États-Unis. Cinq ans après, il est élu au parlement israélien (député travailliste). Il est ensuite ministre du Travail. A Washington, avec Ted Kennedy et Golda Meir en 1968

Rabin, le ministre De 1974 à 1977, il est Premier ministre. Dans les années 1980, il est Ministre de la Défense. Après les élections de 1992, il est Premier ministre pour la seconde fois. nse Shimon fe é D la e d inistre ai, dans le Sinr mandat, raélien, le M is n e e ti tr p y is g in é M t nnse r u dfréofe n premie ntriteédseala bin, Premie sinu t, le 76, lors de so n 9 is e 1 SIPA) it r e Yitzhak Ra is m ri v v r in fé u b n a G l Yithak Rans le Sinaï e ra he). (G. P. O. / e c n u a e g t G e (à s le n d t re ro a e e a n Pcamp de Tass eere. Sshimsole Ptr Ariel Sh inis rhm dsaen (à droite) et ie m se m a ri d p re A p l to n e e o L e ti u ic p k L avec Ye Sur cette de la photo, e tr n e c u a re il figu

Rabin, vers la paix … Il a un rôle actif dans la signature des accords d'Oslo en 1993. C’est la création de « L’Autorité palestinienne » , qui accorde un contrôle partiel de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie aux Palestiniens.

Rabin, l’artisan des accords d'Oslo Yasser Arafat (le Président de l’Autorité palestinienne) renonce à la violence et reconnaît Israël. Le 9 septembre 1993, Yitzhak Rabin reconnaît l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). En 1994, il signe le Traité de paix israélojordanien. Une poignée de mains historique. Celle échangée par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat à la Maison. Blanche, le 13 septembre 1993, après la signature des accords d'Oslo. Cette dernière avait été parrainée par le président des Etats-Unis Bill Clinton (au centre). (AFP PHOTO/J. DAVID AKE)

Rabin, le prix Nobel de la paix. Grâce à ses efforts, il reçoit en 1994 « le prix Nobel de la paix » avec Shimon Peres (ministre des affaires étrangères) et Yasser Arafat (président de l’Autorité Palestinienne) Le 11 décembre 1994, à Oslo, Shimon Peres, Yasser Arafat et Yitzhak Rabin reçoivent leur prix Nobel de la Paix (Reuters/Jerry Lansen. )

"Ce soir, c'est avec une grande tristesse que j'informe le peuple d'Israël que son Premier ministre Yitzhak Rabin a été assassiné". (Eitan Haber, le porte-parole de Rabin) Rabin, la fin tragique Shimon Peres et Yitzhak Rabin au rassemblement pour processus de paix à Jérusalem, le 4 novembre 1995. (REUTERS/Havakuk Levison) Il est mort, assassiné, à Tel Aviv le 4 novembre 1995, quand il quitte le rassemblement pour la paix !

Un dernier adieu De nombreux dirigeants du monde entier sont présents à son enterrement, à Jérusalem, le 6 novembre 1995. Au premier rang, de gauche à droite : Jacques Chirac, John Major, le prince Charles, Helmut Kohl, Roman Herzog, Boutros Ghali, Hosni Moubarak, Bill Clinton et Wim Kok. (MICHEL LIPCHITZ/AP/SIPA

Les réactions Comme toujours, les Israéliens se rassemblent immédiatement.

Le mémorial sur la place Rabin de Tel-Aviv Les tombes de Yitzhak et Léa Rabin au mont Herzl à Jérusalem

Un homme de paix… un espoir de paix… Chaque année, en symbole de paix, des milliers d’Israéliens se rassemblent sur la place Rabin. Le rassemblement de 2015

Il présente l'histoire d’Israël et la vie d’Yitzhak Rabin. 200 films documentaires, des milliers de photographies, une impressionnante bibliothèque et un centre de recherche. Le centre Yitzhak Rabin à Tel-Aviv

Son héritage Moi, matricule 30743 de l'armée de défense d'Israël, je suis aujourd'hui un soldat de la paix. . . Enough blood and tears ! Enough!

J'ai fait la guerre aussi longtemps qu'il n'y avait aucune chance de faire la paix.

« Avec lui, l’espoir d’un règlement pacifique du conflit était grand » Nous sommes destinés à vivre ensemble sur le même sol de la même terre. La violence, il faut la dénoncer, il faut la vomir, il faut l'isoler. Ce n'est pas la voie des démocraties.

« Le terrorisme est le principal obstacle à la paix » Sa dernière interview … quelques heures avant sa mort

Un homme paradoxal D’abord, militaire, il est convaincu qu’il faut utiliser la force contre les Arabes. Ensuite, politicien, il a essayé de rétablir la paix entre le Proche et le Moyen Orient. Bande annonce du film franco-israélien « Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin » réalisé par Amos Gitai en 2015 Après sa mort, il y a une cassure dans le processus de la paix israélo-palestinien. Rabin est devenu un « héros de légende » et la place Yitzhak Rabin est devenue un symbole de paix où des Israéliens aiment se rassembler.

20 ans après, quel est l'héritage d'Yitzhak Rabin ? Analyse de Céline Lussato du Nouvel Observateur Sa fille imagine Si … Un enfant israélien touche un buste d'Yitzhak Rabin, à Tel Aviv, le 31 octobre 2015 • Crédits : Amir Cohen Reuters Dalhia Rabin dans son bureau au Centre Yitzhak Rabin (Photo: DH / To. I)

Une affiche de Rabin, près du mémorial qui lui est consacré à Tel Aviv, en 2005. REUTERS/Gil Cohen Magen