UNIVERSITE IBN TOFAIL FACULTE DES SCIENCE Knitra La
UNIVERSITE IBN TOFAIL FACULTE DES SCIENCE Kénitra La phytoremédiation Présenté par: Loubna TIFAROUINE Nabila CHAHBOUN Rachid SBAIBI Sous la direction du: Mme BERRADA
La phytoremédiatio n
üPlan : A) Définition et principe. • B) Les différentes techniques. • C) les avantages. • D) les limites. üconclusion
• Définition La phytoremédiation est un ensemble de technologies utilisant les plantes pour réduire, dégrader ou immobiliser des composés organiques polluants du sol , de l’eau ou de l'air provenant d'activités humaines.
• Principe
• Techniques de phytoremédiation :
• Phytoextraction : Utilisation des plantes qui absorbent et concentrent dans leurs parties récoltables polluants contenus dans le sol.
• Phytofiltration : Utilisée pour la dépollution et la restauration des eaux de surface et souterraines. Les contaminants sont absorbés ou adsorbés par les racines des plantes en milieu humide. Effluents industriels
• Phytotransformation: Certaines plantes produisent des enzymes (déhalogénase, oxygénase, . . . ) qui catalysent la dégradation des substances absorbées ou adsorbées.
• Phytostimulation : Localisée essentiellement dans la rhizosphère, c'est la stimulation par les plantes des activités microbiennes favorables à la dégradation des polluants.
• Phytostabilisation : Réduit simplement la mobilité des contaminants.
• Phytovolatilisation • Transfert des polluants vers les parties aériennes • Volatilisation et dilution dans l’atmosphère
• Phytorestauration : cette technique implique la restauration complète de sols pollués vers un état proche du fonctionnement d'un sol naturel.
Tableau 1 : exemple d’ETM et leurs plantes hyperaccumulatrices Micropolluant Certaines de leurs plantes hyper accumulatrices As-Arsenic Pteris vittata Cd-Cadmium Vallisneria spiralis; Avena strigosa Cr-Chrome Pistia stratiotes; Dicoma niccolifera Ni-Nickel Alyssum masmenkaeum Boiss. (Brassica) Thlaspi cypricum Pb-Plomb Armeria maritima ; Thlaspi rotundifolium Cu-cuivre Bacopa monnieri ; Lemna minor Zn-Zinc Thlaspi caerulescens ; Armeria maritima ; Silene vulgaris
• Les avantages: • le coût de la phytoremédiation est bien moindre que celui de procédés traditionnels in situ et ex situ ; • les plantes peuvent être facilement surveillées ; • récupération et réutilisation de métaux de valeur.
• c'est la méthode la moins destructrice car elle utilise des organismes naturels et préserve l'état naturel de l'environnement • exploitation des végétaux produits.
• Les limites: • la phytoremédiation est limitée à la surface et la profondeur occupées par les racines. • croissance lente et biomasse faible demandent un investissement en temps assez important. • le niveau et le type de contamination influence la phytotoxicité des polluants.
• bioaccumulation possible de contaminants passant dans la chaîne alimentaire, du niveau des consommateurs primaires à ceux du niveau secondaire.
• Conclusion:
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