Universit Abdelmalek ESSAADI Facult des Sciences Juridiques Economiques
Université Abdelmalek ESSAADI Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Tanger Module: Analyse financière S 4 Pr. ZARKI NABIL 1
PLAN DU COURS Introduction générale Chapitre 1 : Aperçu sur le bilan comptable Chapitre 2 : Analyse fonctionnelle Chapitre 3 : Analyse patrimoniale Chapitre 4 : Analyse de l’activité Chapitre 5 : Analyse de la rentabilité Chapitre 6 : Tableau de financement 2
Introduction générale L’analyse financière consiste à évaluer la performance économique et financière à partir des comptes (états financiers) publiés par une entreprise. Il est primordiale de savoir lire ces états financiers composés d’un bilan, d’un compte de résultat et d’une annexe. Les comptes permettent d’analyser la rentabilité, la solvabilité et le patrimoine de l’entreprise. Cette analyse s’effectue à partir des états financiers du passé, généralement à partir des deux ou trois dernières années, dans une optique dynamique et comparative. 3
INTRODUCTION GÉNÉRALE 4
Introduction générale L’analyse financière doit être conduite de manière rigoureuse à partir d’une démarche précise. Elle a pour objectifs : De mesurer et d’expliquer les performances de l’entreprise; De porter un jugement global sur la situation financière de l’entreprise; De prévoir, dans la mesure du possible, les perspectives à venir; De proposer des mesures visant à corriger ou à améliorer la situation de l’entreprise. 5
Introduction générale A. Les volets de l’analyse financière Généralement, l’analyse financière intègre plusieurs aspects complémentaires. Elle focalise surtout sur l’étude de la rentabilité et solvabilité. 1. L’étude de la rentabilité et des résultats Cette étude consiste à analyser la performance de l’entité, de dégager ses points forts et faibles et de mesurer le niveau de son risque économique. En principe, l’analyse financière repose sur l’étude : § De l’activité de l’entreprise; § Du risque économique; § De la rentabilité économique et des capitaux propres. 6
Introduction générale L’étude de la solvabilité et du risque de faillite Cette étude intéresse surtout les créanciers (les banquiers ou autres organismes de crédit) et les investisseurs afin: § D’étudier le risque de dysfonctionnement à court et moyen terme. § D’analyser l’équilibre financier, le problème de la liquidité et le risque financier lié à l’endettement. 2. 7
Introduction générale B. Les instruments de l’analyse financière § Globalement, les outils utilisés pour réaliser le diagnostic financier sont : q. L’analyse des documents comptable (dans la plus part du temps après retraitements); q. L’analyse de l’état des soldes de gestion; q. Le calcul du seuil de rentabilité; q. Le calcul des ratios; q. L’utilisation des programmes ou logiciels pour réaliser le diagnostic financier; q etc. … 8
CHAPITRE I LE BILAN COMPTABLE 9
Chapitre I : Le bilan Comptable Le bilan comptable est un document de synthèse qui décrit à un moment donné la situation de l’entreprise dans une approche de stock. Il s’apparente à une photographie de l’entreprise à un instant donné et rend compte de la provenance des ressources (passif) et de leur affectation (actif). Par définition, les emplois et ressources ne peuvent qu’être équilibrés. 10
Chapitre I : Le bilan Comptable A. L’actif du bilan représente l’ensemble des biens et des droits constituant le patrimoine de l’entreprise. Il est composé de l’actif immobilisé (emplois durables dans l’entreprise) et de l’actif circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvellent) auxquels on ajoutera les comptes de régularisation. 11
Chapitre I : Le bilan Comptable üDans les actifs immobilisés, on distingue les immobilisations incorporelles (marques, brevets, fonds de commerce…), corporelles (terrain, construction, matériel…) et les immobilisations financières (titres détenus sur une autre entreprise par exemple). 12
Chapitre I : Le bilan Comptable Parmi l’actif circulant, signalons d’une part l’existence d’actifs « temporaires» (stocks, créances clients) et d’autre part la présence de placements financiers et l’argent disponible. Les biens sont inscrits à l’actif du bilan pour leur valeur d’origine. Les immobilisations sont ainsi comptabilisées pour leur coût d’achat ou de production, les stocks pour leur coût de production ou d’achat, les créances sur les clients pour leur valeur facturée. 13
Chapitre I : Le bilan Comptable Cependant, pour donner une image fidèle du patrimoine de l’entreprise, la comptabilité prévoit d’évaluer la dépréciation de ces actifs en amortissant dans le temps les immobilisations et en dépréciant éventuellement les montants des créances ou des stocks. 14
Chapitre I : Le bilan Comptable Actif net = Actif brut – amortissements cumulés et provisions pour dépréciation. Généralement, la présentation de l’actif du bilan est donc organisée selon le schéma suivant: Année N Brut Amorti. / Provi. Année N-1 Net Actif immobilisé Actif circulant hors trésorerie Trésorerie actif 15
Chapitre I : Le bilan Comptable B. Le Passif: 16
Chapitre I : Le bilan Comptable Généralement, la présentation du Passif du bilan est donc organisée selon le schéma suivant : Année N-1 Net Financement permanent Passif circulant hors trésorerie Trésorerie Passif En pratique, c’est le bilan comptable qui intéresse l’administration fiscal. 17
CHAPITRE II LE BILAN FONCTIONNEL 18
Chapitre II : Le bilan fonctionnel L’objet du bilan fonctionnel est de mettre en évidence l’équilibre financier. Cet équilibre financier est mesuré par l’étude de relation entre le FR, le BFR et la TN. Le FR fonctionnel= FP-AI § Le BFR fonctionnel = ACHT-PCHT § la TN fonctionnel = FR-BFR Ou TA-TP Le FRF = FRNG § NOTER BIEN: Ce bilan fonctionnel est élaboré en valeurs brutes, avant répartition du résultat et sans écart de conversion. . 19
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Question 1 : Le bilan fonctionnel est un document obligatoire pour effectuer la déclaration d’impôt à l’administration fiscal? Réponse 1 : Non, le bilan fonctionnel n’est pas un document obligatoire. Question 2 : Pourquoi faire un bilan fonctionnel? Réponse 2 : Le bilan fonctionnel intéresse les gestionnaires afin de faciliter l’analyse de la situation de l’entreprise dont l’objet est de démontrer l’équilibre financier. 20
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Globalement, le bilan fonctionnel s’établit sur la base du bilan comptable. Autrement dit, le bilan fonctionnel est un bilan comptable retraité et reclassé. 21
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Question 3 : Pourquoi c’est un bilan nommé fonctionnel? Réponse 3 : Par ce que c’est un bilan classé par fonction (d’investissement, d’exploitation ou de financement). 22
Chapitre II : Le bilan fonctionnel A. L’actif du bilan fonctionnel se divise en trois grandes parties à savoir: q L’actif stable > 1 an q L’actif circulant =< 1 an q Trésorerie Actif <<< 1 an a) L’actif stable signifié les biens que l’entreprise possède de façon durable. Autrement dit, les actifs dont l’objectif de l’entreprise est de les garder longtemps, généralement une durée supérieure strictement à un an. 23
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Exemple: L’entreprise SOFITEL achète un matériel informatique • Question: où l’entreprise doit enregistrer cette opération? – A l’actif immobilisé (actif stable) – À l’actif circulant • Réponse: premièrement, je dois dégager l’objectif de cet achat: üSi l’entreprise achète le matériel informatique dont l’objectif est de le vendre, donc c’est un compte de l’actif circulant, car là le matériel informatique est une marchandise et non une immobilisation. 24
Chapitre II : Le bilan fonctionnel ü Si l’entreprise achète le matériel informatique pour travailler, dont l’objectif est de le garder plusieurs années au sein de l’entreprise, donc c’est un compte de l’actif immobilisé, car c’est un élément stable ou durable. q. En principe, l’actif stable concerne la fonction d’investissement. 25
Chapitre II : Le bilan fonctionnel L’actif circulant: Noter bien: il faut pas confondre entre l’actif du bilan comptable et celui du bilan fonctionnel Généralement, on distingue entre l’actif circulant d’exploitation et hors exploitation. • L’actif circulant d’exploitation concerne tout ce qui est lié, d’une manière directe, à l’activité principale de l’entreprise; • L’actif circulant hors exploitation concerne tout ce qui est lié à l’activité secondaire ou exceptionnelle de l’entreprise. 26
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Application: Déterminer parmi les comptes suivants s’il s’agit d’opération d’exploitation ou hors exploitation. • Stock de marchandise; • Titres et valeur de placement; • Fournisseurs débiteurs. 27
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Réponse: § Le stock de marchandise est une opération d’exploitation, car il représente l’activité principale de l’entreprise, puisque sans marchandise on ne peut rien proposer à nos clients. § Les titres et valeur de placement sont des actions ou obligations acheté par l’entreprise. Donc, si l’activité principal de l’entreprise est la spéculation, les TVP sont des opérations d’exploitation; L’activité secondaire de l’entreprise est la spéculation, les TVP sont des opérations hors exploitation. 28
Fournisseurs débiteurs En général, l’entreprise réalise ses opérations avec ses tiers ou partenaires tels que les clients, fournisseurs, etc. …Elle vende et achète habituellement à crédit. Ces comptes sont considérées comme des opérations d’exploitations: Lorsque l’entreprise achète des marchandises à crédit, elle débit le compte achat de marchandise et elle crédit le compte fournisseur et comptes rattachés. 29
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Lorsque l’entreprise vende des marchandises à crédit, elle crédit le compte vente de marchandise et elle débit le compte clients et comptes rattachés. On a donc des dettes fournisseurs et des créances clients. Or, les créances fournisseurs sont des opérations rares, d’où le compte Fournisseur débiteur est une opération souvent hors exploitation. 30
Chapitre II : Le bilan fonctionnel LA TRÉSORERIE ACTIVE Cette rubrique concerne le cycle de financement. Il s’agit plus précisément des disponibilités ou de liquidité que possède l’entreprise à savoir : § Banques, § T. G. R, § C. C. P; § Caisses. § TVP facilement négociable § Etc. … 31
Chapitre II : Le bilan fonctionnel B. Le passif du bilan fonctionnel: Le passif du bilan fonctionnel se devise en trois parties : – les ressources permanentes; – le passif circulant; – la trésorerie passive. 1. Les ressources permanentes: Les ressources permanentes appartiennent au cycle de financement. Elles représentent des financements stables. 32
Elle se décomposent en deux sous-rubriques : les capitaux propres; les dettes de financement. 2. le passif circulant Tout comme l’actif circulant, le passif circulant se divise en exploitation et hors exploitation. Exemple : Les dettes clients sont rares, d’où le compte client débiteur est une opération souvent hors exploitation. 3. la trésorerie passive Il s’agit des soldes créditeurs de l’entreprise en : § Escompte; § Trésorerie; § Banques. 33
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Les différents retraitements possibles pour le passage du bilan comptable au bilan fonctionnel sont : Les dotations aux amortissements et provisions: sont des charges non décaissées car elles ne donnent pas lieu à une sortie d’argent. Ces charges, même si elles n’entrainent pas une baisse au niveau de la trésorerie, entrainent toutefois une baisse du résultat (pour payer moins d’impôt), donc ils doivent être ajoutées aux capitaux propres. 34
Chapitre II : Le bilan fonctionnel L’approche fonctionnelle prend en considération les éléments hors bilan telles que les immobilisations acquises en crédit-bail. En effet, le crédit bail est un mode d’acquisition des immobilisations, donc sa valeur d’origine doit être ajoutée dans l’emploi stable (à l’actif immobilisé). Parallèlement les ressources stables devront être augmentées : Ajouter aux capitaux propres le cumul d’amortissements et aux dettes de financement la VNC de l’emprunt restant a rembourser. 35
Chapitre II : Le bilan fonctionnel NOTER BIEN: Pour certains auteurs ceci n’est pas valable dans le cas de liquidation (ou cession de l’activité) car le matériel acquis en crédit-bail n’appartient par définitivement à l’entreprise. 36
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Dans le bilan comptable, l’emprunt obligataire est enregistré dans le passif au prix de remboursement des obligations qui égale la valeur d’émission plus les primes de remboursement des obligations. VR = VE + PR Dans l’approche fonctionnelle (qui consiste à démontrer l’équilibre financier) la ressource financière stable effectivement dégagée est le prix d’émission. Donc à retrancher les primes de remboursement de l’actif immobilisé( actif fictif) et des dettes de financement(emprunt obligataire). 37
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Autrement dit, l’entreprise va recevoir (comme ressources stables) le montant qui égale à la valeur d’émission. Alors que l’emprunt obligataire est enregistré dans le bilan par la valeur de remboursement, d’où la différence qui «s’appelle « prime de remboursement des obligations » doit être retranchée. q VE= VR- PR VE(Ressource stable) VR(valeur comptable) 38
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Les écarts de conversion-Actif (Augmentation des dettes) et les écarts de conversion Passif (Augmentation des Créances) doivent être supprimés afin de faire retour à la situation initiale des créances et dettes (Valeurs d’origine). Autrement dit, si l'on veut retrouver les dettes et les créances telles qu'elles étaient lors de leur apparition dans le patrimoine de l'entreprise, il faut annuler l'effet de l’ensemble des écarts de conversion. 39
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Donc : Les écarts de conversion-Actif (Augmentation des dettes de financement ou d’immobilisation) doivent être retranchés de l’actif immobilisé et des dettes de financement. Les écarts de conversion-Actif (Augmentation des dettes) des éléments circulants doivent être retranchés de l’actif circulant et passif circulant. 40
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Les écarts de conversion-Passif (Augmentation des créances) durables doivent être retranchés de l’actif immobilisé et des dettes de financement. Les écarts de conversion-Passif (Augmentation des créances) des éléments circulants doivent être retranchés de l’actif circulant et passif circulant. 41
Chapitre II : Le bilan fonctionnel La plus-value/AI constitue un gain latent, donc elle doit être ajoutée à l’actif immobilisé et aux capitaux propres. La moins-value/AC constitue une perte latente, donc elle doit être retranchée de l’actif circulant et des capitaux propres. Les créances irrécouvrables non Comptabilisées doivent être supprimées(car une créance irrécouvrable constitue une perte). Donc, à retrancher de l’actif circulant et des capitaux propres. 42
Chapitre II : Le bilan fonctionnel Selon l’approche fonctionnelle, les dettes de passif circulant relatives à l'acquisition des immobilisations sont considérées comme dettes de financement, donc à retrancher de passif circulant et à ajouter aux dettes de financement. 43
CHAPITRE III LE BILAN FINANCIER 44
Chapitre III : Le bilan financier (appelé aussi bilan de liquiditéexigibilité, ou bilan patrimonial) est élaboré afin de faciliter l’analyse de la liquidité, la solvabilité et le risque de faillite. Il s’agit en particulier d’évaluer le patrimoine de l’entreprise et sa capacité à rembourser ses dettes. Cette appréciation s’effectue par l’étude de relation entre le FRL, le BFRL et la TN. § Le FR financier= Capitaux Propre + Dettes à MLT-AI § Le BFR financier = Stock+ Créances - Dettes à CT § la TN financier = FRL-BFRL Ou TA-TP NOTER BIEN: Ce bilan financier est élaboré en valeurs nettes et après répartition du résultat. 45
Chapitre III : Le bilan financier L’intérêt de fond de roulement de liquidité: Le fond de roulement positif de liquidité consiste à répondre à trois besoins à savoir: Ø Le financement de l’actif à moins d’un an; Ø Le financement de l’écart entre les actifs à moins d’un an et l’exigibilité à court terme; Ø Le financement de l’entreprise en cas de dysfonctionnement. 46
Chapitre III : Le bilan financier De même, l’entreprise peut augmenter le Fond de roulement de liquidité suit à la décision : Ø De vendre ses immobilisations Ø D’augmenter le capital par l’incorporation des bénéfices, l’appel public à l’épargne, etc…. Ø De contracter de nouveaux emprunts à LMT Ø Etc…. 47
Chapitre III : Le bilan financier LA SOLVABILITÉ: Le solvabilité traduit la faculté de l’entreprise à régler l’ensemble de ses dettes à la date d’échéance et honorer ses engagements financiers en réalisant ses actifs. L’appréciation de la solvabilité consiste à réévaluer les actifs à leur valeur de marché (prix probable de vente). La mesure de la solvabilité est effectuée dans la logique de la cession de l’activité (non continuité d’exploitation). 48
Chapitre III : Le bilan financier Généralement, la solvabilité globale (actif réel/total des dettes) est évaluée lorsque l'entreprise connaît un risque de défaillance. L’actif réel est l’actif du bilan comptable moins l’actif fictif. L’actif fictif (immobilisations en nonvaleur) représente les postes du bilan qui n’ont aucune valeur patrimoniale, car ils sont non vendables et ne peuvent entraîner des entrées de fond. 49
Chapitre III : Le bilan financier LA LIQUIDITÉ/EXIGIBILITÉ La liquidité traduit la capacité de l’entreprise à convertir ou à transformer facilement ou rapidement ses actifs en disponibilités(ou en trésorerie). La mesure de la liquidité est effectuée dans la logique de la continuité d’exploitation. En principe, la notion de liquidité constitue un indicateur de mesure du risque de faillite. L’exigibilité Exprime la faculté de l’entreprise à respecter les dates d’échéance pour régler ses dettes. 50
Chapitre III : Le bilan financier Les critères de reclassement dans le bilan financier : Reclasser à partir du haut de bilan: les éléments de l’actif suivant leur degré de liquidité croissante. les éléments de passif suivant leur degré d’exigibilité croissante. Reclasser à l’actif et au passif les éléments patrimoniaux selon leurs échéances à plus ou moins d’un an. 51
Chapitre III : Le bilan financier 52
Chapitre III : Le bilan financier Les valeurs d’exploitation regroupent les postes de Stocks diminués du stock outil (ou stock de sécurité). Les valeurs réalisables regroupent l’ensemble des postes clients et comptes rattachés et les valeurs mobilières de placement difficilement négociables. Les valeurs disponibles regroupent le montant de la trésorerie-actif y compris les valeurs mobilières de placement facilement cessibles et les effets à recevoir proche de l’échéance, etc. . . 53
Chapitre III : Le bilan financier Les différents retraitements possibles pour le passage du bilan comptable au bilan financier sont : Dans le bilan financier on assiste à analyser les postes ayant une valeur patrimoniale, donc les immobilisations en non valeur à retrancher de l’actif immobilisé et des capitaux propres car ils sont considérés comme des actifs fictifs(postes sans aucune valeur patrimoniale car ils sont non cessibles: ne donnent pas lieu à une entrée de fonds). 54
Chapitre III : Le bilan financier L’écart de conversion-passif représente un gain latent que la loi fiscale oblige les sociétés à l’intégrer dans le bénéfice imposable. Donc, ces gains ont déjà supporté l'impôt en raison de leur réintégration fiscale. A cet effet et selon l’approche financière, il doit être ajouté aux capitaux propres et retranché des dettes (MLT et CT). De point de vue comptable, l'écart de conversion actif traduit une perte probable. Cet écart permet de constater une provision tout en débitant le compte "Dotations aux provisions pour risques et charges" et en créditant le compte" Provisions pour perte de change". 55
Chapitre III : Le bilan financier Donc, selon l’approche financière, on considère que cette perte est effective. Donc, afin de garder l'équilibre du bilan, on ne retranche, auprès des capitaux propres, que la partie non couverte par des provisions pour risques et charges. La plus value/AI est considéré comme un gain latent, donc à ajouter à l’actif immobilisation et aux capitaux propres. 56
Chapitre III : Le bilan financier De point de vue financier il faut considérer que le montant de la subvention d’investissement est porteur, au moment de leur réintégration au résultat final, d’un impôt latent(dette fiscale à CT) qu’il faut inclure dans les dettes à CT. Donc, le montant d’IS est à retrancher des capitaux propres et ajouter aux dettes à CT. 57
Chapitre III : Le bilan financier Le stock outil est un stock de réserve que l’entreprise doit garder une longue durée (>1 an) afin de faire face à une éventuelle rupture du stock. Il est indispensable au fonctionnement de l’entreprise, il est considéré comme immobilisé et donc à retrancher des stocks et ajouter à l’actif immobilisé. Créances clients irrécouvrables non comptabilisées doivent être retranchées des créances et des capitaux propres (car une créance irrécouvrable constitue une perte). 58
Chapitre III : Le bilan financier TVP facilement cessibles ou négociables sont assimilés à une trésorerie-actif «disponibilité» . Donc, ils doivent être retranchés des créances et ajoutés à la trésorerie-actif. • N. B: Le gain est à ajouter et la perte est à retrancher des capitaux propres Dettes de financement à moins d’un an sont à retrancher des dettes à MLT « dettes à plus d’un an » et à les ajouter aux dettes à CT. 59
Chapitre III : Le bilan financier Les dividendes sont des dettes à moins d’un an (car le bilan financier est étudié après répartition des bénéfices) donc à retrancher des capitaux propres et ajouter aux dettes à CT. Provisions durables pour risques et charges à moins d’un an à ajouter aux dettes à CT et retrancher des DMLT. 60
Chapitre III : Le bilan financier Provisions durables pour risques et charges sans objet (non justifiées ou bien résolution de litige, condamnation de l’entreprise, etc…) sont considérées comme des actifs fictifs (réserves occultes ou cachés) (a réintégré afin que le résultat de l’exercice à la fois comptable et fiscal aura pris en compte la moins-value ou perte potentielle de change grâce à la provision). Donc ajouter le montant net d’impôt aux capitaux propres, ajouter le montant d’IS aux dettes à CT et retrancher le montant brut des dettes MLT. Autres provisions durables pour risques et charges à plus d’un an à ajouter aux dettes à MLT et retrancher des dettes à CT. 61
Chapitre III : Le bilan financier Autres provisions durables pour risques et charges sans objet sont considérées aussi comme des réserves cachées a réintégré afin que le résultat de l’exercice à la fois comptable et fiscal aura pris en compte la moins-value ou perte potentielle de change grâce à la provision). Donc ajouter le montant net d’impôt aux capitaux propres, ajouter le montant d’IS aux dettes à CT et retrancher le montant brut des dettes à CT(ou bien retrancher le montant net des dettes à CT). 62
Chapitre III : Le bilan financier Dans l'optique patrimoniale du bilan « bilan financier » , le crédit bail n'est pas à retraiter. En effet, l'entreprise n'étant pas définitivement propriétaire du bien, celui-ci ne doit pas figurer à l’actif du bilan. 63
CHAPITRE IV L’ÉTAT SOLDE DE GESTION (ESG) 64
L’état solde de gestion Globalement, l’entreprise peut apprécier l’activité, le résultat et la capacité d’autofinancement à travers notamment l’état des soldes de gestion (ESG), prévu par le CGNC(code général de normalisation comptable marocain), qui est retracé par les deux tableaux suivants: Le tableau de formation de résultat (TFR). La capacité d’autofinancement (CAF). 65
1 2 I II = + 3 4 5 III 6 7 IV 8 9 10 V 11 12 13 VI VIII XI 15 X = + + = + = Tableau de Formation des Résultats Ventes de marchandises (en l’état) Achats revendus de marchandises MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT PRODUCTION DE L’EXERCICE (3+4+5) Ventes de biens et services produits Variation de stock et de produit Immobilisations produites par l’entreprise pr elle-même. CONSOMMATION DE L’EXERCICE Achats consommés de matières et fournitures Autres charges externes VALEUR AJOUTÉE (I+II-III) Subventions d’exploitation Impôts et taxes Charges de personnel EXCÈDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION I( BE) Autres produits d’exploitation Reprises d’exploitations Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation RÉSULTAT D’EXPLOITATION (+ ou -) RÉSULTAT FINANCIER (+ ou -) RÉSULTAT COURANT RÉSULTAT NON COURANT (+ ou -) Impôt sur les résultats RÉSULTAT DE L’EXERCICE (+ ou -) N-1 66 N
Tableau de Formation de Résultat La Capacité d’Autofinancement LA MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ÉTAT Marge brute sur = Ventes de marchandises ventes en l’état – [Achats de marchandises - Δ de stocks] Achats revendus ou consommés : achat - variation de stocks. Variation de stocks de marchandise : stock initial - stock final Elle ne concerne que les entreprises commerciales qui revendent en l’état la marchandise achetée. 67
La Capacité d’Autofinancement Tableau de Formation de Résultat LA PRODUCTION DE L’EXERCICE Production de = Production Vendue l’exercice (Ventes de biens et services produits) + Production Stockée (Δ de stocks de produits) + Production Immobilisée (Immobilisations produites par l’E/se pour elle-même) Variation de stocks de produit : Stock final - Stock initial Production de l’exercice ≠ Chiffre d’affaires 68
Tableau de Formation de Résultat La Capacité d’Autofinancement LE CHIFFRE D’AFFAIRES Traduit la dynamique commerciale de l’entreprise. LA CONSOMMATION DE L’EXERCICE Achats consommés de mat et frs CONSOMMATION DE L'EXERCICE = (achats - Δ des stocks) + Autres charges externes (Personnel externe + redevance Crédit Bail+autres services externes). Variation de stocks de Mat. Et frs = Stock Initial - Stock Final 69
Tableau de Formation de Résultat La Capacité d’Autofinancement LA VALEUR AJOUTÉE Elle mesure la richesse brute créée par l’entreprise au travers l’ensemble de ses activités. V. A = Marge brute (mesure l’activité commerciale) + Production de l’exercice – Consommation de l’exercice C’est un indicateur d’efficacité économique à la fois : § sur le plan micro-économique : permet d’apprécier les structures et les méthodes d’exploitation de l’entreprise. § sur le plan macro-économique : la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises est égale au PIB (comptabilité Nationale). 70
Tableau de Formation de Résultat La Capacité d’Autofinancement L’EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION E. B. E = Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation – Impôts et Taxes – Charges Personnel Il mesure la rentabilité provenant du cycle d’exploitation en intégrant que les charges qui sont réellement décaissables et les produits réellement encaissables, c’est à dire sa capacité à se développer indépendamment de la politique d’amortissement. 71
La Capacité d’Autofinancement Tableau de Formation de Résultat LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION Il diffère du solde précédent par l’imputation d’éléments non monétaires, en particulier, les Dotations et les reprises. E. B. E + Reprises d’exploitation Résultat D’exploitation = + Transferts d’exploitation –Autres charges d’exploitation – Dotations d’exploitation 72
La Capacité d’Autofinancement Tableau de Formation de Résultat LE RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT Résultat courant = Résultat d’exploitation + (produits financiers – charges financières) Résultat courant = Résultat d’exploitation + Résultat financier LE RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE Résulta Net = Résultat courant + Résultat non courant (Produits non courants – charges non courantes) – Impôt sur les résultats (IS) 73
La Capacité d’Autofinancement Tableau de Formation de Résultat q La Capacité d’Autofinancement représente l’aptitude de l’entreprise à générer par ses propres activités des ressources structurelles de financement internes, destinées pour une partie aux associés (dividendes) et pour l’autre pour elle-même (autofinancement). q L’autofinancement correspond aux ressources secrétées par l’exploitation et conservées par l’entreprise après distribution des bénéfices aux associés. C’est un enrichissement et un moyen de financement pour renforcer sa structure financière. 74
La Capacité d’Autofinancement Tableau de Formation de Résultat CAF / AF 1 2 3 4 5 6 7 8 9 I Capacité d’Autofinancement 10 II + + - Résultat net Bénéfice + Perte Dotations d’exploitation (1) Dotations financières (1) Dotations non courantes (1) Reprises d’exploitation (2) Reprises financières (2) Reprises non courantes (2) (3) VNA des immobilisations cédées Produit de cession des immobilisations - Bénéfices distribués Autofinancement 75
CHAPITRE V ANALYSE DE LA RENTABILITÉ 76
A- La rentabilité et le risque économique La rentabilité économique, exprimée Sous forme d'un taux, permet d'apprécier le résultat économique généré par l'ensemble des capitaux investis. C’est un indicateur de performance économique de l'entreprise, indépendamment de la politique de financement adoptée, car il permet de mesurer le taux de rendement économique des capitaux engagés. 77
Le risque d'exploitation, appelé aussi risque économique ou risque opérationnel, représente la sensibilité (ou l'élasticité) du résultat vis à vis du chiffre d'affaires. 78
q Les principaux indicateurs qui permettent d'apprécier le risque économique sont : Le seuil de rentabilité. La marge de sécurité. Le levier d'exploitation. 79
B- La rentabilité financière et le risque financier La rentabilité financière appelé aussi rentabilité des capitaux propres, exprimée sous forme d'un taux, permet d'apprécier la faculté de l'entreprise à générer un résultat net au travers ses capitaux propres. Il traduit plus précisément ce qui revient aux investisseurs par rapport aux capitaux propres qu’ils ont investis. 80
B- La rentabilité financière et le risque financier Le risque financier, représente l'effet de l'endettement sur le taux de rentabilité financière (ou taux de rentabilité des capitaux propres). 81
B- La rentabilité financière et le risque financier L’effet de levier financier (appelé souvent effet de levier) représente l'incidence positif de l’endettement de l’entreprise sur la rentabilité de ses capitaux propres. 82
B- La rentabilité financière et le risque financier L’effet de levier financier (appelé souvent effet de levier) représente l'incidence positif de l’endettement de l’entreprise sur la rentabilité de ses capitaux propres. 83
B- La rentabilité financière et le risque financier Généralement, l'effet de levier représente la différence entre la rentabilité financière et la rentabilité économique. 84
CHAPITRE VI TABLEAU DE FINANCEMENT 85
Présentation du Tableur de Financement Synthèse des masses du bilan Tableau des emplois et ressources C'est l'état de synthèse qui met en évidence l'évolution financière de l'entreprise au cours d’un exercice, en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectué. q Ressources de financement de caractère stable q Emplois financiers de caractère stable et définitif Le tableau de financement est construit en deux parties : q la synthèse des masses de bilan ; q le tableau des emplois et ressources (TER). 86
87
Présentation du Tableur de Financement Synthèse des masses du bilan Tableau des emplois et ressources Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant dans les bilans fonctionnels. Elle met en relief la variation du FRF et celle BFG. Elle a pour objet d’expliquer l’évolution de la situation financière à court terme. Il est exprimé en termes de Besoins – Ressources. Masse du bilan T T-1 T-2 a b c Δ 2 = a – b Δ 1 = b – c E E R R Financement Permanent (-) Actif Immobilisé = FONDS DE ROULEMENT (A) Actif circulant (-) Passif circulant = BESOIN DE FINANCEMENT (B) = TRÉSORERIE NETTE (A-B) 88
Présentation du Tableur de Financement Synthèse des masses du bilan Tableau des emplois et ressources Ce tableau met en valeur les variations constatées entre deux exercices qui correspondent soit à des emplois financiers, soit à des ressources de financement : q Interprétation de la variation du fonds de roulement ΔFDR Ø Si la Δ Financement Permanent > Δ Actif Immobilisé Δ FDR = Ressource Nette ; Ø Si la Δ Financement Permanent < Δ Actif Immobilisé Δ FDR = Emploi Net. q Interprétation de la variation du besoin en de fonds de roulement Δ BFR Ø si la Δ Actif circulant (HT) > Δ Passif circulant (HT) Δ BFR = Emploi Net; Ø si la Δ Actif circulant (HT) < Δ Passif circulant (HT) Δ BFR = Ressource Nette. 89
Présentation du Tableur de Financement Synthèse des masses du bilan Tableau des emplois et ressources q sera considéré comme Emploi toute augmentation d’un poste d’actif (ou diminution d’un poste de passif) q et comme une Ressource toute augmentation d’un poste de passif (ou diminution d’un poste d’actif). E MPLOIS R ESSOURCES QAUGMENTATION D’UN POSTE DA’ CTIF QAUGMENTATION D’UN POSTE DE PASSIF QDIMINUTION D’UN POSTE DA’ CTIF EN DH BILAN VARIATION DES INITIAL FINAL POSTES EMPLOIS REDRESSEMENTS FLUX FINANCIERS RCES E R ACTIF PASSIF 90
Questions /réponses. 91
Questions/Réponses Question n° 1: Dans le bilan fonctionnel, Pourquoi il faut distinguer entre le B. F. R. E. et le B. F. R. H. E. ? 92
Questions/Réponses Réponse n° 1: Dans le bilan fonctionnel, la distinction entre les opérations d’exploitation et hors exploitation permet de savoir l'origine de l’équilibre financier (il provient de son activité principale, ou plutôt de ses opérations exceptionnelles). 93
Questions/Réponses Question n° 2: L’analyse financière consiste à détecter les symptômes de dysfonctionnements et préconiser des solutions ? vrai ou faux. Réponse n° 2 : vrai 94
Questions/Réponses Question n° 3: Parmi ces affirmations lesquelles sont vraies ? • Les comptes de charge et de produits permettent d’étudier la solvabilité. • Les comptes d’actif et de passif étudient l’équilibre financier et la solvabilité. • Les variations des comptes d’actif et de passif donnent l’ESG. 95
Question/Réponse n° 3 : Les comptes d’actif et de passif étudient l’équilibre financier et la solvabilité 96
Questions/Réponses Question n° 4: La survie de l’entreprise est assurée par : L’équilibre financier. § Un résultat net positif § La solvabilité. § 97
Questions/Réponses Réponse n° 4: La survie de l’entreprise est assurée par : L’équilibre financier. § La solvabilité. § 98
Questions/Réponses le CPC est un outil de base d’analyse de : Question n° 5: • L’activité • La solvabilité • La liquidité • La rentabilité 99
Questions/Réponses Réponse n° 5: Le CPC est un outil de base d’analyse de : § L’activité § La rentabilité 100
Questions/Réponses Question n° 6: Quels sont les outils qui permettent d’analyser l’activité d’une entreprise ? Le bilan Le FR (fond de roulement) Le compte de résultat Les ESG 101
Questions/Réponses Réponse n° 6: les outils qui permettent d’analyser l’activité entreprise sont: d’une Le compte de résultat L’ESG 102
Questions/Réponses Question n° 7: Les postes du Bilan fonctionnel sont classés en masse homogènes, selon : Leurs exigibilités Leurs fonctions Leurs liquidités 103
Questions/Réponses Réponse n° 7: Les postes du Bilan fonctionnel sont classés en masse homogènes, selon : Leurs fonctions 104
Questions/Réponses Question n° 8: Quels sont les acteurs intéressés par une approche patrimoniale du bilan ? Les salariés Les actionnaires Les banques et apporteurs extérieurs Dirigeants d’entreprises 105
Questions/Réponses Réponse n° 8 : les acteurs intéressés par une approche patrimoniale du bilan sont: Les actionnaires; Les banques et apporteurs extérieurs. 106
Questions/Réponses : Lesquelles de ces affirmations sont vraies: Question n° 9 Le bilan financier est établit répartition du résultat. avant après 107
Questions/Réponses Réponse n° 9: Le bilan financier est établit après répartition du résultat 108
Questions/Réponses Question n° 10: Présenter l'utilité d'une analyse financière pour l’entreprise ellemême. Réponse n° 10: l’analyse financière pour l’entreprise elle-même permet : d’analyser ses performances et sa solvabilité (analyser le système de contrôles internes) ; d'aider à la prise de décision ; 109
Questions/Réponses de répondre à des obligations comptables et financières définies par la loi ; de facilité la communication interne et externe ; de porter un jugement sur la situation de l’entreprise et élaborer des prévisions… 110
Questions/Réponses Question n° 11: Présenter l'utilité de analyse financière pour les actionnaires Réponse n° 11: En principe, les apporteurs de capitaux s’intéressent à l’analyse de la politique de distribution des dividendes menée par les dirigeants. 111
Questions/Réponses Question n° 12: Définir les notions de: profitabilité, solvabilité et rentabilité. 112
Questions/Réponses Réponse n° 12: Profitabilité : C’est l’aptitude de l’entité à dégager des profits notamment par son exploitation ou plus précisément par son activité. La profitabilité met en relation une marge (ou un profit) avec le niveau d'activité (mesuré par le chiffre d'affaires). Exemple : Résultat net / CAHT ou encore Résultat d'exploitation / CAHT. 113
Questions/Réponses Solvabilité : C’est la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à la date d’échéance et à honorer ses engagements financiers. Pour cela, il n'est pas nécessaire de disposer de ressources suffisantes. La solvabilité globale (actif réel / total des dettes) est généralement évaluée lorsque l'entreprise connaît un risque de défaillance. 114
Questions/Réponses Rentabilité : C’est la capacité de l’entité à générer des profits sur la base des ressources mis en œuvre. Ceci est le rapport d'un résultat sur les moyens utilisés pour l'obtenir. Globalement, on distingue entre deux types de rentabilité. La rentabilité économique (résultat économique/actif économique) ou rentabilité des capitaux investis et la rentabilité financière ou rentabilité des capitaux propres (résultat de l'exercice / capitaux propres). 115
- Slides: 115