une Adoration des mages diffrente Bruegel nous offre
une Adoration des mages différente … Bruegel nous offre une scène irrévérencieux particulièrement réussi
une journée froide d’hiver: trois hommes offrent en cadeau de l'or, de l'encens et de la myrrhe. . .
L'Adoration des mages par Pieter Bruegel I 1564 National Gallery, London
La Sainte Famille la Vierge vêtue de rose et enveloppée dans un long voile bleu son visage il ne semble pas être d'une grande beauté, on ne trouve pas cet air grave et serein qui caractérisent généralement le visage de la Madone sa main droite est tendue vers les mages, peut-être pour recevoir leurs présents sa main gauche retient l'enfant qui gigote sur ses genoux il est nu et semble bien craintif, s'agrippant à la main de sa mère et se serrant contre elle Joseph est un homme corpulent, à la barbe et aux cheveux blancs vêtu d'un manteau brun clair, il affiche un air débonnaire son attention est requise par un homme qui lui chuchote à l'oreille. . . cette absence totale de majesté est contraire aux préconisations de la Contre-Réforme, mais Bruegel a souhaité représenter Joseph comme un simple paysan de son époque et non comme un personnage sacré
Les mages la peur de l'enfant semble bien naturelle … devant lui ils s’inclinent deux vieillards, deux visages longs et ridés, dépourvus de beauté le mage agenouillé devant l'enfant tend une coupe d’or … cheveux filasses d'un blanc jauni, sa robe d'un vert sombre bordé de dorures et de fourrures, ceinture de médaillons d'or, grosse chaîne, toujours en or (cette opulence ne masque pas les désagréments de la vieillesse) a ces pieds un chapeau noir et une épée …
Les mages l'autre vieux mage ne présente pas une meilleure figure … étrangement débraillé, visage décharné calvitie frontale, ptosis palpébrale partial, cheveux gras négligée vêtu d'un grand manteau rouge moins luxueux que celui de son voisin s'incline vers l'enfant pour lui présenter une coupe dorée, finement ciselée
Les mages le mage noir reste debout, comme s'il attendait son tour. . . entièrement vêtu de blanc, à l'exception de ces bottes rouges tient à la main un étrange objet composé d'une coque de bateau doré, d'une coquille de nautile verte, d'un globe de cristal et d'une chaîne d'argent: il s'agirait d'un encensoir.
Les curieux les soldats menaçant et les spectateurs enragés, désorientés ou semblent des ânes (le chapeau et le profil de l'homme à côté de Joseph font écho à l'âne derrière …) . . . alors que les rois offrent ou espèrent offrir leur or, encens et myrrhe, la foule n'a d'yeux que pour les riches cadeaux: le soldat sur l'épaule de la Vierge regarde, les yeux écarquillés, vers le récipient qui contient la myrrhe l'homme avec des lunettes à droite semble regarder le magnifique encensoir avec avidité
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Saint Matthieu (2. 1). . Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent remplis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent. Ensuite, ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent en cadeau de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
BRUEGEL, Pieter the Elder L’Adoration des mages The Adoration of the Kings 1564 National Gallery, London Dans l'ordre chronologique du travail de Brueghel, la peinture datant de 1564 marque un départ important, en tant que premier tableau composé quasiment exclusivement de grands personnages. Le groupe de personnes permet à Brueghel de se concentrer sur les visages, donnant à chacun d'eux une expression bien distincte et quelquefois grotesque. Cette accentuation sur l'unicité de chaque visage, et le manque d’intérêt de Brueghel dans la représentation de la beauté idéale à la manière de l'art italien, indique le premier but du peintre est d'enregistrer la gamme et l’intensité des réactions individuelles durant l’événement sacré.
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