Sommaire Dfinitions dun solut dune prparation parentrale Phnomne

  • Slides: 51
Download presentation
Sommaire • Définitions – d’un soluté – d’une préparation parentérale • Phénomène d’osmose/application à

Sommaire • Définitions – d’un soluté – d’une préparation parentérale • Phénomène d’osmose/application à la cellule • Différents types de solutés (en terme de • concentration) Indications principales – – – dilution, hypovolémie, déshydratation • Solutés cristalloïdes • Solutés nutritifs • Solutés colloïdes

Définition d’un soluté • En règle générale, une solution est un mélange liquide et

Définition d’un soluté • En règle générale, une solution est un mélange liquide et homogène, formée – par la substance dissoute qui est le soluté (solide ou gaz) – et le solvant, liquide qui représente l'essentiel du mélange

Définition d’une préparation parentérale • Préparation stérile destinée à être injectée, perfusée, • ou

Définition d’une préparation parentérale • Préparation stérile destinée à être injectée, perfusée, • ou implantée dans le corps humain ou animal Préparée par des méthodes visant à assurer – Sa limpidité (qui doit pouvoir être vérifiée par transparence au niveau du récipient) – Sa stérilité = absence de microorganismes – Son apyrogénicité = absence de pyrogène = substance susceptible de provoquer par injection une brusque élévation de T°, substance produite par des bactéries (=endotoxines), des champignons, des levures – L’absence de contaminants – Un p. H aussi proche que possible de la neutralité – Une pression osmotique qui doit se rapprocher de celle du plasma = isotonicité

Définition d’une préparation parentérale • Différents types de préparation parentérale – Préparation injectable –

Définition d’une préparation parentérale • Différents types de préparation parentérale – Préparation injectable – Préparation pour perfusion – Préparation à diluer pour injection/perfusion – Poudres pour injection/perfusion • Etiquettage : – Contenu : principe actif/solvant – Voie d’administration – Mention « Préparation stérile » – Date de péremption – Numéro de lot

Phénomène d’osmose • Pour comprendre comment on prépare les solutions • • utilisées en

Phénomène d’osmose • Pour comprendre comment on prépare les solutions • • utilisées en perfusion, il faut connaître les lois de l'osmose L'osmose est le mouvement de l'eau (ou d'un autre solvant) vers une région de plus faible potentiel aqueux, où la concentration des molécules dissoutes ou des ions est plus élevée. L’osmolarité est donc la concentration d’un milieu (en osm/l) => Le milieu de plus forte concentration est hypertonique par rapport au milieu de plus faible concentration qui lui est hypotonique. On peut aussi rencontrer le terme d’osmolalité : concentration en osm/kg La pression oncotique est la pression osmotique avec les éléments dissous correspondant à des proteines

Schéma de l’osmose

Schéma de l’osmose

Phénomène d’osmose dans une cellule • Dans le contexte d'une cellule, le milieu intracellulaire

Phénomène d’osmose dans une cellule • Dans le contexte d'une cellule, le milieu intracellulaire • • et extracellulaire sont séparés par une membrane plasmique, qui est semi perméable. Pour les solutés qui ne peuvent traverser passivement la membrane plasmique, s'applique alors le phénomène d'osmose. L'eau va diffuser vers le compartiment (intracellulaire ou extra cellulaire) qui est le plus concentré pour diluer le soluté qui ne peut traverser la membrane plasmique et pour remédier à la différence de concentrations en soluté qui existe de part et d'autre de la membrane

Equilibre hydrique dans les cellules animales En fonction de ce que nous venons de

Equilibre hydrique dans les cellules animales En fonction de ce que nous venons de voir, une cellule peut être placée dans • Un milieu isotonique : milieu de même pression osmotique le milieu intracellulaire, donc pas de mouvement net d'eau au travers de la membrane plasmique. • Un milieu hypotonique : milieu dont la pression osmotique est plus faible que la pression intracellulaire car la concentration totale en solutés est plus faible dans le milieu extracellulaire par rapport au milieu intracellulaire. • Un milieu hypertonique : milieu de pression osmotique plus forte que la pression intracellulaire car la concentration totale en solutés est plus élevée dans le milieu extracellulaire par rapport au milieu intracellulaire.

Equilibre hydrique dans les cellules animales • Dans une solution isotonique les globules rouges

Equilibre hydrique dans les cellules animales • Dans une solution isotonique les globules rouges demeurent inchangés • Dans une solution hypotonique les globules rouges deviennent turgescents et finissent par éclater = hémolyse • Dans une solution hypertonique les globules rouges se déshydratent et deviennent crénelés. .

 • Soluté 3 types de solutés – isotonique – hypertonique – hypotonique •

• Soluté 3 types de solutés – isotonique – hypertonique – hypotonique • Les voies d’administration peuvent être de 2 types : – Voie veineuse périphérique (VVP) • osmolarité < 800 mosm/l. • administration < 20 jours – voie veineuse centrale (VVC) • osmolarité > 800 mosm/l. • traitement continu lourd de longue durée (réanimation, oncologie …). • pose d’un cathéter au niveau de la veine jugulaire, sous clavière, fémorale

3 types de solutés • Chez les humains et la plupart des autres •

3 types de solutés • Chez les humains et la plupart des autres • mammifères, une solution isotonique correspond à 0, 9 % en poids (ou 9 g/L) de chlorure de sodium en solution aqueuse. Cette solution, appelée solution ou sérum physiologique, est en général administrée par voie intra veineuse. Dans les perfusions par voie intraveineuse, les solutés doivent être isotoniques au plasma, pour éviter tout accident d'hémolyse (rupture de la paroi des cellules sanguines).

Différents types de solutés • Présentation : – – – ampoules (10, 20 ml),

Différents types de solutés • Présentation : – – – ampoules (10, 20 ml), flacons (50 à 1000 ml) ou poches (50 à 1000 ml) • Exemples : • Na. Cl ou Chlorure de Sodium 0, 9% (isotonique), 10%, 20% – Ampoules de 2 ml, de 5 ml, de 10 ml et de 20 ml – Flacons de 125 ml, de 250 ml, de 500 ml, de 1000 ml – Poches suremballées de 50 ml, de 100 ml, de 250 ml, de 500 ml, de 1000 ml • Glucosé 5% (isotonique) ou 10% – Ampoules de 10 ml et de 20 ml – Flacons de 125 ml, de 250 ml, de 500 ml, de 1000 ml – Poches suremballées de 50 ml, de 100 ml, de 250 ml, de 500 ml et de 1000 ml.

Exemple de poche de Na. Cl

Exemple de poche de Na. Cl

Indications • Ces solutés peuvent être utilisés – en cas • d’hypovolémie • de

Indications • Ces solutés peuvent être utilisés – en cas • d’hypovolémie • de déshydratation – ou permettre la dilution d’un principe actif après vérification de leur compatibilité. Dans ce cas, le dosage et le débit seront dictés par la nature et la dose du médicament prescrit.

Indications : Hypovolémie • Volémie normale = 65 ml / kg. Maintient de la

Indications : Hypovolémie • Volémie normale = 65 ml / kg. Maintient de la volémie nécessaire à • • • l’oxygénation tissulaire Les échanges hydriques sont régis par – la pression osmotique entre secteur intra et extra cellulaire – la pression oncotique entre secteur vasculaire et interstitiel Hypovolémie : diminution du volume total du sang circulant et de celui qui est immobilisé dans le réservoir sanguin. 2 formes : – hypovolémie absolue : diminution de la masse sanguine ou pertes plasmatiques (digestives, rénales, cutanées) – hypovolémie relative par diminution du retour veineux, vasodilation excessive (choc septique, anaphylactique, AG, intox par des depresseurs du SNC …) Etiologie : – Choc (les organes principaux ne sont plus susceptibles d'assurer leur fonction principale) – Hémorragie – Brûlure sur une surface étendue – Déshydratation – vasodilatation excessive – Œdèmes – hypertension

Indication : Hypovolémie • Signes cliniques : – baisse de la pression artérielle qui

Indication : Hypovolémie • Signes cliniques : – baisse de la pression artérielle qui peut mener au collapsus cardio vasculaire ou choc hypovolémique, – tachycardie, paleur de la peau – nausées, vertiges, soif, perte de connaissance. – Les symptômes cliniques peuvent ne pas apparaître jusqu'à une perte de 10 à 20% du volume sanguin. • La rapidité d'intervention est très importante lors d'un choc hypovolémique. Indication : restauration et maintien du volume de sang circulant lorsqu'un déficit volumique a été établi et que l'utilisation d'un colloïde est appropriée. Le choix de l'albumine préférentiellement à un colloïde de synthèse sera fonction de l'état clinique de chaque patient, en se basant sur les recommandations officielles.

Solutés de remplissage : recommandations pour la pratique clinique • Pour le remplissage :

Solutés de remplissage : recommandations pour la pratique clinique • Pour le remplissage : – Cristalloïdes isotoniques en première intention – Colloïdes si hémorragie > 20% masse sanguine et/ou TAS < 80 mm. Hg. – Surveillance essentiellement clinique. • Recommandations selon contexte – Hémorragie : • pertes sg < 20 % : cristalloïdes • pertes sg > 20 % ou PAS < 80 : colloides • CG ssi Hb < 7 g/dl (1 CG 1 pt) – Déshydratation (EC) : cristalloïdes – Choc anaphylactique : adré + cristalloïdes – Brûlés : cristalloïdes isotoniques au départ, colloides après 24 h

Solutés de remplissage : recommandations pour la pratique clinique Objectifs du remplissage • Maintenir

Solutés de remplissage : recommandations pour la pratique clinique Objectifs du remplissage • Maintenir une PA suffisante pour avoir une perfusion tissulaire adéquate • Ne pas oublier le traitement de la cause : tt chirurgical en cas de choc hémorragique, et transfusion CG pour maintenir une PAM ~ 45 50 mm. Hg

Indications : déshydratation • La déshydratation aiguë est l'ensemble des troubles engendrés par une

Indications : déshydratation • La déshydratation aiguë est l'ensemble des troubles engendrés par une perte d'eau importante et rapide, non compensée. • Origine d’une déshydratation : – 90% des déshydratations sont liées à des pertes digestives, notamment des diarrhées ou l’association de diarrhées à des vomissements, en particulier dans le cadre des gastro entérites aiguës. – Elles peuvent être dues aussi à un coup de chaleur ou un défaut d’apports

Indications : déshydratation • Mécanisme de la déshydratation : – Pertes d'eau égales aux

Indications : déshydratation • Mécanisme de la déshydratation : – Pertes d'eau égales aux pertes de sel, cas le plus fréquent : deshydratation isonatrémique globale. – Pertes de sel (Chlorure de Sodium Na. Cl) supérieures aux pertes d'eau: deshydratation hyponatrémique, à prédominance extra cellulaire (hyperhydratation intra cellulaire). – Pertes d'eau supérieures aux pertes de sel: déshydratation hypernatrémique, à prédominance intra cellulaire. • Troubles de l'équilibre acido basique associés : – L'acidose métabolique par pertes digestives de bicarbonates (diarrhée) et souffrance cellulaire est fréquente. – L'alcalose métabolique par pertes d'ion H+ est plus rare (vomissements). .

Indications : déshydratation • Signes de déshydratation intracellulaire – – – soif vive sécheresse

Indications : déshydratation • Signes de déshydratation intracellulaire – – – soif vive sécheresse des muqueuses (langue, bouche) hypotonie des globes oculaires hyperthermie troubles de la conscience et du tonus • Signes de déshydratation extracellulaire – – – conservation du pli cutané hypotonie des globes occulaires, cernes perte de poids oligurie, baisse de la diurèse troubles hémodynamiques périphériques ou centraux (hypotension artérielle, orthostatique, tachycadie) – dépression de la fontanelle antérieure chez les nourrissons

Indications : déshydratation • Si la déshydratation est manifeste, l'objectif thérapeutique est de •

Indications : déshydratation • Si la déshydratation est manifeste, l'objectif thérapeutique est de • • restaurer le volume normal de liquide si possible par voie orale. Si le patient est incapable de boire 2, 5 à 3 litres en 24 heures, l'eau et les électrolytes doivent être apportés par d'autres voies : les liquides peuvent être administrés par voie intraveineuse, sous cutanée ou par sonde jusqu'à ce que le patient soit correctement hydraté et puisse absorber et conserver suffisamment de liquide par voie orale. Dans tous les cas, la réhydratation doit se faire de façon progressive. Elle est constituée, – d'une part de l'apport quotidien normal (soit 1, 5 litre) – et d'autre part, d'une supplémentation en soluté hypo, iso ou hypertonique selon le type de déshydratation. – Il convient d'être très attentif au cours des 24 premières heures de prise en charge • en surveillant la diurèse, le pouls, le poids • et en recherchant tout signe de survenue d'œdème aigu du poumon mais aussi de complication centrale à type d'œdème ou d'infarctus cérébral, le volume de la supplémentation se situant entre 30 et 50 % du déficit hydrique et la correction de la perte hydrique devant s'étaler sur 48 voire 72 heures.

Indications : déshydratation • Le protocole de réhydratation est fonction du type de déshydratation

Indications : déshydratation • Le protocole de réhydratation est fonction du type de déshydratation à prendre en charge : – Prise en charge de la déshydratation intra cellulaire : En plus des besoins quotidiens du patient en eau, la compensation proprement dite est constituée d'une solution de glucose à 5 % avec du chlorure de sodium, du chlorure de potassium, et 0, 5 litre d'eau par degré de fièvre au dessus de 38°C. – Prise en charge de la déshydratation extra cellulaire : Si la déshydratation est peu sévère, une réhydratation par du chlorure de sodium à 0, 9%, ou une solution de glucose à 5 % suffit. En cas de choc, le recours à la voie intraveineuse est impératif. Aux besoins quotidiens en eau, on ajoute une supplémentation à hauteur de 30 à 50 % du volume des pertes le premier jour. En cas de choc, il peut être nécessaire de perfuser, à grand débit, en 15 mn, des macromolécules de type plasmion.

Solutés : Catégories • 2 grandes catégories : – Les cristalloides iso, hypo ou

Solutés : Catégories • 2 grandes catégories : – Les cristalloides iso, hypo ou hypertoniques – Les solutés nutritifs – Les colloides naturels ou de synthèse

Cristalloides

Cristalloides

Eau pour préparation injectable • Indication : dilution ou dissolution extemporanée de préparations destinées

Eau pour préparation injectable • Indication : dilution ou dissolution extemporanée de préparations destinées à être administrées par voie parentérale. • Posologie et mode d’administration : fonction des spécialités dissoutes dans • l'eau pour préparations injectables. Précautions d'emploi : – L'eau pour préparations injectables étant une solution hypotonique, destinée à la préparation de solution pour administration parentérale, elle ne doit pas être injectée seule. – La préparation du mélange doit se faire extemporanément avec du matériel stérile et dans des conditions d'asepsie rigoureuses. – Avant emploi, vérifier la limpidité de la solution. – Pour les flacons : avant emploi, vérifier l'intégrité du bouchage et désinfecter le bouchon – Avant dissolution d'un médicament, vérifier sa solubilité et/ou sa stabilité dans l'eau. – Dans le cas d'un mélange de plusieurs principes actifs, vérifier la compatibilité entre eux

Na. Cl 0, 9% • Le soluté isotonique est à 0, 9%, soit 9

Na. Cl 0, 9% • Le soluté isotonique est à 0, 9%, soit 9 grammes de Na. Cl (chlorure de sodium) par litre d'eau. A cette concentration, cette solution est dite "physiologique". Le sodium a pour synonyme natrium (Na) • Associé au chlore (Na. Cl), c'est le sel de table.

Na. Cl 0, 9% • Mode d’administration : Voie intraveineuse pour perfusion. • Avant

Na. Cl 0, 9% • Mode d’administration : Voie intraveineuse pour perfusion. • Avant administration, vérifier • l’intégrité du contenant, • la limpidité du soluté, • un éventuel changement de couleur et/ou une éventuelle formation de précipité, de complexe insoluble ou de cristaux, • La compatibilité avec les médicaments dissouts • Opérer dans des conditions d’asepsie rigoureuse

Na. Cl 0, 9% • Indications – Rééquilibration ionique par apport de chlorure et

Na. Cl 0, 9% • Indications – Rééquilibration ionique par apport de chlorure et de sodium. – Déshydratations extracellulaires. – Véhicule pour apport thérapeutique. – Hypovolémie. • Posologie adulte : selon le poids et l'état du malade : de 500 à 3000 ml par 24 heures. 1 g de chlorure de sodium correspond à 17 mmol d'ion sodium. • Surveillance : les paramètres cliniques et biologiques, en particulier l'ionogramme, doivent être surveillés.

Bicarbonate • Hypertonique 4, 2% (4, 2 g/100 ml) ou isotonique • • •

Bicarbonate • Hypertonique 4, 2% (4, 2 g/100 ml) ou isotonique • • • 1, 4% (1, 4 g/100 ml) Indication : Correction des acidoses métaboliques Posologie : La posologie est variable et doit être adaptée en quantité selon l'étiologie, l'état du malade et l'importance des perturbations de l'équilibre acido basique Surveillance : ionogramme plasmatique (en particulier HOK+, HRNa) et équilibre acido basique sanguin

Ringer lactate • Très utilisé du fait de sa composition en ions et éléments

Ringer lactate • Très utilisé du fait de sa composition en ions et éléments dissous qui est très proche de celle du plasma sanguin. sodium chlorure 6 g potassium chlorure 400 mg calcium chlorure hexahydrate 400 mg sodium lactate solution à 60 % 5, 33 g Soit sodium lactate 3, 2 g Soit sodium 130, 3 mmol Soit potassium 5, 4 mmol Soit calcium 1, 8 mmol Soit lactate 28, 5 mmol Soit chlorure 111, 7 mmol • Voie d'administration : perfusion intraveineuse lente, dans des conditions rigoureuses d'asepsie.

Ringer lactate • Indications Déshydratations à prédominance extracellulaire (quelle qu'en soit la cause :

Ringer lactate • Indications Déshydratations à prédominance extracellulaire (quelle qu'en soit la cause : vomissement, diarrhée. . . ). Hypovolémie (quelle qu'en soit la cause : chocs hémorragiques, brûlures, pertes hydroélectrolytiques périopératoires). Acidose.

Eléments minéraux présentés en ampoules • Ca = Calcium • Mg = Magnésium •

Eléments minéraux présentés en ampoules • Ca = Calcium • Mg = Magnésium • Ph = Phosphate • K+ = Potassium

Solutés nutritifs

Solutés nutritifs

Solutés nutritifs • Soluté nutritif : il en existe une grande variété, qui mélangent

Solutés nutritifs • Soluté nutritif : il en existe une grande variété, qui mélangent glucides (glucose), lipides et protides (acides aminés) dans des proportions très variables en fonction des besoins du patient. • Ils sont utilisés en perfusion = nutrition parentérale

Glucose 5% • Contient 5% de glucose = 50 grammes par litre d'eau •

Glucose 5% • Contient 5% de glucose = 50 grammes par litre d'eau • Glucide simple dont la formule est C 6 H 12 O 6 • Présent dans toutes les cellules vivantes car c'est le • nutriment le plus important du catabolisme. Dans le tube digestif, tous les féculents, la cellulose, le glycogène sont hydrolysés en glucose Dans notre sang, sa concentration (la glycémie) est située entre 0, 80 et 1, 20 g/L de sang – En dessous de 0, 8 g/L, c'est l'hypoglycémie, – au dessus de 1, 2 g/L, le patient présente une hyperglycémie

Glucose 5% • Mode d’administration (RCP) : Voie intraveineuse • stricte, en perfusion IV

Glucose 5% • Mode d’administration (RCP) : Voie intraveineuse • stricte, en perfusion IV lente. Avant administration, vérifier – l’intégrité du contenant, – la limpidité du soluté, – un éventuel changement de couleur et/ou une éventuelle formation de précipité, de complexe insoluble ou de cristaux – Compatibilité du médicament en mélange. Ne pas ajouter de médicaments dans le récipient sans avoir préalablement vérifié la compatibilité avec la solution et le contenant. • Opérer dans des conditions d’asepsie rigoureuse

Glucose 5% • Indications Ce médicament est préconisé dans les cas suivants : Réhydratation

Glucose 5% • Indications Ce médicament est préconisé dans les cas suivants : Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte en chlorure de sodium. Prévention des déshydratations. Véhicule pour apport thérapeutique en période • • • préopératoire, peropératoire postopératoire immédiate. • Posologie : à adapter selon l'état clinique du malade, en fonction – du poids, – de l'alimentation – et des thérapeutiques complémentaires éventuelles. Le débit de perfusion ne doit pas dépasser un volume correspondant à 0, 5 g de glucose par minute.

Glucose 5% • Surveillance pendant le traitement – de l'ionogramme plasmatique – de la

Glucose 5% • Surveillance pendant le traitement – de l'ionogramme plasmatique – de la glycosurie – de la kaliémie – de la phosphatémie – de la glycémie – du bilan lipidique • Chez le diabétique, surveillance biologique accrue (glycémie et glycosurie) et adaptation éventuelle des doses d'insuline ou du traitement hypoglycémiant.

Acides Aminés • 3 présentations : – Seuls – Associés aux glucides + lipides

Acides Aminés • 3 présentations : – Seuls – Associés aux glucides + lipides

Acides Aminés • Seul : Ex. : Dipeptiven® : N(2) L alanyl L glutamine

Acides Aminés • Seul : Ex. : Dipeptiven® : N(2) L alanyl L glutamine à 20 g/100 ml • Mode d’administration : Voie veineuse centrale après dilution dans une • • • solution pour nutrition parentérale (1/5) La vitesse de perfusion est fonction de celle de la solution associée et ne doit pas dépasser 0, 1 g d'acides aminés par kg de poids corporel et par heure Indication : nutrition parentérale en complément à une solution standard d'acides aminés ou à d'autres mélanges utilisés en nutrition parentérale chez des patients de réanimation nécessitant un apport en glutamine Posologie : fonction de la sévérité de l'état catabolique et du besoin en acides aminés. 1, 5 à 2 ml / kg de poids corporel. Il est conseillé de ne pas dépasser une posologie maximale quotidienne de 2 g d'acides aminés par kg de poids corporel lors de l'administration d'une nutrition parentérale. L'apport d'alanine et de glutamine par Dipeptiven ne doit pas dépasser environ 20 % de l'apport total en acides aminés. Surveillance : – Les enzymes telles que phosphatases alcalines, ASAT, ALAT, le taux de bilirubine et le bilan acidobasique doivent être régulièrement contrôlés. – Surveillance accrue en cas : d'insuffisance rénale, d'insuffisance hépatique, d'acidose métabolique.

Acides Aminés • + glucides : Ex. : Amminomix® = association de différents AA

Acides Aminés • + glucides : Ex. : Amminomix® = association de différents AA • • • (5 g/100 ml) + glucose (12 g/100 ml) Mode d'administration : Voie veineuse centrale. Modalités de manipulation : Rompre la soudure séparant les deux chambres (1 compartiment pour les AA + 1 pour le glucose) en appuyant fermement du plat de la main sur une des chambres Indication : Apport d'acides aminés et de glucose lorsque l'alimentation orale ou entérale est impossible ou insuffisante Posologie : fonction du niveau du catabolisme azoté (estimé ou mesuré) du malade. Posologie moyenne chez l'adulte est de 20 à 40 ml/kg/jour Surveillance : – de l'ionogramme plasmatique – de la balance hydroélectrolytique et de l'osmolarité sérique

Acides Aminés • + glucides + lipides + électrolytes : Ex. : Kabiven®, poche

Acides Aminés • + glucides + lipides + électrolytes : Ex. : Kabiven®, poche • • tricompartimentée Mode d'administration : en perfusion intraveineuse exclusivement par voie veineuse centrale. Indication : Nutrition parentérale chez l'adulte et l'enfant de plus de 2 ans quand la nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre indiquée Posologie : La dose administrée doit être individualisée et le choix de la présentation doit être fait en fonction de l'état clinique du patient, du poids corporel et des besoins nutritionnels Surveillance : – La glycémie, les électrolytes et l'osmolarité ainsi que la balance hydroélectrolytique, l'équilibre acidobasique et les tests de la fonction hépatique (phosphatases alcalines, ASAT, ALAT) doivent être surveillés régulièrement. – La numération globulaire et les facteurs de coagulation devront être surveillés si les lipides sont administrés sur une longue période

Lipides • Ex : Intralipide® = huile de soja purifiée à 10% (10 g/100

Lipides • Ex : Intralipide® = huile de soja purifiée à 10% (10 g/100 ml), • • 20% (20 g/100 ml), 30% (30 g/100 ml) Mode d’administration : voie intraveineuse en perfusion lente et progressive, par veine centrale ou périphérique, fonction de l'osmolarité finale de l'émulsion en cas d'utilisation en mélange nutritif (ajouts d'acides aminés et/ou d'électrolytes et/ou d'oligoéléments) Indication : apport calorique lipidique au cours d'une nutrition parentérale, lorsque l'alimentation orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre indiquée. Posologie : la posologie doit être adaptée aux capacités individuelles d'élimination des triglycérides Surveillance : – Une surveillance biologique hépatique est recommandée. – La surveillance des triglycérides plasmatiques est nécessaire pour les posologies élevées et en cas de durée de traitement supérieure à une semaine. Cette surveillance permet de vérifier la capacité de l'organisme à éliminer les lipides perfusés.

Les colloides

Les colloides

L’albumine à 4 et 20% Albumine d’origine humaine • Indication : en créant un

L’albumine à 4 et 20% Albumine d’origine humaine • Indication : en créant un transfert d’eau du secteur interstitiel vers le secteur vasculaire, on obtient une expansion volémique de 400 ml pour 500 ml d’Alb à 4 % ou 100 ml d’alb à 20 % • La durée d’efficacité est de 6 à 8 h. • Le choix de l'albumine préférentiellement à un colloïde de synthèse sera fonction de l'état clinique de chaque patient • Posologie : La dose nécessaire dépend de la taille du patient, de la sévérité du traumatisme ou de l'affection et de la persistance des pertes liquidiennes et protéiques • Mode d’administration : directement par voie intraveineuse ou diluée dans une solution isotonique (par exemple glucose à 5 % ou chlorure de sodium à 0, 9 %). Le débit de perfusion doit être adapté à chaque cas particulier et aux différentes indications

Les dextrans Les Dextrans : polymères glucidiques d’origine bactérienne • Ils ne sont plus

Les dextrans Les Dextrans : polymères glucidiques d’origine bactérienne • Ils ne sont plus utilisés en raison de leur effet secondaires (troubles de l’hémostase, IRA, anaphylaxie) • Leur pouvoir d’expansion volémique » 1, avec une durée d’efficacité de l’ordre de 4 à 8 h. • Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte. Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial après le contrôle primaire de la respiration et des saignements. Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse rapide, soit 250 ml en deux à cinq minutes. II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion de Dextran, une solution isotonique en fonction des besoins du patient. • Modalités de manipulation Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules et de coloration/décoloration. Usage unique.

Les gélatines Les Gélatines : polypeptides d’origine animale, il en existe 2 types –

Les gélatines Les Gélatines : polypeptides d’origine animale, il en existe 2 types – G fluides modifiées : ( plasmion, gélofusine, plasmagel ) riche en Ca – G à pont d’urée : haemacel • Leur pouvoir d’expansion vol est » 0. 8 et leur durée d’action de 4 à 5 h. • La dose max. est normalement de 1, 5 L / 24 h • Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte. Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial après le contrôle primaire de la respiration et des saignements. Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse rapide, soit 250 ml en deux à cinq minutes. II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion de Rescueflow, une solution isotonique en fonction des besoins du patient. • Modalités de manipulation Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules et de coloration/décoloration. Usage unique. • Surveillance : hémostase • Effets 2 d : anaphylaxie, diminution de l’agrégation plaquettaires • CI : hypersensibilité, choc anaphylactique, HK, tbles de coagulation, accouchement ou grossesse

Les polysaccharides naturels HEA : Hydroxy. Ethyl. Amidon : extrait d’amidon de mais •

Les polysaccharides naturels HEA : Hydroxy. Ethyl. Amidon : extrait d’amidon de mais • Pouvoir d’expansion volémique de 100 à 140 %, 1 g d’HEA retient 30 ml d’eau dans le compartiment vasculaire avec une durée d’action de 4 à 8 h pour esteril et 12 à 18 h pour voluven. • Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte. Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial après le contrôle primaire de la respiration et des saignements. Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse rapide, soit 250 ml en deux à cinq minutes. II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion de Rescueflow, une solution isotonique en fonction des besoins du patient. • Modalités de manipulation Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules et de coloration/décoloration. • Effets 2 daires : troubles de l’hémostase • CI : hémophilie et maladie de willebrand, hypersensibilité, • accouchement et grossesse. Le mieux, le moins toxique : voluven 6%

Surveillance du remplissage • PA, FC, Diurèse horaire avec objectif de 1 ml/kg/h, état

Surveillance du remplissage • PA, FC, Diurèse horaire avec objectif de 1 ml/kg/h, état de conscience • Hb : valeur seuil de 7 g/dl chez le sujet sain et de 10 g/dl chez la PA, coronarienne, ou TC ou AVC • plaquettes et hémostase.

Conclusion • Lors de l’utilisation d’un soluté par voie parentérale, toujours – manipuler dans

Conclusion • Lors de l’utilisation d’un soluté par voie parentérale, toujours – manipuler dans les conditions d’asepsie stricte – et vérifier la compatibilité des différents médicaments utilisés