SECTION IV Approches dadaptation et dattnuation Adaptation et

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SECTION IV Approches d’adaptation et d’atténuation

SECTION IV Approches d’adaptation et d’atténuation

Adaptation et capacité adaptative L'adaptation est un processus d’ajustement pour anticiper ou répondre à

Adaptation et capacité adaptative L'adaptation est un processus d’ajustement pour anticiper ou répondre à un changement. Dans le cas particulier du changement climatique, l’adaptation correspond à l’ajustement des systèmes écologiques, sociaux ou économiques afin de répondre aux stimuli climatiques d'aujourd'hui ou ceux du futur, et à leurs effets ou impacts. La Capacité Adaptative, selon le GIEC GT II, est la “capacité ou potentiel d’un système, région ou communauté à s’adapter aux effets ou répercussions du changement climatique”. Smit et

Formes d’adaptation L’Adaptation autonome au changement climatique est essentiellement un processus inconscient du système

Formes d’adaptation L’Adaptation autonome au changement climatique est essentiellement un processus inconscient du système dans son ensemble en réponse au changement, plus connu sous le nom d’ajustement des écosystèmes. L’Adaptation réactive, comme son nom l'indique, implique une réponse délibérée à un choc ou à un impact climatique, dans le but de surmonter et de prévenir de tels impacts dans le futur. L’Adaptation anticipative implique une action planifiée, en avance sur le changement climatique, afin de prévenir et de réduire ses potentielles répercussions. Ce type d'actions peut permettre de renforcer les capacités de protection des systèmes naturels face à des climats extrêmes.

Résilience communautaire et capacité adaptative La résilience des communautés et la capacité adaptative dépend

Résilience communautaire et capacité adaptative La résilience des communautés et la capacité adaptative dépend de : La fréquence et l'intensité des événements extrêmes ou l’exposition au climat ou aux risques climatiques. Ceux-ci incluent le caractère, la magnitude et le taux de variation du climat. Des stratégies de lutte et/ou de mesures d’adaptation. Elles incluent les niveaux de qualité et de ressources, les règlements et les infrastructures institutionnelles (gouvernement et institutions civiles), et l’efficacité de ces mesures.

Possibilités d’atténuation i. ii. iv. v. vii. Préservation des ressources énergétiques (en particulier pour

Possibilités d’atténuation i. ii. iv. v. vii. Préservation des ressources énergétiques (en particulier pour l’efficacité du transport et la construction de bâtiments), Energies renouvelables, en particulier éolienne et solaire, Carburants renouvelables comme les biocarburants, Réceptacles naturels améliorés pour l’extraction du charbon, comme des forêts bien gérées et des sols bien aménagés, Energie nucléaire, Substitution du gaz par d’autres énergies fossiles, Extraction du charbon dans la zone de stockage géologique.

Formes d’atténuation Les approches structurelles cherchent à utiliser l’ingénierie pour construire des bâtiments et

Formes d’atténuation Les approches structurelles cherchent à utiliser l’ingénierie pour construire des bâtiments et des moyens de subsistance (ces systèmes et infrastructures sont essentiels au bien être social et économique, comme le transport, les communications et les services publics – eau, énergie) plus à même de supporter des événements extrêmes. En revanche, les approches non structurelles emploient des contrôles d’utilisation de la terre, dissémination de l’information et des incitations économiques pour réduire ou prévenir la vulnérabilité aux catastrophes. Enfin, les actions de répartition des risques développent la résilience du système économique et technologique, permettant ainsi de s´assurer face à d’éventuels dommages et pertes de revenus, et par conséquent de garantir un meilleur maintien des moyens de subsistance.

Hardware vs. Software Argument en faveur du Hardware : Plus de flux dynamiques =

Hardware vs. Software Argument en faveur du Hardware : Plus de flux dynamiques = plus de besoins de stockage (barrages) Risques d’inondations = plus de canaux artificiels, plus de protections, digues plus grandes Risque d’élévation du niveau de la mer = plus de digues Défis : L’infrastructure est inflexible Extrêmement coûteux à construire et à maintenir Il a été démontré qu’une sécurité à 100 % est illusoire Impacts négatifs potentiels sur les services et les moyens de subsistance de l’écosystème

Hardware vs. Software Arguments en faveur du Software : Élargir le débat au-delà de

Hardware vs. Software Arguments en faveur du Software : Élargir le débat au-delà de l’infrastructure – évaluer les choix de société Promouvoir un large éventail de réponses adaptatives (ex : gestion de la demande, changer les modèles de récolte, diversifier les moyens de subsistance) Planification de l’utilisation de la terre pour réduire les risques pour l’humanité et les moyens de subsistance Retrait planifié des zones prédisposées aux risques ou affectées Maintenir les fonctions et les services de l’écosystème Gérer les risques, augmenter le niveau de préparation, diminuer les incertitudes

Le régime du climat international SBSTA Protocole de Kyoto - Mécanisme de développement propre

Le régime du climat international SBSTA Protocole de Kyoto - Mécanisme de développement propre Fonds d’adaptation - Coûts d’adaptation = 2 % sur le commerce du carbone - Adaptation pour les PMD - Fonds d’adaptation du FEM

Le contexte : Le MDP tient-il sa promesse ? Le MDP peut être un

Le contexte : Le MDP tient-il sa promesse ? Le MDP peut être un moyen important de transfert technologique, d’IDE et de flux financiers croissants vers les pays en voie de développement en aidant à réaliser les OMD. Le MDP a mis du temps à se créer mais son activité a augmenté de manière significative depuis le début de l’année 2005 – plus de 80 projets enregistrés et 60 sur liste d’attente. Les types de projets MDP enregistrés et la répartition des bénéfices posent problème. La plupart des REC ne circuleront jusqu’en 2012 que dans quelques pays et proviennent La plupart des REC ne circuleront jusqu’en 2012 de projets avec peu de bénéfices DD Les OMD Carbone sont faits pour évoquer ce problème et utiliser les finances du carbone pour encourager le développement

Le contexte : statut du marché du MDP? Sur plus de 80 projets enregistrés

Le contexte : statut du marché du MDP? Sur plus de 80 projets enregistrés et 60 sur liste d’attente Énergie renouvelable (32 %), énergie de la biomasse (26 %), gestion des ordures (16 %), gaz issu de la décomposition (14 %), gaz industriels (5 %); Efficacité énergétique 4 %, transport < 1 % Plus de 450 autres projets en attente de validation (environ 600 projets au total pourraient être enregistrés dans les prochaines années)

Le contexte : statut du marché du MDP ? Six pays représentent à eux

Le contexte : statut du marché du MDP ? Six pays représentent à eux seuls 75 % des projets et deux pays (le Brésil et l’Inde) représentent 50% des projets Au total, 30 pays seront susceptibles d’avoir au moins un projet enregistré en milieu d’année 2006 La part de l’Inde et du Brésil est appelée à augmenter dans les années à venir L’Asie et l’Amérique Latine représentent 94 % des projets et 97 % des REC (Afrique <1 % des projets et 0, 2 % des REC) Ces projets devraient produire 50 millions de REC par an soit un total de 350 millions en 2012 Seulement 4 pays recevront 87 % des REC

Vers des approches intégrées pour une diminution des risques Renforcer les politiques et les

Vers des approches intégrées pour une diminution des risques Renforcer les politiques et les mesures intégratives (fiscale, financière, matérielle, territoriale) entre les terres hautes et basses, entre les villes et les zones rurales, entre les couloirs logistiques et biologiques en Amérique Centrale. Comprendre la fonction tributaire et solidaire du partage de l’eau et mettre en œuvre des mécanismes fiscaux et financiers comme le paiement de services environnementaux pour compenser et récompenser les communautés qui contribuent à atténuer les risques d’inondation et de glissements de terrain, la sécurité alimentaire et l’apport de biens et services favorables à l’environnement.

Vers une stratégie de réduction intégrée Le lien entre la résilience du « couloir

Vers une stratégie de réduction intégrée Le lien entre la résilience du « couloir » du commerce régional et la conservation, ainsi que la gestion active du couloir biologique reste un des défis majeurs auxquels l’Amérique Centrale aura à faire face dans les décennies à venir. Ces corridors biologiques, s’ils étaient conçus et gérés de manière adéquate, pourraient fournir aux communautés locales de réelles opportunités de réduction des risques. Permettant bien plus que la protection de la biodiversité, ces corridors sont aussi source de bois de chauffage, d’eau et de protection contre les inondations éclaires. L’assurance contre les inondations deviendra sans doute un service environnemental qui sera de plus en plus fourni aux communautés.

Une meilleure gestion des ressources, un outil essentiel pour réduire la vulnérabilité face aux

Une meilleure gestion des ressources, un outil essentiel pour réduire la vulnérabilité face aux risques climatiques Une intégration économique de plusieurs objectifs de développement durable – la prévention du risque de catastrophes, la protection de la biodiversité, la réduction de l’impact du changement climatique et la prise en considération de la pauvreté – pourrait faire de la gestion ciblée des ressources naturelles une possibilité d’adaptation grâce à laquelle tout le monde sortirait gagnant. En effet, les responsables politiques, les donateurs, et même les pays en voie de développement qui ont peu de moyens pourraient être intéressés par cette opportunité.