Sarralbe est une commune de lest de la
Sarralbe est une commune de l’est de la France réputée pour accueillir beaucoup de cigognes. En effet, il existe plus de 30 nids répartis dans les arbres, sur les toits des maisons dont un sur le toit de la mairie. Cette dernière a installé une caméra afin de pouvoir suivre l’histoire du couple qui s’installera dans ce nid. Les cigognes blanches utilisent généralement des supports leur permettant une vue dégagée : un arbre, une plate-forme posée à leur intention, ou même un pylône électrique. Le nid est construit par le mâle et la femelle qui apportent régulièrement les matériaux nécessaires. Chaque année la femelle pond généralement 2 à 6 œufs qui éclosent 33 à 42 jours après la ponte. Les cigogneaux quittent le nid 58 à 70 jours après l'éclosion, et continuent d'être nourris par les parents durant 7 à 20 jours supplémentaires. L’espérance de vie des cigognes est entre 20 et 30 ans. Nous pouvons en déduire qu’elles laissent une nombreuse descendance si nous tablons sur une moyenne de 4 œufs pendant une quinzaine d’années, cela arrive à 60 cigogneaux ! Les habitants de Sarralbe prennent grand soin de ces touristes passagères et leur préparent de la nourriture. L’an passé, mon amie, Arlette, a pris des captures d’écran de la caméra de la mairie pour nous faire suivre cette jolie saga. Elle a ajouté un commentaire à chaque image et je l’en remercie chaleureusement. J’ai toujours aimé les oiseaux, symboles de liberté et de pureté.
Enfin, le couple de cigognes est revenu de son long voyage pour s’installer dans sa demeure habituelle située sur le toit de la mairie.
Très rapidement, le couple entame la construction du nid pour leur future progéniture.
C’est le jour de la Saint -Valentin, la fête des amoureux mais la construction du nid est la priorité.
Le nid prend une belle forme ronde.
Les travaux sont arrêtés, c’est jour de repos…
La petite toilette du soir avant de s’endormir pour la nuit.
La ponte a commencé, voici les deux premiers œufs.
Le lendemain, un 3ème œuf fait son apparition dans le nid.
Un petit brin de toilette ne fait pas de mal.
La maman compte les œufs pondus depuis le 17 mars, soit un par jour.
Les parents sont réunis autour du nid.
Ce soir, Monsieur a des élans amoureux envers Madame.
Et voici le 5ème œuf.
Le vent commence à souffler, il faut se cramponner.
La maman déploie ses plumes pour protéger les œufs mais, heureusement, le papa arrive pour l’aider et se love contre elle.
Les parents sont soucieux de garder leurs futurs oisillons en sécurité.
Avec ses pattes, la maman retourne les œufs.
C’est le moment de la toilette de la fin de l’après-midi.
Au travail pour consolider le nid, colmater les trous.
Le compte est bon, le nid est propre, plus qu’à attendre patiemment les naissances.
Encore un peu de patience mais il devient difficile de bien abriter toute la couvée.
Un œuf a été écarté de la couvée, il n’a pas été fécondé.
Voici le premier-né, éclos le 19 avril, les autres œufs vont suivre…
Le 22 avril, les quatre bébés sont nés.
En 3 jours les petits ont déjà bien grandi, ils sont emplumés. La maman veille sur sa progéniture.
Les oisillons se développent bien à l’exception d’un qui semble bien chétif.
Les enfants prennent de plus en plus de place et les parents doivent déployer leurs ailes pour les tenir au chaud et les abriter des coups de vent.
Les cigogneaux grandissent rapidement, sauf le plus fragile qui reste malingre; il se blottit contre ses frères et sœurs.
C’est l’heure de la becquée pour la nichée.
La maman est inquiète… son petit, bien frêle, arrivera-t-il à acquérir son autonomie ?
C’est le moment du repas, il y a urgence, c’est la bousculade.
Les cigogneaux ont bien grandi. Aujourd’hui, le vent souffle et la maman a bien du mal à se tenir debout.
Les premières tentatives de vol ont commencé, maman est fière de ses enfants.
Les nuits deviennent difficiles en raison du manque de place dans le nid.
Début juillet, les cigogneaux, font connaissance avec les alentours du nid. La maman reste au nid avec le plus faible qui ne vole pas encore.
Cependant, à l’heure du dîner, toute la famille est réunie.
Des petits poissons et des grenouilles sont un véritable festin !
C’est l’heure du coucher, maman a donné le signal.
Tous sont partis, Je me sens seul, Sniff, sniff…
Ils vont bien revenir, en attendant, je vais faire ma toilette…
Toujours personne, et je regarde alentour, je ne vois rien et j’ai un peur… Il est probable que c’est le cigogneau fragile qui se retrouve seul et hésite à prendre son envol. Il va au bord du nid, regarde de tous côtés, revient en arrière et …
…quelques minutes plus tard, il s’est élancé et le nid est complètement déserté. Les cigognes de Sarralbe ont, comme tous les ans, concrétisé leur amour et la mairie a permis de suivre leur histoire. Ceci pour la plus grande joie des amoureux. de ces beaux volatiles. Merci à la municipalité pour avoir pris cette initiative.
Photos et informations offertes par Arlette. Création et montage : Lilymage. Musique : Quiet day par Bernward Koch. Date : Juin 2020 lilymage 1@gmail. com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com www. chezjoeline. com Voici le lien qui vous permettra de suivre la saga des cigognes de Sarralbe chaque année : https: //www. sarralbe. fr/Webcam. html
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