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Sacrement de la Confirmation

Qu’est-ce qu’un Sacrement ? Le sacrement est un rite cultuel chrétien revêtant une dimension sacrée. Pour les croyants, le sacrement produit un effet dont la source est Dieu, qui donne sa grâce. Ils y trouvent le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes.

Qu’est-ce qu’un Sacrement ? Les sacrements sont des signes, des choses sensibles. Lors des célébrations on a recoure à des choses bien palpables ; de l’eau, de l’huile (le saint chrême), l’onction des malades (huile) et le pain, le vin ou l’Eucharistie. Ce sont des signes extrêmement concret. Au baptême par exemple, (qui nous fait entrer dans une communauté, qui nous purifie), tout est signifié par l’eau.

Vous n’avez pas d’eau, votre baptême n’est pas valide. Ce qui veux dire que tout ce qui va suivre sur le plan sacramentel ne sera pas valide. Pour ceux qui préparent des personnes au baptême, il faut qu’ils fassent très attention à la validité du baptême. L’eau et puis la formule bien sûre parce que sinon tout le reste n’est pas valide.

Par les Sacrements, Dieu donne Sa vie. Il se donne pleinement parce qu’Il nous aime !!!

Le sacrement de la confirmation fait partie des sacrements de l'initiation

Il confère les dons et les fruits de l'Esprit Saint au confirmand et est reçu des mains de l'évêque (ou son représentant). Comme les disciples de Jésus le jour de la Pentecôte, ils auront ainsi le courage d'affirmer la foi et annoncer le Christ, selon leurs charismes.

La liturgie du Sacrement De Confirmation Comprendre le sens des signes du sacrement

L’Evêque L’évêque est le successeur des Apôtres et a reçu la plénitude du sacrement de l’Ordre. Le fait que ce soit lui qui confère le sacrement marque bien que celui-ci a pour effet d’unir ceux qui le reçoivent plus étroitement à l’Eglise, à ses origines et à sa mission de témoignage du Christ. Mais l’évêque peut exceptionnellement permettre à un prêtre de confirmer en son nom.

L’imposition des mains ! L’imposition des mains, est à bon droit, reconnue par la tradition catholique comme l’origine du sacrement de Confirmation qui perpétue, en quelque sorte, dans l’Eglise, la grâce de la Pentecôte (He 6, 2). Elle était déjà pratiquée par les Apôtres aux tous premiers temps de l’Eglise comme nous le rapporte saint Luc dans les actes des Apôtres (Ac 8, 14 -17). Elle signifie la transmission du Saint Esprit.

L’onction ! L’onction d’huile parfumée (ou saint chrême) est le geste essentiel du sacrement de confirmation. Très tôt, pour mieux signifier le don du Saint Esprit, s’est ajoutée à l’imposition des mains une onction d’huile parfumée. Cette onction illustre le nom de « chrétien » qui signifie « oint » et qui tire son origine de celui du Christ lui-même, lui que « Dieu a oint de l’Esprit Saint » (Actes 10, 38)

L’onction ! Par cette onction, le confirmand reçoit la marque, le sceau de l’Esprit Saint. Le sceau est le symbole de la personne, signe de son autorité, de sa propriété sur un objet. C’est ainsi qu’autrefois, en marquant la cire molle d’une empreinte ineffaçable, le sceau servait à sceller et authentifier un document. Ce sceau de l’Esprit Saint marque l’appartenance TOTALE au CHRIST, la mise à son service pour toujours, mais aussi la promesse de la protection divine dans la grande épreuve de la fin du monde (Ap 7, 2 -3 ; 9, 4)

L’huile ! L’huile est un signe d’abondance et de joie. Elle purifie et rend souple. Elle est signe de guérison, puisqu’elle adoucit les contusions et les plaies et elle rend rayonnant de beauté, de santé et de force. Mais l’onction d’huile a surtout, dans la révélation biblique, une signification spirituelle. Celui qui est oint est consacré par Dieu pour une mission particulière.

v L’huile est parfumée avec du baume. Ainsi, le chrétien, partout où il vit, répand le parfum de Dieu : cela veut dire que par sa manière de parler et d’agir, il révèle Dieu qui habite en lui. v Le saint chrême, mélange d’huile et de parfum, utilisé pour le Sacrement de Confirmation est consacrée par l’évêque, le jeudi saint, au cours de la messe chrismale. v L’onction est faite en signe de croix parce que la croix est le signe du chrétien, sa marque.

Le parrain La marraine

Pour la Confirmation, comme pour le Baptême, il convient que les candidats cherchent l’aide spirituelle d’un parrain ou d’une marraine. Il est préférable qu’il soit le même que pour le baptême pour bien marquer l’unité des deux sacrements. Le parrain ou la marraine doit avoir au moins 16 ans accomplis, être catholique, confirmé, avoir déjà reçu le sacrement de l’Eucharistie et mener une vie cohérente avec la foi et avec la fonction qu’il va assumer. Il ne doit pas être la mère ou le père du confirmand (Droit canon 874).

Comment se déroule une Confirmation ?

v Comment se passe ce sacrement ? v La plupart du temps, il a lieu au milieu de la messe (après l’homélie) montrant ainsi son rapport étroit avec l’Eucharistie.

Le déroulement L’appel Des Confirmands Après l’homélie, l’évêque appelle les confirmands Profession De Foi Imposition Des Mains L’évêque impose les mains sur l’ensemble des confirmands

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen

Les Dons de l’Esprit !

e s s e Sag e c r Fo Intelligence Conseil Connaissance u e i D e d e t n i Cra Piété

On parle des "sept dons de l'Esprit" qu'on reçoit lors de la confirmation : don de sagesse, d'intelligence, de conseil, de force, de connaissance, de la piété et de la crainte de Dieu.

Le modèle pour vivre selon l’Évangile, c’est Jésus. Mais il nous est impossible de le suivre s’il ne nous entraîne pas.

C’est pourquoi la méditation des chrétiens s’est portée très tôt sur l’Esprit, ce Souffle saint qui anime Jésus et qui peut aussi, le Christ nous l’a promis, nous animer nous-mêmes, comme il le fit au jour de la Pentecôte où il transforma les disciples apeurés en témoins impétueux et volubiles de la résurrection, prêts à toutes les audaces et à toutes les épreuves.

Dans cette méditation sur l’homme animé par l’Esprit, une figure s’impose, celle de David, précurseur royal du Messie : « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur » (Isaïe 11, 2).

À cette liste biblique des dons de l’Esprit on rajouta la piété, sans doute pour atteindre le nombre sept qui symbolise la perfection et signifie ici la nouvelle création. Car c’est au fond la leçon principale de cette énumération des dons de l’Esprit : Dieu nous précède toujours ; sans lui nous ne pouvons rien faire, mais avec lui, « rien n’est impossible » .

Sagesse Pour discerner ce que Dieu attend de nous et avoir le désir de la sagesse de Dieu qui est amour infini. Intelligence Pour nous aider à approfondir et à comprendre la Parole de Dieu, bien sûr par notre intelligence, mais davantage par le cœur. Conseil C'est se mettre à l'écoute de Dieu pour se laisser guider par lui. Il faut accepter dans la prière les "conseils" de Dieu, afin de discerner ce qui est bien et ce qui est mal. Force Pour rester fidèles à l’Évangile et pour oser témoigner du Christ aux autres.

Connaissance Pour nous aider à mieux saisir le vrai sens de la vie, pour nous-mêmes et pour les autres. Affection Filiale C'est aimer Dieu comme un enfant; ce don est aussi appelé "crainte" de Dieu. Ce n'est pas en avoir peur, mais c'est se rendre compte que nous devons toujours l'aimer de plus en plus. Crainte de Dieu il ne s'agit pas d'une quelconque terreur. Il s'agit d'une juste distance à vivre pour s'ajuster à Dieu. Abandonner toute idée de "toute puissance" personnelle pour entrer dans l'humilité libérante de l’Évangile.

Le Don de sagesse ! Exemple

Marie, la Mère de Jésus. La Vierge Marie, reine de tous les saints, mère de tous les hommes, pleine de grâce (il ne lui maque pas un seul don), unie de toute son âme à son Fils Jésus dans le mystère de la Rédemption. Le mot latin "redemptio" veut dire rachat. La rédemption désigne, dans le vocabulaire théologique chrétien, l’acte par lequel Jésus "rachète" les hommes esclaves de leur péché en le payant de sa vie. Cette doctrine sanguinaire du "donnant-donnant" choque nos oreilles modernes. Elle s'explique aujourd'hui avec des mots nouveaux et s'approfondit dans la foi.

Le Don d’intelligence ! Exemple

Saint Thomas d’Aquin est un cas bien célèbre, lui qui était considéré comme – le plus saint des savants et le plus savants des saints -. Ses œuvres, comme la somme théologique, sont une aide précieuse à tous ceux qui cherchent Dieu. Nicodème (Jn 3, 1 -21) connaît l’Ancien Testament mais ne le comprend pas dans son sens chrétien. C’est le Christ qui, en lui communiquant par l’Esprit Saint le don d’intelligence, l’ouvre aux réalités d’en-haut.

Le Don de conseil ! Exemple

Saint Etienne (Ac 6, 8 -8) fut le 1 er diacre martyr. Comme saint Pierre devant le Sanhédrin (Ac 4, 8 -8) ou saint Paul devant ses juges, il fit non seulement preuve de force, mais aussi, il répondit avec sagesse visiblement inspiré d’en-haut par le Don de Conseil. Sainte Jeanne d’Arc, lors de son procès, répondait toujours de manière sage et inspirée, se référant bien souvent à ce que ses voix, qu’elle appelait « son conseil » , lui avait dicté.

Le Don de force ! Exemple

Saint Côme et saint Damien, comme tous les martyrs, témoignent de la puissance du Don de Force face à l’adversité et à la mort. Ils marchent à la suite des Apôtres, qui ont montré jusqu’au martyre leur courage extraordinaire dans la proclamation du Christ mort et ressuscité.

Le Don de connaissance Ou de science ! Exemple

Saint François d’Assise. Ce don est appelé « la science des saints » , bien illustré par l’exemple de saint François d’Assise qui, sans formation théologique, découvrait les merveilles des mystères de Dieu par la contemplation des ses créatures. Ce don l’a poussé à un détachement radical des richesses pour se faire pauvre comme le Christ. Pensons aussi à sainte Bernadette, qui ne savait ni lire, ni écrire, mais qui comprenait tous les jours un peu plus, que la vraie vie n’était pas celle de la terre, mais celle du ciel. Elle étonnait les gens savants, les prêtres et même les évêques par ses réponses limpides et sensées, empreintes de vérité surnaturelles.

Le Don de la piété ! Exemple

Sainte Marie-Madeleine est un modèle pour tous ceux qui découvrent la puissance de l’amour de Dieu – plus fort que tous les péchés qu’ils commettent – en rendant grâce, changent radicalement de vie et développent une relation intime avec le Sauveur. Pensons aussi à Zachée (Lc 19, 1 -10) : sa rencontre avec le Christ lui ouvre les yeux sur sa vie de péché qu’il veut quitter immédiatement. Il comprend aussi que, malgré elle, le sauveur l’aime tendrement. Aussitôt, la joie envahit son cœur et le tourne vers les autres. Non seulement il veut réparer ses torts, mais également distribuer ses biens aux pauvres. Le salut est entré dans sa maison

La crainte de Dieu ! Exemple

Siméon, Job, Corneille. Le vieillard Siméon, qui accueillit Jésus et ses parents au Temple de Jérusalem, est présenté comme un juste et craignant Dieu. Dans la bible, Job est appelé « un homme craignant Dieu et s’éloignant du mal » (Jb 1, 1). Corneille, un homme religieux et craignant Dieu (Ac 10, 2). On peut y ajouter le bon Larron à la croix (Lc 23, 39 -43).

Les Fruits de l’Esprit !

L’Esprit-Saint, soit l’Esprit de Dieu, est l’ami le plus précieux des humains. Il veut nous donner le bonheur le plus extraordinaire imaginable appelé Béatitude. Cette grande joie, ici même sur terre et dans la vie qui suit celle de notre décès, seul Lui peut nous la donner, car Il est la Joie en personne.

Pour nous donner cette joie, il commence par nous donner des cadeaux merveilleux appelés dons de l’Esprit Saint, puis, ces dons, ou dispositions intérieures, il les fait germer en des comportements magnifiques qui engendrent le bien-être, la santé, l’amour et la paix appelés fruits de l’Esprit-Saint. Désirez-vous ces choses ?

Oui ? Alors, faites que ces DONS dirigent toute votre vie. Ainsi, quoi qu’il vous arrive, vous sentirez équipés pour y faire face et pour transformer les difficultés en sources positives.

LES FRUITS DE L’ESPRIT-SAINT. Les fruits de l’Esprit-Saint sont au nombre de douze. Dans la lettre de saint Paul aux Galates, dans la Bible officielle de l’Église catholique appelée Vulgate, ces fruits sont énumérés comme suit :

LES FRUITS DE L’ESPRIT-SAINT. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Charité ; Paix ; Joie ; Patience ; Longanimité ; Bonté ; 7. 8. 9. 10. 11. 12. Bénignité ; Mansuétude ; Fidélité ; Modestie ; Contenance ; Chasteté.

1. CHARITÉ Le premier fruit de l’Esprit Saint, c’est la charité, soit le don de soi : Ø gratuit Ø proactif (n’attend pas de se faire demander son aide mais demande tout de même la permission avant de la prodiguer) Ø inconditionnel.

2. JOIE Le deuxième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la joie, soit le fait de toujours entretenir des paroles, des pensées, des sentiments et des actions qui soient : Ø Ø Positifs ; Porteurs de beauté ; Porteurs d’espoir et d’espérance ; Porteurs de confiance (et non de peur ou de méfiance) ;

3. PAIX Le troisième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la paix, soit le fait de « tourner l’autre joue » , de répondre au mal par le bien, par des solutions constructives, par l’ordre, la discipline, la stabilité, le respect de la nature (ne pas aller contrenature)

4. PATIENCE Le quatrième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la patience, soit la capacité de tolérer les imperfections, les contrariétés et les contre-temps, et aussi la capacité d’attendre, parfois très longtemps, ce que l’on désire. Cette capacité d’attendre s’appelle « longanimité » ;

5. DOUCEUR Le cinquième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la douceur, soit la docilité, l’obéissance, le respect des lois, des règlements et de l’autorité, dans un esprit affectueux de subordination et de service (à commencer par la loi de la civilisation) soit la solidarité du plus fort envers le plus faible, ainsi que la loi de la nature selon laquelle on récolte toujours ce que l’on sème.

6. BONTÉ Le sixième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la bonté, soit une infinie générosité, débordante et sans calculs (tout en tenant compte de nos limites personnelles) ;

7. BÉNIGNITÉ Le septième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la bénignité, soit le fait de ne faire aucun mal à personne, jamais, pour aucune raison, car le but que l’on vise, si « bon » puisse-t-il nous sembler (p. ex. , soulager la souffrance au moyen de la mise à mort), ne justifie jamais le moyen. En effet, la Loi de la nature fait qu’on récolte toujours exactement ce que l’on sème. Si on sème des fruits de mort, on récoltera des fruits de mort.

8. MANSUÉTUDE Le huitième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la mansuétude (indulgence), soit le non jugement, la non-condamnation et l’empathie, soit la compréhension de la souffrance et de l’ignorance qui sous tendent le mal, et la volonté de leur guérison ;

9. FIDÉLITÉ Le neuvième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la fidélité, soit respect de engagements. l’intégrité, notre l’honnêteté, parole et de le nos

10. MODESTIE Le dixième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la modestie, soit : Ø la modération (pas d’excès); l’équilibre; Ø l’humilité; la simplicité; la discrétion; Ø le naturel; la pudeur; Ø la pauvreté (le détachement, se contenter de l’essentiel, le partage)

11. CONTENANCE Le onzième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la contenance, soit le fait d’être raisonné, réfléchi et raisonnable, agissant non sous le coup des pulsions, de l’impulsion ou des réactions émotionnelles. C’est la maîtrise de soi, y compris la continence (la transformation de notre force sexuelle en énergie constructive et créatrice pour notre vie).

12. CHASTETÉ Le douzième fruit de l’Esprit-Saint est la chasteté, soit le fait de réserver l’acte de la procréation pour le sacrement du mariage entre un homme et une femme ; d’honorer, dans cet acte, le don de soi complet, y compris son potentiel de fécondité, de parentalité (372) ;

au besoin, de tenter d’espacer les naissances naturellement, en partageant l’étreinte matrimoniale pendant les jours moins féconds du couple, et de toujours conserver la pureté et la pudeur, même et surtout dans cette intimité la plus sacrée qui soit qu’est l’acte de la procréation.