Rpublique du Sngal Ministre de lHydraulique et de
République du Sénégal Ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement Direction de la Gestion et de la Planification de l’Eau (DGPRE) Etudes d’élaboration de deux Plans de Gestion des Ressources en Eau des sous- UGP de la SOMONE et du CAR Atelier national de restitution des résultats des études d’élaboration du PGE de la SOMONE Thiès , le 22 Mai 2019
0. SOMMAIRE . 1. OBJESTIFS, ETAPES ET PRODUITS DE LA MISSION 2. PROFIL SOCIO-ECONOMIQUE ET DYNAMIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA S-UGP SOMONE 3. ETAT DES RESSOURCES EN EAU DANS LA S-UGP SOMONE 4. BILAN DES PRELEVELEMENTS ACTUELS ET DES USAGES 5. BESOINS EN EAU ACTUELS ET NIVEAU DE SATISFACTION DES BESOINS
0. SOMMAIRE 6 . . BESOINS EN EAU FUTURS ET NIVEAU DE SATISFACTION DES BESOINS 7. ANALYSE PROSPECTIVE DU DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES 8. CADRE D’ORIENTATION DU PGE ET PLAN D’ACTION OPERATIONNEL 9. PERSPECTIVES D’IMPACTS ET PLAN DE GESTION ENVIR. & SOCIAL 10. PLAN DE COMMUNICATION DU PGE
1. OBJESTIFS DE LA MISSION. q L’objectif général de la mission est : d’accompagner la DGPRE dans l’élaboration du Plan de Gestion des ressources en Eau (PGE) de la Somone qui vise à préserver durablement les ressources en eau à l’échelle locale et à améliorer le niveau et les conditions l’accès à l’eau. q Quatre (4) objectifs spécifiques qui se déclinent ainsi qu’il suit : u Evaluer le cadre de planification actuel des ressources en eau u Identifier une stratégie optimale u Opérationnaliser les dispositions prévues dans le Code de l’Eau, u Evaluer l’impact de l’exploitation actuelle et future des ressources en eau et proposer les mesures de sauvegarde nécessaires.
1. ETAPES ET PRODUITS DE LA MISSION. q Une mission organisée en sept étapes successives : u Activités de préparation et de démarrage de la mission Ø 2 Ateliers régionaux d’information et de sensibilisation Ø R 1 : Rapport de démarrage u Inventaire et collecte de données de terrain Ø Base des ouvrages hydrauliques Ø R 2: Rapport de collecte de données et d’informations u Travaux de synthèse sur l’état de connaissance des ressources en eau, des usages et des prélèvements d’eau Ø R 3: Rapport bilan-diagnostic des ressources en eau et des usages u Evaluation des besoins en eau et définition d’une stratégie de développement des ressources en eau : période 2017 -2035 Ø R 4 : Etude prospective et plan d’investissement.
1. ETAPES ET PRODUITS DE LA MISSION . q Une mission organisée en sept étapes successives : u Cadre d’orientation et plan d’action opérationnel Ø 8 PLGIRE Ø R 5: Rapport sur le Plan d’actions opérationnel u Capitalisation des résultats des études sur l’élaboration du PGE Somone Ø R 6: Rapport final de synthèse des études u Restitution des résultats des études Ø 1 Atelier national de restitution (non contractuel) Ø 1 Atelier régional de restitution
2. Profil & Dynamique de dével. de la zone d’étude
2. Profil & Dynamique de dével. de la zones qd’Etude Configuration géographique de la S-UGP Somone Ø Superficie de 1573 km 2 Ø Réseau hydrographique relativement dense composé de trois ensembles hydrologiques : • ensemble de Mont Rolland qui influence la zone des Niayes et le lac Tamna comme exutoire ; • ensemble de Fandène qui débouche sur le Car et influence le Bassin arachidier Ouest ; • ensemble de Kissane qui influence fortement la réserve de Bandia et la vallée de la Somone. q Découpage administratif 03 départements (Rufisque, Thiès et Mbour), 18 communes dont 2 grandes ville: regroupent 185 quartiers 235 villages et 273 hameaux q Caractéristiques démographiques Ø Taux de croissance national de 2, 7% avec 3, 5 % dans les centres urbains et 1, 7% en milieu rural Ø Population était estimée à 1 096 181 habitants dont près de 80% vivent dans des centres urbains. Ø La S-UGP affiche les densités les plus élevées du pays: • 452 habitants/km 2 département de Mbour, • 491 habitants/km 2 à Thiès,
2. Profil & Dynamique de dével. de la zones d’Etude
2. Profil & Dynamique de dével. de la zones d’Etude q Dynamique de développement de la S-UGP Somone Ø Le zonage de la SUGP : Zone rurale /Zone urbaine à dominante urbaine. Ø La Sous UGP Somone appartient à la Zone Eco-géographique du Bassin Arachidier. Ø C’est un espace rural et agricole sans cesse en rétrécissement au profit de l’industrialisation et de l’habitat (sous l’effet de l’accélération du processus d’urbanisation en cours dans l’espace que constitue le Triangle Dakar-Thiès-Mbour. ) Ø La présence d’importants gisements de carrière de latérite, de calcaire, de grès et d’argile fait de cette zone des massifs forestiers de Thiès le domaine des industries extractives et de transformation (ciments, attapulgite, agrégats, etc. ) fortement consommatrices d’eau. Ø L’emergence d’industries et de projets structurants d’envergure (AIBD, ZESI, Pôles urbains du Lac Rose et de Diamniadio, de Diass, etc. ) développe un important tissu industriel qui reste dominé par les industries
2. Profil & Dynamique de dével. de la zones d’Etude q Dynamique de développement de la S-UGP Somone Ø La zone dispose de sites touristiques autour des réserves forestières et fauniques et dans les zones lagunaires (somone, sendou, bargny). Y apparaissent aussi de nombreux réceptifs touristiques et des initiatives privées d’exploitation des potentialités cynégétiques existantes. Ø 7 massifs forestiers qui totalisent 31000 hectares Ø Les cultures pluviales occupent environ 46 000 ha de superficie pour 97 000 ménages agricoles. Ø Superficie de terres irrigables d’environ 6059 hectares sur 21 sites dont 2 730 ha seulement sont régulièrement emblavées Ø La SUGP n’est pas une zone à vocation d’élevage bien qu’elle bénéficie d’importantes potentialités sur le plan physique, technique et humain pour le développement du secteur Ø Zone où l’économie rurale jadis portée par les cultures pluviales au Nord et Nord-Est et par les activités horticulture (cultures maraîchères et fruitières) cède la place à l’urbain avec une forte sollicitation des nappes
2. Profil & Dynamique de dével. de la zones d’Etude
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux de pluie dans la S-UGP Somone Ø Un réseau pluviométrique mixte et dense (ANACIM, DRDR, Projets). Ø Des précipitations concentrées sur 3 mois et qui fluctuent entre 300 et 650 mm d’une année à l’autre. Ø Ce potentiel de ressources en eau en diminution depuis la décennie 1960 -1970 (150 à 200 mm) a une grande incidence sur l’état du couvert végétal, la recharge des nappes et sur le profil des campagnes agricoles dans la Sous-UGP.
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux de surface dans la S-UGP Somone Ø Un réseau hydrographique dense dû à la nature du relief en plateau autour de la ville de Thiès mais où l’eau ne coule que de façon sporadique et seulement en saison des pluies; Ø Il est composé d’une série de petites rivières côtières et intérieures à écoulements non pérennes en hivernage et réparties du Nord-ouest au Sud-est (marigots de Sébikotane, de Bargny, de Yene Tode, de Toubab Djalao, de Guéréo et de Kissane-Somone). Ø Ce réseau est renforcé par la présence de nombreux marigots et mares temporaires à l’Est de la Sous-UGP (Diobass dans le prolongement du Car, Thiédane, Wékhé, Némenka) qui favorise le développement de petits écosystèmes aquatiques édaphiquement et hydro-géologiquement riches. Ø En raison des fortes pentes du plateau de Thiès, l’érosion hydrique et la nature très sablonneuse des terres de la zone, les eaux s’infiltrent rapidement ou sont évaporées avec des conséquences multiples: absence d’écoulements de surface, faible possibilité de stockage, ensablement et comblement des vallées, développement de cultures maraîchères en fond de vallée, remontée capillaire
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux de surface dans la S-UGP Somone
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone Ø Structure hydrogéologique très complexe mais avec des aquifères très productifs répartis dans quatre compartiments structuraux bien individualisés (Sébikotane, Diass, Pout et Thiès). Ø Ils renferment une à plusieurs nappes individualisées mais en continuité hydraulique verticalement (figure ci-après): • Nappe des sables du Maastrichtien profond en zone centrale et en extension et • Nappes des calcaires karstrifiés de Sébikotane et de Pout. Ø Avec un potentiel de ressources en eau douce encore important (figures ciaprès)
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone
3. Etat des ressources en eau et des qusages Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone Nappe d’eau souterraine Continental Terminal (CT) Calcaires du Paléocène Calcaires-gréseux à sables gréseux du Maastrichtien Profondeurs nappe d’eau Débits exploitables Observations 10 à 20 m 450 000 m 3/jour sur l’ensemble du territoire Environ 5000 dans la S-UGP Sérieuse dégradation pour cause de sécheresse et de proximité océanique 100 m 68 000 m 3/j (30 000 m 3/h à Sébikotane et 38 000 m 3/h à Pout) Débit de 5 à 150 m 3/h Baisse de la piézométrie 50 cm/an sur la période 1968 -1991 50 à 250 m 3/h Nappe maastrichtienne phréatique affleurante à sub-affleurante (compartiment de Diass) Nappe maastrichtienne profonde 50 à 500 m d’épaisseur 200 à 500 m profondeur
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone • Piézométrie de la nappe profonde du Maastrichtien: ü Baisse généralisée de ses niveaux d’eau sauf au Sud-Est du Horst (compartiment de Diass) où existe une relative stabilisation des niveaux. ü Deux dépressions au Nord centrées autour de Pout et de Fouloum (secteur des champs captant de la SONES (exploitation intensive dans ce secteur). ü Au Sud-Ouest, une zone haute en baisse vers le Sud du compartiment Sébikotane, à l'Est vers la dépression de Popenguine et Bandia et au Sud-Ouest vers la mer. ü Au Sud-Est, un point haut autour Kop Goyane qui s’abaisse vers le Nord en direction des centres de captage de Pout Kirène et Pout Nord, vers l'Ouest en direction de la dépression de
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone • Piézométrie de la nappe profonde du Maastrichtien:
3. Etat des ressources en eau et des q usages Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone • Piézométrie de la nappe des calcaires du Paléocène : ü Dans les compartiments Sébikotane et de Pout, tendance à la baisse des niveaux d’eau avec de fortes dépressions dans les champs captant de Sébikotane, Pout Kirène et Pout Nord ; accentuation du déficit de recharge effective de la nappe. ü Au Sud-Est du compartiment de Pout un dôme piézométrique en zone d'affleurement des calcaires proche de Mbour (zone de recharge privilégiée de la nappe) écoulement vers le Nord en direction des champs captant de la SONES et vers le Sud-Ouest (dépression maastrichtienne de Popenguine). ü Au Nord du compartiment de Pout (zone de concentration forages SONES), forte dépression qui a fait chuter le plan d'eau de plusieurs dizaines de mètres autour de Pout. ü Au Sud du compartiment de Sébikotane, forte baisse de la nappe
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone
3. Etat des ressources en eau et des usages q Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone • Qualité des eaux de la nappe du Maastrichtien : ü Eaux de la nappe sont de bonne qualité et peu minéralisées: conductivité entre 500 à Kirène et 6460 µS/cm à Ndoukhoura avec des valeurs moyennes autour de 700 (µS/cm). ü Les plus fortes valeurs sont observées au Nord (environs du lac Tanma), au Sud-Ouest (secteur de Ndoukhoura) et au Sud -Est (secteurs de Nguékokh et Tène Toubab). ü La minéralisation des eaux de la nappe profonde du Maastrichtien augmente de l'Ouest vers l'Est en suivant les axes d'écoulement des eaux depuis la zone d'alimentation.
3. Etat des ressources en eau et des q usages Eaux douces souterraines dans la S-UGP Somone Qualité des eaux de la nappe du Paléocène : ü Eaux de la nappe des calcaires paléocènes: minéralisation assez faible sauf au Sud-Ouest et Sud-Est du horst où la karstification en bordure de l'océan favorise une avancée de l'eau de mer, des eaux saumâtres du lac. Tamna et des eaux minéralisées du Paléocène à l'Est du horst. ü Minéralisation assez élevée partie sud du compartiment de Sébikotane (conductivité entre 800 et 1028 µS/cm) et s’accroit vers l'intérieur - direction champ captant de Sébikotane au centre -arrêt de certains forages. ü Compartiment de Pout eaux moins minéralisées sauf aux environs du lac Tanma. ü Importantes teneurs en fluor (1 à 2 mg/l) dans les communes de Notto et Tassette, plus faibles (< 0, 8) à l’Ouest desdites communes. ü Dans la zone de Notto-Tassette, domaine des calcaires du Paléocène, réalimentation des champs captant de NDP et du
4. Bilan des prélèvements actuels et des usages PRELEVELEMENTS ACTUELS ET DES q Inventaire des ouvrages hydrauliques dans la S-UGP USAGES u Mobilisation des ressources en eau par ouvrages à usages multiples ü 239 forages (fonctionnels et non fonctionnels) inventoriés avec ou sans adductions dont 43 ouvrages de la SONES pour une capacité théorique d’environ 120 000 m 3/jour dont 105 000 pour le parc de la SONES. ü 4 Retenues collinaires, 29 bassins de rétention et mares aménagées pour les eaux de surface pour une capacité de stockage d’environ 1 700 000 m 3. ü Caractéristiques de ouvrages inventoriés (consulter BD ouvrages produite). ü Répartition des ouvrages par aquifère et par commune (graphique ci-après).
4. Bilan des prélèvements actuels et des q usages Inventaire des ouvrages hydrauliques dans la S-UGP u Mobilisation des ressources en eau par ouvrages à usages multiples • • Peu de puits inventoriés, De nombreux puits mis hors service depuis des années, abandonnés ou utilisés comme dépotoirs d’ordures ou remblayés pour des raisons de sécurité. q Usages et modes de gestion de l’eau dans la S-UGP u Utilisations variées et l’essentiel de la demande est couverte par les eaux de pluie et souterraines et accessoirement par les eaux de surface. • • • Trois types d’utilisations de l’eau: usages domestiques (AEP et élevage), usages industriels et usages agricoles. Trois modes gestion de l’eau : gestion communautaire (ASUFOR, Comités de gestion), gestion déléguée à un privé (DSP avec l’OFOR pour l’AEP rural et avec la SONES pour l’AEP urbain), et la gestion privée (industries et e exploitation horticoles). Tous ces usages sont soumis à une tarification des consommations et au paiement de la taxe d’exhaure pour les exploitations privées.
4. Bilan des prélèvements actuels et des usages q Prélèvements actuels dans la S-UGP u Bilan des prélèvements actuels : • Le bilan des prélèvements prend en compte les forages fonctionnels inventoriés, avec leurs débits d’exploitation relevés sur le terrain, dans les bases ouvrages de la BPF de Thiès et de la SDE et dans la documentation fournie par les industriels et les exploitants agricoles. • Ce bilan intègre aussi les puits dont une estimation réaliste des volumes d’eau prélevés a été faite. • Au bilan, les prélèvements actuels par gestionnaire de systèmes s’établit comme suit : ü Totaux des prélèvements : 123 248 m 3/j, non compris 30 260 m 3/jour de transferts; ü AEP en milieu urbain 94 688 m 3/j, soit 77% des prélèvements sur place ; ü AEP milieu rural 13 710 m 3/j soit 11% des prélèvements sur place; ü Exploitants privés (industriels et agricoles) : 14 850 m 3/j soit 12% des prélèvements sur place.
4. Bilan des prélèvements actuels et des usages q Prélèvements actuels dans la S-UGP u Répartition des prélèvements actuels par commune : Systèmes AEP. COMMUNES Thiès Keur Mousseu Diass Ngaparou Nguekokh Somone Popenguine Sindia Tassette Notto Fandène Sebikotane Pout Yenne Bargny/Sendou Diamniadio Rufisque TOTAL PRELEVEMENTS 2017 (m 3/j) 14355 2514 1105 488 3664 3066 1458 4127 1466 2506 3078 1718 1451 1541 3386 1887 54835 102645
4. Bilan des prélèvements actuels et des usages q Transferts actuels dans la S-UGP u Situation actuelle des débits transférés au profit des centres urbains de la SUGP: Commune Population en 2017 Thiès Sébikotane Pout Yenne Bargny/Sendou 479898 30833 26463 27894 61102 Diamniadio SOUS TOTAL 35872 662062 Nombre de Volume journaliers Branchements privés transférés dans la Sous en 2017 -UGP (m 3/jour) 2017 37787 2428 2084 2196 10560 1357 1165 1228 4811 2825 52131 2689 1579 18576
4. Bilan des prélèvements actuels et des q Transferts actuels dans la S-UGP usages u Situation actuelle des débits transférés au profit des abonnés maraîchers de la SDE Exploitations maraîchères abonnées SDE Thiès 1 Nombre d’Abonnés 5 Volume annuels transférés dans la Sous-UGP (m 3/an) 3641 Volume journaliers transférés dans la Sous-UGP (m 3/jour) 10 Thiès 2 7 4870 14 Sébikotane 670 2 149 850 5 890 Pout 372 1 704 185 4 669 Bargny 81 401 290 1 100 SOUS TOTAL 2 1135 4 263 836 11683 Au total, c’est un débit d’eau moyen de 30 260 m 3/jour qui est transféré des S-UGP Delta du Fleuve Sénégal, Littoral Nord et Car vers la SUGP Somone par le système AEP de la SONES.
5. Besoins en eau actuels et niveau de satisfaction q Bilan ressource-Besoins en eau actuels • Besoins en eau actuels pour AEP (2017): 119036 m 3/jour ü AEP Zone rurale dans 7 communes : 10 961 m 3/jour ü AEP Zone urbaine dans 11 communes y compris ville de Rufisque: 108 075 m 3/jour • Besoins en eau actuels pour le cheptel / estimation 6131 m 3/jour • Besoins en eau productive (agricole et industries): 55135 m 3/jour dont industries 46 135 m 3/jour • Les prélèvements par forage et les débits transférés à la S-UGP permettent de satisfaire environ 85 % des besoins en eau de la S-UGP pour tous les usages ü 10 communes sur les 18 que compte la S-UGP ont une bonne couverture de leurs besoins en eau prélevés par forage ü Les déficits en eau les plus importants sont observés dans les communes urbaines, en particuliers dans les villes de Thiès et de Rufisque-Bargny (23 à 45% de déficit) ü Les communes rurales semblent être mieux desservis • Tableau ci-après pour le détail des niveaux de satisfaction
5. Besoins en eau actuels et niveau de satisfaction q Bilan ressource-Besoins en eau actuels (AEP/cheptel) COMMUNES Thiès Keur Mousseu Diass Ngaparou Nguekokh Somone Popenguine Sindia Tassette Notto Fandène Sebikotane Pout Yenne Bargny/Sendou Diamniadio Rufisque TOTAL Besoins actuels (m 3/j) 2017 25351 1870 1523 624 1772 358 567 1687 950 1967 1316 1820 1451 1648 3609 1564 70959 119036 Prélèvement 2017 (m 3/j) 14355 2514 1105 488 3664 3066 1458 4127 1466 2506 3078 1718 1451 1541 3386 1887 54835 102645 Déficit/Surplus en eau par rapport aux besoins actuels (m 3/j) -10996 644 -418 -136 1892 2708 891 2440 516 539 1762 -102 0 -107 -223 323 -16124 -16391
6. Besoins en eau futurs et niveau de satisfaction q Hypothèses retenues pour l’estimation Besoins en eau futurs (période 2017 -2035) • Besoins en eau actuels pour AEP/cheptel: 169 341 m 3/jour ü AEP Zone rurale dans 7 communes : 15 987 m 3/jour ü AEP Zone urbaine dans 11 communes y compris ville de Rufisque: 153 654 m 3/jour • Besoins en eau productive agricole passent de 69 041 en 2020 à 46 109 m 3/jour en 2025. • Besoins en eau productive pour les industries passent de 46 135 en 2017 à 60 751 m 3/jour en 2025. • Les prélèvements actuels et les débits transférés à la S-UGP permettent de satisfaire environ 60 % des besoins futurs en eau pour l’AEP et 76% des besoins futurs pour l’eau productive de la S-UGP ü 3 communes rurales sont déficitaires en 2025, avec des taux de satisfaction de 46 à 96%, par rapport aux prélèvements actuels ü 3 communes urbaines sur les 11 que compte la S-UGP ont un taux de couverture à plus de 100% ü Le reste des communes urbaines sont déficitaires avec des taux de satisfaction qui varient de 76% à 43% largement couvre bien ur les 18
6. Besoins en eau futurs et niveau de satisfaction q Hypothèses et scénarios retenues pour l’estimation Besoins en eau futurs pour l’AEP/cheptel (période 2017 -2035) Scénario (ANSD) Hypothèse 1 : La croissance de la population se stabilise avec un taux de croissance annuel moyen de 2, 5% sur la période 2013 -2025 avec la répartition tendanciel suivante : 3, 50% en milieu urbain et 1, 70% en milieu rural. Hypothèse 2 : Au-delà de 2025 et ce, jusqu’en 2035, les données de l’Hypothèse 1 se maintiennent. Hypothèse 1 : La croissance de la population se stabilise avec un taux de croissance annuel moyen de 2, 5% sur la période 2013 -2025 avec la répartition suivante : 3, 50% en milieu urbain et 1, 70% en milieu rural. Scénario médian Hypothèse 2 : La croissance de la population suit un taux de croissance annuel moyen de 3, 0 % sur la période 2025 -2035 avec la répartition suivante : 4, 00% en milieu urbain et 1, 60% en milieu rural Hypothèse 1 : Sur la période 2016 -2025, la croissance de la population suit les projections de l’ANSD, avec un taux de croissance annuel moyen de 2, 5% avec la Scénario SDADT répartition suivante : 3, 50% en milieu urbain et 1, 70% en milieu rural. (Triangle Dakar-Mbour -Thiès) Hypothèse 2 : Sur la période 2016 -2035, la croissance de la population est prise égale à celle préconisée dans le SDADT sur le triangle Dakar-Mbour-Thiès de 6, 4% sur Rufisque ; 5, 9% sur Mbour et 3, 1% sur Thiès
6. Besoins en eau futurs et niveau de satisfaction q Hypothèses retenues pour l’estimation Besoins en eau futurs pour l’eau productive (période 2017 -2035) Hypothèse 1 : La forte pression de l’urbanisation de la zone entraine une requalification des 3000 ha non encore emblavées sur les 7200 ha recensés comme potentiel Scénario tendanciel Scénario Médian Hypothèse 2 : Compte de cette forte pression de l’urbanisation de la zone, le niveau actuel des emblavures est maintenu grâce à une amélioration de la productivité des exploitations existantes, soit 4200 ha/an sur la période 2017 -2035. Hypothèse 1 : Des mesures conservatoires sont prises par les pouvoirs publics (Etat, Collectivités territoriales) pour sécuriser les 7200 ha de terres à vocation horticole de la zone sur la période 2017 -2035 avec un rythme de mise en valeur de 500 ha/an à partir de 2020, soit 4700 en 2020 ; 7200 ha en 2025 et au-delà. Hypothèse 1 : La forte pression de l’urbanisation de la zone entraine une requalification des 3000 ha non encore emblavées sur les 7200 ha recensés comme potentiel Scénario SDADT Hypothèse 2 : La forte pression de l’urbanisation de la zone entraine une reconversion progressive des superficies actuelles emblavées (4200 ha) conduisant à une réduction des terres irriguées d’un tiers à partir de 2020, soit 2800 ha cultivés entre 2020 et 2035. Ces 2800 ha à pérenniser représenteraient l’ensemble des superficies exploitées par les gros producteurs recensés sans la zone : ).
6. Besoins en eau futurs et niveau de satisfaction q Hypothèses retenues pour l’estimation Besoins en eau futurs pour l’eau productive (période 2017 -2035) • • • L’alimentation des principales industries dans la SUGP est assurée par les réseaux AEP de la SONES Le Schéma directeur de l’HU (Pôles urbains autour de Dakar) élaboré par la SONES (horizon 2030) indique une augmentation des volumes d’eau livrés par la SDE dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès de 3, 2% à 4, 5% Pour chacun des 3 scénarios envisagés, il a donc été retenu les hypothèses d’évolution suivantes: SCENARIO TENDANCIEL Un accroissement de la demande en eau de 3, 2 % par an SCENARIO MEDIAN Un accroissement de la demande en eau de 3, 8 % par an SCENARIO SDADT Un accroissement de la demande en eau de 4, 5 % par an
6. Besoins en eau futurs et niveau de satisfaction q Bilan ressource-Besoins en eau futurs (horizon 2025 COMMUNES RURALES COMMUNES Besoins futurs (m 3/j) 2025 COMMUNES URBAINES Prélèvement 2017 (m 3/j) Taux satisfaction (%) / Besoins futurs COMMUNES Besoins futurs (m 3/j) 2025 Somone eur Mousseu Tassette Fandène Sindia Notto Diass Yenne 2471 2514 102 1256 1466 117 1739 3078 177 2727 4127 151 2600 2506 96 2400 1105 46 2794 1541 55 SECTEURS Diamniadio Pout Ngaparou Sebikotane Bargny/Sendou Thiès Rufisque Irrigation période 2020 -2025 et au-delà Industries TOTAL 3066 525 926 1458 157 2893 2652 1916 1020 3087 6124 33453 101000 3664 1887 1451 488 1718 3386 14355 54835 127 71 76 48 56 55 43 54 Besoins actuels 2017 (m 3/j) Besoins futurs 2020 et 2025 (m 3/j) - 69041 - 46109 - 60751 46 135 75, 9% 129 792 72 668 41, 3% Irrigation période 2018 -2020 Prélèvements 2017 (m 3/j) 26533 Taux satisfaction (%) / Besoins 583 Popenguine Nguekokh Prélèvement 2017 (m 3/j) Taux satisfaction/ Besoins futurs 38, 4% 57, 5%
7. Analyse prospective et développement des RE q Objectif: évaluer les impacts attendus demandes futures et des changements climatiques sur le potentiel de ressource en eau exploitable q Méthodologique: Par l’approche bilan de nappe des réservoirs aquifères sollicités qui prend en compte les débits prélevés et le potentiel du système aquifère localisé q Matériaux de base utilisés : • Travaux antérieurs basés sur la méthode PENMAN pour l’établissement du bilan hydrique, par la méthode TURC pour le potentiel renouvelable et les modèles mathématiques des travaux de GKW, Madioune 2012. • Données analytiques et les données d’enquêtes du R 3 (diagnostic) q Potentiel des nappes exploitées: • 68 000 m 3/j (30 000 m 3/j à Sébikotane et 38 000 m 3/j à Pout) et fournissent des ü Débits entre 5 et 150 m 3 par heure. ü Exploitation intensive et le déficit pluviométrique
7. Analyse prospective et développement des RE q En terme de bilan hydrique: • La dernière étude en date effectuée par modélisation hydraulique par H. Madioune 2012 établit un bilan d’eau global du système décrit comme suit: Entrée m 3/j Sortie m 3/j Infiltration 43. 200 Pompage et sortie aux limites 682 650 Destockage 639 360
7. Analyse prospective et développement des RE q En terme d’impact des prélèvements sur la ressource en eau: • Le pompage global représente 276. 000 m 3/j et est équivalent à 6 fois le taux de renouvellement du système hydraulique (43 200 m 3/jour). • Le système hydraulique est surexploité avec un déstockage de l’ordre de 639. 360 m 3/j • Entrainant une baisse généralisé des niveaux statiques des 2 nappes de l’ordre de 0. 7 m/an pour la majeure partie des ouvrages de suivi • Le déstockage est plus prononcé dans la nappe du Paléocène (environ 216. 000 m 3/j, celui du Maastrichtien est de 51. 840 m 3/j à l’échelle de la zone modélisée (Madioune, 2012). • Les eaux prélevées datent de 10. 000 à plus de 28. 000 ans (âges radiométriques) ce qui indique bien que les réserves fossiles des nappes sont entrain d’être exploitée • Toutefois, le relatif faible déstockage dans la nappe du Maastrichtien peut être mis à profit pour supporter les besoins additionnels à l’horizon 2025 qui s’élèvent à 65 000 m 3/j.
7. Analyse prospective et développement des RE q En terme d’impact des changements climatiques sur la ressource en eau: • Les résultats des modèles climatiques CMIP 5 et des simulations de scénarii sur RCP 8. 5 et RCP 4. 5 à l’horizon 2035 mises à l’échelle de la sous UGP par l’ANACIM montrent globalement une diminution de la pluviométrie entre 17 et 20% dans la zone d’étude et une augmentation de Température de 1, 2 à 1, 5°C (figure ci-après) • Cela at une répercussion sur le système qui est déjà surexploité. • Toutefois l’impact est difficilement perceptible du fait du bilan largement négatif du système pour lequel les prélèvements dépassent de très loin les taux de renouvellement. • Le bilan hydrique de Penman évalue les capacités d’infiltration variant entre 2. 4 et 17 mm/an pour des stocks d’eau entre 100 et 250 mm. • Aussi l’augmentation de la température à l’horizon 2035 aura sans doute un effet sur ce potentiel mais au vu de l’état déficitaire du système hydraulique ce dernier pourrait être beaucoup moins perceptible.
7. Analyse prospective et développement des RE q En terme d’impact des changements climatiques sur la ressource en eau: S-UGP SOMONE Scénario jugé plus réaliste : RCP 8. 5 Paremétre Unite Precipitation Moyenne de 1976 - 2005 Horizon 2035 Tendance Horizon 2050 Tendance 482. 0 mm 472. 5 mm -2. 0% 483. 8 mm 0. 4% Temperature °C 25. 8 26. 6 +0. 8 27. 1 +1. 3 ETP mm 670. 7 687. 6 +16. 9 698. 0 +27. 3 Recharge mm 31. 4 28. 37 -3. 0 29. 7 -1. 7 Volume Mm 3 67. 9 61. 3 -6. 6 64. 3 -3. 6
7. Analyse prospective et développement des RE q Conclusions sur quelques points majeurs • Le potentiel important du système hydraulique malgré son caractère stratégique subit une exploitation intensive occasionnant son déséquilibre hydrodynamique (baisse continue et régulière du niveau statique, et même par une inversion de charge entre les nappes) • Son utilisation pour l’irrigation et l’industrie se révèle la plus importante suivie de l’AEP, puis de l’élevage ; • Le modèle de bilan de nappe met en évidence un bilan négatif où le déstockage est plus significatif dans la nappe du Paléocène que dans celle du Maastrichtien où le potentiel est beaucoup plus important. • La mise en service des nouveaux champs captant de Bayakh. Diender, de Tassette et du programme d’urgence de la SONES non prise en compte dans l’évaluation (> 60. 000 m 3/j) accentuerait encore le déséquilibre hydraulique actuel du système ; • L’analyse des besoins futurs basés sur 3 scénarii en rapport avec l’augmentation de la population, du cheptel et des activités socioéconomiques et de l’impact des changements climatiques montre
7. Analyse prospective et développement des RE q Quelques recommandations • Les options de développement futur des ressources en eau de la SUGP Somone doivent être retenues par référence à la vulnérabilité du système hydraulique vis-à-vis de l’exploitation • S’orienter vers un plan de gestion de la ressource en eau disponible qui prend en compte propositions de directives suivant : ü Définition d’un seuil d’exploitation pouvant évoluer dans le moyen et le long terme pour assurer la durabilité et les objectifs environnementaux notamment la limitation de la salinisation; ü Recherche et et développement de nouvelles ressources en eau (mobilisation des eaux de surface et de ruissellement, réutilisation des eaux usées traitées, solution de transfert d’eau à partir des régions suffisamment pourvues, etc. ) ü Définition d’un schémas harmonisé de développement et d’aménagement dans la zone par rapport au potentiel disponible qui s’ appuierait sur des contrats nappes impliquant et responsabilisant toutes les catégories d’acteurs ü Mise en place d’incitations en direction des usagers et promoteurs de projets pour des économies d’eau (taxe d’exhaure, tarification, irrigation localisée, etc. )
7. Analyse prospective et développement des RE Evaluation des investissements nécessaires prospective et développement des RE q Objectifs • Amélioration de la connaissance de la ressource et leur suivi, • Développement des ressources pour un accès universel à l’horizon 2025 (LPSD) • Protection de la ressource et développement des capacités et des moyens pour assurer le suivi des PLGIRE et du PGE. q Investissements à réaliser • Les investissement non structurants • Investissements structurants.
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour améliorer la connaissance des ressources en eau et leur suivi Actions Quantité CU Coût total 2020 Échéancier 2022 2023 2021 2024 Responsable 2025 Renforcement des capacités de la brigade hydrologique de Dakar en moyens humains et matériel 1 PM MHA DGPRE Équipement complet de 3 stations hydrométriques en Limnigraphe et limnimètres dans le bassin versant de la Somone 3 160 000 480 000 x MHA DGPRE Pluviomètres 3 50 000 150 000 x MHA DGPRE Aménagement et suivi de petits bassins versants de référence pour le dimensionnement d’ouvrages hydraulique de valorisation de l’eau 2 5 000 10 000 x x MHA OLAC Acquisition de kits numériques pour le contrôle de la qualité des eaux sur le terrain (Oxygène, p. H, T°C, turbidité, conductivité, …). 2 1 100 000 2 200 000 x MHA DGPRE Acquisition de OTT Orpheus Muni pour mesurer les hauteurs d'eau dans des forages, piézomètres 3 800 000 2 400 000 X MHA, DGPRE Acquisition de sonde pour mesurer le niveau d’eau des puits 3 400 000 1 200 000 x MHA, DGPRE Logiciels d’acquisition d’archivage des données 2 400 000 800 000 x MHA, DGPRE et
7. Analyse prospective et développement q des RE Investissements pour améliorer l’accès à l’eau potable BESOINS EN EAU 2025 (m 3/jour) COMMUNE OUVRAGES & ÉQUIPEMENT U QTE PRIX UNITAIRE (F CFA) COÛT TOTAL (F CFA) TOTAL GENERAL (F CFA) Keur Mousseu 2471 FORAGE U EQUIPE RESEAUX CANALISATION Kml S BORNE U FONTAINE BRANCHEMEN U T PARTICULIER Tassette 1256 FORAGE EQUIPE RESEAUX CANALISATION S BORNE FONTAINE 1 80 000 000 18 15 000 270 000 0 350 000 - 583 120 000 69 960 000 80 000 U 1 80 000 Kml 10 15 000 150 000 U 0 350 000 - 158 120 000 18 960 000 BRANCHEMEN U T PARTICULIER 419 960 000 248 960 000
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable COMMUNE BESOINS EN EAU 2025 (m 3/jour) OUVRAGES & ÉQUIPEMENTS U Q PRIX UNITAIRE (F CFA) COÛT TOTAL (F CFA) TOTAL GENERAL (F CFA) andène 1739 0 Sindia 2727 0 Notto 2600 589 480 000 Diass 2400 1 582 520 000 Yenne 2794 1 000 000 Somone 583 0 Popenguine 926 0 Nguekokh 2893 0 Diamniadio 2652 945 480 000
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable COMMUNE BESOINS EN EAU 2025 (m 3/jour) OUVRAGES & ÉQUIPEMENTS U Q PRIX UNITAIRE (F CFA) COÛT TOTAL (F CFA) TOTAL GENERAL (F CFA) Pout 1916 560 760 000 Ngaparou 1020 635 760 000 Sebikotane 3087 1 676 520 000 Bargny/Sendou 6124 3 317 880 000 Thiès 33453 10 761 360 000 Rufisque 101000 25 254 680 000
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour la protection des ressources en eau Échéancier Actions C U (FCFA) Q C T 2 0 2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 Responsable Équipement des ouvrages de captage et de prélèvement en compteurs de production 50 500 000 25 00 x 0 000 x x MHA, DGPRE, OFOR, Gérants forages, Producteurs, Secteur Privé Étude d’’identification et d’aménagement de sites pouvant accueillir des ouvrages de stockage des eaux de ruissellement 1 8 000 x x x UCG, DEEC, Collectivités territoriales Cartographie des usagers et leur mise en conformité avec les dispositions du code de l’eau 1 5 000 x x x UCG, DEEC, Collectivités territoriales, Secteur Privé Étude des conditions de mise en place d’un plan d’assainissement adéquat 1 5 000 x x x MHA, ONAS, DEEC, Collectivités territoriales, Secteur Privé Réalisation du Centre d’enfouissement technique de Diass 1 MEED, DEEC, PM
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour le développement des capacités et des moyens à mobiliser Échéancier Actions Q CU (FCFA) CT Organisation des acteurs du niveau local au niveau national Mise en place des cadres de 38 concertation dans les communes 150 000 Mise en place des cadres de concertation dans les 3 départements Mise en place des cadres de concertation au niveau de chaque 2 SUGP Responsable 20 21 22 23 24 25 5 700 000 X DGPRE, ARD CL, 150 000 450 000 X DGPRE, ARD CL, 150 000 300 000 X DGPRE, ARD CL,
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour le développement des capacités et des moyens à mobiliser Actions Q CU (FCFA) CT Échéancier Responsable Elaboration des outils de collecte, de traitement et d’analyse des données Développement d’un logiciel de 1 collecte, 5 000 000 x DGPRE Renforcement de capacités des acteurs sur les outils de collecte Renforcement de capacités des acteurs sur les outils de collecte 1 de données 1 500 000 x DGPRE, BH, DRH, SRA
7. Analyse prospective et développement des RE q Investissements pour le développement des capacités et des Actions Q moyens à mobiliser CU (FCFA) CT Échéancier Responsable Création et équipement de bureaux GIRE dans les communes Mise en place et équipement des bureaux GIRE en matériel informatique, GPS, tablette et mobilier de bureau 38 2 200 000 83 600 000 x x x DGPRE, CL Équipement des points focaux en moyen de déplacement (motos) 38 1 500 000 57 000 x x x DGPRE, CL Mise en place d’un serveur pour la centralisation des données Installation d’une plateforme cloud pour la gestion de la base de données 1 7 000 000 x DGPRE
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts liés à la connaissance des ressources en eau et du suivi de l’exploitation des ressources en eau Actions Q CU Cout total Échéancier 20 Formation des acteurs sur l’utilisation du matériel de suivi quantitative et qualitative des eaux 2 souterraine et eau de surface, la collecte, le traitement et la diffusion des données Suivi de l’évolution des aquifères exploités pour l’approvisionnement en eau 12 potable des populations urbaines et rurales et en eau productive Campagne d’information et de sensibilisation des acteurs sur 6 l’état des ressources Réalisation d’une étude hydrogéologique et création d'un réseau de piézomètres. 1 Responsable 21 22 23 24 25 5 000 10 000 X x X MHA, DGPRE Partenaires 1 000 12 000 MHA DGPRE 720 000 4 320 000 x x x MHA Communes Partenaires 120 000 000 x MHA, DGPRE PEPAM-UE
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts du PGE relatifs à la protection des ressources en eau et sols Actions Organisation de journées de sensibilisation des usagers sur l'utilisation rationnelle de la ressource (journée mondiale de 15 l’eau) dans les trois départements durant 5 ans (15 ateliers) Formation des acteurs de l’eau (gérants, Comités de pilotage, Points focaux GIRE) sur la mise en place des bases de données actualisées sur les ouvrages 9 d’hydrauliques et établissement du bilan annuel des prélèvements (1 fois/an pendant 3 ans dans les 3 départements, soit 9 ateliers) Échéancier Q CU CT 20 2000 30 000 x 2 000 18 000 x 21 x x 22 x x 23 x 24 x 25 Responsable MHA, DGPRE, OFOR, MAER, DHORT, ONG, Gérant, CP, PFC, ONG, Comités PGE et PLGIRE MHA, DGPRE, OFOR, Gérants, CP, PFC, Comités PGE et PLGIRE, Collectivités locales
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts du PGE relatifs à la protection des ressources en eau et sols Actions Formations des exploitants agricoles pour améliorer l’efficience dans l’utilisation de 6 l’eau au niveau des périmètres dans les 3 départements Étude des modes d’approvisionnement des agriculteurs en pesticides et des 1 types de pesticides utilisés dans la zone Échéancier Q CU CT 2 000 12 000 20 20 000 000 x 21 x 22 23 24 25 Responsable MAER, ANIDA, DRDR, DHORT, OFOR, Universités, ONG MAER, MHA, DRDR, DEEC, DGPRE, OFOR, DHORT, ONG, PFC, Comités PGE et PLGIRE
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts du PGE relatifs à la protection des ressources en eau et sols Échéancier Actions Q Campagnes d’IEC auprès des producteurs des 18 communes sur les impacts 38 des pesticides sur la qualité de l’eau et la santé humaine et animale pendant 3 ans Sensibilisation des populations des 18 communes sur les risques de contamination bactériologique 38 des eaux des puits domestiques et les mesures préventives (traitement de l’eau) pendant 5 ans CU CT 20 6 000 228 000 x 5 000 190 000 x 21 x x 22 x 23 24 25 Responsable MAER, DPV, DRDR, DREEC, ANIDA, Université Ziguinchor, ONG, Producteurs, Comités PGE et PLGIRE, Collectivités territoriales MAS, BRH, SRA, ONG, Universités, Comités PGE et PLGIRE, Collectivités territoriales
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts du PGE relatifs à la protection des ressources en eau et sols Échéancier Actions Q Appui dans la mise en place de bases de données actualisées sur les ouvrages 38 d’assainissement autonome dans les 18 communes pendant 5 ans Élaboration 18 plans communaux de gestion des 38 déchets CU CT 20 5 000 190 000 x 10 000 380 000 x 21 x x 22 x 23 x 24 x 25 Responsable MHA, SRA, BRH, Université, ONG, Comités PGE et PLGIRE UCG, DREEC, ONG, Collectivités territoriales
7. Analyse prospective et développement des RE q Autres coûts du PGE relatifs à la protection des ressources en eau et sols Échéancier Actions Accompagner la plate-forme des acteurs de l’eau dans l’organisation de campagnes 38 annuelles de sensibilisation pour intensifier la lutte le déboisement pendant 5 ans Intégration des enjeux relatifs à la GIRE dans les 41 plans de développement locaux (PDC, PDD) Q CU 2 500 000 2 000 CT 95 000 82 000 20 x x 21 x x 22 x 23 x 24 x 25 Responsable MEDD, IREF, ONG, Université ARD, Collectivités territoriales DDL, ARD, Collectivités territoriales
7. Analyse prospective et développement des RE q Plan de financement des investissements à réaliser et du suivi du PGE • Deux périodes sont considérées dans le plan d’investissement : ü Une période de très court terme de 5 ans : 2020 -2025 ü Une période de court terme de 10 ans : 2026 -2035 • Les investissements se répartissent en deux types : ü Les investissements pour le développement des ressources en eau, ü Et les autres investissements y compris le coût de suivi du PGE • L'origine du financement du PGE sera principalement publique. Il existe essentiellement trois sources de financement : ü Taxes générales, ü Financements spécifiques (incluent redevances et factures d'eau) et ü transferts.
7. Analyse prospective et développement des RE q Ressources mobilisables pour le financement des investissements • Ressources internes et externes: la DGPRE développera une stratégie qui privilégie le partenariat entre l’État et les partenaires techniques et financiers (PTF), les Collectivités locales et les bénéficiaires au sens large. • Quelques axes pour asseoir cette stratégie : ü Plaidoyer auprès de l’État pour le financement des actions structurantes ü Transfert des ressources financières et humaines prévues dans le cadre de la décentralisation ; ü Mise en confiance des partenaires techniques et financiers ; ü Développement de la coopération décentralisée pour la recherche de nouveaux partenaires ; ü Participation des Collectivités locales à la mise en œuvre du plan ; ü Participation des bénéficiaires directs en nature ou en espèce ; ü Renforcement de capacités en matière de plaidoyer et de négociation des acteurs.
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Contenu du cadre d’orientation de la gestion des ressources en eau: • Une description des limites à imposer à l’exploitation des ressources, • La stratégie de résolution des conflits d’usage ou des problématiques identifiées, • Les harmonisations nécessaires entre les divers plans sectoriels et/ou local ou régional de développement. • Le zonage pertinent au regard des problématiques de gestion et des conflits d’usage à arbitrer ; • Les usages devant faire l’objet d’une autorisation et des ordres de priorité pour les allocations de ressources ; • Les mesures de prévention des pollutions des ressources en eau, et de leur dégradation ; • Les mesures pour une utilisation rationnelle de l’eau ; • Les mesures pour le respect du droit à l’eau et à l’alimentation ;
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Zonage : La sous-UGP est considérée comme une zone homogène à dominante urbaine. q Autorisations: Tous types d’usages avec un accent particulier ceux pouvant avoir un impact négatif sur la ressource en eau, compromettre à la fois le bon fonctionnement des masses d’eau, du milieu naturel et les activités humaines qui dépendent de sa quantité et sa qualité, q Ordres de priorité sur lesquels s’établiront les allocations de ressources: L’utilisation de l’eau, l’allocation des ressources en eau doit à tout moment tenir compte des besoins sociaux et économiques des populations. L’AEP demeure l’élément prioritaire dans l’allocation des ressources en eau.
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Mesures à mettre en œuvre pour prévenir la pollution des ressources en eau, et leur dégradation • Eloigner les ouvrages des sources de pollution (zones de contamination, points de rejets des eaux usées, dépôts d’ordures • Délimiter des périmètres de protection autour des points de captage et des plans d’eau (matérialiser les zones de servitude) • Assurer la conformité des ouvrages vis-à-vis des règlements des codes de l’hygiène et de l’eau ; • Etendre et améliorer le système d’assainissement dans les établissements humains proches des zones de captage, des cours d’eau (SOMONE) et retenues ; • Empêcher la formation de dépôts sauvages d’ordures et de déchets au niveau des berges des cours d’eau) ; • Former et sensibiliser les agriculteurs sur les impacts des pesticides sur la qualité de l’eau et la santé humaine et animale.
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Mesures à prendre pour promouvoir une utilisation rationnelle de l’eau • Adopter une approche responsable, favorisant les économies d'eau et l'utilisation rationnelle de cette ressource. • Promouvoir des technologies et des pratiques d’irrigation économes en eau. • Mettre en place des bases de données actualisées sur les ouvrages d’hydrauliques dans la sous-UGP. • Adopter la redevance et la tarification de l’eau basée sur le comptage volumétrique. q Mesures à prendre pour assurer le respect du droit à l’eau et à l’alimentation • Promouvoir l’extension du réseau d’AEP dans les zones côtières. • Assurer la qualité de l’eau distribuée. • Identifier et aménager de sites pouvant accueillir des ouvrages de stockage des eaux de ruissellement. • Promouvoir une gestion intégrée des zones humides et des plans
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Mesures à prendre pour intégrer dans les plans de développement sectoriels les contraintes et potentiels relatifs à une gestion durable des ressources en eau • Opérationnaliser le plan d’action GIRE 2018 -2030 dans la sous. UGP. • Doter les départements de plans directeurs d’assainissement (PDA) et chacune des communes de la S-UGP d’un plans loca d’hydraulique et d’assainissement (PLHA) et d’un PLGIRE, • Veiller à ce que les Plans d’action Forestiers Régionaux (PAFR) et les Plan d’Action Environnementaux Régionaux (PAER) intègrent les préoccupations de protection des ressources en eau et des zones écologiques fragiles, les règles environnementales et les mesures techniques de gestion des bassins versants (reboisement, aménagements antiérosifs, etc. ). • Mettre à jour les Plans de développement départementaux (PDD) et les Plans de développement Communaux (PDC) pour la prise en compte des stratégies de valorisation des eaux de ruissellement et
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan d’action opérationnel à court terme Il comprend: • D’un Plan Local GIRE (PLGIRE) pour chaque collectivité locale ; • Du dispositif de suivi évaluation ; • Plan d’investissement sectoriel (voir plus haut) • Des conditions d’application du code de l’eau • Le cadre de concertation des acteurs locaux q Le plan local GIRE (PLGIRE) comprend: • Les mesures à prendre par les collectivités territoriales pour favoriser la conservation et le développement des ressources ; • Les cadres de concertation local (CLE : commune département, région) et de modalités de représentation ; le cadre de concertation est comprend : des usagers et acteurs locaux avec droit de vote, des services techniques, des structures d’appui (ARD), des ONG intervenant dans la zone en tant structures d’appui – conseil sans droit de vote. • Les cadres se dotent de statuts, d’organes de gestion et de
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Dispositif de suivi évaluation • Il permet de suivre chaque mesure identifiée dans le plan, avec des indicateurs choisis (plan de suivi des indicateurs (tableau ci-après) • Il inclut les zones à risques identifiées dans la S-UGP Seront suivi : • Les tendances • Les progrès faits en vue d’atteindre un objectif donné, • Les réalisations planifiées • Les résultats • Le suivi de validation • Le suivi de conformité Le dispositif est organisé autour : • Des acteurs impliqués dans le PGE • Les procédures et outils de programmation et de suivi • Les procédures et outils de compte rendu, de production de rapports techniques et financiers et les types et critères d’évaluation du PGE.
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Les mesures de suivi retenues sont : • Le contrôle de la planification de l’utilisation des terres dans la Sous UGP : • Le contrôle et le suivi de l’occupation et de l’utilisation des terres constituent des mesures importantes pour protéger les ressources en eau. • L’évaluation des conséquences des projets sur l’environnement : • La mise en place de systèmes de mesure et de jaugeage : • Le renforcement des capacités des acteurs : q Plan de suivi évaluation • Il définit les indicateurs, la fréquence et les modalités de relevé, désigne les responsables de la collecte, du traitement et de l’utilisation des informations générées • Ci-après le plan de suivi-évaluation des indicateurs proposés:
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan de suivi des indicateurs Responsabilité pour la collecte Fréquence Moyens de vérification Nombre de forages et Enquêtes, évaluation de puits hydrauliques dans la l’évolution du patrimoine sous-UGP hydraulique DRH, Point focal communal Annuel Rapports Volumes d’eau stockée dans les ouvrages hydrauliques (barrages, retenues) tout au long de l’année et en particulier lors des saisons les plus sèches. DGPRE Annuel Rapports Mesures et jaugeages pour Niveau piézométrique suivre l’évolution de la statique et dynamique des piézométrie des nappes ouvrages d’eau exploités d’eau souterraine exploitées DGPRE 2 fois par an Rapports périodiques Prélèvements et analyses systématiques de qualité d’eau et du niveau de pollution (pesticides, nitrates, etc. ) de façon à pouvoir les reporter sur une carte et identifier ces zones DGPRE Deux fois par an Rapports exploitables parties prenantes (Usagers, Communes, etc. ) Indicateur Qualité (physicochimique, bactériologique) des eaux de tous les forages et piézomètres existants en milieu rural et en milieu urbain Source de données et méthodes Mesures
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan de suivi des indicateurs Indicateur Source de données et méthodes Responsabilité pour la collecte Fréquence Moyens de vérification Prélèvements annuels/mensuels sur les ressources en eau souterraines et en eau de surface Mesures volumétriques DGPRE, OFOR, PFC Mensuelle Fiches, rapports Taux d'accès à l'eau potable en milieu rural Enquêtes, revues annuelles DRH Annuelle Rapports Taux d'accès à l'eau potable en milieu urbain Enquêtes, revues annuelles DRH Annuelle Rapports Taux d’accès global à l’eau potable (Proportion de la population utilisant des services d’alimentation en eau potable) Enquêtes, revues annuelles DRH Annuelle Rapports Taux de couverture des besoins en eau Enquêtes, revues annuelles DRH Annuelle Rapports Taux d’accès par AEP Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan de suivi des indicateurs Indicateur Source de données et méthodes Responsabilité pour la collecte Fréquence Moyens de vérification Longueur réseau AEP Enquêtes, revues annuelles SDE Annuelle Rapports Evolution des abonnés SDE Enquêtes, revues annuelles SDE Annuelle Rapports Nombre d'habitants desservis par un réseau de collecte des eaux usées Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports Taux de couverture en ouvrages d’assainissement autonomes Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports Taux de conformité des dispositifs d'assainissement non collectif Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports Taux d'accès à l'assainissement en milieu urbain Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports Taux d'accès à l'assainissement en milieu rural Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan de suivi des indicateurs Indicateur Source de données et méthodes Responsabilité pour la collecte Fréquence Moyens de vérification Taux d'accès global à l'assainissement (Proportion de la population utilisant des services d’assainissement) Enquêtes, revues annuelles SRA Annuelle Rapports Prévalence des maladies liées à l’eau Enquêtes Région Médicale Annuelle Rapports Nombre de PGES de projets mis en œuvre avec des indicateurs de suivi de la ressource en eau Enquêtes DREEC Annuelle Evolution de l’occupation et de l’utilisation des terres Enquêtes, cartographie DRDR, IREF Annuelle Rapports Evolution des surfaces agricoles Enquêtes, cartographie DRDR Annuelle Rapports Proportion des terres agricoles irriguées Enquêtes, mesure de surface des zones irriguées (SI) exprimée en pourcentage de la surface totale des terres agricoles (TA). DRDR Annuelle Rapports
8. Cadre d’orientation du PGE & plan d’action opérationnel q Plan de suivi des indicateurs Indicateur Source de données et méthodes Responsabilité pour la collecte Fréquence Moyens de vérification Quantité de pesticides par ha de terres agricoles utilisés Enquêtes, mesure de l'utilisation de pesticides par unité de terres agricoles. DRDR Annuelle Rapports Quantité d’engrais par ha de terres agricoles utilisés Enquêtes, mesure de l'utilisation d’engrais par unité DRDR de terres agricoles Annuelle Rapports Nombre de réunions tenues par les cadres de concertation (local et régional) Enquêtes au niveau communal et au niveau régional DRH, SRA, PFC Semestriel Rapports, PV réunion Nombre de réunions tenues par les comités (sous- comité, comité communal) de planification de l’eau Enquêtes DRH, PFC Semestriel Rapports, PV réunion Nombre de séances d’informations et de formation organisées pour les acteurs de la plateforme de la gestion de l’eau Enquêtes DRH, PFC Semestriel Rapports, PV réunion Nombre de personnes bénéficiaires des formations Enquêtes DRH, PFC Semestriel Rapports, PV réunion
9. Perspectives d’impacts et plan de gestion envir. & social q Perspectives d’impacts et PGES comprennent : • Évaluation des impacts environnementaux et sociaux du PGE • Cadre réglementaire applicable au PGE • Programme de surveillance et suivi environnemental et social • Indicateurs de surveillance et de suivi Évaluation des impacts environnementaux du PGE • Deux actions principales auront des impacts positifs sur l’état des ressources en eau : ü La réalisation d’ouvrages recharge des nappes phréatiques (retenues et forages d’injection ü Les campagnes d’IEC favoriseront la réduction des pertes d’eau, l’économie d’eau, la protection contre les sources de pollution et la préservation de la biodiversité. ü Les travaux de réalisation d’ouvrages impacteront modérément les milieux biophysiques, ü En revanche les principaux risques et impacts potentiels négatifs seront liés à la phase d’exploitation.
9. Perspectives d’impacts et plan de gestion envir. & social q Impacts sociaux du PGE • Des impacts positifs sur le milieu humain et social attendus en phase de construction et d’exploitation des infrastructures prévues (création d’emploi, augmentation capacité de production d’eau pour les différentes activités socio-économiques, amélioration de l’hygiène et la santé des bénéficiaires, etc. ). • En phase construction, les impacts négatifs sont liés à la pollution et a autres nuisances générées les travaux, les risques de conflits et d’expropriation des populations, etc. • En phase exploitation la cohabitation conflictuelle entre agriculture et élevage, le développement de maladies liées à l’eau chez les usagers de l’eau , etc.
9. Perspectives d’impacts et plan de gestion envir. & social u Cadre réglementaire applicable au PGE • Le PGE doit se conformer à la réglementation en vigueur au Sénégal dans les domaines de l’eau, de l’environnement et de l’hygiène notamment dans l’application des mesures ci-dessous : ü ü ü Définir des périmètres de protection Mettre en place un réseau de surveillance Contrôler la qualité de l’eau Contrôler les rejets d’effluents Protéger qualitative des eaux et une meilleure gestion des terres Assurer les mesures d’hygiène publique autour des ouvrages (assainissement, parcours de bétail, etc. ) ü Exécuter le programme de surveillance et suivi environnemental et social défini en relation directe avec les acteurs concernés ü Mener des évaluations environnementales et des étude d’impact approfondie et/ou analyse environnementale. • Un tableau de surveillance environnementale et sociale du PGE est établi et un ainsi qu’un budget du PGES (R 6: rapport de synthèse des études).
9. Perspectives d’impacts et plan de gestion envir. & social q La surveillance environnementale et sociale du PGE • Les composantes objet de cette surveillance porte sur: • La protection des aquifères exploités • Le fonctionnement des ouvrages de production d’eau potable, de stockage d’eau de surface • La restauration des sols au niveau des bassins versants avec des techniques de reboisement et d’aménagements antiérosifs (cordons pierreux, diguettes). • Les impacts sanitaires et socio-économiques • Le Genre et l’IEC/communication • La gestion environnementale des chantiers et la formation
10. Plan de communication du PGE q Plusieurs acteurs de différents secteurs qui peuvent avoir des intérêts divergents et des connaissances disparates sur l’état de la ressource, sa protection et sa préservation durable partageront la mise ne ouvre du PGE. q Tous ces acteurs et usagers de l’eau regroupés autour de cadres de concertation dans les collectivités territoriales concernées sont appelés à échanger entre eux sur toutes les questions liées à l’exploitation de la ressource, sa protection et sa préservation. q La communication et la diffusion du Plan de Gestion de l’Eau (PGE) se fera à travers ces plateformes de concertation régionales, départementales et communales.
9. Plan de communication du PGE q Des actions de communication, des cibles et des supports de promotion et mise en œuvre du plan de communication sont proposés. q Le plan de communication comprend un volet renforcement de capacités des acteurs de la plateforme de concertation sur les aspects suivants : • Connaissance de l’état de la ressource ; • Préservation de la qualité de l’eau ; • Réglementes et lois en liens avec la gestion intégrée des ressources en eau ; • Principes de la gestion intégrée des ressources en eau ; • Mise en place et animation des plateformes de concertation ; • Techniques de collecte, d’analyse et de traitement de données ; • Mise en place et la gestion d’une base de données. q Pour une vulgarisation du plan de gestion de l’eau au niveau des plateformes de concertation un plan d’action opérationnel a été établi.
11. Fin Je vous remercie
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