RESULTATS DE LENQUETE que sais tu sur le

RESULTATS DE L’ENQUETE : « que sais tu sur le VIH Sida ? REPRESENTATION ET COMPORTEMENT FACE AU

Caractéristiques de l’enquête :

Objectif : § Evaluer le niveau de connaissances, les représentations et attitudes jeunes par rapport au VIH ; et également leurs attitudes vis-à-vis des personnes porteuses du VIH hypothèses: Ø La population ciblée dispose des connaissances de base sur les modes de transmission du virus mais des connaissances erronées persistent sur les modalités de transmission; Ø Les jeunes ont une faible connaissance des traitements, notamment en situation d’urgence ; ØLe multipartenariat est une pratique qui concerne une proportion importante de jeunes ; Ø Les jeunes ont plutôt tendance à stigmatiser les porteurs de VIH. Population Ø Effectif = 161 élèves :

PROFIL DES ELEVES Répartition par classe Tale Répartition par filière 25, 5 1ère 60, 2 2 nd 13, 7 0, 0 10, 0 20, 0 30, 0 40, 0 50, 0 60, 0 CAP Nb % BAC Pro Tech Total 20 66 73 161 12, 4 41, 0 45, 3 100 70, 0 Répartition selon l'âge 15 29, 8 16 17 35, 4 18 19 & + Un moyenne d’âge entre 16 et 17 ans.

L’évaluation des connaissances et représentations sur les modalités de transmission VIHSida comment peut se contracter le virus du sida ?

A la question : comment peut se contracter le virus ? en ayant des rapports sexuels protégés d'un préservatif. . en embrassant son partenaire avec la langue. 24, 2 24, 8 OUI NON • bref, 1 personne sur 4 a des représentations très éloignées de la réalité • Pour 1 sur 10 le virus peut se contracter en touchant … en serrant la main d’une personne séropositive Nb % VRAI 19 11, 8 FAUX 141 87, 6 Total 161 100 OUI NON

A la question : comment peut se contracter le virus ? • près d’ 1 personne sur 4 déclare : … à cause des nombreux moustiques … dans les toilettes publics 25, 5 28, 6 OUI NON … à la piscine Nb % VRAI 24 14, 9 FAUX 130 80, 7 Total 161 100

Prés d’ 1 personne sur 2 ignorent que le virus peut se transmettre : … en se faisant tatouer VRAI FAUX Total Nb 76 76 161 % 47, 2 100 … en consommant des drogues injectables VRAI FAUX Total Nb 76 70 161 % 47, 2 43, 5 100 1 personne sur 5 ignorent que le virus peut se transmettre : … au moment de l'accouchement 4 personnes sur 10 ignorent q le virus peut se transmettre : …au cours de l'acte, par fellation 19, 9 OUI NON 38, 5 OUI NON

L’évaluation des connaissances sur le dépistage et les traitements. Ø lieux de dépistage Ø traitements antirétroviraux

Connaissance des lieux de dépistage Si prés de ¾ des élèves. NON déclarent connaitre les lieux de dépistage … OUI 0, 0 16 % d’entre eux citent des lieux erronés (souvent la PMI) ; ET 24% de ces répondants ne sont pas en mesure de citer des lieux de dépistage ou n’en cite qu’un sur 2. 77, 0 10, 0 20, 0 30, 0 40, 0 50, 0 60, 0 Identification des lieux de dépistage 70, 0 CDAG CPEF* Nb 1 83 % 0, 4 33, 5 médecin /labo hopital autre NR Total 26 39 39 60 248 10, 5 15, 7 24, 2 100 80, 0

test de dépistage rapide 28, 6 OUI NON prés d’ 1/3 n’en a pas connaissance des traitements 81, 4 antirétroviraux 90, 0 Plus des ¾ des interrogés ne connaissent pas les traitements contre le Sida. 80, 0 70, 0 60, 0 50, 0 40, 0 30, 0 20, 0 10, 0 OUI NON

Comportements sexuels … prise risque Stigmatisation Ø port du préservatif Ø multipartenariat

usage du préservatif 80, 0 Près d’ 1/5 n’a pas l’habitude de faire usage du préservatif. 77, 1 70, 0 60, 0 50, 0 40, 0 19, 3 30, 0 20, 0 10, 0 OUI NON Raisons évoquées Nb. % effet prix 5 9, 4 regard soc autre NR Total 7 23 18 53 13, 2 43, 4 34, 0 100 Parmi les élèves qui déclarent le porter 1/3 en ont un usage occasionnel. Les raisons les plus souvent évoquées sont le déplaisir et l’empressement

multipartenariat 19, 27 OUI NON 77, 06 quoi faire en cas de prise de risque ? NR inappropriée 22, 4 hopital médecin 0, 0 5, 0 10, 0 15, 0 20, 0 25, 0 30, 0 Près d 1/5 déclarent avoir des rapports avec différents partenaires sur une même période. Les élèves ne sont pas 36, 0 familiarisés avec le protocole post exposition. Le risque le plus évoqué est celui d’une 35, 0 40, 0 maternité.

stigmatisation NR change pas 77, 6% pas peur change classe 0, 0 10, 0 20, 0 30, 0 40, 0 50, 0 60, 0 70, 0 80, 0 Les élèves semblent peu enclin à porter un jugement ou changer de comportement si une personne de leur entourage leur avouait leur séropositivité.

CONCLUSION

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS : Ø La population ciblée dispose des connaissances de base sur les modes de transmission du virus mais des connaissances erronées persistent sur les modalités de transmission du virus : En effet : o près d’un élève interrogé sur 4 pense que le virus peut se contracter en échangeant un baiser avec son partenaire ; dans les toilettes publiques ou encore qu’une piqure de moustique peut être un vecteur de contamination. o Par ailleurs, près de la moitié du public interrogé ignore que le VIH peut se transmettre par prise de drogues injectables ; ils sont 1/5 à ignorer que le virus peut se transmettre au moment de l’accouchement via le cordon ombilical. o 1 personne 4 affirme que le virus peut se transmettre au cours de rapports protégés. Cette donnée nous interpelle. Il faudrait approfondir pour parvenir à comprendre s’il s’agit d’un défaut de confiance du préservatif ou si leur réponse se

Ø Les jeunes ont une faible connaissance des traitements, notamment en situation d’urgence. Cette hypothèse se confirme puisque 8 personnes sur 10 n’a jamais entendu parler de traitements antirétroviraux. On peut donc supposer qu’ils sont peu informés des avancés de la recherche et des orientations de la lutte. Par ailleurs les lieux de dépistage sont faiblement identifiés. C’est le cas du CDAG (0, 4% à le connaitre). Les élèves interrogés semblent avoir une conscience limitée des dangers. En situation à risque –suite à un rapport non protégé- ils sont plus du 1/3 à ne pas mentionner leur réaction. Pour près d’ 1/4 le danger est lié au risque de grossesse. Ce qui réduit le préservatif à un rôle de contraceptif. La PMI étant évoqué comme un lieu ressource.

ØQuant au multipartenariat l’enquête nous a montré qu’il concerne près d’un jeune sur 5. Mais l’enquête ne permet de déterminer de façon objective si les jeunes concernés ont conscience du danger ou plutôt de son accroissement dans ce cas de figure. Ø Enfin on peut considérer que la dernière hypothèse, concernant la stigmatisation des porteurs du VIH, n’est pas confirmée puisqu’en grande majorité (75%) ils déclarent qu’ils ne changeraient pas de comportement si un camarde de classe leur avouait leur séropositivité. Néanmoins nous pouvons également considérer que cette dimension a été peu approfondie.