RESODYS DIX ANS AU SERVICE DES TROUBLES DYS
RESODYS : DIX ANS AU SERVICE DES TROUBLES DYS
RESODYS : LES MODES D‘ACTION u. Comprendre u. Former u. Coordonner
RESODYS : LES MODES D‘ACTION u. Comprendre u. Les troubles en général u. Les trouble de chaque patient individuel u. Le travail des autres professionnels u. Former u. Coordonner
RESODYS : LES MODES D‘ACTION u. Comprendre u. Former u. Les professionnels de santé u. Les enseignants u. Les médecins praticiens u. Coordonner
RESODYS : LES MODES D‘ACTION u. Comprendre u. Former u. Coordonner u. Mettre en relation v. Professionnel-professionnel (incluant école) v. Parents – professionnels v. Parents – institutions u. Partager voutils/référentiels communs v. Expérience (e. g. terrain, proximité).
Forme habituelle : prise en charge orthophonique limitée dans le temps + reconnaissance précoce par le milieu scolaire = aménagements et éventuellement mesures de remédiation (RASED) Niveau 1 Forme de sévérité* intermédiaire Bilans dans les Unités de bilans du réseau en lien avec équipes éducatives, PAI Niveau 2 Forme très sévère* Bilans en CHU Établ spécialisés + CLIS, UPI, SESSADS Niveau 3
CARACTERISTIQUES DES TROUBLES DYS DE NIVEAU 2 u Troubles muti-dys de sévérité moyenne : apprentissages possibles mais u. Persistance échec (ou sentiment d’échec) uÉcart entre compétences et performances scolaires u. Ce malgré une rééducation pertinente et d’une durée convenable u. Présence ou suspicion d’atteinte de plusieurs secteurs cognitifs u Dans un premier temps 3000 enfants dans la région PACA Ouest
Population PACA-ouest <18 ans : territoires de santé Total : ≈ 700. 000 Dont ≈ 500. 000 environ scolarisés 1 er et 2 nd degré Vaucluse-Camargue : 147. 000 Bd. R Nord : 123. 000 Sources SIRSéPACA, INSEE & stats académiques Bd. R sud : 273. 000 Var-Ouest : 133. 000
DEMOGRAPHIE DES TROUBLES DYS : bilans pluri-disciplinaires u Chiffre théorique PACA ouest : 10% de 500. 000=50. 000; 80% niveau 1, 20% niveaux 2 et 3=10. 000. u Nécessité d’un bilan initial, d’un bilan orthophonique annuel, d’un bilan psychomoteur avec une réévaluation à la fin du primaire et pour certains une fois au collège u Estimation de nouveaux cas annuels entrant au CP : environ 800 cas. u Depuis 2004 : UDB= 1600; CERTA =3500; total ≈ 5000 u Besoins : 10. 000 + 4800 ≈ 15. 000 Écart conséquent entre les besoins théoriques et la proposition de prise en charge par les structures de droit commun
CE 1 : 2009 -2010 1278 enfants, âge moyen 88, 1 ± 5, 37 mois, F=633; M= 645 Au total 169 enfants repérés, soit 13, 2% CE 1 : 2011 -2012 214 enfants : 28 repérés, soit 13%, dont 80% confirmés par BREV et/ou alouette + 5% de dys non repérés. Nette disparité selon le secteur ZEP/non ZEP (de 8 à 45%!) Premier volet : CM 1 -CM 2 Deuxième volet : CE 1 Etude « Six-pour-dys » (6 départements des Académies d’Aix et Nice)
Nombre d’enfants repérés positifs par l’épreuve de dictée (Réperdys) sur l’ensemble des 6ème de trois établissements scolaires du secondaire de Marseille : rôle du statut socio-économique.
Statut socioéconomique rend compte de 9% de la variance sur les tests de lecture
Zones de corrélation entre le niveau de conscience phonologique et le statut socio-économique La VWFA s'active proportionnellement au niveau de conscience phonologique, mais seulement chez les sujets de faible niveau socio-économique Noble et al. , 2006
Démographie régionale : en bref u. Des chiffres autour de 13 -15% d’enfants repérés en difficultés de langage et des apprentissages, plus haut en fin de primaire u. Des disparités en fonction du statut socioéconomique, mais peu d’incidence sur le diagnostic u. Un taux plausible de 2 à 2, 5% pour les formes relevant du niveau 2
SOLUTIONS DE NIVEAU 2 : les conditions incontournables u Intégrer des praticiens libéraux : u Orthophonistes, psychomotriciens, …. ayant fait la démarche volontaire vers une pratique pluridisciplinaire u Les médecins praticiens : pivots du système u Etablir et organiser le contact avec l’école: u Les médecins, psychologues scolaires u L’équipe éducative, participation aux PAI u Organiser l’interdisciplinarité : rôle crucial de la coordinatrice/animatrice du pôle de proximité u Accueil et conseil auprès des familles ( « points écoute-dys » , financés par le CG 13 et la municipalité de Marseille)
PROBLEME DE LA TRANSITION NIVEAUX 2/3 u Il n’est pas aisé de déterminer quel patient relève réellement de la compétence d’un centre de référence (CDR) u En théorie, tout particulier doit pouvoir solliciter le centre de référence du CHU. En pratique, il faut oublier cela! u Nécessité de filtrer les demandes : plusieurs possibilités u Centraliser tous les appels sur le CDR u Exiger que le patient soit référé par un professionnel u Coupler le fonctionnement du CDR à celui du réseau, et donner à ce dernier le rôle de filtre
CDR RESODYS Praticien (orthophoniste, médecin) Ecole, MDPH Patient, famille Praticien (orthophoniste, médecin) Centre de référence Décision non inclusion Patient, famille Ecole, MDPH Coordination de proximité Décision inclusion ? ? Bilan psychomot, neuropsycho, autre bilan orthophonique, Le « parcours patient » Décision suivi seul Fiche de suivi, synthèse pour le praticien Médecin réseau Dans tous les cas Retour d’information vers École, praticien Décision entrée UDB Bilan psychomot, neuropsycho, autre bilan orthophonique, orthoptiste…
Troubles d’apprentissage et secteur médico-social u Le SESSAD-DYS : présentation d’un projet expérimental qui devient une institution à imiter! u L’expérience de Résodys dans les PRE du Var u Le « médico » dans « médico-social » doit-il nécessairement être du « psy » ? u L’approche « globale » des CMPP : quand est-elle nécessaire? Quand est-elle suffisante? u Alors, quel avenir pour l’indispensable rencontre des CMPP et des troubles spécifiques?
Résodys et le secteur éducatif u. Outre la participation aux formations académiques u. Participation au fonctionnement des classes « Dys » (public et privé) u. Partenariat étroit avec la médecine scolaire (formation, médecins réseau) u. Partenariat avec la PMI u. Conventions avec les deux Académies
Résodys et le handicap cognitif u La notion de handicap cognitif, et par son intermédiaire, les TSA, est incluse dans la loi de février 2005. u Résodys mène une réflexion de fond sur la question du handicap et inclut dans sa pratique des notions comme la limitation d’activité et la restriction de participation (SESSAD ++) u Les équipes de Résodys sont régulièrement sollicitées par les MDPH pour fournir des évaluations fiables sur lesquelles baser les décisions de compensations u Des membres du DA de Résodys siègent dans les CDA, mais la MDPH doit rester une instance neutre et libre de ses décisions : d’où certains problèmes u Contrairement à d’autres domaines, impossible d’évaluer le handicap sans un diagnostic précis au préalable.
Bon colloque!
- Slides: 21