Relations conomiques Internationales Chapitre 4 Dveloppement international 1

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Relations Économiques Internationales Chapitre 4 Développement international (1) Définitions, données statistiques et analyse économique

Relations Économiques Internationales Chapitre 4 Développement international (1) Définitions, données statistiques et analyse économique sur les entreprises transnationales et l’investissement international 1

1. Panorama des FMN (World Investment report CNUCED) 2

1. Panorama des FMN (World Investment report CNUCED) 2

International production continues to expand. International production by foreign affiliates of MNEs is expanding

International production continues to expand. International production by foreign affiliates of MNEs is expanding at a slower rate. The deceleration in international production is a contributing factor behind slower trade expansion. 3

1. 1. Internationalization trends of top MNEs The internationalization of top MNEs happened in

1. 1. Internationalization trends of top MNEs The internationalization of top MNEs happened in waves. Globalization and, in particular, the integration of capital markets accelerated after the beginning of the 1990 s, driven by the growing foreign operations of MNEs. This foreign expansion was uneven and interrupted by crises, however. The internationalization of the top 100 companies (which are ranked by their foreign assets) has paralleled world FDI flows. There have been two main phases of expansion: between 1993 and 1997, and between 2003 and 2010. Since then, the internationalization index has been relatively stable. 4

The contribution of assets in the aggregate TNI has been rising steadily, as the

The contribution of assets in the aggregate TNI has been rising steadily, as the foreign employment ratio plateaus. 5

p The weight of the services sector has grown considerably: It is now covered

p The weight of the services sector has grown considerably: It is now covered by almost one third of the top global 100 MNEs. p The changing composition of the top 100 list reflects global economic structural trends, such as the growing importance of services in modern economies and the increasing internationalization of this sector, sustained by information and communication technology (ICT), internet services and deregulation (figure I. 24). p Traditionally, services have been slower to internationalize, facing many natural and regulatory barriers to trade and FDI. Examples: Utilities, financial services, data processing. 6

p The presence of MNEs from developing and transition economies among the top 100

p The presence of MNEs from developing and transition economies among the top 100 MNEs has continued to expand over the years, with 9 such companies in the 2016 ranking. p Moreover, at least 15 such companies figure among the next 50 global MNEs. This reflects the strong economic growth in their home countries and regions relative to developed economies, coupled with the liberalization of FDI regimes, governance reforms, deregulation and the general adoption of marketoriented policies. 7

In general, the very rapid internationalization of MNEs from emerging markets follows a dual

In general, the very rapid internationalization of MNEs from emerging markets follows a dual path. They expand simultaneously in other developing countries and in developed economies. These firms invest in other emerging markets when driven by market-seeking and resource-seeking motives, while investing in developed markets for knowledge-seeking (access to brands, new technology, research and development, and managerial and operational expertise) or market-seeking reasons in mature businesses (targeting a price-sensitive segment in a low-tech industry). In many cases they tend to retain most of the productive operations domestically, especially in low-tech industries. 8

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1. 2. State-owned MNEs Despite the negative impact of the financial and economic crises

1. 2. State-owned MNEs Despite the negative impact of the financial and economic crises of 2008– 2009 on their activities, State-owned MNEs (SO-MNEs) continue to play a major role in the world economy. The internationalization of State-owned enterprises from a wide range of countries constitutes an important component of FDI. 10

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2. Définitions et données statistiques sur les entreprises transnationales p Objet : illustrer et

2. Définitions et données statistiques sur les entreprises transnationales p Objet : illustrer et contraster les deux formes de multinationalisation : n n Multinationale traditionnelle Multinationale réseau La multinationale « réseau » 12

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Le groupe multinational La CNUCED qualifie de

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Le groupe multinational La CNUCED qualifie de FMN « toute entreprise qui, indépendamment de sa forme juridique particulière, exerce un contrôle direct ou indirect sur les actifs possédés par une ou plusieurs autres entreprises situées dans des pays différents de celui où cette entreprise a installé son siège social » 13

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Nature du contrôle exercé sur l’entité étrangère

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Nature du contrôle exercé sur l’entité étrangère 14

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Contrôle direct et indirect 15

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Contrôle direct et indirect 15

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Les frontières de la multinationales 16

2. 1. Définition de l’entreprise multinationale traditionnelle Les frontières de la multinationales 16

3. Indicateurs de l’activité des FMN p Afin de mesurer l’importance des FMN à

3. Indicateurs de l’activité des FMN p Afin de mesurer l’importance des FMN à travers le monde et de suivre le phénomène dans le monde, deux sources essentielles : n La CNUCED (Conférence des Nations Unis sur le Commerce et le Développement) publie chaque année un rapport sur l’investissement international et un classement des plus grandes firmes multinationales. n Le magazine américain FORTUNE publie également un classement des 500 plus grandes firmes multinationales. 17

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3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p On évoque souvent la notion de

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p On évoque souvent la notion de modularité ou de fragmentation de la chaîne de valeur pour analyser la répartition mondiale des activités productives au sein des secteurs, des filières industrielles ou des firmes p Ainsi la modularisation relève d’une démarche visant à décomposer les systèmes complexes. Le produit final est décomposé en une série de soussystèmes reliés les uns aux autres par des interfaces standardisées. p Ceci aboutit à la DIPP qui correspond au fait que les firmes délocalisent certains morceaux ou segments de la chaîne de production (l’assemblage par exemple), ce qui peut donner lieu à une exportation préalable de composants et à des importations de produits finals. p Ces opérations s’effectuent soit par le biais d’investissements directs (telle firme multinationale crée une filiale d’assemblage ou de montage à l’étranger) soit par le biais de la sous-traitance internationale. 20

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La fragmentation des processus productifs est

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La fragmentation des processus productifs est déterminée par deux types de facteurs : n des facteurs techniques qui correspondent au principe de modularité des produits ou des procédés. p n D’un point de vue technologique, cette modularité et la fragmentation des processus productifs qui l’accompagne se sont diffusées à grande échelle avec le taylorisme et l’automatisation des processus productifs engendrant des gains d’efficience associés à l’approfondissement de la division du travail. des facteurs économiques liés à la distribution des avantages comparatifs entre les pays ou des avantages de localisation entre les différents sites. p La principale limite à cette fragmentation fondée sur une logique d’offre est l’importance des coûts de transaction (transports, droits de douane, contrôles aux frontières, mais aussi difficultés de coordination). p Chaque segment ou chaque sous système peut être fabriqué séparément, souvent de façon simultanée (processus synchronique) par notamment des sous-traitants ou des co-traitants selon la nature de leur processus de production, mais ne peut être propre à la consommation finale des ménages qu’une fois assemblé aux autres segments ou sous-systèmes (processus 21 diachronique).

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs 22

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs 22

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La production modulaire est présente dans

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La production modulaire est présente dans de nombreux secteurs industriels : l’automobile, le textile, l’habillement, l’électronique, l’informatique. . . p La DIPP se traduit par exemple par le fait qu’un résident américain achetant une Pontiac Le Mans de General Motors qui lui coûte 20 000 dollars (hors taxes) répartit se dépense entre : n n n 6 000 environt en Corée du Sud pour le travail courant et les opérations de montage. ; 3 500 iront au Japon pour les composants de pointe (moteurs, axes de transmission et électronique) ; 1 500 en Allemagne pour le dessin de la carrosserie et les études de conception ; 500 en Grande-Bretagne pour le marketing et la publicité ; 100 environ en Irlande et à la Barbade pour le traitement des données ; le reste, soit moins de 8 000 dollars, va aux stratèges de Detroit, à des 23 avocats et à des banquiers newyorkais, à des lobbyistes de Washington, à des employés d'assurance et aux actionnaires de General Motors qui

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La logique traditionnelle de la fragmentation

3. La Décomposition Internationale des Processus Productifs p La logique traditionnelle de la fragmentation des processus productifs passait souvent par la délocalisation des phases d’assemblage et à réimporter le produit final dans la zone d’origine, selon une logique d’exploitation des différences d’avantages comparatifs entre les pays ou les régions. p Désormais, ce sont souvent (en particulier dans les secteurs fabricant des produits complexes comme l’automobile ou l’aérospatiale) les activités de fabrication des biens intermédiaires qui sont délocalisées tandis que les phases d’assemblage sont centralisées dans les pays où se concentre la demande. n Par exemple, dans l’industrie automobile, les constructeurs et les équipementiers européens tendent à délocaliser leurs activités de fabrication de composants intermédiaires vers les pays d’Europe Centrale et Orientale et à centraliser leurs unités d’assemblage dans des plateformes logistiques de stockage et de distribution en mesure d’offrir 24 tous les avantages de la réactivité aux changements qualitatifs de la demande et d’organiser des livraisons en juste à temps efficaces

4. Les formes d’externalisation internationale p L’externalisation internationale doit être distinguée de la «

4. Les formes d’externalisation internationale p L’externalisation internationale doit être distinguée de la « production captive » (terme utilisé par la CNUCED) c’est-à-dire une production réalisée en interne par : n n n p une filiale : entreprise indépendante, ayant la nationalité de son pays d’implantation, disposant d’une personnalité juridique distincte de celle de la maison mère et agissant sur le marché où elle est installée en son propre nom et à ses propres risques (rappel section 111). une entreprise affiliée une succursale étrangère ou bureau de représentation : implantation à l’étranger ne disposant pas de personnalité juridique propre A l’opposé de la production captive, qui répond à une logique d’internalisation, la sous-traitance internationale « international subcontracting » ) ou la production sous licence (licencing out) répondent à une logique d’externalisation ( « outsourcing » ) des activités à l’international (offshoring et nearshoring) 25

1. 1. 4. Les formes d’externalisation internationale 26

1. 1. 4. Les formes d’externalisation internationale 26

4. Les formes d’externalisation internationale p La sous-traitance internationale n n n Ordinaire Sur

4. Les formes d’externalisation internationale p La sous-traitance internationale n n n Ordinaire Sur spécification propre Sous la marque du donneur d’ordre p p p La production internationale sous licence n n n p Original Equipment Manufacturer ou OEM est un terme utilisé dans l'industrie automobile, aéronautique, informatique et électronique pour désigner un fabricant de pièces détachées (pouvant constituer un tout (sous-système)) intégrées dans le bien final et reconnues par l'intégrateur comme étant sous sa responsabilité. La sous-traitance ODM (Original Design Manufacturer) correspond à une entreprise qui possède et/ou conçoit en interne les produits qui portent la marque d’une autre entreprise, l'entreprise cliente. Ainsi, le sous traitant est propriétaire du design, voire de la technologie de l’objet fabriqué. Licence non exclusive Licence unique Licence exclusive La franchise internationale 27

5. Les formes de coopération internationale p Les partenariats internationaux et alliances stratégiques d’entreprises

5. Les formes de coopération internationale p Les partenariats internationaux et alliances stratégiques d’entreprises n Les accords de transferts de technologie n Les accords de partage de production n Les Joint Ventures internationales (JVI) p p p n JVI de production JVI de R&D JVI financières Spin-off venture (split-up, split-off, equity carve-out) 28

5. Les formes de coopération internationale Typologie des JVI 29

5. Les formes de coopération internationale Typologie des JVI 29

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs p Mundell (1957)

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs p Mundell (1957) : dans un modèle d’échange de type HOS, on considère que l’échange de produits est fortement limité par des barrières douanières. n L’IDE apparaît alors comme un substitut au commerce de marchandise n La rémunération relative du capital est en principe plus élevée dans le pays le plus faiblement doté en capital n Ainsi, il s’opère un mouvement de capitaux du pays abondant vers le pays où le capital est rare. Ce dernier produit davantage de biens intensifs en capital jusqu’alors importés. n Les investissements se substituent donc aux importations et les dotations relatives se rapprochent les unes des autres. Avec ce 30 transfert de capital, les avantages comparatifs peuvent être amenés à disparaître, entraînant l’arrêt du commerce

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs r Pays pauvre

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs r Pays pauvre Pays riche OS OD PMVS r 0 d PMVD r 0 s Capital 31

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs Pays pauvre et

6. Analyse économique des IDE 6. 1 Impacts des investissements directs Pays pauvre et riche, AVEC IDE r PMVD PMVS r 0 d r 1 d = r 1 s r 0 s capital destination source Un taux d’intérêt initialement plus haut dans le pays pauvre incite les investisseurs du pays riche à transférer une partie de leur capital au pays pauvre, afin de profiter d’un rendement plus élevé. Ceci induit : - un flux net de IDE du pays riche au pays pauvre - une réduction des volumes de biens échangés entre les deux pays. 32

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Mais dans la

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Mais dans la réalité, on constate plutôt : n que les IDE concernent davantage les PD que les PVD : il n’y que les IDE concernent davantage les PD que les PVD a pas d’afflux massif de capitaux dans les PVD en provenance des pays riches (en terme des IDE, les PVD n’attirent qu’environ 30% des flux totaux) p Comment expliquer ce phénomène : le « rendement » du capital n’est pas nécessairement plus haut dans les pays pauvres en raison : § § p n Manque de technologies ; Manque de capital humain ; Risque associé aux transactions intertemporelles ; Institutions. D’où l’importance du « investment climate » dans le pays d’accueil ainsi que de l’ensemble des facteurs influant sur la rentabilité de l’investissement du point de vue de l’investisseur une complémentarité entre les IDE et les échanges (en particulier en raison d’exportations de biens intermédiaires vers les filiales d’assemblage à l’étranger) 33 p Fontagné et Pajot (1999) : établissent des relations de

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Impacts des IDE

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Impacts des IDE réalisés entre PD n Pour l’essentiel de l’IDE horizontal : réplication des activités, au lieu d’une centralisation des activités avec exportations (rappel). n Cause : éviter des coûts au commerce (transports, barrières tarifaires, non tarifaires) tout en étant près de la demande locale. Efficacité accrue au niveau global mais substitution entre activité du pays d’origine et du pays d’accueil. n Conséquences p Pays source : effets négatifs (ou au mieux mitigés) sur l’activité locale, possibles effet négatifs d’un manque à gagner en investissement dans le pays : perte d’accumulation de travail productif, de capital et d’externalités et donc mauvais pour la croissance du pays source. p Pays hôte : effets inversés : bon pour la croissance. n Mais ce type d’investissement à l’étranger n’est pas celui qui est le plus remis en cause dans les pays développés. Pourquoi ? Car les flux entrants et sortants se croisent souvent dans ces pays. En revanche, le débat est plus passionné quand il s’agit de discuter des effets des IDE sortants vers les PVD. 34

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Impacts des IDE

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Impacts des IDE en direction des PVD (pour l’essentiel, plutôt de l’IDE vertical) n Rappel sur l’IDE vertical : p correspond à la DIPP. p Motivations à l’origine des investissements : § profiter des fortes différences de coûts de production, quitte à supporter des coûts supplémentaire dus aux transports de BI entre filiales. § Profiter de la complémentarité des tâches. En divisant le travail, les multinationales sont plus concurrentielles et donc accroissent l’activité de leurs usines à toutes les étapes du processus de production. p Évaluation de l’impacts sur les pays hôtes n Chaque pays se spécialise selon son avantage comparatif basée sur les différences de dotations n « choc » au court terme se traduisant par un gain d’efficience (plus de concurrence du à l’investissement dans le pays d’accueil ce qui induit (i) moins de firmes concurrentes sur le marché mais (ii) plus d’efficacité de la production de la part des entreprises domestiques restantes sur ce dernier. n Augmentation des rentrées fiscales 35

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE n Hausse effectif de

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE n Hausse effectif de l’investissement (impact à moyen terme si l’effet de complémentarité l’emporte sur l’effet d’éviction) et transferts de technologie. La productivité des firmes nationales est liée à la présence des firmes étrangères (effet d’entraînement). n L’effet sur le pays d’accueil est positif si tout ou partie des profits ne sont pas rapatriés dans la maison mère et sont réinvestis pour accumuler du capital n Spillovers de connaissances (effet à long terme) : effets de déversement technologique dans le pays d’accueil source d’externalités positives pour firmes locales, sous réserve d’un niveau minimum p p de qualification et de capital humain (Boreinzstein, De Gregorio et Lee, 1998) d’infrastructures en communication et transports, pour développer les réseaux entre employés de ces firmes et employés des firmes domestiques. (Gorg et Greenaway, 2001) d’une quantité et qualité minimales d’infrastructures pour transformer ces échangent de technologie et de connaissance en plus de croissance dans le pays d’accueil. 36

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Synthèse Schéma des

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Synthèse Schéma des effets des IDE sur les pays d’accueil 37

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Synthèse Analyse des

6. Analyse économique des IDE 6. 1. Impacts des IDE p Synthèse Analyse des effets contradictoires des IDE sur les pays d’accueil 38