Regards sur le SCOT Sminaire du 6 septembre
Regards sur le SCOT --------Séminaire du 6 septembre 2016
Proposition d’ajustement des questions illustratives 1 La nature en ville 2 Des milieux naturels accessibles 3 Des centres bourgs vivants 4 Les fonctions de notre cœur d’agglomération 5 Le cadre de vie résidentiel au-delà du seul logement 6 Bougez futé 7 Un écosystème économique sur l’ensemble du territoire 8 Un capital patrimoine à faire vivre 9 Un territoire à énergie positive
La nature en ville 1 Quoi ? , Pourquoi c’est important ? La nature en ville ? Pas un élément de décor « artificiel » . Traiter de la nature en ville, c’est traiter globalement du milieu dans lequel on vit, de sa qualité, de sa préservation, de son évolution …. Notre bien être dépend largement de la qualité de notre environnement (forêts, dunes, plages, milieux aquatiques …) ; pourquoi l’exclure de la ville ? La notion de « ville » est large et cette question se pose tant dans le cœur de Royan, que dans les centre bourgs, les espaces commerciaux ou économiques ou les lotissements en périphérie de l’agglomération ou des villages Notre cadre de vie, au-delà des grands parcs urbains, c’est aussi la vue depuis nos fenêtres, les alentours de notre logement, notre rue, notre quartier …. Beaucoup d’entre nous passent l’essentiel de leur temps dans cette très grande proximité. La présence de la nature à cette échelle est un élément d’équilibre et de qualité de vie ; elle est aussi est un facteur de lien social Notre biodiversité : les villes ne sont pas « des enclaves » au centre d’espaces naturels ou agricoles. Les interactions sont multiples : l’eau, l’air, les, la régulation thermique, l’homme, la faune, la flore, …… il faut donc créer ou rétablir des continuités écologiques qui respectent leurs fonctionnements et leurs évolutions Du bon sens et du bon gout pour repenser la place de l’homme dans l’environnement global auquel il appartient et dont il est partie prenante.
1 La nature en ville Quoi faire et comment ? ü La nature n’est pas un élément de décor : Prendre en considération la nature dès la conception des espaces urbains et non à postériori ü Dans les villes, il n’y a pas que l’homme qui doit circuler : Corridors, liaison, réseaux de circulation, …Traiter de manière cohérente les espaces « naturels » privés et publics (jardins, haies mitoyennes, …), préserver les continuités écologiques (traitement des trames vertes et bleues . . . en ville), préférer les essences locales, travailler sur la limitation de l’imperméabilisation des sols dés que c’est possible, … ü La propreté des jardins ou des rues n’est pas celle que l’on croit : Bannir l’usage des phytosanitaires, multiplier et diffuser les pratiques exemplaires en matière de gestion des espaces ü La nature en ville, il faut la comprendre et la partager : Il faut expliquer, interpréter la présence de la nature en ville : le cycle de l’eau, la diversité de la faune et de la flore, les équilibres à préserver, les impacts de nos pratiques … Il faut des supports d’information, des conférences, des débats locaux à l’échelle d’un quartier, d’un lotissement, d’un centre bourg, des « ballades » pédagogiques ; il faut diffuser les bonnes pratiques. Impliquer les acteurs (habitants, associations) dans la conception et l’entretien ü Une ville résiliente, ce serait quoi ? ü Des idées d’aménagement, c’est pas ce qui manque , … Être innovant sur les formes de réintroduction de la nature en ville … tout en respectant une logique d’aménagement urbain : façades ou toits végétalisés, pilotis, parkings perméables, techniques alternatives de gestion des eaux pluviales (bassins de rétention et de noues à ciel ouvert, intégrés aux aménagements urbains), …Développer les cultures potagères, qui outre l’intérêt de la production et du lien social, favorisent le rapport à la nature, à la saisonnalité, … ruches
2 Des milieux naturels accessibles Quoi, Pourquoi c’est important ? Les milieux naturels sont divers et perçus comme représentants une réelle richesse de notre territoire (mer, espaces littoraux dunaires et forestiers, forêt, estuaires et milieux humides, espaces agricoles (prairies), etc. ) Les grands espaces qu’ils soient forestiers, zones humides ou littoraux sont protégés (biodiversité, continuités écologiques, habitats, ) par des règlementations européennes et nationales mises en œuvre dans le cadre de Natura 2000, du parc naturel marin et des schémas régionaux de cohérence territoriale (trame verte et bleue). Mais ces grands espaces sont aussi le lieu d’une action de l’homme (forestiers, ostréiculteurs, pêcheurs, agriculteurs, …) pour l’exploitation d’une ressource (bois, plancton, coquillage, poisson, sol, pâturage, …). L’homme a transformé les milieux naturels (bois, vasières, …) et les milieux naturels ont transformé l’homme (savoir faire, culture, mémoire), c’est dans ce cadre qu’il faut repenser notre relation avec ces environnements et en particulier les modes d’accès. Se déplacer dans ces espaces, que ce soit pour la promenade, l'observation ou l’exploitation doit s’effectuer de telle manière là préserver et améliorer leur capacité à se reproduire et à conserver leur dynamique propre.
2 Des milieux naturels accessibles Quoi faire et comment? ü Une réglementation bien comprise • Bien vivre dans des espaces naturels nécessite un code de bonne conduite, la réglementation y aide mais doit être accompagnée de sa justification et d’actions de sensibilisation et de vulgarisation (panneaux, outils pédagogiques, …) ü Réguler, réguler, vous avez dit réguler • C’est trouver le bon équilibre entre les aménagements permettant d’accéder ou de traverser les milieux naturels et l’usage (densité, flux, …) qui en sont faits. Les bouchons pour revenir des plages, la surcharge des parkings dans la forêt, la gestion de la fréquentation des camping-cars, les pêches abusives font bien l’objet de régulation (panneaux, routes, nombre de places de parking, …) qui restent l’objet d’améliorations. ü La gestion de la capacité d’accueil: une solution? • En amont de toute politique d’aménagement, la capacité d’accueil d’un milieu naturel doit être évalué plutôt que d’aménager au fil de l’eau les augmentations de la demande d’accès. La résilience des milieux (réversibilité notamment) est en jeu. ü A pied, à cheval, à vélo, en pédalo et en voiture o La demande pour avoir accès à ces milieux naturels est en constante augmentation et avec des exigences d’équipement toujours plus divers (pistes cyclables, chemins piétonniers, pistes cavalières, VTT, routes carrossables, …) sans compter les nouveaux usages à venir. Cette fuite en avant de la demande d’accès nécessite une réflexion stratégique sur la manière de faire cohabiter des usages et la sensibilité des espaces.
3 Des centres bourgs vivants Quoi ? , Pourquoi c’est important ? Nos centre-bourgs ? Ce sont nos cœurs de villes et de villages, le premier maillon pour organiser les services de proximité et la vie sociale ; pour que nos territoires ruraux puissent se développer en harmonie ; pour que les habitants y trouvent une qualité de vie individuelle et collective. ü La proximité : ça ne veut pas dire avoir tout à 50 mètre de son portail ! En revanche, il faut définir les besoins essentiels quotidiens et le temps acceptable pour y accéder. Il faut aussi prendre en compte les conditions de déplacements de chacun ü La qualité : elle est liée bien sûr à l’attention avec laquelle sont aménagés nos espaces publics. Néanmoins, elle est surtout attachée à la présence de « lieux de vie » , d’espaces collectifs que les habitants doivent pouvoir faire vivre ou revivre ü Le maintien de services : dans le contexte d’une tendance lourde de rationalisation des moyens, de désengagement de nombreux opérateurs de services et d’évolution des pratiques (dématérialisation, achats sur internet, …), un sentiment d’abandon s’installe. Il faut réinventer les conditions du maintien de services de proximité. Il faut aussi que les habitants eux même soient incités à s’ y engager
3 Des centres bourgs vivants Quoi faire et comment ? ü Récréer des lieux de vie dans les centre bourgs, c’est l’affaire de tous ! L’implication des habitants dans le maintien d’un commerce par une forme associative ou coopérative, la mise à disposition de boutique éphémères pour des usages divers, … ü Jouer, échanger des livres, partager un repas … sur l’espace public ! Travailler sur les critères d’aménagement qui favorisent une appropriation des espaces publics par les habitants, les rencontres : mobilier urbain, espaces de jeux, bornes d’échanges, BBQ partagés … ü Trouver à se loger, seul ou à plusieurs, à 18 ou 83 ans … pour vivre ensemble ! ü Les services, ça peut bouger ! Peut-être faut-il réinventer et/ou généraliser des formes nouvelles d’itinérance pour des services réguliers et de qualité (…. . ) ü Accueillir, entendre et relayer les demande sociales de chacun, au plus près des besoins. Réflexions sur le maillage des lieux qui sont susceptibles de permettre la mutualisation des prestations de services publics dans un contexte de dégradation de l’offre : maisons de Services aux publics ? Multifonctionnalité d’autres lieux (poste ? mairie ? ) ü L’animation culturelle au quotidien et là ou on ne l’attend pas ! d'animation et de programmation culturelle de façon à offrir plus, en particulier hors période estivale, et aussi de faire émerger des lieux culturels et de rencontres (salle de spectacle, bar, restaurant, . . . ).
4 Les fonctions de notre cœur d’agglomération Quoi ? Pourquoi c’est important ? Quel est le centre de notre territoire ? La ville de Royan ? La zone agglomérée (Royan, Vaux, Saint Palais, Saint. Georges ? ) Certains quartiers ? Quelles sont les fonctions « de centralité » qu’il doit assumer pour l’ensemble des habitants de la CARA ? Dans quels domaines (culture, éducation, santé, commerces, loisirs, . . ) et sous quelles formes (lieux de rencontres, équipements structurants, animation …) ? L’attractivité de l’ensemble du territoire. Pour être attractif, le territoire doit pouvoir proposer des services urbains de qualité, une vie culturelle diversifiée, une offre d’enseignement supérieur, des équipements de santé performants, …. Ne faudrait-il pas réfléchir aux fonctions à conforter ou à développer dans le cœur d’agglomération mais pour l’intérêt de tous ? Réfléchir aussi à l’effet de la saisonnalité sur cette offre. La mise en évidence de ces fonctions de centralité. Pour être développées, ces fonctions doivent être admises et acceptées par chacun : la ville de Royan (municipalité et habitants), l’ensemble du territoire (CARA et habitants). Il faut se mettre d’accord sur l’essentiel : quels services ? quelle gestion des conflits d’usages? Quel partage des charges financières ? Qui décide quoi ?
4 Les fonctions de notre cœur d’agglomération Quoi faire et comment ? ü Royan vit aussi en dehors de l’été : un évènement fédérateur hors saison ! un évènement fort et attractif mais ayant du sens par rapport au territoire et générateur d’activités …. ü Entre Bordeaux et La Rochelle, faire exister Royan sur la carte des pôles économiques de niche. Offre formation/recherche/transfert de technologie dans un domaine reconnu, spécifique au territoire … ü Accueillir une programmation rap, rock, métal, jazz, … ! Réfléchir aux conditions de création d’une salle musique amplifiée, … ü Se retrouver, sortir, faire la fête dans le cœur d’agglomération ! Réfléchir à la diversification des offres de restauration, cafés, lieux de rencontres, investissement artistique de l’espace public … ü Une information et des déplacements fluides pour s’approprier le cœur d’agglomération ? Information sur l’ensemble de territoire / échanges et déploiement de pratiques ou d’évènements culturels sur l’ensemble du territoire ? Des dispositifs ciblés de déplacements (c bougez futé) ü … tout en préservant les conditions de vie des résidents de ce cœur d’agglomération ! Respect des espaces résidentiels, temporalité des évènements, circulations,
5 Le cadre de vie résidentiel au-delà du seul logement Quoi ? Pourquoi c’est important ? La question du logement est déterminante. Pour accueillir de nouveaux habitants, mais aussi pour répondre à des besoins qui évoluent beaucoup au cours de nos vies. Plutôt que de « logement » , il nous semble plus opportun de considérer de manière globale l’ensemble des éléments qui contribuent à un cadre de vie résidentiel de qualité. Répondre à une diversité de besoins : entrée en vie active, installation familiale, rupture familiale, mobilité professionnelle, vieillissement progressif, dépendance, . . . à chaque étape de nos vies, nos besoins évoluent. Il doit être possible d’y adapter une offre résidentielle diversifiée et de qualité : le prix, la surface, l’accessibilité, la proximité des services … La qualité de cette offre résidentielle : un logement certes, mais aussi un environnement de grande proximité : espaces publics, espaces privatifs partagés (locaux de rangement, jardins, …), services et équipements, …. … dés lors, la question de la densité ne doit pas être traitée en tant que telle mais elle doit être englobée dans une la qualité de vie.
5 Le cadre de vie résidentiel au-delà du seul logement Quoi faire et comment ? ü Susciter et accueillir des formes innovantes en matière d’habitat ! Partage intergénérationnel de logements, béguinage, habitat participatif (démarche qui permet de créer des logements en impliquant, dès la conception, leurs futurs habitants) …. ü Vivre dans le cœur de Royan, mais pouvoir ranger ses 4 vélos et la poussettes des jumeaux ! Travailler sur les conditions de mise en commun de lieux de stockage ou de prestations à l’échelle d’ilots d’habitation ü Rendre attractif l’achat d’une vieille maison en centre bourg par rapport à un pavillon en périphérie. Avoir une politique foncière pour valoriser et encourager la réhabilitation / maison de ville ou habitat collectif, . . avec des espaces privatifs plus contraints mais un accès éventuel à des espaces publics de grande proximité et très qualitatifs (jeux pour enfants, espaces de détente, cheminements doux, …) ü Bien vieillir chez soi, . . ou du bon usage des nouvelles technologies Un Travail prospectif sur les opportunités offertes par la domotique en matière résidentielle ü…
6 Bougez futé Quoi, Pourquoi c’est important ? ü L’enjeu de répondre à des besoins importants et divers de mobilité : Les besoins de mobilité sont importants, tant en termes de déplacements internes au regard du maillage urbain de ce territoire rural que pour sortir ou rentrer dans ce territoire «presqu’île» . Au-delà des seuls résidents permanents, la population estivale très importante génère une saturation des réseaux routiers aujourd’hui, cyclable demain? ü L’enjeu de l’offre pour des clientèles exclues. Sur le territoire de la CARA, certains publics sont fragilisés en termes de mobilité : publics non motorisés en secteur rural, publics âgés, publics financièrement précarisés, publics psychologiquement exclus des offres classiques de transport. Des offres alternatives à la voiture individuelle ou à l’offre classique de transport en commun doivent alors être envisagées. ü L’enjeu de répondre aux besoins individuels ou collectifs de mobilité: aller aux spectacles, aller à la plage, faire ses courses, …. L’adéquation entre les besoins de mobilité et les moyens de transport sont plus ou moins couverts dans les cœurs d’agglomération. Par contre l’offre actuelle basée sur le recours au transport individuel montre ses limites et est réorientée par la loi (voir PADD) vers le transport collectif et /ou doux L’objectif est bien que chaque individu puisse utiliser, pour ses déplacements, les modes de transport les plus appropriés (accompagnement des jeunes, autonomie des séniors, mobilité réduite, …)
Bougez futé 6 Quoi faire et comment? ü La question des premiers et des derniers kilomètres: le challenge des nouveaux modes de mobilité • Remplir une voiture pour aller d’un point à un autre n’est pas nouveau. Ce que laisse présager les nouveaux modes de mobilité c’est d’augmenter les opportunités pour tout un chacun de se rendre de chez soi au point de destination choisi en limitant les coûts et les ruptures de charge. Le co-voiturage, l’auto-partage, le transport solidaire, les nouvelles technologies de l’information (réseaux sociaux, géolocalisation) en sont les applications les plus connues et utilisées. Les véhicules autonomes et électriques comme l’attention portée par les constructeurs automobiles et les assureurs sont sans doute la prochaine étape dans ce processus d’individualisation du transport et non plus du véhicule. ü Le territoire: Content de partir, content de revenir et inversement !!! • Pour être attractif, le territoire doit investiguer les différents modes de mobilité avec d’autres destinations. La liaison ferroviaire au départ de Royan et Saujon, la ligne LGV Sud Europe Atlantique, les voies de navigation fluviales et maritimes (Gironde, Seudre) restent à explorer tant pour sortir ou entrer dans le territoire que pour offrir des alternatives aux déplacements « intra-territoire» ü Toute l’offre de transport sous la main !!! • L’aboutissement d’une offre de transport idéale (du premier au dernier kilomètre) nécessite, pour le voyageur, une vision intégrée et unique de l’ensemble des opérateurs de transport qui vont être sollicités. Partant du projet du voyageur et de ses contraintes, cette intégration devra s’attacher à minimiser les ruptures de charges, fournir une information en temps réel, des horaires synchronisés, des correspondances facilitées, une tarification attractive, …
7 Un écosystème économique sur l’ensemble du territoire Quoi, Pourquoi c’est important ? ü Vivre et travailler dans tout le territoire. Une partie des habitants et particulièrement les actifs habitent de plus en plus loin de leur lieu de travail, ce qui engendre notamment des coûts de mobilité importants. Il s’agit d’être innovant et proposer des activités ou des formes d’emploi permettant le rapprochement domicile-travail, notamment en secteur rural ü Des infrastructures mais surtout des réseaux humains. Les offres foncières pour développer des zones d’activités, la création de locaux d’activités sont des conditions nécessaires mais non suffisantes à la création d’emplois. Il convient d’insérer davantage les entreprises dans un système local fonctionnant en réseau dans lequel les entreprises et leurs salariés pourront s’épanouir et les clientèles seront davantage satisfaites. Les secteurs agricole, artisanal, celui de l’économie résidentielle (aide à la personne, etc. ) sans bien sûr oublier le tourisme sont emblématiques de cet enjeu. ü Saisir les opportunités liées à la révolution Internet. Demain, avec le développement d’Internet, le lieu d’activités n’aura plus beaucoup d’importance. D’autre part les formes de travail vont nécessairement évoluer (travail à domicile, travail partagé et en équipe à distance, autoentreprenariat, etc. ). Cela ouvre de nouvelles perspectives d’emplois pour le secteur rural.
7 Un écosystème économique sur l’ensemble du territoire Quoi faire et comment? ü Vers un territoire totalement connecté. Le développement du HD et THD est un enjeu pour l’ensemble du territoire si l’on souhaite pérenniser les activités existantes et développer des formes innovantes de travail en secteur rural. ü Imaginer de nouvelles offres foncières et immobilières ü Pour le secteur agricole ou cultures marines : offres pour la 1ère transformation de produits agricoles, l’agroalimentaire dans une logique de structuration de filières courtes, élevage en mer, activités conchylicoles et ostréicoles, etc. ü Répondre aux besoins spécifiques des artisans (sortir l’activité de leur lieu de résidence, etc. ) ü Développer des activités tertiaires et en lien avec les nouvelles formes de travail : espaces partagés de travail – coworking ü Démultiplier les initiatives locales en matière d’économie collaborative. Cela offre des gisements d’emplois importants et met en relation les habitants, les habitants et touristes, les entrepreneurs locaux, etc. ü Se déplacer (transport solidaire et covoiturage, places de stationnement partagé…), se loger (conciergerie, co-habitat, etc. ), se divertir (guide du patrimoine…), se nourrir (co-approvisionnements en circuits-courts…), s’équiper (échanger/se prêter du matériel de bricolage, de jardinage), s’habiller, se faire aider (aide à la personne), se financer (cigales, micro-crédits…), groupement d’employeurs multi-sectoriels ü La CARA, Sillicon-Valley Atlantique ü Des conditions de travail idéales pour des entrepreneurs de la « nouvelle économie Internet » ü Localisations innovantes d’activités en lien avec la nouvelle économie : espaces collaboratifs « les pieds dans l’eau » , au pied de la gare multimodale de Royan, etc.
8 Un capital patrimoine à faire vivre Quoi, Pourquoi c’est important ? Notre « capital patrimonial et naturel » est le principal atout de notre territoire : eau, air, climat, terroirs, espaces fortement identitaires : façade girondine, rives de la Seudre, océan, etc. La valorisation de ce capital naturel constitue notre première richesse économique, notamment à travers le tourisme, les produits du terroir et de la mer. Des expertises et des savoir-faire très pointus, parfois ancestraux sont mis en œuvre pour le valoriser. Ce capital est très fragile, soumis à des vulnérabilités en raison de la pression humaine qui s’exerce sur les milieux. Il faut le préserver, le gérer et le valoriser durablement pour « ne pas scier la branche sur laquelle on est assise » .
8 Un capital patrimoine à faire vivre Quoi faire et comment? ü « Soyons conscients et fiers » de nos patrimoines ü Prendre collectivement conscience de la qualité et diversité de nos patrimoines et l’intérêt de leur gestion-valorisation durable : développer des initiatives de type : « circuits-découvertes » pour les habitants, les touristes et prescripteurs touristiques, les élus, etc. ü Du bon goût dans nos assiettes… vers la création de micro-filières alimentaires d’excellence ü production, transformation, commercialisation : marais salants, crevettes royales, grosses huitres, valoriser les viandes présalés, du safran ü Habitat sur pilotis : vous êtes pour ? ü Travailler à l’éco conception de nos aménagements et infrastructures touristiques : ü Restaurants ou hébergements éphémères : bords de plages, lisières de forêt, etc. « Travaillons collectif – Prenons nous en main » ü Mobilisation collective des élus, du monde économique local et des habitants dans l’idée de créer une marque territoriale dont la nature transversale, multisectorielle, porteuse d’un projet collectif. Cette marque serait tout à la fois un outil de communication-promotion externe et un outil au service du développement du territoire, notamment de ses activités.
Un territoire à énergie positive 9 Quoi, Pourquoi c’est important ? ü Deux paradoxes locaux majeurs : ü il est surprenant de voir l’écart entre les atouts-le potentiel que possède notre territoire en matière d’énergies renouvelables (photovoltaïque, thermique, éolien, hydrolien, méthanisation et valorisation des déchets ou sous-produits de l’agriculture ou de la mer. . . ) et la très faible valorisation locale de celles-ci. ü La nécessité d’être cohérent dans ses demandes : on ne veut pas d’éolien, de photovoltaïque, de méthanisation, etc. à nos portes parce que ce n’est pas beau ou parce que ça apporte des nuisances mais on est tous demandeurs de plus en plus d’énergie. ü Une exigence autant individuelle que collective : Travailler à la réduction de nos consommations énergétiques est une économie financière pour soi-même et une contribution à la lutte contre le réchauffement climatique ü Un patrimoine bâti obsolète : Notre patrimoine bâti du 20ème siècle et notamment celui de la reconstruction est très éloigné des standards actuels de qualité énergétique. Y travailler est une nécessité. ü Une « économie verte » qui s’impose : une économie plus sobre en énergie carbonée voire décarbonée ouvre des perspectives importantes de création d’emplois (bâtiments, filières du recyclage, ingénierie de l’environnement, etc. ).
9 Un territoire à énergie positive Quoi faire et comment? ü Des collectivités publiques exemplaires et innovantes ü Dans la création ou rénovation d’équipements : bâtiments publics passifs, diversification du bouquet énergétique dans ces bâtiments, etc. ü Dans le développement d’une « ville intelligente ou smart city » : optimisation de l’éclairage public, optimisation de la distribution d’électricité, systèmes d’informations en temps réels (électricité, eau, circulation…), chaussée productrice d’énergie, etc. ü «Tous responsables et tous acteurs» … : Sensibiliser, former, développer de l’expertise chez les professionnels et chez l’habitant. ü création de maisons/bâtiments témoins qui seraient des centres de ressources techniques pour les artisans et particuliers pour l’adaptation du bâti du 20ème siècle. ü « bougez futé » en expliquant les coûts financier, social, environnemental de la voiture individuelle ü Acceptabilité de la localisation, de l’insertion paysagère et urbanistique des infrastructures productrices d’énergies renouvelables ü « Soutenir les micros initiatives » pour sortir d’une production et distribution centralisées ü création de micro-réseaux de production-distribution de chaleurs à l’échelle d’un quartier en centrebourg, à l’échelle d’un lotissement, à l’échelle d’un immeuble collectif, de mon usine, de ma ferme… ü Soutien aux micro initiatives en termes d’économie circulaire : Valorisation des déchets verts à, l’échelle d’un lotissement, valorisation des déchets organiques de la restauration, etc. ü Création de lieux-laboratoires (fab-lab) à destination des professionnels ou des particuliers où ils pourraient expérimenter leurs idées
Titre de l’exposition ? • • Options / questionnements pour le territoire dans 15/20 ans Royan Atlantique, un à venir possible Royan Atlantique : regarder au loin Le territoire dans 20 ans Quelle réalité dans 20 ans Où serons-nous dans 20 ans • • Construisons un projet de territoire Territoire d’avenir, avenir du territoire Une vision du territoire Identité du territoire : quels objectifs • • • • Le territoire dans 20 ans Regards sur le territoire dans 20 ans Au-delà… notre territoire dans 20 ans Comment envisager , imaginer l’avenir de notre territoire dans 20 ans Bien vivre sur notre territoire dans 20 ans Retour vers le futur : vision de notre territoire dans 20 ans Notre territoire est notre avenir La presqu’ile d’Arvert Un autre regard sur le territoire Projetons nous sur notre territoire à 20 ans Imaginons ! notre territoire dans 20 ans Projet de développement : contribution à la réflexion Le développement territorial : quelques éléments de réflexions
Notre positionnement par rapport à la démarche de SCOT « COHÉRENCE ? » o La cohérence identitaire ü La notion d’identité est une construction intellectuelle où un groupe d’individus partage le sentiment d’appartenance à un même lieu géographique, à des valeurs et des choses à partager en commun ü Résidents permanents, résidents secondaires, touristes, populations de passage partagent-ils un système de valeurs communs ? ü Le territoire de la CARA et ses 34 communes : compte tenu des diversités en présence, l’enjeu est-il de se ressembler (ce qui pourrait être illusoire et même contre-productif) ou plutôt d’assembler et tirer toutes les synergies de ces diversités et complémentarités ? « Nous avons des intérêts réciproques bien compris par tous » . ü Littoral, rétro littoral ü Urbain, périurbain, rural ü Urbain, côtier, forestier, marais, agricole ü… ü La question de l’appropriation par les habitants, au-delà d’un espace « administratif » ?
Notre positionnement par rapport à la démarche de SCOT « COHÉRENCE ? » o La cohérence territoriale ü Ce territoire est une presqu’île. Son axe géographique nord-ouest sud-est bordé à l’ouest par l’estuaire de la Gironde et l’océan et à l’est par la Seudre dans ses parties continentales et estuariennes ü L’enjeu est de conserver cette caractéristique majeure à travers l’urbanisme et les aménagements que nous souhaitons pour l’avenir ü Le territoire est pluriel dans ses composantes territoriales : une logique presqu’île d’Arvert/bassin de la Seudre et la partie Sud du territoire ü Si les fonctions urbaines de Royan apparaissent incontestables sur une très grande partie du territoire, la notion de bassins de vie de proximité apparait davantage floue dans ses contours
Notre positionnement par rapport à la démarche de SCOT « COHÉRENCE ? » o La cohérence des politiques menées ü La CARA s’est progressivement constituée (des anciens syndicats) dans une logique de services techniques aux communes (eau, assainissement, ordures ménagères) mais pas réellement sur une logique de projet de développement et d’aménagement ü Des grandes logiques naturelles et patrimoniales transcendent les découpages administratifs actuels et méritent d’être mieux pris en compte : ü Logique de l’estuaire de la Seudre ü Logique de l’estuaire de la Gironde ü Logique de la Saintonge ü De grandes logiques de développement urbain et de flux physiques ou dématérialisés sont à intégrer ü Relation aux métropoles périphériques (Bordeaux, La Rochelle) ü Logique vallée de la Charente (Rochefort, Saintes, Cognac, Angoulème) ü Très Haut Débit Numérique
Deux valeurs Donner du sens à un « projet de territoire » et traduire une ambition générale Une finalité Le bien-être, le plaisir, la qualité Le bien être = un cadre de vie, une place, un rôle Importance d’articuler le bien-être individuel et le bien-être collectif autour de la notion d’intérêt général Importance d’articuler le court terme et le long terme Différencier équilibre / compromis, …
Deux valeurs Donner du sens à un « projet de territoire » et traduire une ambition générale Un positionnement politique Le volontarisme, la pro-activité, l’audace, … üVolontarisme : Faires les choses par envie et non par obligation, tirer intelligemment partie de la règle üPro-activité : Tout bouge très vite et nos cadres de références traditionnels explosent les uns après les autres. üAudace : susciter l’initiative, oser l’expérimentation
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