REDIGER LINTRODUCTION ET LA CONCLUSION DE LESSAI Introduction





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REDIGER L’INTRODUCTION ET LA CONCLUSION DE L’ESSAI
Introduction et conclusion de l’exercice sont similaires à ceux de la dissertation… INTRODUCTION : Quelques rappels - amorce, - Présentation de la question - Problématique (reformulation de la question) - Annonce du plan CONCLUSION : - Bilan - ouverture
A vous de jouer !
Pensez-vous que l’artiste est celui qui a une sensibilité exacerbée ? EXEMPLE DE REDACTION DE L’INTRODUCTION Pour Bergson, le langage est une mise à distance entre l’être et la chose : le mot « s’insinue » entre ce qui est nommé et celui qui entend mais aussi celui qui dit. Selon lui, dire une émotion revient à employer une « étiquette » pour la nommer et la comprendre. Peu, sinon les artistes, parviennent réellement à saisir véritablement l’émotion. / Une telle affirmation amène à se demander si l’artiste est celui qui a une sensibilité exacerbée. / En d’autres termes, il s’agit de se demander ce qui fait l’artiste. / Nous verrons tout d’abord que les artistes semblent effectivement saisir le monde de façon plus vive que le commun. Nous nous demanderons ensuite si ce qui fait l’artiste n’est pas avant tout une capacité plus grande à exprimer ce qui est saisi. Enfin, nous évoquerons la possibilité d’une autre définition de l’artiste : celui qui est davantage centré sur sa relation à soi et au
Pensez-vous que l’artiste est celui qui a une sensibilité exacerbée ? EXEMPLE DE REDACTION DE LA CONCLUSION Ainsi, si l’artiste peut exprimer ce qui est pour nous inexprimable, c’est sans doute parce qu’une sensibilité exacerbée lui permet de mieux cerner les contours d’une émotion afin de la faire ensuite éprouver à son lecteur ou public mais aussi parce qu’il est celui qui maîtrise le langage expressif qui lui permet de partager ce qu’il ressent et celui qui est suffisamment attentif à soi et au monde pour ressentir vivement. C’est donc sur la question de l’innéité du « don » de l’artiste que nous emmène cette réflexion : doit-on penser, avec les Rimbaud, que le poète est un « voyant » ou doit-on supposer qu’une sensibilité exacerbée est avant tout une sensibilité entraînée ?