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Réalisation: papi. niel @ orange. fr Avance manuelle

Il semble que les enfants aient travaillé depuis l’Antiquité, principalement aux champs avec leurs parents et en participant aux tâches domestiques.

À partir du Moyen ge, les enfants commencent à travailler hors du foyer pour répondre à la fois à la demande d’employeurs en recherche de main-d’œuvre peu coûteuse et aux besoins des familles pauvres.

Des contrats de travail apparaissent peu à peu sous la forme de « contrats de louage »

À la fin du XVIIIe siècle, l’école reste toujours aussi peu répandue et les enfants sont couramment placés comme valets de ferme à la campagne (dès 9 ou 10 ans) ou comme domestiques en ville.

Au début du XIXe siècle l’industrie embauche des ouvriers en masse, ceux-ci, avec un faible revenu, encouragent leurs enfants à entrer avec eux à l’usine où ils effectuent les tâches subalternes.

Le travail est très précoce : les enfants de quatre ans sont assez recherchés afin d’être « formés » sur les machines dès qu’ils en ont l’aptitude physique.

Le travail est non seulement très dur, mais les enquêtes de l’époque témoignent en outre de sévices infligés par des employeurs.

L'arrivée de la scolarisation obligatoire et gratuite est le facteur le plus décisif de la baisse du travail des enfants en Europe.

L’Organisation Internationale du Travail indique qu’actuellement environ 3 % des enfants de moins de 14 ans des pays industrialisés sont « économiquement actifs » .

Dans son rapport de 2002, cette organisation estime à plus de 350 millions le nombre d’enfants entre 5 et 17 ans qui exercent un travail dans le monde.

Si le travail des enfants existe dans quasiment tous les pays du monde, c’est dans les pays en développement qu’il est le plus fréquent.

Actuellement, environ 5, 7 millions d’enfants sont soumis à un « travail forcé » avec violence mentale ou physique.

Selon l’Organisation Mondiale du Travail, le trafic d'enfants inclut « le recrutement, le transport, le transfert, l’abri ou la réception d’un enfant à des fins d’exploitations » . Actuellement 1, 2 million d’enfants seraient victimes d’un tel trafic.

Un des arguments avancés contre l'abolition du travail des enfants est le fait que celui-ci, en améliorant la rentabilité des entreprises, contribue à l'industrialisation et donc au développement économique du pays.

Tous les acteurs de la lutte pour l’abolition du travail des enfants s'accordent pour dire que ce sont les transformations socio-économiques qui peuvent affecter durablement ce travail, au premier rang desquelles la lutte contre la pauvreté.

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