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L'Adieu d'une Mère Poème de Jocelyne Chouinard, - 31 août 2008
Mes chers enfants écoutezmoi, je n'ai plus le temps de répéter, La vie maintenant me fuit, je ne peux plus l'en empêcher. Regardez-moi bien, je dois pour la dernière fois vous l'avouer, Mon passage sur terre trop vite a passé, impossible de le prolonger
Mes si précieux et tendres chérubins C'est un immense cadeau que la vie m'a fait en vous mettant sur mon chemin. Jamais vous ne pourrez même un peu vous imaginer, Les incommensurables joies que vous m'avez apportées.
Mais ma vie s'en va, et la retenir désormais je ne peux pas; Je vais fermer les yeux sans regret, mon corps a déjà si froid. C'est mon dernier sommeil je ne les réouvrirai pas, Mes enfants, comme je voudrais vous tenir encore dans mes bras!
Une derrière fois sentir la douce caresse de votre regard sur moi se poser, De tant de joie éprouvée le fond de mon âme est transporté. L'océan d'amour qui brille au plus profond de vos yeux Est pour mon cœur de mère un diamant oh combien si précieux!
Mes enfants, mes adorables amours Dites-moi au revoir avant que ne s'arrête mon souffle trop court. Je veux dans un dernier soupir qu'au son de votre voix, Je quitte enfin ce monde sans crainte, vous sachant près de moi.
Je vais m'endormir maintenant sans jamais plus me réveiller; Ma plus grande tristesse est de déjà trop vite vous quitter. Mais peu importe où mon âme ira à jamais se reposer, Pour l'éternité, de veiller sur vous je ne pourrai l'empêcher.
Près de moi un jour certainement je vous retrouverai Mon bonheur alors sera plus que comblé. En attendant vivez vraiment et sans détour votre propre vie, Sachant toujours que l'amour d'une mère n'aura jamais de prix. Maman!
n Enfant!. . . Poème de Chloé REGNIER
Un enfant. . . Ça vous décroche un rêve, Ça le porte à ses lèvres Et ça part en chantant. Un enfant. . . Avec un peu de chance Ça entend le silence Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire. Et ça pleure en nous voyant pleurer. Ça s'endort de l'or sous les paupières Et ça dort pour mieux nous faire rêver.
Un enfant Ça écoute le merle Qui dépose ses perles Sur la portée du vent Un enfant C'est le dernier poète D'un monde qui s'entête A vouloir devenir grand Et ça demande si les nuages ont des ailes Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées Et ça demande si les nuages ont des ailes Et ça s'inquiète d'une neige tombée Et ça croit que nous sommes fidèles Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées
Mais un enfant. . . Et nous fuyons l'enfance. Un enfant. . . Et nous voilà passants. Un enfant. . . Et nous voilà patience. Un enfant. . . Et nous voila passés.
uvre ton Coeur!. . . Poème de Jocelyne Chouinard Nov. 2006
Ouvres ton coeur à l'amour qui frappe à ta porte; Il détient la clé de ton bonheur. Si tu refuses ce don gratuit qu'il t'apporte Sûrement tu verseras des pleurs.
Oublies quelquefois la voie de ta raison, L'amour est un enfant bohème. Le bonheur ne se cache pas dans les chansons, Fouille bien au fond de toimême
Tu y découvriras un trésor merveilleux Que nul voleur avide ne peut te dérober C'est une richesse précieuse qui saura te rendre heureux; Il te suffit de vouloir la partager.
La route de la vie mène tout droit à l'amour; Ne t'écarte pas de son unique chemin. L'amère solitude ne vaut pas ce détour; On n'y trouve que tristesse et chagrin.
Ouvres donc ton coeur à l'amour qui frappe à ta porte; C'est ta seule raison de vivre ici-bas. Il n'y a pas de plus grand bonheur qui te porte Vers la lumière infinie qui conduit à l'au-delà.
on Enfant!. . . Poème de Jocelyne Chouinard - Juin, 1991
Prendre son enfant dans ses bras est un cadeau précieux pour les parents qui lui ont donné la vie. Chacun de ses sourires illumine leurs yeux De le voir grandir, pour eux, n'a pas de prix.
Serrer tendrement son enfant sur son coeur, Sentir sa tête légère appuyée contre son épaule. Lui apprendre la sagesse de la vie et sa véritable valeur, Pour les parents avertis, n'est-ce pas le plus beau rôle?
La souffrance de son enfant, pour des parents, est une atroce douleur que rien ni personne ne peut vraiment consoler. Seul l'espoir de sa guérison peut atténuer leur peur de le revoir sourire, le bonheur pour eux est retrouvé
Un jour mon enfant, à ton tour tu grandiras N'oublie jamais ce qu'aujourd'hui je te dis! La vie, l'amour, la mort, bien sur tu connaîtras Mais prendre son enfant dans ses bras, ce bonheur n'a pas de prix.
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