Quel avenir pour les activits et les espaces

  • Slides: 1
Download presentation
Quel avenir pour les activités et les espaces industriels à Kinshasa ? Recherche doctorale

Quel avenir pour les activités et les espaces industriels à Kinshasa ? Recherche doctorale Gloire Kibala Ntondele Février 2017 Analyse de l’évolution de 5 zones industrielles de Kinsahsa 2 1 1. BAIE DE NGALIEMA Usine textiles Texaf, puis Utexléo 4 Situation avant Date de réalisation : 1925 -1928 Vaste zone industrielle composée d'entrepôts, d'ateliers, de bureaux administratifs et de logements pour les cadres et le personnel. Des industriels originaires de Renaix fondent la Société textile africaine (TEXAF). En 1925, Joseph Rhodius, vice-président de la TEXAF, prend l’initiative de construire une usine de filature et de tissage à Léopoldville afin de « vêtir les indigènes de tissus de leur goût, fabriqués sur place par eux-mêmes, à l’aide de coton qu’ils planteraient et récolteraient eux-mêmes » . Dominant la baie de Galiema, le vaste site industriel est bordé par le fleuve, le chemin de fer et les deux rivières Basoko et Gombe. 3 5 Situation actuelle Aujourd'hui le site a en grande partie été loti pour la construction de résidences d'expatriés mais il subsiste encore la plupart des bâtiments d'origine. L'immeuble de bureaux (direction centrale) a récemment été réhabilité (2010) pour abriter la chancellerie de l'Ambassade de France. 2. ZONE DU PORT Une autre zone d’activités industrielles et commerciales implantée autour du port public dès le début du XXème siècle. Cette zone concentre plus de 50% des emplois industriels et commerciaux de la ville de Kinshasa et regroupe plus de 50% du chiffre d’affaire (A. MARTHOZ, 1954) Actuellement le commerce et autres activités tertiaires sont prépondérants dans la zone du port, la bidonvilisation de la Force Navale et autres ports privés Objet de la thèse • • La ville et le pays traversent une crise socio-économique et politique, plusieurs industries ont cessé leurs activités, d’autres se maintiennent et certaines continuent à se développer. Les situations sont contrastées selon les différentes zones de la ville : développement de nouvelles activités, remplacement de l’activité industrielle par d’autres fonctions voire multiplication des friches. Les nouvelles occupations sont parfois organisées et parfois plus informelles. • • Quelle attitude face à ces transformations ? Quelles sont les facteurs à l’œuvre et comment encadrer ces dynamiques ? Comment maintenir des terrains industriels stratégiques ? Comment soutenir la reconversion des activités ? • Objet de l’étude Pour cerner ces dynamiques et les replacer dans une stratégie urbaine, la thèse porte sur l’étude de 5 zones industrielles : 1. La baie de Ngaliema 2. La zone du port 3. Le Pool Kingabwa 4. Limete industriel 5. Zone de Masina Un inventaire des activités passées et présentes est dressé. L’objet d’étude vise à comprendre les logiques de maintien, de mutation économique ou de mutation d’occupation au vu des hypothèses développées. Ainsi même su globalement les espaces industriels se réduisent. La désindustrialisation n’est pas systématique. Faut-il mettre en place une stratégie de préservation et/ou prévoir de nouvelles zones pour l’avenir ? Comment encadrer la reconversion des zones délaissées par les industries ? 3. POOL KINGABWA Cité du Fleuve Hypothèses Les activités industrielles sont soumises à des évolutions économiques (tertiarisation de l’économie, crise des filières traditionnelles…), dans un contexte complexe et relativement instable. Des investissements s’opèrent néanmoins alors dans le même temps des activités cessent temporairement ou définitivement. Si certains terrains sont en friche, les mutations sont néanmoins rapides car d’autres pressions affectent ces espaces notamment en lien avec la croissance démographique et les économies informelles. Les espaces se transforment. Les logiques des propriétaires, des investisseurs, des autorités publiques et des populations diffèrent selon les lieux. La thèse a pour hypothèse que les caractéristiques des lieux (accessibilité des terrains, localisation, superficie, équipements, mode de gestion…) déterminent leur potentiel selon les périodes de développement urbain. Localité Grand Monde Limete industriel : Evolution de l’activité industrielle par rapport à l’ensemble de la ville En 1970 : 83 établissements sur 169 de la ville soit 49, 11 % En 1980 : 209 sur 342 établissements de la ville soit 61, 11 % En 1990 : 70 sur 347 établissements de la ville soit 20, 17 % En 1995 : 42 sur 207 établissements de la ville soit 20, 28 % En 2012 : 84 sur 198 établissements de la ville soit 42, 4% Source : Yves Walumu , 2013 4. LIMETE INDUSTRIEL Complexe d'entrepôts - actuellement en vente Prix : 2 500 000 $ N° de référence : 2232 5. ZONE DE MASINA Structuration des activités industrielles (1980) Source: R. Mpuru, G. KIBALA, 2016, sous-presse Source: MWATHA L. , 2010 Situation avant -Zone à vocation industrielle ; pourvoyeuse d’emplois au cours de la décennie 1970 (René de Maximy, 1973). Au début des années 1980, la commune de Masina présente une structuration de son espace avec des aires d’activités bien marquées, pouvant ainsi offrir des emplois à la population, toujours croissante de Kin-Est. -Les crises politiques et économiques (de 1990 et les pillages perpétrés en 1991 et 1993) expliquent le déclin de ces entreprises. Situation actuelle Cité dortoir Les mutations à Masina Situation avant Situation actuelle (2016) Société Générale Motors SOZABAT SEASAF 1 ONPTZ ALIVIA SEASAF 2 OTCZ DAIPN KM (Kin Motors) SIFORZA, SOCIDER SOTRAZ (GESAC) Marché de la liberté Hôpital Mutombo Dikembe Lotis, Eglise Don Bosco Lotis (quartier Sans fil) Lotis et habité Lotissement, Eglise Lotis, Hôpital Roi Baudouin Lotis Eglise des Témoins de Jéhovah, commerce et lotis Friche industrielle Entrepôt Transco