QUALITY NIGHTS Label de bientre en milieu festif
QUALITY NIGHTS: Label de bien-être en milieu festif
1. QUELS RISQUES EN MILIEU FESTIF ? …
2. LA RÉDUCTION DES RISQUES Principes - Démarche de santé - Ne juge pas les personnes et leurs choix de vie - Responsabilise sans imposer - Participation - Respecte le libre choix Réduction des Risques liés à l’usage de drogues ₋ ₋ ₋ Démarche ciblée sur les produits psychotropes N'empêche pas la consommation de drogues fin 80' : limiter la contamination du SIDA chez les usagers par voie intraveineuse Elargissement à d'autres risques, modes de consommation et publics Modus Vivendi: 25 ans d’existence, et de multiples projets
PROGRAMME : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Risques liés à la fête La Réduction des Risques et Modus Vivendi La mission et les services de QN Santé sexuelle Nuisances sonores et nouvel arrêté bruxellois L’alcool et drogues, de quoi on parle-t’on? Premiers secours L’alcool, la loi et mettre des limites / gestion de l’agressivité
3. QUALITY NIGHTS
QUALITY NIGHTS label de bien-être en milieu festif : diminuer les risques qui accompagnent la fête en aidant le public à faire attention à sa santé Comment ? En améliorant les conditions d’accueil des sorteurs dans les lieux mise à disposition d’information, de conseils et de moyens pour réduire les risques Concrètement Mise en place et visibilité de services • • Participation des lieux et du public Rentrer dans le label est un choix et se fait sur base volontaire
LE LABEL Objectif Réduire les risques liés au milieu festif en travaillant en collaboration avec les organisateurs d’évènements, responsables d’établissements et leur personnel sur l’amélioration du contexte de la fête par la mise à disposition de services et d’information. Principe Label garantie: 6 services Intégrer le label = choix Fonctionnement - Comité de sélection Visibilité des services Variantes QN Bar, QN Events
6 CRITÈRES OBLIGATOIRE Formation du personnel Bouchons d’oreille Infos santé Eau gratuite Préservatifs Retour à domicile
LES FORMATIONS • Au minimum 50 % du personnel en contact avec le public • 8 heures de formation • Programme : • présentation du label et identification des risques en milieux festifs • nuisances sonores • réduction des risques liés à l’usage de produits psychotropes légaux et illégaux • gestion de l’agressivité verbale • gestes de premiers secours
EAU • GRATUITE, BOUCHONS ET PRÉSERVATIFS Eau gratuite, facilement accessible, pour réduire les risques liés à la déshydratation • • Des préservatifs gratuits ou à prix modique sont disponibles dans chaque lieu, pour éviter les rapports sexuels non-protégés Des bouchons d’oreille gratuits ou à prix modique sont mis à disposition du public, pour diminuer les dommages liés aux musiques amplifiée
BROCHURES ET ALERTES PRÉCOCES • • Des brochures santé sont proposées au public, en fonction des questions de santé spécifiques au lieu. Des alertes sont diffusées occasionnellement quand on constate la circulation de produits particulièrement dangereux.
• Espace de repos, avec moins de stimulation visuelle et un volume sonore réduit • Un système d’urgence médicale (médecin référent, personnel qualifié, …) • Des stands d’information tenus par des pairs et liés au contexte festif • Des cocktails sans alcool • Un accès pour les personnes à mobilité réduite.
Quels risques ? Déshydratation, hyperthermies, … Coupures, brûlures, chutes, crises d’épilepsie, Maladies sexuellement transmissibles, grossesses non désirées, … Risques auditifs (surdité, acouphènes, hyperacousie, …) Accidents de la route Risques liés à l’usage de drogues, Violence, bagarres, nuisances voisinage, respects des règles, travail sur le cadre, …. Comment les réduire ?
Le label Quality Nights regroupe des : - discothèques salles de concert concepts de soirées bars festifs festivals qui prennent soin des fêtards en mettant en place des services utiles à leur santé
LE DÉVELOPPEMENT DU LABEL 52 11 7 Un label qui s’étend dans toutes les régions, via des nouveaux clubs, bars , évènements. Création en 2007 à Bruxelles Extension en Wallonie à partir de 2009 4 2 QE 2 12 2 QE 3 15 4 En 2012 : adhésion de la Flandre avec en 2017 : 9 événements et 21 lieux En 2017 : à Bruxelles : 15 lieux en Wallonie : 25 QN (15 clubs, 8 bars, 2 events) Aujourd’hui : 70 QN en Belgique 3 QE 2 QE 3 3 4 7 QB 2 QE 3 1 QB 2
TOUT UN RÉSEAU
RÉSEAU EUROPÉEN Belgique Paris Catalogne Suisse
PARTENAIRES DE QUALITY NIGHTS: Modus Vivendi * Association spécialisée dans la Réduction des Risques liés à l'usage de drogues * Experte dans l'intervention et la santé en milieu festif (stands, relax zone dans des soirées et festivals) * Différents projets : Modus Fiesta – formations – Dispositifs d’échange de matériel stérile – présence en soirées et en festivals * Lance Quality Nights en 2007 VAD en CGG’s * Nederlandstalig alternatief in Vlaanderen en Brussel vanaf 2012
LA COMMUNICATION
LA COMMUNICATION
4. LES PRODUITS
QU’EST CE QU’UNE DROGUE?
QU’EST CE QU’UNE DROGUE? - Un psychotrope/ un psychoactif Þ substance qui modifie le psychisme (le mental) du consommateur dont l’usage peut comporter des risques et peut induire une dépendance.
UNE MULTITUDE DE PRODUITS ?
UNE MULTITUDE DE PRODUITS L’alcool, le tabac, le café, les médicaments, le cannabis, l’ecstasy (MDMA), les amphétamines, la cocaïne, le LSD, les champignons hallucinogènes, l’héroïne, JWH-18, 25 i-n-bome, methoxethamine, méphédrone……. + Produits détournés de leur usage de départ: gaz de briquet, colle, essence….
POURQUOI PRENDRE DES DROGUES?
POURQUOI PRENDRE DES DROGUES? Fonction thérapeutique Fonction religieuse Fonction sociale => Remède => En automédication ou prescrit par un chaman, un sorcier ou un médecin, => Le produit possède le pouvoir (réel ou imaginé) de guérir => Contact avec d’autres dimensions (les dieux, les morts, les esprits) => Moyen d’établir un lien social, pour faciliter le contact avec l’autre
LA CLASSIFICATION DES DROGUES
LA CLASSIFICATION DES DROGUES Dépresseur Stimulant Perturbateur
DÉPRESSEURS Les produits Les effets sur le cerveaux Les risques Réduire les risques Opiacés et dérivés : Diminution de l'activité mentale. Difficultés voire impossibilité de réaliser des activités nécessitant de la concentration : travail sur machines, conduite, … Maintenir la personne en activité (marche, discussion, …) Opium, héroïne, Codéine, Méthadone, morphine. . . Benzodiazépines : Xanax, Rohypnol, Valium. . . Alcool GHB / GBL Dépression du Système Nerveux Central : les organes fonctionnent au ralenti. Physique : diminution de la tension artérielle, de la respiration, du rythme cardiaque… Somnolence. Mental : accalmie, relaxation, relâchement des tensions nerveuses… Dépression respiratoire menant à l’arrêt respiratoire puis cardiaque pouvant entraîner la mort *l’addition de deux produits dépresseurs (ex : alcool+benzos) maximalisent les risques L’empêcher de s’endormir (risque de coma)
STIMULANTS Les produits Les effets Les risques La coca et ses dérivés : cocaïne, crack, … Déshydratation Amphétamines : speed, mét, cristal. . . Ecstasy / MDMA Stimulation de l'activité mentale. Réduire les risques S’hydrater : boire régulièrement de Elévation de la température, l’eau en petite Hyperstimulation du Système « coup de chaleur » (risque quantité Nerveux Central. Les organes de mort) fonctionnent plus vite. Amener la personne Physique : dilatation Risque de descente difficile : dans un endroit plus pupillaire, augmentation de la épisode dépressif 2 -3 jours calme et frais, lui température corporelle, de la après proposer de faire un fréquence cardiaque et de la break, voire de pression artérielle. Nervosité, troubles de rentrer chez elle se l'appétit et du sommeil, Mental : effets euphorisants, reposer angoisse, paranoïa sensation de compétence intellectuelle accrue (coup de Risque de prolonger les fouet), confusion, envie de s’extérioriser, de s’exprimer, prises au-delà de ses limites (report de la fatigue) de bouger…
PERTURBATEURS Les produits Les effets sur le cerveaux LSD Modification et Bad trip, crise perturbation de l'activité d’angoisse mentale. 2 CB PCP Mescaline Pas de signes physiques mais surtout effet surtout d’ordre mental: Cannabis et dérivés (haschich, marijuana, huile de cannabis) Hallucination: modification des perceptions sensorielles Peyotl Délire (individuel) Champignons psilocybes Durées: LSD: 8 à 12 h Les risques Agressivité Délire Sentiment de paranoïa Réduire les risques Diminuer les stimuli sensoriels ( sons, lumière agressive, …) Principalement être à l’écoute de la personne et de ses peurs exprimées et dans la mesure du possible la réconforter Garder le contact avec la personne (faire appel à un ami de la personne peut être crucial)
LES MÉLANGES
LA CLASSIFICATION DES DROGUES Drogue douce Drogue dure
SET & SETTING Produit(s) Personne Contexte
UN REGARD SUR LA DÉPENDANCE Sport Sorties Famille Relations amicales Couple Produits Boulot/ études Loisirs Engagement citoyen … ….
5. LES NUISANCES SONORES • Source: Modus Vivendi
SENSIBILISATIO N AUX NUISANCES SONORES Un petit jeu pour débuter…
Situation Automobile Concert et discothèque Avion au décollage Bureau tranquille Chambre à coucher Marteau-piqueur Aspirateur Conversation à voix basse Moto Machine à laver Vent dans les arbres Conversation à voix normale Baladeur à puissance maximum Niveau sonore (d. B)
Situation Niveau sonore (d. B) Vent dans les arbres 10 Conversation à voix basse 20 Chambre à coucher 30 Bureau tranquille 40 Machine à laver 50 Conversation à voix normale 60 Aspirateur 70 Automobile 80 Moto 90 Baladeur à puissance maximum 100 Concert et discothèque 110 Marteau-piqueur 120 Avion au décollage 130
ÉCHELLE DU BRUIT • Les niveaux sonores en milieu festif sont généralement très élevés: 100 à 110 décibels en moyenne (voire de 115 à 120 d. B). • Le son commence à être pénible à partir de 75 d. B et peut devenir dangereux à partir de 85 d. B. • Si le bruit ambiant est tel qu’une personne située à un mètre de nous doit crier pour être intelligible, on se trouve dans un environnement sonore à risque.
DANGER Le danger d’une exposition au bruit dépend de deux facteurs: • Le niveau sonore • La durée d’exposition Plus le son va fort et plus on l’écoute longtemps, plus le risque de lésion de l’audition augmente.
Niveau sonore Durée d’exposition tolérée 121 d. B 7 secondes 118 d. B 14 secondes 115 d. B 28 secondes 112 d. B 56 secondes 109 d. B 1 min et 52 s. 106 d. B 3 min et 45 s. 103 d. B 7 min et 30 s. 100 d. B 15 minutes 97 d. B 30 minutes 94 d. B 1 heure 91 d. B 2 heures 88 d. B 4 heures 85 d. B 8 heures Seuil de douleur Durée d’un concert Seuil de risques
LES NORMES Jusqu’à maintenant: • Le niveau sonore maximum émis par la musique ne pouvait théoriquement dépasser 90 d. B (à n’importe quel endroit de l’établissement où peuvent se trouver des personnes). • La loi sur les normes acoustiques s’appliquait à l’ensemble des lieux accessibles au public (salle de concerts, discothèque, cercle privé, magasin, …) même s’ils étaient situés en plein air ou non-permanents. • Exceptions ne concernant pas les lieux de sorties: les habitations et leurs dépendance et jardin ainsi que tous les endroits non accessibles au public. Cependant, éviter le tapage nocturne.
LES NORMES Entrée en vigueur le 21/02/2018 de l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale fixant les conditions de diffusion du son amplifié dans les établissements ouverts au public. On différencie dorénavant les d. B(A), pour les hautes fréquences, et les d. B(C) pour les basses fréquences. 3 catégories différentes d’autorisation: - max 85 d. B(A) - max 95 d. B(A) et 110 d. B(C) - max 100 d. B(A) et 115 db(C)
LES NORMES : 3 CATÉGORIES - max 85 d. B(A): dans les établissements accessibles au public diffusant du son amplifié - max 95 d. B(A) et 110 d. B(C) mais l’exploitant doit*: - Informer le public pictogramme adapté - Placer un afficheur des niveaux sonores - max 100 d. B(A) et 115 db(C) mais l’exploitant doit**: - Informer le public pictogramme adapté Placer un afficheur-enregistreur Mettre à disposition du public un dispositif de protection de l’ouïe Disposer d’une zone de repos Désigner une personne de référence *Niveaux LAeq, 60 min glissant et LCeq, 60 min glissant **Niveaux LAeq, 60 min glissant et LCeq, 60 min glissant
L’OREILLE 3 parties principales: - Oreille externe: capteur - Oreille moyenne: micro - Oreille interne: ampli/tuner La plus fragile: cellules ciliées, notre capital auditif En cas de dommage ou destruction elles sont irréparables!
LES RISQUES Nous ne sommes pas tous égaux devant les décibels. Il y a plus de risques de subir un traumatisme auditif si on s’expose alors qu’on est enrhumé, qu’on a une otite ou des acouphènes, qu’on a bu de l’alcool, pris un stupéfiant ou un médicament qui diminue l’afflux sanguin dans l’oreille interne. • Les acouphènes • La surdité (ou hypoacousie) • L’hyperacousie et l’hypersonie
COMMENT RÉDUIRE LES RISQUES ? • • • Mettre des bouchons d’oreille Baisser le son Rester à distance des baffles Faire des pauses régulières Espacer les sorties • Mettre en place un limiteur • Avoir une installation sonore répartie dans l’espace
AGIR LE PLUS TÔT POSSIBLE • Si vous avez constaté un sifflement, un bourdonnement, que vous entendez subitement moins bien, il est recommandé de consulter rapidement un médecin ORL. • A l’heure actuelle, un traitement permet de « récupérer » au moins partiellement d’un traumatisme auditif: perfusions de vasodilatateurs et de corticoïdes + du repos (nécessitant une hospitalisation de 5 à 10 jours). • Plus vous agissez rapidement, moins le risque de séquelles sera élevé.
6. PREMIERS SECOURS
7. SANTÉ SEXUELLE
LE SIDA MAIS PAS SEULEMENT… Aujourd’hui, on parle davantage d’IST que de MST Aussi : herpès génital, chlamydia, condylomes, gonorrhée, syphilis, … Les virus des hépatites et du VIH/sida se transmettent aussi par voie sexuelle. Les symptômes
QUELQUES CHIFFRES… Le VIH: Trois personnes sont dépistées séropositives chaque jour en Belgique. La Chlamydia : Elle touche 1 jeune sur 20 ! La Syphilis: Elle concerne à 80% les homosexuels masculins. Le Papillomavirus-HPV: Il est responsable de 70% des cancers du col de l’utérus.
SE PROTÉGER Le préservatif: moulant et flottant Le dépistage Traitement post/pré- exposition
8. LA LOI ET LES LIMITES
“Un Breezer s’il vous plaît!”
“Puis-je avoir un Bacardi-Coca? ”
“Une bière SVP”
“Je peux avoir un whisky? ”
“Un Smirnoff-Ice SVP!”
“Une bière!”
Réponses: Oui, Jhana peut avoir un Breezer. Elle a 23 ans. Non, Zsa ne reçoit pas de Bacardi coca. Elle a 17 ans. Oui, Jeroen peut avoir une bière. Il a 19 ans.
Réponses: Non, Michiel ne peut pas avoir un whisky. Il a 17 ans. Non, Susan ne reçoit pas de Smirnoff-Ice. Elle a 17 ans. Non, Jan-Cornelis ne reçoit pas de bière. Il a 15 ans.
ALCOOL - Interdiction d’accès des mineurs de moins de 16 ans dans le lieux où l’on danse et dans les débits de boissons (loi du 15/07/1960 sur la préservation morale de la jeunesse). Sanction: amende + prison de 8 jours à 8 mois. - Interdiction de vendre, de servir ou d’offrir (loi du 10 décembre 2009) - de l’alcool (+ de 0, 5 % du volume) aux mineurs de moins de 16 ans. - des boissons spiritueuses (+ de 22% du volume) aux mineurs de moins de 18 ans. - en cas de doute, obligation de vérifier l’âge de l’acheteur. - si refus ou impossibilité de montrer la carte d’identité, la vente doit être annulée ou refusée. - sanction: amende de 275 à 5500 euros
ALCOOL Constituent des infractions (loi du 14/11/1939): - Se trouver en état d’ivresse dans un lieu public ou accessible au public (risque d’arrestation administrative de minimum 2 heures). - Servir des boissons enivrantes à une personne manifestement ivre (la sanction est doublée si la personne est mineure). - Faire boire une personne jusqu’à ivresse manifeste. - Proposer ou accepter un défi de boire, lorsque ce défi a amené l'ivresse d'un ou de plusieurs parieurs, sans cependant entraîner la maladie ou la mort. - Amener intentionnellement autrui à l’ivresse, lorsque l’ivresse cause une maladie entraînant incapacité de travail ou la mort. - Ne pas afficher le texte de l’arrêté-loi du 14/11/1939 relatif à la répression de l’ivresse
Que faire ? Soyez attentifs aux signaux suivants : difficultés à parler, nausées, confusion, respiration rapide, … - Ne servez plus d’alcool ! Proposez une alternative (de l'eau, un soft, …). - Demandez si tout va bien et montrez votre inquiétude. - Rappelez aux clients qu’ils ne sont plus en état de conduire. - Proposez un numéro de taxi ou toute autre solution alternative au retour à domicile Quelle est VOTRE responsabilité ? Même si vous n’avez commis aucune infraction du code pénal, votre responsabilité civile peut être engagée. Des parties civiles peuvent porter plainte contre vous s’ils peuvent prouver (souvent sur base de témoignages) que la personne était ivre mais que vous ne l’avez pas incitée à modérer sa consommation. Vous ne pouvez pas confisquer les clés d’un client. Mise à disposition d’éthylotests Elle n’engage pas votre responsabilité car il s’agit d’un test à titre indicatif. D’ailleurs, ces derniers comportent des mentions: « Les résultats de ce test ne peuvent, en aucun cas, être opposables à ceux obtenus lors de contrôles officiels. » « Les décisions prises par l’utilisateur en fonction du résultat de ce test sont de sa seule et unique responsabilité. »
TABAGISME Depuis le 1 er juillet 2011 l’interdiction de fumer est de mise dans tous les établissements horeca sans exceptions ainsi que dans les casinos. Les nouvelles règles sont les suivantes: Les établissements horeca (restaurants, brasseries, petite restauration, cafés servant de la nourriture, cafés, discothèques, bar à chichas, …) et les casinos : interdiction totale de fumer. Obligation est faite pour les gestionnaires de ces espaces où il est interdit de fumer d’afficher visiblement un signal d’interdiction de fumer et d’ôter tous les cendriers. Il est permis d’installer un fumoir. Celui-ci doit répondre à certaines conditions : il doit s’agir d’une pièce fermée (parois et plafond avec porte fermée) et sa surface ne peut occuper que maximum 25 % de la surface de l’établissement. Ce fumoir ne peut être une zone de transit et est installé de manière à réduire au maximum les inconvénients de la fumée vis-à-vis des non-fumeurs. Un système d’extraction de la fumée doit y être installé et seules des boissons peuvent y être emportées. Le service de boissons ou de nourriture y est donc interdit mais également la présence de tous les types de distributeurs automatiques, de bingo, de flippers, de télés, … Il est également permis de fumer sur les terrasses ouvertes. Pour être considéré comme telle, une terrasse doit être complètement ouverte sur un côté, quelles que soient les conditions météorologiques. Le côté ouvert ne peut pas être partiellement fermé, par exemple au moyen d'un paravent ou d'un pare-soleil. Seule une terrasse répondant à ces conditions est un lieu où il est permis de fumer.
DROGUES ILLICITES Art. 9 bis, Loi sur les stup • Compétence du bourgmestre pour la fermeture d’un établissement (max. 6 mois) si des activités illégales liées aux stupéfiants s’y déroulent • But : préserver la sécurité et la tranquillité publiques • Etablissement privé, accessible au public (café, dancing, …) • Existence d’indices sérieux que s’y déroulent des activités répétées en matière de vente, de livraison ou de facilitation de la consommation de stupéfiants + Clarification circulaire Cannabis: tolérance zéro
DISCRIMINATION Du site du ministère de l’égalité des chances diversite. be La loi considère comme discrimination : • une différence de traitement • fondée sur l'un des critères fixés par la loi • qui ne peut pas être justifiée de manière objective et raisonnable Les critères dit « protégés » sont : la prétendue race, la nationalité, la couleur de peau, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique, le sexe et les critères apparentés (grossesse, accouchement, maternité, changement de sexe, transsexualisme), le handicap, l'âge, l'orientation sexuelle, les convictions religieuses, philosophiques ou politiques, la naissance, l'état civil, la fortune, la langue, l'état de santé, les caractéristiques physiques ou génétiques, l'origine sociale. La discrimination peut être directe (une personne ou un groupe des personnes est directement visé sur la base d'un critère protégé) ou indirecte (une mesure apparemment neutre a pour effet indirect de désavantager les personnes présentant un critère de discrimination). Clarifier son règlement d’ordre intérieur • Affiché à l’entrée • La direction se réserve le droit de… • Sur son site internet • « Club privé »
METTRE DES LIMITES Faire clairement comprendre ce qui n’est pas permis
POSER DES LIMITES C’EST • Trouver un équilibre entre • faire respecter les limites fixées par l’organisation • l’autonomie et la dignité de la personne. • En: 1. Décrivant le comportement 2. Rappelant les règles 3. Demandant de mettre fin au comportement
9. QUAND POSER DES LIMITES DEVIENT UN DÉFI GESTION DE L’AGRESSIVITE Que peut-on faire lorsque quelqu’un à qui l’on demande d’adapter son comportement aux règles refuse de coopérer?
Exercice: Jan Cornelis veulent commander une bière, et il insiste. Quand on lui demande sa carte d'identité, il commence à fulminer en disant que c'est une loi ridicule.
TYPES D’AGRESSIVITÉ
L’ESCALADE DE L’AGRESSIVITÉ: LES PIÈGES À ÉVITER • Comportement miroir • Se défausser-indifférence • Leçon de morale • Faire perdre la face • Jargon interne • Attention à la communication non verbale
GÉRER L’AGRESSIVITÉ • Contrôle • Ecoute • Compréhension (structurer) • Communication Explication-procédures • Solution (Recherche) • Collaboration & conclusion
DES QUESTIONS ? julie. dree@modusvivendi-be. org 02/644. 22. 00
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