Quadra Informatique Le Cloud Computing Etat de lart

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Quadra Informatique Le « Cloud Computing » – Etat de l’art Intervention Eric LELEU

Quadra Informatique Le « Cloud Computing » – Etat de l’art Intervention Eric LELEU – Mai 2009 - CNAM Lille NFE 107 - Urbanisation et architecture des systèmes d’information

SOMMAIRE Préambule Définition Architecture : Les services proposés Bilan et perspectives Conclusion - Questions

SOMMAIRE Préambule Définition Architecture : Les services proposés Bilan et perspectives Conclusion - Questions

PREAMBULE Le constat aujourd’hui : Les couts informatiques (humain et financier) représentent une part

PREAMBULE Le constat aujourd’hui : Les couts informatiques (humain et financier) représentent une part importante du budget d’une entreprise. En réponse à cette problématique est apparu le « Cloud Computing » : ü Externalisation de l’informatique (logiciel et/ou matériel). ü Utilisation de la puissance de serveurs répartis dans le monde entier. Cette délocalisation est facilitée par internet. Aujourd’hui le « Cloud Computing » dispose de nombreux avantages et semble être une solution séduisante mais qu’en est il réellement ? Afin de répondre à cette question, je vais vous définir le « Cloud Computing » , les services proposés et imaginer le futur (2016) de ce nouveau mode de fonctionnement de l’entreprise.

LE CONSTAT üL’émergence de l’informatique dite « on the cloud » est comparable à

LE CONSTAT üL’émergence de l’informatique dite « on the cloud » est comparable à l’avènement de l’électricité. üLe « Cloud Computing » est en train de révolutionner l’informatique, notre façon d’utiliser l’ordinateur ainsi qu’internet. üIl s’agit d’un virage comparable à celui du web en 95. üAujourd’hui l’informatique est centrée sur l’ordinateur (PC, serveur) demain grâce au « Cloud Computing » elle sera tournée sur le document (le PC ne sera juste qu’un moyen de se connecter) üLe « Cloud Computing » va engendrer un changement radical dans notre façon de stocker l’information et d’exécuter les applications.

LE CONSTAT (suite) La tendance actuelle : üIl faut installer sur chaque poste le

LE CONSTAT (suite) La tendance actuelle : üIl faut installer sur chaque poste le ou les logiciels nécessaires (cout de licence). üLes documents créés par les utilisateurs sont souvent sauvegardés en local (préjudiciable en cas de panne). üLes documents sont parfois sauvegardés sur un serveur centralisé mais ces documents sont difficilement accessibles en dehors du réseau d’entreprise. üLe réseau d’entreprise doit constamment être mis à jour par l’administrateur (patchs, nouvelles versions, antivirus…).

DEFINITION Le « Cloud Computing » : üLittéralement ordinateur dans les nuages. üConcept récent.

DEFINITION Le « Cloud Computing » : üLittéralement ordinateur dans les nuages. üConcept récent. üFait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau tel internet. üIl s’agit du principe de la grille informatique. üLes utilisateurs ne sont plus propriétaires des serveurs informatiques. üIls accèdent de manière évolutive à des services en ligne sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente souvent complexe (seul un navigateur web est nécessaire). Les applications et les données se trouvent dans un nuage composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante.

AVANTAGES Les inconvénients vus précédemment n’existent plus: üPlus de logiciels à installer sur le

AVANTAGES Les inconvénients vus précédemment n’existent plus: üPlus de logiciels à installer sur le PC (moins de maintenance). üLes applications sont externalisées (moins de cout de licence et de développements). üMoins de maintenance serveur pour l’administrateur réseau. üAccessible de n’importe quel ordinateur dans le monde pourvu qu’il dispose d’un accès internet. üLes documents et applications sont accessibles en dehors du réseau d’entreprise. Il existe 3 autres avantages qui relèvent à mon sens des accords de niveaux de services (SLA) : üDisponibilité des applications et des données 24 h/24 - 7 J/7. üMise à jour des applications. üSécurité des données.

POSITIONNEMENT Trois phases seront prépondérantes : üGroupe limité de fournisseurs - Stratégie agressive. üSaturation

POSITIONNEMENT Trois phases seront prépondérantes : üGroupe limité de fournisseurs - Stratégie agressive. üSaturation du marché (2012) - des regroupements seront inéluctables. ü 2016 : Banalisation des pratiques et confiance des entreprises pour confier leur infrastructure. 1. 2. 3. 4. 5. Déclenchement technologique Tendance du moment Promesse non tenue, technologie peu fiable ou déjà obsolète Technologie trouve finalement sa place (réelle utilité) Technologie devenue banale (disparait de la courbe)

PRECISIONS Les nuages de serveurs ne constituent pas une informatique de réseau. Ils sont

PRECISIONS Les nuages de serveurs ne constituent pas une informatique de réseau. Ils sont plus que cela : üLes services proposés sont accessibles de n’importe où dans le monde (informatique de réseau restreinte à l’entreprise). üLe « Cloud Computing » n’est pas une simple sous-traitance : Les applications sont accessibles par tout le monde via internet (multiples sociétés). üDans l’informatique de réseau les applications et les documents sont accessibles sur le réseau d’entreprise. Concernant le « cloud computing » , plusieurs entreprises, plusieurs serveurs et de multiples réseaux sont interconnectés.

GENERALITES Le « Cloud Computing » , très jeune, se décline déjà selon 3

GENERALITES Le « Cloud Computing » , très jeune, se décline déjà selon 3 tendances : üSaa. S : Software as a Service üPaas : Platform as a Service üIaa. S : Infrastructure as a Service NB : Humans as a Service (Externalisation des tests est encore trop jeune – Aucune information précise)

Saa. S (Software as a Service) renvoie à un modèle de logiciel commercialisé non

Saa. S (Software as a Service) renvoie à un modèle de logiciel commercialisé non pas sous la forme d'un produit (licence), que le client installerait, mais en tant qu'application accessible à distance comme un service, par le biais d'Internet et du Web. üSaa. S est un modèle qui s’appuie sur les technologies liées aux « Web Services » , à l’Architecture Orientée Services (SOA), à Ajax… üLe Saas s’inscrit dans la famille des logiciels managés ou hébergés. üLa démarche n'est pas nouvelle. Elle a été énoncée pour la première fois en 1961 par John Mc. Carthy, chercheur au MIT, qui avait évoqué la possibilité qu'un jour l'informatique puisse être consommée à la manière des énergies, telle que l'eau ou l'électricité.

Saa. S (Suite) Cette représentation met en évidence le positionnement actuel et futur du

Saa. S (Suite) Cette représentation met en évidence le positionnement actuel et futur du marché. Actuel : Infrastructures “in house” (Intranet) et usages basés sur l’utilisation de logiciels classiques avec licences. Futur : Infrastructures majoritairement “On the Cloud” et usages en Saa. S. NB : Les deux zones rouges : situations de non sens (Installer des usages Saa. S sur des infrastructures “In house” ou Proposer des logiciels traditionnels “On the Cloud”).

Saa. S (Suite) üSalesforce CRM, Microsoft Dynamics CRM on line (Gestion Relation Client). Réduction

Saa. S (Suite) üSalesforce CRM, Microsoft Dynamics CRM on line (Gestion Relation Client). Réduction des risques et des coûts liés à l’implémentation d’un système CRM (60 à 90 jours au lieu de 6 mois). üGoogle Apps (Outils bureautiques) : Google documents, Agenda, Talk… üBase. Camp (Gestion de projets) – La tendance est au travail en mode projet et il est important d’y avoir accès en continue. üFace. Book, Viadeo (Réseaux sociaux) : nouveau mode de communication. Avantages : Identiques à ceux déjà cités précédemment Inconvénients : üConfidentialité des données üConnexion doit être optimum üSous-traitance (en cas de panne, le prestataire doit agir vite. L’entreprise n’a plus la main sur les applications)

Paa. S Le terme Paa. S fait suite à l'acronyme Saa. S (Software as

Paa. S Le terme Paa. S fait suite à l'acronyme Saa. S (Software as a service). Sur le même principe, Paa. S propose à l'utilisateur (en plus d'un service d'utilisation de logiciel à distance), d'avoir accès à une véritable plate-forme de développement (langage de programmation, outils de développements, modules). L'utilisateur bénéficie donc d'un environnement de développement managé, hébergé, maintenu par un prestataire, basé sur une infrastructure externe à son entreprise. üForce. Com (Sales. Force), Titan (Microsoft Dynamics CRM) (Gestion Relation Client). üGoogle App Engine (Développer un site web dynamique) üIntuit (Comptabilité) Autres acteurs : Amazon (Mise à disposition de son infrastructure), Heroku (Ruby), 10 Gen (Open. Source), Bungee. Labs, Aptana Cloud (Apache, Php, My. Sql, Ajax), Cog. Head (Partenariat avec Oracle, Flex, BPM), Qrimp, Morph Labs (Java, Post. Gre. Sql), Longiump (CRM, Java, My. Sql).

Paa. S (Suite) Avantages : üMaintenance à la charge du prestataire (pas de mise

Paa. S (Suite) Avantages : üMaintenance à la charge du prestataire (pas de mise à jour à penser). üAccès à la plateforme par le biais d’un navigateur Web. üTemps de développement fortement réduit (utilisation de modules…). üDéveloppement temps réel (au fur et à mesure de l’activation des modules). Inconvénients : üL’application n’appartient pas à l’entreprise cliente. üRelative disponibilité (Difficile de prévoir les soudaines montées en charge).

Iaa. S Alors que la plupart des entreprises possèdent leur propre infrastructure informatique (serveurs,

Iaa. S Alors que la plupart des entreprises possèdent leur propre infrastructure informatique (serveurs, routeurs…), une tendance émerge peu à peu : Iaa. S (Infrastructure as a Service). L’objectif de Iaa. S consiste à désengager l’entreprise de toute infrastructure informatique : il s’agit de dématérialiser la salle informatique « on the Cloud » afin de réduire les coûts de fonctionnement (électricité, climatisation, achat de serveurs, …). Alors que Paa. S proposait des plateformes de développement mutualisées, Iaa. S propose des plateformes de production mutualisées. L’offre Iaa. S existe auprès de quelques grandes sociétés, seules à posséder des centres de traitements informatiques (Data. Center) dans le monde entier : Microsoft, IBM, Amazon.

Iaa. S Microsoft Azure : Virtualisation du système, des outils de développement et des

Iaa. S Microsoft Azure : Virtualisation du système, des outils de développement et des applications. IBM Blue Cloud – Système Open source (Red Hat Entreprise Linux) + applications (Websphere, DB 2…). Amazon S 3 : Offre un stockage illimité Elastic Compute Cloud (EC 2) : Images serveur

Iaa. S Avantages üMoins de contraintes liées aux architectures (choix, achat, maintenance, évolutivité…). üTout

Iaa. S Avantages üMoins de contraintes liées aux architectures (choix, achat, maintenance, évolutivité…). üTout est de la responsabilité du prestataire. üDématérialisation : en cas de dégradation des temps de réponse, il est possible de passer dynamiquement sur un serveur plus puissant. üPossibilité de changer de prestataire. üSolution moins coûteuse (plus rentable de louer des serveurs virtuels ) üAutres gains engendrés : climatisation, électricité… üPossibilité de gérer de gros volumes de données. Inconvénients üLa confidentialité des données. üPlus d’accès aux données en cas de défaillance de la liaison. üLa résistance aux changements : adaptation, mutation et disparition de certains métiers dans l’entreprise.

Bilan et Perspectives üLe « Cloud Computing » connait une véritable explosion : la

Bilan et Perspectives üLe « Cloud Computing » connait une véritable explosion : la vaste offre Saa. S dans le domaine des ERP, progiciel stratégique par excellence, traduit la maturité. üLe « Cloud Computing » possède de nombreux avantages par rapport au logiciel classique. La facturation à la carte en est aussi un atout : un produit non utilisé ne sera plus facturé. üA ce jour, ne persiste qu’un seul frein : la confidentialité des données. üUn premier exemple encourageant a été franchis par le spécialiste du linge de maison CARRE BLANC (Progiciel de gestion équipe 200 boutiques). üJe suis persuadé que des changements auront lieu au sein des DSI : Avec une offre informatique externalisée, les directions métiers seront peut être amenées à se passer d’une DSI en interne. üJe suis persuadé aussi qu’une guerre des prestataires d’ici 2012/2016 se ferra sur les offres mais surtout sur les SLA (accords de niveaux de services).

CONCLUSION üLe « Cloud Computing » est un concept récent qui intéresse les géants

CONCLUSION üLe « Cloud Computing » est un concept récent qui intéresse les géants de l’informatique qui investissent de façon colossale. üDes partenariats ont déjà eu lieu (Google et Sales. Force) ce qui prouve que le marché est en pleine explosion. üCertains métiers sont en train d’évoluer : administrateur réseau, développeurs… üUn nouveau concept décliné du « Cloud Computing » est en train d’émerger : « Human as a Service » . Il s’agit de l’externalisation des tests. üIl est fort à parier que dans un avenir proche les entreprises vont investir massivement : les bénéfices sont clairs et identifiables. üCependant, la migration des applicatifs sera longue. üIl faudra changer les mentalités notamment en ce qui concerne la confidentialité des données. Mais après y a-t-il plus de risque à externaliser nos serveurs ? Sommes nous sûrs de nos employés ?

QUESTIONS Je vous remercie de votre attention. Avez-vous des questions ?

QUESTIONS Je vous remercie de votre attention. Avez-vous des questions ?