PROFESSEUR GABRIEL MALKA BASES OSTOLOGIQUES Il faut opposer
PROFESSEUR GABRIEL MALKA
BASES OSTÉOLOGIQUES Il faut opposer Le massif facial supérieur Ø constitué par 13 os intimement imbriqués Ø fixe Massif facial inférieur Ø constitué par la seule mandibule Ø seul os mobile de la face
BASES OSTÉOLOGIQUES Le massif facial supérieur Six os pairs Ø les os des maxillaires Ø les os malaires Ø les os palatins Ø les os lacrymaux Ø les os nasaux Ø les cornets inférieurs Un os impair Øvomer
BASES OSTÉOLOGIQUES Cet ensemble réalise une véritable unité morphologique qui est encastrée dans l’angle dièdre compris entre En haut base du crâne En arrière plan des apophyses ptérygoïdiennes
BASES OSTÉOLOGIQUES Le massif facial inférieur = la mandibule Ø seul os mobile de la face = os impair Ø s’articule avec les deux cavités glénoïdes os temporaux Ø les ATM agissent de façon synchrones
BASES BIOMÉCANIQUES Étude des intrications entre phénomènes biologiques forces mécaniques Biomécanique fondamentale du massif facial inférieur (mandibule) et du massif facial supérieur
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Cette étude se situe entre deux niveaux macroscopique = étude de la mandibule en tant que corps solide en terme physique microscopique = étude des modifications histologiques du tissu osseux selon les contraintes
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Mandibule corps physique (os) macroscopique Possède deux propriétés microcroscopique élasticité solidité
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité macroscopique microcroscopique solidité Concept de poutre composite L’os est très peu extensible L’os ne peut s’allonger de plus de 1/200 de sa longueur initiale sans se rompre (travaux de MARIQUE et EVANS)
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité macroscopique microcroscopique solidité Concept de poutre composite La mandibule est soumise à des forces qui exercent des contraintes au sein de sa structure Étude qualitative les types de contraintes Étude quantitative les valeurs des contraintes lors de la mastication
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude qualitative des contraintes macroscopique Contraintes de la mandibule Origine musculaire microcroscopique Passives ou actives trois grands axes de direction
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude qualitative des contraintes macroscopique craniocaudal microcroscopique antéro-postérieur élévation : masseter-pté. int et temporal ouverture: sus-hyoïd, dig. et géniohyoïd. protrusion : ptérygoïdien externe rétrusion : muscles sus-hyoïdiens transversal diduction : ptéryoïdien externe
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude qualitative des contraintes macroscopique Les contraintes les plus élevés Liées aux muscles élévateurs microcroscopique L’étude des contraintes a été effectué par l’équipe de CHAMPY, LODGE, WILK, GERBER 1977 «Strasbourg» en assimilant la mandibule à un système mécanique « traction compression » Plus récemment par C. MEYER
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique Méthode théorique microcroscopique Calcul du moment d’inertie photoélasticité Méthode expérimentale extensomètre
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique le moment d’inertie = force qui s’exerce sur la surface de section d’un solide Soumis à une traction latérale Soit P = force masticatrice d = distance entre le point A et le bord basilaire L = distance entre le point A et la pointe du menton M = f 1(f 2 x d) = P x L
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique Ainsi la valeur de ces moments de traction selon GEBOAS croît d’avant en arrière
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique La mesure des moments de tortion est à l’inverse maximale au niveau de la symphyse
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes Au total macroscopique En arrière des trous mentonniers microcroscopique au niveau du bord alvéolaire au niveau du bord basilaire Il existe des moments de traction qui croissent d’avant en arrière Il existe des moments de compression
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes Au total macroscopique En avant des trous mentonniers, au niveau de la symphyse microcroscopique Il existe des moments de torsion
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique Les moments de traction-compression sont 10 fois plus élevés que les moments de torsion
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes Photoélasticité -photostress- macroscopique Méthode expérimentale microcroscopique Extensomètre Avec jauge électrique
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique Photoélasticité -photostress. Méthode dérivée du phénomène de photoélasticité Un corps recouvert d’une surface biréfringente, soumis à des contraintes, fait apparaître à sa surface, à lexamen en lumière polarisée, des franges colorées Elles sont proportionnelles dans leur ordre d’apparition, à la contrainte
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité macroscopique Photoélasticité -photostressmicrocroscopique Concept de poutre composite
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes macroscopique microcroscopique Photoélasticité -photostress- Permet de montrer les zones de concentration maximale des contraintes mais non de les chiffrer D’où l’intéret de l’entensomètre
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité solidité Concept de poutre composite Étude quantitative des contraintes L’extensomètre macroscopique microcroscopique On utilise des jauges électriques d’extensiométrie (petits circuits imprimés dont la résistance est standardisée à 120 ) Cette résistance croît en cas d’extension dans le sens des brins Les résultats obtenus par l’expérimentation in vitro et in vivo sont concordants avec ceux obtenus par le calcul Ces résultats chiffrés des contraintes de tractions serviront de référence dans l’étude biomécanique de l’ostéosynthèse par plaque
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité macroscopique solidité Concept de poutre composite En plus des qualités physiques purement statiques de l’os RABICHONG introduit un facteur dynamique qui renforce la solidité de la mandibule microcroscopique Concept énoncé pour la première fois en 1965, appliqué sur le membre supérieur
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité macroscopique solidité Concept de poutre composite Principe Les muscles ont un rôle dynamique en mobilisant les leviers squelettiques + donnent au squelette un surcroît de résistance pour éviter la rupture microcroscopique En effet, la contraction musculaire décharge les os d’une grande partie des contraintes en flexion «poutre composite os-muscle»
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité macroscopique microcroscopique solidité Concept de poutre composite COULY en 1980 a appliqué ce concept à la mandibule les insertions des muscles élévateurs en apparence anarchiques correspondent à une certaine cohérence biomécanique
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE élasticité Exemples macroscopique microcroscopique solidité Concept de poutre composite Au niveau de l’angle et de la branche montante : La traction exercée par le masséter sur la table externe est minimalisée par la traction exercée sur la table interne par le ptérygoïdien interne Ceci est favorisé par la structure diploétique de la mandibule «structure économique» Au niveau du coroné : la contraction du muscle temporal attire le coroné, ce qui réduit á ce niveau les contraintes de traction liées á la contraction du couple masséter-ptérygoïdien interne
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique macroscopique Sur le plan dynamique La mandibule = os plat. - corticale composée d’os compact (deux tables int et ext) - se joignent sur le bord basilaire - réunies par une trame spongieuse ou trabéculaire microcroscopique Nous avons vu dans les bases histologiques que le tissu osseux est un matériau composite, pré-contraint, polyphasique et anisotrope
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique macroscopique Sur le plan dynamique Anisotrope correspond à l’orientation préférentielle des unités de structure en fonction des contraintes Ainsi les ostéons au niveau de l’os cortical et les travées au niveau de l’os trabéculaire ont une direction parallèle aux lignes de forces. microcroscopique Cette structure trajectorielle réalise l’architectonique. Ce caractère confère à l’os un surcroit de solidité.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Ceci est attesté par deux points : macroscopique *l’os haversien a une résistance à la flexion plus élevée que l’os primitif microcroscopique *la détermination des valeurs théoriques d’éprouvettes osseuses à la traction m. e. e des valeurs inférieures à celles déterminées quand l’os est maintenu dans sa globalité «Ainsi l’os biologique est plus résistant que l’os mathématique» .
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Nous allons envisager macroscopique Sur le plan dynamique 1 -Sur leplan statique a) l’architectonique des ostéons au niveau de la corticale mandibulaire b) l’architectonique des travées au niveau de l’os trabéculaire mandibulaire microcroscopique 2 -Sur le plan dynamique -les modifications architectoniques en fonction des variations des contraintes : «c’est la plasticité de l’os»
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique a- l’architectonique des ostéons au niveau de la corticale mandibulaire macroscopique méthode de BENNINGHOF en 1925 = méthode des lignes de fissuration colorée sur le fémur ( appliquée 1ère fois) microcroscopique *principe : sous l’effet d’une force minime, la matrice protéique d’un os décalcifié et disséqué se fissure. Le sens de la fissuration n’est pas anarchique. Induit par la direction du système lamellaire haversien et se fait donc parallèlement à elle. dans le sens des lignes de force
* application : cette méthode se réalise en trois temps : - fixation, décalcification, blanchissement, déshydratation - formation des lignes de fissuration : à l’aide d’une aiguille métallique fine, à bout arrondi de façon à exercer une pression uniforme, on perfore les corticales perpendiculairement à leur surface jusqu’à l’os spongieux.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Cette méthode a été appliquée à la mandibule par JOURDE et VANNEVILLE en 1971 Elle révèle des voies de direction préférentielles macroscopique qu’ils ont baptisé «travées » (ces travées sont différentes des travées trabéculaires). microcroscopique la travée 4 la travée 1 la travée 2 (Y) la travée 5 la travée 3
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE 4 1 Sur le plan statique 2 (Y) 3 Sur le plan dynamique 5 *au niveau de la face interne macroscopique on retrouve la même structure à cinq travées microcroscopique Ø travée 1 : surface moins importante Ø travée 2 : faisseau postérieur plus épais, faisseau commun plus large et rejoint la travée primitive de la symphyse près du bord basilaire. Ø travée 3 : plus haute et moins nette les os lacrymaux Ø travée 4 : idem Ø travée 5 : très proche du bord alvéolaire, ne subit aucun changement de direction.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique macroscopique Sur le plan dynamique *au niveau de la région symphysaire, à la face externe microcroscopique Ø les travées 1 et 2 se confondent mais ne se rejoignent pas avec leur homologues controlatéraux Ø la travée 5 par contre se réunit avec la controlatérale
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Telles sont les travées mises en évidence macroscopique par JOURDE et VANNEVILLE. Par ailleurs, des coupes anatomiques ont révélé microcroscopique les zones des travées correspondent à des épaississements de corticale. Ces zones ont été rebaptisées «POUTRES»
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique macroscopique Sur le plan dynamique ELLES CORRESPONDENT DONC À UN RENFORT EN QUANTITÉ DES OSTÉONS (ÉPAISSEUR) ET À UNE DISPOSITION ORIENTÉE microcroscopique DES OSTÉONS (LIGNE DE FISSURATION)
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique COULY distingue ainsi macroscopique • une poutre basilaire en équerre à la travée 1 microcroscopique • une poutre temporale à la travée 2 • avec sa structure en Y ( à la ligne oblique externe) • une poutre goniale à la travée 3 • une poutr sigmoïdienne à la travée 4 • une poutre alvéolaire à la travée 5
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique D’après COULY 4 macroscopique 2 microcroscopique 5 1 3
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique macroscopique Sur le plan dynamique La confrontation de ces poutres avec l’étude des contraintes révèle qu’il y a un parfait parallélisme entre elles. microcroscopique Ainsi, • la poutre temporale # de la traction du bord alvéolaire • la poutre basilaire permet # de compression du bord basilaire • les poutres goniale et sigmoïdienne # exercées par les muscles au niveau de leur point d’insertion
La poutre goniale correspond aux lignes d’application de la force des muscles masséter et ptérygoïdien interne dont la pression au cm 2 est respectivement de 70 et 30 kg d’après les travaux de WINKLER en 1922. La poutre sigmoïdienne est sous la dépendance du muscle temporal (80 kg/cm 2 d’après WINKLER). Elle est absente chez le fœtus. La poutre alvéolaire est sous la dépendance de l’organe dentaire, elle apparaît et disparaît avec les dents. Elle est absente chez le NS et l’édenté.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique b- l’architectonique des travées au niveau de l’os trabéculaire mandibulaire macroscopique 1 -moyens d’étude : micro-radiographie de coupe d’os inclus microcroscopique dans la résine acrylique et d’épaisseur de 80 microns. Ces coupes sont ensuite photographiées et étudiées en stéréologie quantitative afin de mettre en évidence une orientation préférentielle des travées de l’os spongieux témoin des lignes de force.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique 2 -résultats *pour une mandibule dentée en fonction macroscopique microcroscopique dans la région symphysaire et para-symphysaire : • Au niveau basilaire, des travées réunissent la table int. et ext. . Elles jouent un rôle de solidarisation entre les deux tables.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique macroscopique • Au niveau alvéolaire, elles ont une microcroscopique direction radiée par rapport aux racines de dents ; elles jouent un rôle de soutainement dentaire.
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique • Au niveau de l’angle : on distingue des travées orientées d’avanten arrière qui luttent macroscopique contre les contraintes en compression basilaire. microcroscopique
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Telle était l’architectonique des ostéons de la corticale et des travées de l’os trabéculaire mandibulaire. macroscopique microcroscopique Cette architectonique semble disparaître avec la disparition des contraintes (édenté , disparition de la poutre corticale alvéolaire + travées péri-dentaires, angulaire, trabéculaires ) Les contraintes règlent l’architectonique
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Variation de l’architechtonique en fonction des contraintes a) Preuves expérimentales macroscopique C microcroscopique T T N BLAIMONT en 1968, a démontrer à partir de l’apophyse coronoïde du chien que les contraintes réglaient la structure osseuse anatomique et histologique C
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Variation de l’architechtonique en fonction des contraintes a) Preuves expérimentales macroscopique microcroscopique D’après BLAIMONT, l’os s’adapte aux sollicitations mécaniques : - d’une part par des modification anatomiques - d’autre part par des modifications architectoniques, c. a. d la concentration et la direction des unités ostéotoniques et trabéculaires par l’intermédiaire du remaniement haversien. Il s’auto-architecture
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Variation de l’architechtonique en fonction des contraintes a) Exemples macroscopique microcroscopique * chute des contraintes - chez l’édenté : à partir du cinquième mois Au niveau cortical : disparition de la poutre alvéolaire Au niveau trabéculaire : disparition des travées de soutainement des dents et des travées angulaires - au cours des vols spatiaux en apesanteur : Ostéoporose au dixième jour L’os alvéolaire cortical ou trabéculaire dépend de l’organe et la fonction dentaire : «il naît, vit et meurt avec les dents»
BIOMÉCANIQUE DE LA MANDIBULE Sur le plan statique Sur le plan dynamique Variation de l’architechtonique en fonction des contraintes a) Exemples macroscopique * Excés de contraintes microcroscopique Hyperptérygoïdismes observés dans certains trouble de l’articulé, le m. ptérygoïdien ext. exerce une traction anormalement élevée au niveau du col du condyle résorpyion élective dans sa zone d’insertion ( fossette de résorption radiovisible)
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Cette étude se situe entre deux niveaux macroscopique Le MFS n’est apte à répondre qu’aux contraintes statiques Amortissement des forces résultant de la mastication microscopique Le MFS est constitué : - d’os compact - d’os trabéculaire (rare)
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR élasticité solidité Concept de poutre composite les contraintes musculaires sont négligeables (muscles de la mimique) macroscopique Contraintes exercées = pendant la mastication microcroscopique UNIDIRECTIONNELLES = craniocaudales Le MFS constitué essentiellement d’os conpact Structure trajectorielle adapté aux contraintes verticales
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Le MFS est constitué macroscopique microcroscopique D’os compact D’épaisseur variable D’os trabéculaire rare Parfois véritable renfort Parfois simle lame papyracée plancher d’orbite complexe éthmoïdal paroi du sinus maxillaire Palais osseux Tubérosité maxillaire Pilier canin Nous allons envisager la structure corticale et trabéculaire
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Moyens d’étude macroscopique la structure corticale est étudiée à partir de coupes sériées macroscopiques selon EWERS en 1977 Résultats microcroscopique l’os compact présente des renforts qui s’organisent comme un système
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Résultats système macroscopique microcroscopique - de voûte : cintre frontal sus-orbitaire - soutenu par tois piliers : interne ou canin, externe ou maxillo-malo-frontal postérieur ou pterygosphéno-frontal - appuyé contre un contre-boutant : l’arcade alvéolaire - les piliers étant réunis par des entretoises : *entretoise sous-orbitaire entre le pilier interne et externe, *entretoise zygomatique entre le pilier externe et postérieur.
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Nous allons étudier ces renforts corticaux Pilier interne ou canin macroscopique microcroscopique *sa direction : verticale en S italique ce qui réalise un rupteur de force *sa structure : les ostéons sont orientés verticalement en continuité avec les travées du bloc incisivo-canin. C’est la charpente de protection de la fonction nasale et des caneaux lacrymaux nasaux.
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Nous allons étudier ces renforts corticaux Pilier externe ou maxillo-malo-frontal macroscopique *direction : verticale en S italique. Il envoie deux entre-toises au niveau du malaire : microcroscopique une entretoise sous-orbitaire qui relie le pilier externe et le pilier interne et réalise la margelle infraorbitaire. une entretoise zygomatique qui entre dans la constitution de l’arcade zygomatique.
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Nous allons étudier ces renforts corticaux Pilier potérieur ou ptérygo-sphéno-frontal macroscopique microcroscopique ce sont des coulées d’os compact qui s’étendent dans les apophyses ptérygoides dans les grandes ailes du sphénoide et dans le cintre frontal sus-orbitaire Le cintre frontal sus-orbitaire il comprend l’apophyse orbitaire externe du frontal, la margelle supérieure orbitaire du frontal, l’apophyse orbitaire interne et l’épine nasale du frontal qui est l’élément le plus solide du squelette facial C’EST L’EQUIVALENT BIOMECANIQUE DE LA BASE OSSEUSE MANDIBULAIRE
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire Nous allons étudier ces renforts corticaux macroscopique L’arcade alvéolaire l’étude de l’épaisseur de l’os alvéolaire compact montre : microcroscopique * une augmentation progressive depuis les incisives jusqu’aux molaires * puis une diminution au niveau des dents de sagesse Tous ces renforts d’os compact ont une structure orientée dans le sens crânio-caudal.
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire l’architectonique de l’os compact du massif facial macroscopique microcroscopique l’étude de l’architectonique de l’os compact du massif facial supérieur doit être complétée par l’étude des cavités : * les fosses nasales * les sinus maxillaires et frontaux. Ce sont des évidement structuraux connus en technologie générale et ne modifiant en rien les résistances mécaniques des corps solides
Les sinus maxillaires se caractérisent par l’extrême finesse de leur paroi. Ainsi les parois supérieures (plancher d’orbite), antérieures, internes et externe sont constituées par de l’os papyracé et n’ont aucun rôle de soutènement Par ailleurs, les sinus présentent des structures de renfort, orientées, réunissant leurs faces : ce sont des lamelles que l’on peut assimiler aux varangues des cales de navires, tendues entre la face interne et externe des sinus. Longtemps considérées comme des cloisonnements, elles sont d’autant plus importantes que le sinus est volumineux Chez l’ édenté ancien, elles disparaissent Le sinus frontal présente des parois constituées par de l’os cortical épais. Par ailleurs, il existe aussi des cloisonnements réunissant leurs faces mais néanmoins régulier que dans les sinus maxillaires. Au total, la pratique des ostéotomies faciales sur cadavres frais fait remarquer qu’à âge égal, le sujet denté à fonction masticatrice efficace présente un squelette facial beaucoup plus résistant que le sujet édenté
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire a- moyens d’étude macroscopique microcroscopique L’étude se fait par micro-radiographie de coupes injectées de résine
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire b- résultats macroscopique microcroscopique au niveau du palais osseux, l’os trabéculaire constitue une seconde voûte dont les travées ont une orientation préférentielle. Elles naissent de chaque alvéole dentaire et se répartissent en deux groupes : * certaines sont verticales et se continuent sans transition avec les fibres ostéoniques des piliers * d’autres s’incurvent horizontalement pour constituer avec les travées contro-latérales, un système d’arceaux trabéculaires dans le palais.
BIOMÉCANIQUE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR Structure corticale Structure trabéculaire b- résultats macroscopique microcroscopique Chez l’édenté, cette orientation préférentielle semble disparaître. Nous ne ferons que citer la tubérosité maxillaire et la paroi antérieure du sinus maxillaire.
telle était l’architechtonique de l’os compact et trabéculaire du massif facial supérieur. Au total, les trois piliers captent de chaque coté les contraintes de la maxtication par l’intermédiaire de l’arcade alvéolaire et de la voûte palatine, puis se jettent dans le cintre sus-orbitaire qui est l’équivalent biomécanique de la base osseuse mandibulaire. Ce système constitue le système superficiel de transmission des contraintes. Il existe aussi un système profond médian constitué par la région médio -palatine, le vomer et le corps du sphénoide. Il existe aussi un système profond médian constitué par la rgion mdiopalatine, le vomer et le corps du sphnoide. Ainsi la voûte palatine transmet les contraintes aux deux systèmes d’amortissement, superficiel sur le cintre frontal sus-orbitaire et profond au basisphénoide et à la base du crâne.
JE VOUS REMERCIE DE VOTRE ATTENTION
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