Pop Art Le Pop Art milieu des annes

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Le Pop Art (milieu des années 50) « On en est venu à considérer

Le Pop Art (milieu des années 50) « On en est venu à considérer le Pop comme un art d’apparences, comme une forme de réalisme d’après-guerre, dédié à la froide déification de l’objet banal et à la manipulation des images et des systèmes de signes fournis « tout prêts » par les médias. De l’utilisation qu’il a fait de ces médias – liés exclusivement à une économie capitaliste – il est résulté qu’on a perçu cet art comme le reflet d’une société matérialiste, saturée de ses propres images et surtout de l’hédonisme et de l’abondance des années d’après-guerre.

Les procédés de l’impression industrielle, le report photographique sérigraphie, l’information par images aseptisées et

Les procédés de l’impression industrielle, le report photographique sérigraphie, l’information par images aseptisées et commerciales conduisent le pop art à mettre en évidence la pauvreté de la sensibilité moderne. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le pop art n’a pas été un mouvement seulement ironique. L’examen attentif des œuvres des meilleurs artistes pop montre qu’ils visent en fait à une « grande peinture » , à la Matisse, mais en s’appropriant les signes de la séduction moderne, même si ces signes sont pauvres, par exemple la boîte de soupe de Warhol ou la pin up de Wesselmann et Allen Jones. L’essence du pop art, a écrit Daniel Wheeler, « transpose dans le contexte des beaux-arts les éléments les plus disparates, souvent non artistiques, mais qui, au lieu de résoudre les incongruités, maintient le paradoxe de leur rencontre aléatoire » .

Robert Rauschenberg (1925 -2008) Ses Combine paintings de 1951 à 1953, multiplient les collages

Robert Rauschenberg (1925 -2008) Ses Combine paintings de 1951 à 1953, multiplient les collages d’éléments les plus divers. Issu de l’expressionnisme abstrait, il en perturbe les données par ses apports d’objets et photographies.

COMBINE PAINTINGS

COMBINE PAINTINGS

Robert Rauschenberg Minutiae, 1954. Huile, papier, tissu, journal, bois, métal plastique, avec miroir sur

Robert Rauschenberg Minutiae, 1954. Huile, papier, tissu, journal, bois, métal plastique, avec miroir sur structure en bois, 214, 6 x 205, 7 x 77, 4 cm.

Robert Rauschenberg, Untitled (Sans titre) 1955, Huile, crayon, pastel, tissu, reproductions imprimées, photographies et

Robert Rauschenberg, Untitled (Sans titre) 1955, Huile, crayon, pastel, tissu, reproductions imprimées, photographies et carton sur bois, 39, 3 x 52, 7 cm

Robert Rauschenberg, Black Market (marché noir), 1961. Huile, aquarelle, crayon, papier imprimé, reproductions imprimées,

Robert Rauschenberg, Black Market (marché noir), 1961. Huile, aquarelle, crayon, papier imprimé, reproductions imprimées, bois, métal, boîte en fer blanc et quatre écritoires sur toile, avec corde, tampon en caoutchouc, tampon encreur et divers objets. 127 x 150, 1 x 10, 1 cm.

Robert Rauschenber g, Retroactive I. 1964

Robert Rauschenber g, Retroactive I. 1964

Rauschenber g, Windward (Co te vent)
Huile et Se rigraphie sur toile, 244 x 178

Rauschenber g, Windward (Co te vent)
Huile et Se rigraphie sur toile, 244 x 178 cm, 1963.

Robert Rauschenberg. Estate, 1963 Oil and silkscreen ink on canvas. 96 x 70 in.

Robert Rauschenberg. Estate, 1963 Oil and silkscreen ink on canvas. 96 x 70 in.

Roy Lichtenstein (1923 -1997) réalise une série d’œuvres inspirées de la BD. Sa technique

Roy Lichtenstein (1923 -1997) réalise une série d’œuvres inspirées de la BD. Sa technique est identique à celle des moyens de reproduction en série (Whaam, 1963).

Roy Lichtenstein, Whaam, 1963.

Roy Lichtenstein, Whaam, 1963.

Roy Lichtenstein, Girl with Ball, 1961, 153 x 91, 9 cm, Oil on canvas,

Roy Lichtenstein, Girl with Ball, 1961, 153 x 91, 9 cm, Oil on canvas, Mo. Ma.

Roy Lichtenstein, Drowning Girl Oil and synthetic paint on canvas, 1963 Mo. Ma.

Roy Lichtenstein, Drowning Girl Oil and synthetic paint on canvas, 1963 Mo. Ma.

Lichtenstein, Reverie from 11 Pop Artists, Volume II, 1965, published in 1966. Screenprint from

Lichtenstein, Reverie from 11 Pop Artists, Volume II, 1965, published in 1966. Screenprint from a porfolio of eleven screenprints, one with collage additions, Mo. Ma.

Andy Warhol (1928 -1987) Dès 1948, Warhol vient s’installer à New York, ses premiers

Andy Warhol (1928 -1987) Dès 1948, Warhol vient s’installer à New York, ses premiers dessins paraissent dans les revues et journaux Glamour, Vogue, The New Yorker. . . En 1952, il est un dessinateur publicitaire très réputé. En 1960, premières toiles représentant des personnages de bandes dessinées. Il y renonce en voyant les travaux de Lichtenstein chez Leo Castelli en 1961. C’est en 1962, qu’il commence les grandes séries Campbell’s Soup, Catastrophes, Elvis, Marilyn, qui font de lui le peintre pop le plus célèbre au monde. Il saura se renouveler jusqu’à sa mort, avec un prodigieux sens du marketing.

Andy Warhol, Campbell’s Soup Cans, 1962, Acrylique et liquitex en sérigraphie sur toile, série

Andy Warhol, Campbell’s Soup Cans, 1962, Acrylique et liquitex en sérigraphie sur toile, série de 32 toiles de 50, 8 x 40 cm chacune, Mo. Ma, NY

Andy Warhol, Mao, 1972.

Andy Warhol, Mao, 1972.

Jasper Johns (peintre américain, né en 1930). Jasper Johns arrive à New York en

Jasper Johns (peintre américain, né en 1930). Jasper Johns arrive à New York en 1952 quand prédomine l’expressionnisme abstrait (avec Jackson Pollock). En 1955, ses premiers « Drapeaux américains » et ses « Cibles » font scandale lors de son exposition personnelle en 1958 chez Leo Castelli car introduisant la figuration. Il exploite aussi les thèmes des chiffres et des lettres.

Jasper Johns 
Target, 1958, 
oil and collage on canvas
 91. 44 x 91. 44

Jasper Johns 
Target, 1958, 
oil and collage on canvas
 91. 44 x 91. 44 cm
Collection of the Artist.

Jasper Johns, Flag (Drapeau), Encaustique et collage sur trois panneaux, 1967, 85. 1 cm

Jasper Johns, Flag (Drapeau), Encaustique et collage sur trois panneaux, 1967, 85. 1 cm x 142. 9 cm.

Made in USA, Jean-Luc Godard (1966)

Made in USA, Jean-Luc Godard (1966)