PLATEAU DE LARBOIS AVEC MARIJO Le plateau de
PLATEAU DE L’ARBOIS
AVEC MARIJO
Le plateau de l'Arbois, également appelé chaîne de Vitrolles, est un petit plateau situé à l’est du département des Bouches-du-Rhône. Ce massif offre des milieux d'une grande richesse. Il alterne garrigue, prairies et zones boisées ainsi que vallonset éperonsrocheux.
Le plateau de l’Arbois est situé au nord-est du département des Bouches-du-Rhône. Les flèches sur la carte ci-contre montrent le parcours. Il est classé difficile à cause de l’éperon rocheux qu’il faut descendre au moment où l’on amorce la boucle.
L’aménagement, audépart, est agréable. Il comprend un pavillon d’information, avec une maquette du parc. Toutefois la signalisation est un peu déficiente pour ce parcours, variante de celui de Badaïre avec la boucle ajoutée.
Le parc de l’Arbois abrite aujourd'hui deux infrastructures majeures : le technopôle de l'Arbois Méditerranée et la gare TGV d'Aix en Provence. La ligne Grande Vitesse Méditerranée remonte au schéma directeur des liaisons à grande vitesse élaboré par le gouvernement en 1989 mais ce n’est que le 10 juin 2001 que la gare d’Aix-en-Provence TGV est mise en service, non loin du point où nous sommes ! Cette ligne s’étend sur 295 km et relie Aix-en. Provence à Valence en 38 minutes.
Difficile d’être assez rapide pour sortir l’appareil et capter une image de ce train qui file encore à grande vitesse vers son arrêt proche…
Du plateau, un coup d’œil sur une gorge peu profonde et le parking de places bien aménagé pour les promeneurs sur le plateau !
L’Arbois a subi beaucoup de feux de forêts. une partie du massif a été brûlée au début des années 2000. Le paysage végétal spontané est contrasté Les garrigues à romarin, bruyère, ajoncs de Provence et chênes kermès, sont piquetées de chênes verts. Ces bosquets, sur le plateau du Grand-Arbois, avec quelques arbres disséminés ou des boisements continus plus importants sont les témoins des formations forestières préexistantes.
Tranchant le plateau, des fissures profondes sont bordées de barrières rocheuses calcaires imposantes.
Le canal de Marseille, mis en service en 1849 après bien de difficultés rencontrées depu sa première conception, zigzague e s’enfonce sous la terre par un bouche bétonnée Nous l’avons exploré lors d’une balade à l’automne dernier et vous pouvez le retrouver avec Le canal de Marseille
Le chêne Kermès, tapisse une partie du plateau. Il est toutefois un peu rébarbatif avec ses rameaux étroitement intriqués dont les feuilles ressemblent à celles du houx, quoique plus claires et plus petites.
Au printemps, les fleurs du chêne Kermès, appelées chatons s’épanouissent. Sa hauteur varie entre 50 cm et 1, 50 m. Après une bonne floraison, les glands apparaissent, relativement gros avec une cupule hérissée d’écailles pointues. Ils sont tellement amers qu’ils ne sont même pas consommés par les troupeaux ! Ces arbustes parviennent à pousser là où toute autre espèce aurait échoué en raison de la pauvreté du sol. Ainsi face aux conditions extrêmes dans lesquelles on les trouve, ils sont capables de bloquer leur croissance. Le feuillage, lui, est soumis aux ardeurs du rayonnement solaire et de la réverbération. Comme beaucoup d’autres arbrisseaux méditerranéens, le chêne kermès a développé quelques parades efficaces. Il est capable de résister à plusieurs incendies car de nouvelles pousses se forment très vite à partir de racines traçantes. Après un feu, la lumière est le signal déclencheur.
Nous amorçons la descente la plus difficile de la randonnée : ça roule, ça glisse ! Il faut assurer chaque pas. La diapositive suivante montre globalement cette barrière qu’il a fallu franchir.
Une autre descente difficile, car u peu glissante, pour arriver au fon du vallon… Au retour, il faudr grimper pour refaire ce trajet
Ensuite, le cheminement est plus facile. Des chasseurs y ont installé une cache.
L'Arbois se situe en belvédère au cœur du département, permettant ainsi de longues perspectives et des magnifiques panoramas sur les sites qu'il domine mais également sur les horizons montagneux qui l'entourent. Du sommet, les montagnes environnantes sont parfaitement reconnaissables : la Sainte-Victoire, les monts Aurélien-Régagnas, le massif de l’Etoile avec son Pilon du Roi et presque à ses pieds le bassin bleu du barrage Réaltor, les sommets près de Marseille ainsi que le bassin minier et l’agglomération d’Aix-en-Provence. Seule ombre au paysage : la ligne à haute tension est là, comme partout semble-t-il, sur le plateau de l’Arbois… Alors, difficile de prendre des photos panoramiques !!!
En évitant les immenses pylônes, on occulte malheureusement les points de vue montrant mieux le découpage des différentes chaînes…
Dans le hameau de Mion (diapositive suivante), les ruines dangereuses sont grillagées. Nous ne pourrons donc pas nous en approcher. C’était un domaine de 200 ha comprenant une maison de maître de deux étages avec de nombreuses dépendances au point de former un petit hameau. On y trouvait une remise, trois écuries, un hangar, deux chenils, cinq loges à porc, une source avec un grand bassin, et deux bergeries pouvant contenir 1000 moutons. Ce domaine ainsi que celui de la Tour d’Arbois incluant la Vautubière que nous verrons plus loin, ont été mis aux enchères après expropriation en 1898 (selon le journal Mémorial d’Aix, 1 er mai 1898).
D’abord, le chemin disparaî au niveau d'un champ qu l'on longe jusqu'au petit pon Ce petit pont est, en fait, une voie caillouteuse étroite donnant accès au domaine. Nous la franchissons à la recherche d’un espace propice au pique-nique.
A travers le grillage, découverte de ces ruines. Sans doute au centre de la demeure des maîtres, deux grosses colonnes s’élèvent. A quoi servaient-elles ? Utilitaires ou décoratives ?
Ci-contre, une partie construite un peu à l’écart.
Continuant notre chemin, avant de remonter sur le plateau, nous longeons cette imposante et curieuse barre rocheuse avec ses excavations parallèles…
Puis, ayant retrouvé le plateau, le long du sentier en corniche, nous dominons, au loin, la ferme de Vautubière établie au milieu d’un vallon désert. Ce fut une ancienne dépendance du château de la Tour d’Arbois, la plus petite semble-t-il… Elle produisait des céréales.
A la périphérie du plateau, on trouve quelques grosses bastides du XVIIIe siècle avec leurs jardins et leurs alignements arborescents majestueux. Ici c’était le domaine de la Tour d’Arbois. A la place du bassin du Réaltor se trouvait le château Réal détruit en 1790 par les révolutionnaires. Il fut reconstruit 2 km plus bas, à son emplacement actuel, après l’inondation du secteur en 1958. Il accueille de nos jours, Espace Solidarité 13. Nous dominerons ensuite l’ancienne ferme de la Beaume noire qui héberge, depuis 1992, les chevaux de la Garde Départementale à Cheval. avant de rejoindre notre point de départ.
Musique : Zamfir – Improvisations - Ca Din Caval Sources d’information : panneaux sur place et divers sites du web Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Février 2018 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille 3. morhain. net/category/marie-jo/ http: //www. pps-imagesphotos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws
Si vous désirez découvrir davantage la Provence, je vous conseille d’aller explorer : http: //sitesdeprovence. free. fr/index. html Vous y trouverez de nombreux films permettant de mieux connaître cette magnifique région et son art de vivre.
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