PLAN DE L INTERVENTION LE LANGAGE ECRIT PLAN

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PLAN DE L’ INTERVENTION : LE LANGAGE ECRIT PLAN DE L’ 1) 2) a)

PLAN DE L’ INTERVENTION : LE LANGAGE ECRIT PLAN DE L’ 1) 2) a) b) c) d) 3) a) b) c) d) e) La reconnaissance isolée des mots. Modèle des deux procédures d ’acquisition de la lecture : modèle de FRITH (1985) stade logographique, stade alphabétique : ou voie d ’assemblage, stade orthographique : ou voie d ’adressage, le rôle des procédures phonologiques : la prise de conscience de la structure phonologique du langage. les dyslexies : définition dyslexie phonologique dyslexie de surface dyslexies mixtes conséquences pédagogiques : aménagements scolaires.

La performance de lecture Gough et Turner 1986 Extraire de l’information de ce qui

La performance de lecture Gough et Turner 1986 Extraire de l’information de ce qui est écrit Compréhension orale sémantique syntaxique L = R x C Reconnaissance des mots isolés

PROBLEME DE MATH DE CE 1 Monsieur etma damare novon depari achameau nit. Ladisten

PROBLEME DE MATH DE CE 1 Monsieur etma damare novon depari achameau nit. Ladisten cet deux 600 km lavoix tureconsso me 10 litr rausan quil aumaître Ilfocon thè 120 F deux pé âge d’aux Taurou tet 55 F dere papour dés jeu néleumidit. Les sens kou Tes 6 F leli treu ilpar ta 8 eureh. Kélai laconso mas siondes sans ? Quélai ladaian setota lepou levoiaje ? Monsieur et Madame Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 120 fr. de péage d’autoroute et 55 fr. de repas pour déjeuner le midi. L’essence coûte 6 fr. le litre. Ils partent à 8 heures. Quelle est la consommation d’essence ? Quelle est la dépense totale pour le voyage ?

Les mécanismes cognitifs de la lecture R. Les compétences spécifiques à la lecture Les

Les mécanismes cognitifs de la lecture R. Les compétences spécifiques à la lecture Les modèles de lecture - Les procédures de lecture - Les pré-requis à l’apprentissage C. Les compétences non spécifiques à la lecture Différentes causes de difficultés de compréhension Laboratoire Cogni-Sciences

LES LECTEURS EN DIFFICULTES Axe processus de reconnaissance des mots ® Bons décodeurs environ

LES LECTEURS EN DIFFICULTES Axe processus de reconnaissance des mots ® Bons décodeurs environ 10% s s r n eu o B ect L Axe processus linguistique © a c é r p % s -6 r u 4 e t on c Le nvir e Laboratoire Cogni-Sciences s e ir Dyslexiques 46%

Il est très important pour des raisons de diagnostic et de remédiation de distinguer

Il est très important pour des raisons de diagnostic et de remédiation de distinguer les mécanismes: Ø qui précèdent et conduisent à l’identification des mots spécifiques à la lecture Ø de ceux qui suivent et permettent l’accès au sens, nécessitant des habiletés relevant de la résolution de problèmes et liées au langage, à la connaissance du sujet ou aux caractéristiques de l’écrit partagées par d’autres activités cognitives Laboratoire Cogni-Sciences

PHONOLOGIE Partie de la grammaire qui rend compte des sons de la langue et

PHONOLOGIE Partie de la grammaire qui rend compte des sons de la langue et de leur organisation. L ’organisation des mots en lexique s ’accompagne de celle des sons en système phonologique.

Conscience phonologique / lecture § Aptitude à reconnaître des unités à l’intérieur des mots

Conscience phonologique / lecture § Aptitude à reconnaître des unités à l’intérieur des mots parlés. • • Mot t R a k t oe R Syllabes t R a k / t oe R Attaque/rime t R / ak /t / oe R Phonèmes t / R / a / k / t / oe / R

A 3 ans à l’entrée en maternelle Ø Il comprend de nombreux mots et

A 3 ans à l’entrée en maternelle Ø Il comprend de nombreux mots et en dit également beaucoup. Ø Il est intelligible (Même s’il déforme encore les mots en les simplifiant ( «atu» pour «Arthur» ) Il peut raconter une petite histoire, avec des mots, Il peut faire des phrases d’au moins quatre mots avec : • sujet/verbe/complément, • utilise le « je » et le « il » • • les articles (le, la. . ), les prépositions (dans, sur…), les relatives (qui, que) • Laboratoire Cogni-Sciences

A 5 ans en GS Ø Il comprend toutes les consignes. « le garçon

A 5 ans en GS Ø Il comprend toutes les consignes. « le garçon prend le livre que maman lui a lu » Il utilise de façon toujours appropriée Ø les articles (le, la. . ), les prépositions (dans, sur…), les pronoms (je, il…), les relatives. « Je suis tombé parce que j’ai glissé sur la glace » Ø Il peut déjà raconter une histoire, avec des mots tous intelligibles même s’il peut encore déformer certains mots complexes. Les mots courants ne sont plus simplifiés. Laboratoire Cogni-Sciences

CONSÉQUENCES Un déficit ou même un retard de développement de ces capacités relatives au

CONSÉQUENCES Un déficit ou même un retard de développement de ces capacités relatives au langage oral entraînera un handicap dans l’apprentissage de la lecture. Laboratoire Cogni-Sciences

COMPETENCES SPECIFIQUES / LA RECONNAISSANCE DES MOTS 1. Capacités de discrimination visuelle ou d’analyse

COMPETENCES SPECIFIQUES / LA RECONNAISSANCE DES MOTS 1. Capacités de discrimination visuelle ou d’analyse visuelle (système visio-attentionnel) bon appareil optique bonne perception de l’image discriminer un élément sur plusieurs 2. Système de reconnaissance visuelle des lettres et des mots (connaître des lettres de l’alphabet) # d ; b u ; n Représentation en mémoire des lettres, des unités sublexicales et des mots. (ou graphème) 3. Système de médiation phonologique, processus de conversion graphèmes phonèmes (même lecture silencieuse). 4. Essentiel pour l’apprentissage Seul processus génératif (mots nouveaux). « GRENOISE »

Modèle développemental (Frith 1985) Lecture Écriture Étape logographique Étape alphabétique Étape orthographique • Travailler

Modèle développemental (Frith 1985) Lecture Écriture Étape logographique Étape alphabétique Étape orthographique • Travailler en parallèle l’oral et l’écrit • Travail précoce de l’écrit en maternelle

ETAPES DE L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE A. FRITH 1. 2. 3. TRAITEMENT LOGOGRAPHIQUE 1.

ETAPES DE L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE A. FRITH 1. 2. 3. TRAITEMENT LOGOGRAPHIQUE 1. 1 Identification contextuelle 1. 2 Identification centrée sur le mot 1. 3 Transition vers l’étape alphabétique TRAITEMENT ALPHABETIQUE 2. 1 Identification d’unités sub-lexicale 2. 2 Correspondances entre unités sub-lexicales 2. 3 Transition vers l’étape orthographique TRAITEMENT ORTHOGRAPHIQUE 3. 1 Traitements analogiques 3. 2 Automatisation des processus de lecture.

LANGAGE ECRIT : PROCEDURE DE LECTURE Mot écrit Analyseur acoustique Analyseur syntaxique Analyse visuelle

LANGAGE ECRIT : PROCEDURE DE LECTURE Mot écrit Analyseur acoustique Analyseur syntaxique Analyse visuelle précoce Analyse visuelle spécifique Système sémantique segmentation Lexique Orthographique Système de conversion grapho-phonémique Lexique phonologique Buffer Production orale Buffer Synthèse LES DEUX PROCEDURES DE LECTURE

Modèle de lecture Mot écrit Analyse visuelle Sémantique Lexique orthographique Lexique phonologique Buffer Conversion

Modèle de lecture Mot écrit Analyse visuelle Sémantique Lexique orthographique Lexique phonologique Buffer Conversion G-P

Lecture : mots réguliers CHAPEAU Analyse visuelle chapeau sens /sapo/ sapo Ch – a

Lecture : mots réguliers CHAPEAU Analyse visuelle chapeau sens /sapo/ sapo Ch – a – p – eau /S/ /a/ /p/ /o/ sapo

CHATEAU Analyse visuelle Système Sémantique « château » Ch – a – t –

CHATEAU Analyse visuelle Système Sémantique « château » Ch – a – t – eau / / /a/ /t/ /o/ fusion / ato / Buffer Production orale Buffer / ato / PROCEDURES DE LECTURE DES MOTS REGULIERS

Lecture : mots irréguliers CHAOS Analyse visuelle chaos sens /Kao/Sao Ch – a –

Lecture : mots irréguliers CHAOS Analyse visuelle chaos sens /Kao/Sao Ch – a – os /S/ /a/ /o/ sao

Lecture : mots nouveaux CHAVON Analyse visuelle Ch – a – v – on

Lecture : mots nouveaux CHAVON Analyse visuelle Ch – a – v – on /S/ /a/ /v/ /ô/ Ssavô

Lecture verticale

Lecture verticale

PREDICTIBILITE DE LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE GSM PHONO Moins 1 e. t. GSM PHONO Plus

PREDICTIBILITE DE LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE GSM PHONO Moins 1 e. t. GSM PHONO Plus 1 e. t. LECTURE DE MOTS COMPREHENSION DICTEE DE MOTS Moins 1 e. t. = 31 % Moins de la moy = 70 % Plus 1 e. t. = 0, 6 % Moins 1 e. t. = 36 % Moins de la moy = 80 % Plus 1 e. t. = 0, 3 % Moins 1 e. t. = 34 % Moins de la moy = 74 % Plus 1 e. t. = 3 % Moins 1 e. t. = 0, 6 % Moins 1 e. t. = 2, 6 % Moins de la moy = 13 % Moins de la moy = 27 % Moins de la moy = 17 % Plus 1 e. t. = 18 % Plus 1 e. t. = 21 %

Approche cognitive Cerveau Dysfonctionnement cérébral Système cognitif Performance Dysfonctionnement cognitif Dyslexie développementale

Approche cognitive Cerveau Dysfonctionnement cérébral Système cognitif Performance Dysfonctionnement cognitif Dyslexie développementale

E N V I R O N N E M E N T Dyslexie

E N V I R O N N E M E N T Dyslexie Retard Anomalie cérébrale Pas d’anomalie Niveau biologique Déficit cognitif Pas de déficit Niveau cognitif Performance faible Niveau comportemental E N V I R O N N E M E N T

GENETIQUE 1. ü ü ü 2. ü EPIDEMILOGIE : Incidence familiale élevée : 20

GENETIQUE 1. ü ü ü 2. ü EPIDEMILOGIE : Incidence familiale élevée : 20 à 50% selon les séries. Risque élevé chez les collatéraux (frères, sœurs) Risque d’autant plus élevé si l’un des deux parents est dyslexique (surtout le père). Jumeaux monozygotes : 70 % Jumeaux dizygotes : 30 % (même que frère et sœur). Prédominance masculine LOCALISATION SUR LES GENES : Plusieurs localisations sont en cours d’identification et de séquençage. (plusieurs bouts de chromosomes).

Apprentissage L’enfant doit développer des capacités de traitement analytique (décodage des mots nouveaux, auto

Apprentissage L’enfant doit développer des capacités de traitement analytique (décodage des mots nouveaux, auto apprentissage) L’enfant doit développer des capacités de traitement lexical (reconnaissance immédiate des mots appris, accès direct au sens) Méthode de lecture Apprentissage de la combinatoire Exposer l’enfant à des mots variés rencontrés en contexte signifiant (textes longs) Favoriser l’exposition répétée avec un même mot

Lecture et vision - Le mot est un objet visuel très particulier Analyse exhaustive

Lecture et vision - Le mot est un objet visuel très particulier Analyse exhaustive des traits au niveau des lettres - - - P R O Q C G h k n m EF Prise en compte de l’orientation des lettres b d p q t f u n Codage de la position des lettres dans le mot Niche # chien proche # porche § Entraînement à la discrimination fine et au codage positionnel

Conscience phonologique / lecture une relation étroite : - - - La conscience phonologique

Conscience phonologique / lecture une relation étroite : - - - La conscience phonologique se développe avec et parallèlement à l’apprentissage de la lecture Un bon niveau de conscience phonologique est prédictif d’un bon niveau de lecture L’entraînement de la conscience phonologique facilite l’apprentissage de la lecture Influence mutuelle / forte interaction

Conséquence n Introduire systématiquement en maternelle et au CP des exercices visant à développer

Conséquence n Introduire systématiquement en maternelle et au CP des exercices visant à développer la conscience phonémique. Prévention - - Repérer très tôt les enfants qui ont de faibles aptitudes méta phonologique Proposer des entraînements en classe Prise en charge spécialisée

Les enfants en difficulté Enfants présentant un retard simple n Enfants présentant un trouble

Les enfants en difficulté Enfants présentant un retard simple n Enfants présentant un trouble sensoriel n Enfants ayant un trouble global du développement n Enfants dyslexiques Tout enfant qui présente des difficultés d’apprentissage de la lecture n’est pas nécessairement dyslexique Entre 5% et 8 % d’enfants dyslexiques Tout enseignant à 1 ou 2 enfants dyslexiques dans sa classe n

Dyslexie : définition On parle de dyslexie lorsqu’un enfant présente un trouble durable et

Dyslexie : définition On parle de dyslexie lorsqu’un enfant présente un trouble durable et persistant de l’acquisition de la lecture en dépit de capacités intellectuelles normales, d’un milieu socio-culturel normalement stimulant et d’une scolarisation adéquate. le trouble relève d’inaptitudes cognitives fondamentales qui ont fréquemment une origine constitutionnelle. Critchley, 1974

DYSLEXIE : diagnostic d’exclusion retard de plus de 18 mois au dessus du niveau

DYSLEXIE : diagnostic d’exclusion retard de plus de 18 mois au dessus du niveau escompté. - pas de troubles sensoriels. - pas d ’anomalies neurologiques, - sans carence affective ou éducative, - sans déficience mentale, - sans trouble psychologique envahissant (autisme). - sans trouble de la communication, - ayant fréquenté normalement l ’école. -

DYSLEXIE n n Trouble spécifique des apprentissages dont l’origine est neurobiologique. Elle est caractérisée

DYSLEXIE n n Trouble spécifique des apprentissages dont l’origine est neurobiologique. Elle est caractérisée par des difficultés à reconnaître les mots de manière précise et / ou fluente et par de faibles capacités à épeler et à décoder. Ces difficultés résultent d’un déficit du composant phonologique du langage, alors même que les potentialités cognitives sont satisfaisantes et que l’enseignement reçu est adapté. CONCLUSION : la dyslexie serait la traduction d’un déficit de la fluence entrainant l’altération de la compréhension d’un texte

DIAGNOSTIC DES DYSLEXIES n n n n n Quotient intellectuel Compétences scolaires Précision en

DIAGNOSTIC DES DYSLEXIES n n n n n Quotient intellectuel Compétences scolaires Précision en reconnaissance des mots(rég irrég non mots) Fluence de la lecture (alouette texte à sens ) Orthographe Compréhension Dénomination rapide Habiletés phonologiques (conscience phonémique) Langage oral (répétition vocabulaire)

Dyslexie n n L’enfant prend du retard dans l’apprentissage de la lecture Lenteur excessive

Dyslexie n n L’enfant prend du retard dans l’apprentissage de la lecture Lenteur excessive Les résultats ne sont pas à la hauteur des efforts fournis Il existe souvent une dysorthographie associée Il existe plusieurs formes de dyslexies Aucun type d’erreur ne signe à coup sûr une dyslexie (pas de spécificité des erreurs, la plupart des troubles observés le sont aussi chez les autres, mais passagers) Si troubles du langage, alors dyslexie Mais la dyslexie peut apparaître sans troubles du langage préalable

Différentes formes de dyslexie n Les dyslexies phonologiques Difficultés d’acquisition de la procédure analytique

Différentes formes de dyslexie n Les dyslexies phonologiques Difficultés d’acquisition de la procédure analytique = 30 % n Les dyslexies de surface Difficultés d’acquisition de la procédure lexicale = 10 % n Les dyslexies mixtes Difficultés d’acquisition des procédures analytique et lexicale = 60 %

Dyslexie phonologique n Sémiologie Trouble sélectif de la lecture des mots nouveaux Paralexies phonémiques

Dyslexie phonologique n Sémiologie Trouble sélectif de la lecture des mots nouveaux Paralexies phonémiques (approximations de sons proches) et lexicalisations (employer un mot dérivé ou proche, lire un mot lexical proche « toirs ⇒ trois » ) n Troubles associés Trouble du langage Déficit de conscience phonémique (supprimer le premier son de cravate : avate supprimer la deuxième syllabe de ci/ne/ma) Trouble de la M. C. T. (mémoire à court terme) n Origine cognitive Trouble phonologique

 Trouble phonologique Procédure analytique de lecture Langage oral Procédure analytique d’écriture Capacités métaphonologiques

Trouble phonologique Procédure analytique de lecture Langage oral Procédure analytique d’écriture Capacités métaphonologiques Mémoire verbale Laboratoire Cogni-Sciences

Dyslexie de surface n Sémiologie Trouble sélectif de la lecture des irréguliers Erreurs de

Dyslexie de surface n Sémiologie Trouble sélectif de la lecture des irréguliers Erreurs de régularisation n Troubles associés Aucune connaissance relative à l’orthographe des mots Grosse dysorthographie n Origine cognitive Déficit visuo-attentionnel

 Déficit visuo-attentionnel Procédure lexicale de lecture copie Procédure lexicale d’écriture Comparaisons de séquences

Déficit visuo-attentionnel Procédure lexicale de lecture copie Procédure lexicale d’écriture Comparaisons de séquences Repérage de cibles Laboratoire Cogni-Sciences

DYSLEXIE DE SURFACE (CONSEQUENCES) n - - Lecture : Le trouble de la lecture

DYSLEXIE DE SURFACE (CONSEQUENCES) n - - Lecture : Le trouble de la lecture peut passer inaperçu si l’enfant compense bien (milieu social et culturel, lecture oralisée) Atteinte sélective des mots irréguliers : akarihume Quelquefois, difficultés en combinatoire liées au traitement des graphies complexes (ain, ein, onv, onc) Lecture très lente et syllabée, jamais fluide (quel poltron = que le po te re on )

- Erreurs de régularisation = régularisation des mots irréguliers : ü Chaos monsieur femme

- Erreurs de régularisation = régularisation des mots irréguliers : ü Chaos monsieur femme ü- Erreurs visuelles : *résultant de la confusion entre lettres proches et pouvant entraîner des erreurs dérivationnelles : n jaloux jalon n cadeau codeau n radio rabio n honneur bonheur n langage langue *difficultés à coder l’ordre des lettres : n abranise arbansié n

n A l’écrit : n Le mot est phonologiquement plausible n n n Le

n A l’écrit : n Le mot est phonologiquement plausible n n n Le mot écrit par l’enfant se prononce comme le mot qui lui a été dicté : aricau, messieu, segonde, fusi, fritte Difficultés en copie de mots ou de textes , difficultés pour comparer 2 mots , se situer dans le texte Bonne participation à l’oral

DYSLEXIE PHONOLOGIQUE (CONSEQUENCES) n n Lecture : grosses difficultés en début d’apprentissage , par

DYSLEXIE PHONOLOGIQUE (CONSEQUENCES) n n Lecture : grosses difficultés en début d’apprentissage , par la suite , difficultés face aux mots nouveaux Parviennent progressivement a développer des compétences lexicales du vocabulaire fondamental (mots régulièrement rencontrés , irréguliers et réguliers) erreurs les plus importantes et les plus durables sont celles concernant les lettres se prononçant de façon différente suivant le contexte (règle g, s, c), les groupes de consonnes (tr, ch, cr) et les graphèmes complexes(ch , eau, oeu)

 • Lenteur de décodage entraînant des difficultés de compréhension quand, s’il y arrive,

• Lenteur de décodage entraînant des difficultés de compréhension quand, s’il y arrive, la combinatoire est démarrée Mauvaise discrimination des sons proches : p/b, g/c, f/v, ch/j , t/d , s/z Cagoule cacoule) • Erreurs de lexicalisation : l’enfant, ne pouvant lire par voie phonologique , va cher dans son lexique orthographique un mot qu’il connaît (toir trois) • • (idem si présentation de pseudo mots)

n PARALEXIES PHONEMIQUES : ex. Pour miscla : • Par addition : miscala •

n PARALEXIES PHONEMIQUES : ex. Pour miscla : • Par addition : miscala • • • Par omission : micla Par substitution : niscla Par déplacement de phonème : miscal (La procédure analytique est utilisée mais pas suffisamment efficace) n Erreurs de substitution sémantique : l’enfant lit « fusée » pour « vaisseau spatial » , il saisit bien la forme globale du mot et l’enregistre , mais échoue dans la conversion graphème phonème et compense par substitution

A l’écrit : n difficultés en dictée : surtout problème d’accord et de maintien

A l’écrit : n difficultés en dictée : surtout problème d’accord et de maintien de l’énoncé n n Difficultés a prendre les leçons par écrit Les mots sont souvent non phonologiquement plausibles C. A. D. Le mot écrit par l’enfant ne se prononce pas comme le mot qui lui a été dicte o Prince pince o Moutarde noutrade o Garçon carson n n De plus, parfois, la forme sonore globale du mot n’est pas respectée n Faible compensation a l’oral

FORMES CLINIQUES Fonction de l’âge, de la sévérité, des capacités de compensation et des

FORMES CLINIQUES Fonction de l’âge, de la sévérité, des capacités de compensation et des troubles associés. Forme classique : chez un garçon à l’école élémentaire. 1. Dysorthographie : 2. Forme sévère : absence quasi-totale d’accès au langage écrit. 3. Formes évoluées : ± bien compensées ± éléments psychologiques majorant les difficultés. 4.

FORMES CLINIQUES (suite) Formes compensées ou vues tardivement : se présentent comme des dysorthographies

FORMES CLINIQUES (suite) Formes compensées ou vues tardivement : se présentent comme des dysorthographies apparemment isolées. → langage écrit : versant réceptif : compréhension de la lecture lenteur mais efficacité; versant expressif : { dysgraphie parfois { dysorthographie { dyssyntaxies toujours majuscules aberrantes, ratures multiples. → langage oral : trouble de l’évocation du mot, difficultés méta phonologiques. 5. 6. Formes associées : trouble de l’attention ± hyperactivité - trouble de l’attention - hyperactivité motrice - impulsivité.

Premier exemple

Premier exemple

Deuxième exemple page 1

Deuxième exemple page 1

Deuxième exemple page 2

Deuxième exemple page 2

a) Ø Ø Ø Ø QUAND ET COMMENT SUSPECTER UNE DYSLEXIE Dès la maternelle

a) Ø Ø Ø Ø QUAND ET COMMENT SUSPECTER UNE DYSLEXIE Dès la maternelle : un langage oral mal organisé, des fautes phonétiques, une mauvaise construction des phrases et un vocabulaire utilisé (stock lexical) insuffisant. Des difficultés de conscience phonologique : impossibilité de manipulation orale des sons et des syllabes : trouver les mots qui riment, supprimer les syllabes. Un mauvais repérage dans le temps et dans l’espace. Difficulté de flexibilité : un élément d’une séquence ne peut être rappelé sans la reprise complète de la séquence depuis le début. (réciter depuis le début) : ex poésie. Difficultés de mémoire immédiate (répétition de phrases, de chiffres) et de reproduction de rimes. Une latéralisation non établie à 5 -6 ans. Une lenteur excessive devant les tâches scolaires.

Quand et comment suspecter une dyslexie (suite) b) Ø Ø Ø Ø A l’école

Quand et comment suspecter une dyslexie (suite) b) Ø Ø Ø Ø A l’école élémentaire devant : Aucun début d’automatisme de la lecture après six mois d’apprentissage. La présence de façon tenace et systématique de différents types de fautes (omissions, inversions, confusions visuelles de lettres , b, d, p, q, confusions auditives f, v, c, g, erreurs dans les sons complexes, ill. , gn, ) mélodie absente ou hachée, absence de ponctuation. Décalage majeur de compréhensibilité : on ne comprend pas le texte que l’enfant lit à haute voix. Des difficultés d’orthographe: écriture phonétique, non utilisation des règles grammaticales, structure arbitraire avec mots coupés ou au contraire soudés. Erreurs systématiques de copie. Incapacité à finir dans le temps les tâches proposées. Désinvestissement ou opposition devant la tâche écrite.

Quand et comment suspecter une dyslexie (suite) c) Une conservation paradoxale de l’intérêt scolaire.

Quand et comment suspecter une dyslexie (suite) c) Une conservation paradoxale de l’intérêt scolaire. Ø Ø Bonnes performances fréquentes en mathématiques et en éveil. Dissociation entre de bonnes capacité à l’oral et des difficultés sévères à l’écrit. Courage et ténacité malgré la difficulté quotidienne rencontrée alternant avec des moments de découragement dépressif (je suis nul). Ouverture aux aides lorsque le handicap est compris par l’entourage.

Important La dyslexie est un trouble grave Non diagnostiquée, elle constitue un handicap sévère

Important La dyslexie est un trouble grave Non diagnostiquée, elle constitue un handicap sévère n Marginalisation illettrisme délinquance Diagnostiquée et traitée, le pronostic peut être bon Si non prise en compte des difficultés de l’enfant - blocage, - rejet de l’école - dévalorisation de soi ; dépression

BILAN ORTHOPHONIQUE Protocole DYSLEXIE Explore langage oral et écrit Langage oral : Conscience phonologique

BILAN ORTHOPHONIQUE Protocole DYSLEXIE Explore langage oral et écrit Langage oral : Conscience phonologique Compréhension orale Évocation des mots Ø langage écrit : Niveau lecture oralisée (alouette) -2 DS Fluence de la lecture ( NMLM) Mots irréguliers. Non mots. Mots réguliers. Temps Lecture silencieuse : compréhension Ø

But : améliorer la compréhension de la lecture par son automatisation. ØOrthophonie ≠ soutien

But : améliorer la compréhension de la lecture par son automatisation. ØOrthophonie ≠ soutien scolaire. ØLiaisons entre enseignants et orthophonistes. ØOrthophonie ne doit pas être un saupoudrage mais une rééducation intensive. Ø P. E. I. = projet éducatif individualisé Ø

DYS PHONO / DYS DE SURFACE Dans la dyslexie phonologique, il faut tenir compte

DYS PHONO / DYS DE SURFACE Dans la dyslexie phonologique, il faut tenir compte de : n La précision de la réponse, n Du temps de réponse. Déficit phonologique serait une entrave à l’acquisition d’une bonne voie lexicale. n Au contraire : les troubles visuo attentionnels pourraient induire un déficit phonologique : pour les graphèmes longs : Ø Ain, ein, ille, eon, eau. Ø S entre deux voyelles Ø An, in, en, il faut trois éléments successifs pour prononcer correctement. • O si suivi d’une consonne, • On si suivi d’une voyelle. Si impossibilité de lire plus de une ou deux lettres, l’enfant ne lit pas correctement.

CONCLUSION Avant de dire qu’un enfant est dyslexique : 1 Évaluer son Q. I.

CONCLUSION Avant de dire qu’un enfant est dyslexique : 1 Évaluer son Q. I. , 2 Il peut être nécessaire de demander un bilan neuropsychologique à la recherche de troubles associés: déficit attentionnel, troubles de la mémoire, trouble dyséxécutif 3 Il peut être nécessaire de demander des tests projectifs à la recherche d’une forte inhibition ou d’un trouble de la personnalité

MEMOIRE n n n MEMOIRE PERMANENTE: support de la mémoire biographique et du sentiment

MEMOIRE n n n MEMOIRE PERMANENTE: support de la mémoire biographique et du sentiment de continuité de l’individu à travers le temps , des savoirs , des connaissances et des apprentissages MEMOIRE TRANSITOIRE: mémoire à court terme et mémoire de travail Ces 2 MEMOIRES sont le terreau commun à toutes les autres fonctions cognitives