Photochimie VUV des biomolcules en phase gazeuse tudie
Photochimie VUV des biomolécules en phase gazeuse, étudiée avec le rayonnement synchrotron M. Schwell, Y. Bénilan, M. C. Gazeau, A. Jolly, 1 S. Leach, N. Champion, 2 H. W. Jochims, H. Baumgärtel, 3 U. Meierhenrich, 4 G. Garcia, L. Nahon 5 1 Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA), Créteil 1. 2 Laboratoire d’Etudes du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique (LERMA), Meudon 2. 3. 3 Institut für Physikalische und Theoretische Chemie, FU Berlin 4 Laboratoire de Chimie des Molécules Bioactives et des Arômes (LCMBA), Nice 4. 2 Synchrotron Soleil, St. Aubin Colloque PID OPV Mai 09 1
Plan 1. Motivation scientifique : q Contexte exobiologique de nos travaux q Processus photochimiques dans l‘UV / VUV 2. Méthodes expérimentales utilisées dans l‘UV moyen (autres groupes) 3. Méthodes expérimentales utilisée par notre groupe (VUV) 4. Molécules étudiées récemment par spectrométrie de masse q 5. Bases d’acides nucléiques et leur précurseurs possibles Nouvelle source à nanoparticules pour la SM, pour l’étude des biomolécules de très faible volatilité 2
Contexte exobiologique – importance photochimie VUV Flux lumineux solaire arrivant sur la terre antérieure 1 J (Jansky) = 10 -26 W m-2 Hz-1 (spectral power density) UV-moyen mid-UV VUV Aujourd‘hui C. Chyba / C. Sagan Nature, vol 355 (1992), p. 125 3
Contexte exobiologique – importance photochimie VUV 300 nm 166 nm 110 nm Photoabsorption l/mole. cm] UV-moyen M. B. Robin : "Higher Excited States of Polyatomic Molecules" Vol II, Academic Press 1975. VUV 4
Processus photochimiques dans l’UV / VUV : Schéma simplifié VUV IE UV 5
Photochimie UV / VUV – comment étudier ? – Source de lumière ? • Techniques d’irradiation par lampe gaz rares – Rayonnement de large distribution spectrale Ø Intégration des propriétés mesurées sur toutes les bandes d’absorption – Spectralement limité par le matériel de la fenêtre • Étude en fonction de la longueur d’onde: – « State specific » (propriétés en fonction de l’état peuplé) – Rayonnement synchrotron (RS, Bessy, Soleil) Ø Large domaine spectral accessible, par ex. 5 à 30 e. V (DESIRS, Soleil), continu, monochromateurs Ø Flux, brillance (nécessaire pour SM) – Sources lasers (pulsé, résolution temporelle) Ø Lasers colorant (3 à 10 e. V) Ø Mélange à 4 ondes dans gaz rares (centre laser Orsay: 7 à 20 e. V) Ø Plasma de surface produit par un laser (10 à 20 e. V), monochromateur 6
Photochimie UV / VUV – comment étudier ? – Phase physique ? • Phase solide, matrice – Influence de la matrice – Photoréactions élémentaires sont perturbés par recombinaisons – Pénétration des photons dans la matrice ? Quantification difficile – Applicabilité pour modèles limitée • Phase gazeuse – Propriétés intrinsèques des molécules – Photoréactions élémentaires – Comparable aux calculs quanto-chimiques (études molécules isolées) 7
Étude de la photochimie dans l’UV moyen (400 à 200 nm) Expériences lasers pulsés sur biomolécules refroidies en détente supersonique, spectroscopie à double résonance IR / UV Groupes très actifs: q Laboratoire Francis Perrin, Saclay (Piuzzi, Mons, Gustavsson, Markowitsy) q (F gaz : désorb. Laser; F liq. ) q Université de Düsseldorf (Nir, Kleinermanns, Weinkauf) q Volume spécial European Physical Journal D, 2002 (ed. R. Weinkauf) q Etats-Unis: Groupes: M. De. Vries (UCSB), T. S. Zwier (Purdue University / IN) q Suisse: T. Rizzo, O. Boyarkin (Ecole Polytechnique Lausanne); q Royaume-Uni: J. P. Simmons (Oxford) Chimie prébiotique ? ? ? • Spectrocopie vibrationelle des petites biomolécules en phase gazeuse, « confomer specific » , • Structure secondaire des petites peptides, Science du Vivant 8
Spectroscopie à double résonance d’après M. de. Vries, école BIOSYS 2008, Fréjus 9
Techniques utilisées par notre groupe dans le VUV (6 à 25 e. V) 1. Spectroscopie d’absorption: sabs, à Tambiante et à Tbasse ; états peuplés: < IE < 2. Spectroscopie de fluorescence (formation des fragment fluorescents; < IE < ) < IE < 3. Spectrométrie de masse à photoionisation, > IE, grandeurs mesurées > IE q Énergies d’ionisation, mesurées par PI (IEad) q Identification des fragments, mesure de leur seuil d’apparition (AE, appearance energies), schéma de dégradation , rationalisation 4. q Rapport de branchement des photoréactions élémentaires q Rendement quantique d’ionisation gi, en fonction de l Spectrométrie de masse à thermodésorption des nanoparticules (en cours de développement): remédier au problème de faible volatilité Buts globaux de nos expériences : q Prévoir (et modéliser) la survie des biomolécules (et prébiotiques) dans différentes milieux extraterrestres (atmosphères cométaires et planétaires, ISM…. ) modèles photochimiques, q Interpréter et rationaliser les mesures de télédétection 10
BESSY, Berlin-Adlershof Lignes de lumière utilisées depuis 2004 -Onduleur U 125/2, 10 m NIM - Dipole, 3 m NIM 11
Spectrométrie de masse à photoionisation, utilisant le rayonnement synchrotron Jochims et al. , Chem. Phys. 314 (2005), 263. 12
Expériences récentes: Bases d’ADN Thymine AE = Appearance energies, in e. V Jochims et al. , Chem. Phys. 2005 13 Schwell et al. , Planet. Space Sci. 2006
Imidazole: - Précurseur possible de l’adénine - Tentatives de détection dans l’ISM - Cation mère: stable entre 8. 66 et 11. 38 e. V Schwell et al. , Chem. Phys. 353, 145 (2008) 14 (Purine, Pyrimidine, imidazole, benzimidazole)
Analyse thermochimique des résultats de spectro de masse : Structure chimique des photofragments ? ? M + hn → (M+ + e-) → m 1+ + ni Df. H°gas (m 1+) = AE + Df. H°gas (M) - Si [Df. H°gas(ni)] q Structure de m 1+ et ni : Besoin de connaître les valeurs de tous les Df. H°gas : ü “littérature” (ex. base de données du NIST…) ü à partir des calculs quanto-chimiques ü à partir d’une autre réaction ØExemple: NH 2 N N N H N Ø Littérature: hn C 3 H 3 N 3+ + 2 HCN AE = 12. 8 ± 0. 1 e. V Df. H°gas (C 3 H 3 N 3+) = 1172 ± 16 k. J/mol Df. H°gas (m 1+) : 1313 1222 1194 k. J/mol +. +. 15
Spectrométrie de masse des biomolécules (qq conclusions en vue de l’exobiologie) 1. Bases d’ADN/ARN : q Ions parents sont stables pour des énergies internes (Eint) assez elevées: q q Adénine+: IEad = 8. 2 e. V ; 1 st. AE = 11. 56 e. V (perte de HCN), Eint = 3. 36 e. V Thymine+: E = 1. 88 e. V, Uracil+: E = 1. 8 e. V, Pyrimidine+ E = 3. 22 e. V q Ly-a (10. 21 e. V) : int q int Relaxation de l’ion par conversion interne, pas de fragmentation, recombinaison radiative pour restituer la forme neutre de la base (>> disponible pour chimie prébiotique) q Ionisation dissociative à plus hautes énergies: q Adénine (>11. 56 e. V) : perte successive de 4 molécules de HCN, formation C 4 H 4 N 4+, C 3 H 3 N 3+, C 2 H 2 N 2+ q Thymine et Uracile (>10. 7 e. V) : perte de HNCO par réaction Rétro-Diels-Alder, formation des ions C 4 H 5 NO+, C 3 H 3 NO+ 2. Acides aminés : q F plus fragiles dans le VUV (cations parents fragmentent rapidement) Problème de volatilité …… 16
Rendement quantique d’ionisation gi : CH 3 CN Schwell et al. , Chem. Phys. 344, 164 (2008) 17
Rendement quantique d’ionisation gi 1 st IE Cas des HAP 1 st IE IE + 2 e. V 1 st IE IE + 3 e. V Jochims et al. , Astron. & Astrophys. vol. 314 (1996), 1003. 18
Biomolécules en phase gazeuse = Problèmes de volatilité / dégradation thermique • Besoin : vaporisation douce ! • Classique pour biomolécules: MALDI, ESI • Notre choix pour remédier enfin à ce problème: Ø Thermodésorption des nanoparticules biologiques (proposition au PID) Ø Accès à des biomolécules neutres jusqu’à 1000 amu en phase gazeuse Qu’est que c’est - une nanoparticule biologique ? 19
Spectrométrie de masse des nanoparticules biologiques -Thermodésorption des nanoparticules biologiques : vaporisation très douce, nouvelle source de biomolécules neutres pour la phase gazeuse (Substance pure) 20
Expériences préliminaires utilisant le spectromètre de masse « SPLAM » du LISA (SPLAM = Single Particle Laser Ablation Mass spectrometry) Spectre de masse Lasers diodes Tube de vol Pompe SPLAM: - SM pour nanopoarticules - Développé pour étudier la chimie des aérosols atmosphériques (thématique forte du LISA) Pompe Lentilles aérodynamiques T PM T Pompe PM Orifice d’entrée diamètre Carte FPGA Laser UV excimère Pompe Thèse F. Gaie-Levrel Université Paris 7, 2009 21
TOF-MS Lentilles aérodynamiques Thèse de doctorat F. Gaie-Levrel Université Paris 7, 2009 Chambre de détection optique Région de vaporisation/ ionisation 22
Thermodésorption des nanoparticules biologiques Etude préliminaires: • Développement d’un thermodésorbeur pour la source d’ions de SPLAM • Cartouche chauffante sur translateur X, Y, Z intégrée dans la source d’ions Ions Nanoparticules (concentrées) nt me n on rotro y Ra nch Sy Plaques d’extraction SM 23
Thermal vaporisation of biological nanoparticles K. Wilson et al. , J. Phys. Chem A, vol. 110 (2006), 2106. 24
Thermodésorption des nanoparticules biologiques Avancés / Bilan ü Expériences préliminaires avec un thermodésorbeur usiné (utilisation expérience SPLAM au LISA) ü Production des nanoparticules (atomiseur, dryer) ü Analyse granulométrique des particules produites ü SMPS (Scanning Mobility Particle Sizer), coll. équipe Pleiades (ligne VUV de Soleil) 2007: Construire l’expérience entière (avec la partie SM-Td. V) >> 130 k€ 2008: Evolution du projet: – Intégration dans SAPHIRS (coll. équipe ligne DESIRS à Soleil) • Réduction des coûts ( 30 k€) • Lentilles aérodynamiques, intégration dans une nouvelle canne à introduction de Saphirs, modélisation réalisée, usinage en cours • Thermodésorbeur, à intégrer dans la source d’ions de Saphirs, modélisation trajectoires d’e- réalisée, usinage en cours • Premières expériences avec SAPHIRS : 2 e sem. 2009: 6 shifs (48 h) programmés à Soleil (ligne DESIRS, in house res. ) 25
SOLEIL, ligne DESIRS (5 à 40 e. V) SAPHIRS: - Molecular beam mutipurpose chamber, > SM, vélocité des photo-e- Ouvert aux utilisateurs Jet nanoparticules r ch . yn . S R Photo / dessin : L. Nahon, H. Soldi-Lose on y a 26
Merci pour votre attention ! BESSY @ Berlin-Adlershof 27
Manipe aérosols pour Saphirs 28
• Lentilles aérodynamiques Flux (gaz + nanoparticules) Faisceau à particules P = 104 Pa P < 10 Pa 29
Lentilles aérodynamiques : diamètre du faisceau Zoom 30
Lentilles aérodynamiques : diamètre du faisceau Diamètre de la particule Ø faisceau < 1 mm Divergence ~ 1 / taille Calculs: modèle X. Wang, Univ. Minnesota 31
Lentilles aérodynamiques : transmission théorique Transmission ~ 100% : Entre 200 nm à 4 µm daev : Diamètre aérodynamiques dans le vide 32
Simulation des trajectoires d’électrons dans Saphirs 33
Simulation des trajectoires d’électrons dans Saphirs 34
CONTEXTE EXOBIO 35
Espèces ciblées ? 36 Annu. Rev. Astron. Astrophys. (2000) 38: 427– 83.
Interstellar dust particle (IDP) in diffuse and dense interstellar medium Fig. 1 a: IDP with thin ice layer containing molecules such as H 2 O, CO 2, CO, CH 3 OH, and NH 3. Fig. 1 b: IDP with thick ice layer from the dense interstellar medium; in the diffuse medium this ice layer becomes irradiated by energetic UV-irradiation Fig. 1 c: In the ice mantle of the IDP photoreactions occur that from radicals and organic molecules. Image courtesy of Andy Christie, Slimfilms. com, Scientific American. 37
Contexte exobiologique – chimie prébiotique Famille 1 : Petites molécules réactives, capables de former des molécules biologiques plus complexes ü HCN, H 2 CO, NH 3, HC 3 N, HC 5 N, C 2 N 2, C 4 N 2, CH 3 CN, C 2 H 2, C 4 H 2, C 6 H 2, HCOOH, H 2 CO, HCOOCH 3, CH 3 COOH, CH 3 CHO, H 2 NCHO, CH 3 CONH 2, C 2 H 5 CN ü Détectées au milieu interstellaire (MIS) et/ou comètes et/ou atmosphères planétaires Les pré-prébiotiques …. 38
Contexte exobiologique – chimie prébiotique Famille 2: Monomères de biopolymères (les « vrais » prébiotiques…. . ) 1) Acides aminés : ü Identifiés dans les météorites carbonées (74 AA détectés dont seulement 8 sont des AA terrestres) (Cronin et al. 1986 -89), ü Micrométéorites antarctiques ( « AMMs » ) (uniquement AIB comme AA rare…. ) ü MIS: non (>> isomères…. ) 2) Bases des acides nucléiques ADN et ARN : G, A, T, C, U ü Identifiées dans les météorites carbonées ü Abondance des purines et pyrimidines dans la comète Halley (Kissel et Krüger, 1987), mais pas de spéciation au niveau moléculaire. 3) Monomères des Sucres (CH 2 O)n ü Identifiés dans les météorites carbonées ü MIS: ü Glycoaldehyde, CH 2 OHCHO (Hollis, Jewell, Lovas, 2004); Ethylene glycol, CH 2 OH (Hollis, Jewell, Coudert, 2002) et dans les comètes (Crovisier, 2004); Dihydroxyacetone (CH 2 OH)2 CO (Widicus, Weaver et Blake, 2005) Observations futures : HERSCHEL, SOFIA, ALMA , vers de nouvelles molécules…. . (? ) 39
Contexte exobiologique – chimie prébiotique Famille 3 : - Espèces postulées par les différentes théories de biogenèse te « PNA » : Peptide nucleic acid - synthèse prébiotique probable - squelette polyamidique (basée sur des acides di-aminés) squelet Une des espèces postulées du monde « préARN » : 40
MANIPES BESSY 41
Photochimie VUV : Source de lumière synchrotron Pourquoi utiliser le rayonnement synchrotron ? ? q Disposer de rayonnement VUV d’haute intensité q Large domaine spectrale accessible, en continu: q Très grande facilité d‘accorder la longueur d‘onde (si ligne / monochromateur sont bien maintenus…. ) q Exploration facile de l‘énergétique d‘une réaction q Aspects pratiques de manipulation: q Un paramètre de l‘expérience marche d‘office (la „lampe“. . . ) q Il faut finir les manipes dans les 2 semaines des runs. . 42
NH 2 O O N N N H N CH 3 HN O Molécules prébiotiques étudiées par notre groupe HN O N H Adénine Thymine Uracil N N N H Purine N Bases non-biologiques N Benzimidazole Pyrimidine O N H 2 N O CH 2 C OH H 2 N N H CH C OH CH 3 Imidazole Glycine a-Alanine O H 2 C CH 2 C O CH 3 O OH H 2 N NH 2 C C H 2 N OH H 3 C CH 3 CH CH C OH CH 3 b-Alanine Acide a-amino isobutyrique (AIB) Valine CH 3 C OH H C • C 4 H 2 • HCN, HC 3 N, HC 5 N, N, CH 3 CN • C 4 N 2, C 2 N 2 O O O Plus récemment : OCH 3 H C OH Acide acétique Formate de méthyle Acide Formique 43
Expériences récentes: les pré-prébiotiques Spectres d’absorption d’acide acétique et du méthylformate T = 298 K 1 Megabarn = 10 -18 cm 2 Schwell et al. , Planet. Space Sci. Vol 57 (2006) 44
Spectroscopie d’absorption VUV Par exemple: Spectre d’absorption VUV de l’acide formique (température ambiante) Schwell, Leach et al. Phys. Chem. Phys. 4 (2002), 5025 -5039. 45
Spectres d’absorption des di-cyanopolyynes BESSY Mars 2009, non publié 46
Spectres de masse du C 4 N 2 Soleil, Février 2009, non publié Synthèse C 4 N 2: J. C. Guillemin 47
l/nm 248 124 82. 6 62 Spectroscopie d’absorption UV/VUV des bases d’ADN m: M. Isaacson, JCP 56 (1972), 1803 (film, EELS) SM : Jochims, Schwell et al. , Chem. Phys. (2005) vol. 314, 263 -282 48
Source de lumière : onduleurs et wigglers au synchrotron Onduleur: série d‘aimants de signe opposée q plus de courbature dans la trajectoire des e-: >> plus de lumière q Interférence cohérente de la lumière (comme au laser, mais plus de divergence) q l‘écart entre les aimants doit être optimisé en fonction de l q principe similaire au laser à électron libre (LEL) e- Anneau de stockage e- Wiggler q plus de courbature dans la trajectoire des e- q sans interférence cohérente de la lumière ge d cka o t e s An u nea 49
Onduleur 50
Photochimie VUV : ligne de lumière U 125/2 à BESSY Miroir Expérience Ond. Réfocalisation A e nn d au 10 e s m NI M n o ét b en ur e g ka c to M Mo noc hro ma teu r 51
Photochimie VUV : Source de lumière Monochromateur 10 m de longueur focale, incidence normale (“NIM”) sur onduleur U 125 de Bessy (résolution jusqu’à 114 000) Chambre de réseau 52
PIMS: Fragmentation de l’adénine AE AE IE Jochims, Schwell et al. , Chem. Phys. (2005) vol. 314, 263 -282 53
O 8 4 3 HN N 1 H . HN hn 5 2 O 7 O 6 + N H O U VUV photochimie : résultats bases d’ADN (X) m/z =112 IE=9. 15 (18) RDA -HNCO Uracile HNCO+ m/z = 43 O C -H m/z = 68 AE = 13. 4 . HN C C+ H H (XI) m/z =69 AE=10. 95 (20) -HCN (19) - CO -CO H + C . HN C (XII) m/z =41 AE=12. 95 H H O + C . C H (XIII) m/z = 42 AE = 13. 25 (21) -H HN C + C (XIV) m/z = 40 AE = 14. 06 H + HCNH m/z = 28 AE=13. 75 Appearance energies in e. V 54
10 NH 2 1 6 7 N 5 N 2 +NH 2 hn 8 N N 9 H 4 3 N N H N (1) -HCN A Adénine +NH 2 . N (IIa) m/z = 108 AE=11. 56 H (2) (IIIa) m/z = 81 AE=12. 8 N N N H + + N H HN H (IIIb) m/z = 81 -HCN N H N + . . C 3 H 2 N 2+ m/z = 66 AE = 13. 2 N H (3) -HCN m/z = 54 + m/z = 70 AE=13. 1 (IIb) m/z = 108 H m/z = 43 CH 3 N 2+ AE=13. 0 (5) -NH 2 CN H C 2 H 2 N 2+ C 2 H 4 N 3 N H H 2 N N (9) (7) (8) -HCN N . VUV photochimie : résultats bases d’ADN (I) H m/z = 135 IE = 8. 2 . (4) -HCN + HCN m/z = 27 (6) -HCN C 2 HN+ m/z = 39 Appearance energies in e. V Jochims, Schwell et al. , Chem. Phys. (2005) vol. 314, 263 -282 55
1 st IE [e. V] (adiab. ) Bases d’ADN: Fragmentation plus basse Acides Aminés: Fragmentation plus basse 1 st AE[e. V] Eint [e. V] Dissociation Channel Adenine 8. 20 ± 0. 03 11. 56 ± 0. 05 3. 36 ± 0. 08 HCN loss Purine 9. 35 ± 0. 05 12. 6 ± 0. 05 3. 25 ± 0. 1 HCN loss Benzimidazole 8. 22 ± 0. 05 13. 57 ± 0. 1 5. 35 ± 0. 15 HCN loss Thymine 8. 82 ± 0. 03 10. 70 ± 0. 05 1. 88 ± 0. 08 HNCO loss Uracil 9. 15 ± 0. 03 10. 95 ± 0. 05 1. 80 ± 0. 08 HNCO loss Pyrimidine 9. 05 ± 0. 05 12. 27 ± 0. 05 3. 22 ± 0. 1 HCN loss Imidazole 8. 66 ± 0. 03 11. 41 ± 0. 05 2. 75 ± 0. 08 HCN loss Glycine 9. 02 ± 0. 02 9. 38 ± 0. 05 0. 36 ± 0. 07 NH 2 CH 2+ + COOH a-Alanine 8. 75 ± 0. 05 9. 05 ± 0. 1 0. 3 ± 0. 15 NH 2 CH 3 CH+ + COOH b-Alanine 8. 8 ± 0. 1 9. 3 ± 0. 1 0. 5 ± 0. 2 NH 2 CH 2+ +CH 2 COOH a-Aminoisobutyric acid 9. 6 ± 0. 2 9. 1 ± 0. 1 (0) NH 2 C(CH 3)2+ + COOH- 8. 9 - - NH 2(CH 3)2(CH)2+ b+ COOH Valine Jochims, Schwell, Leach et al. Chem. Phys. 298 (2004), 279 -297 56
Nos études: Photoion mass spectrometry (PIMS) Lu mi ère bla nc he Enregistrer I (m/z) = f (énergie des photons) Ø Photoion yield curves Ion Source Quadrupole MS détecteur Molécules cibles, entrée effusive 57
mi ère bla Collectionner la fluorescence des photofragments excités, 2 MODES : 2 MODES 1. Disperser la fluorescence (Mono 2) @ énergie fixe d‘excitation (Mono 1) 2. l de fluorescence fixe (Mono 2) & scanner l’énergie des photons incidents (Mono 1): spectres d’excitation : angl. « FEX » spectra Signal Lu Ø nc he Méthodes expérimentales : Photofragment fluorescence spectroscopy (PFS) Monochromator 2 1 Molécules cibles, entrée effusive 58
Photofragment fluorescence spectroscopy (PFS) Exemple : HCOOH (acide formique), observée dans le milieu interstellaire (Mode 1) 59
Photofragment fluorescence spectroscopy (PFS) HCOOH Spectres d‘exictation („FEX“, Mode 2) 60
CONCLUSIONS GENERALES 61
Étude de la photochimie dans l’UV moyen , < IE (400 à 200 nm; 3 à 6 e. V) Expériences lasers pulsés sur biomolécules refroidies en détente supersonique, spectroscopie à double résonance IR / UV; UV / UV Quelles informations peut on en tirer ? q Conversion interne (IVR) vs. Fragmentation q Dynamique des états excités q Spectrocopie vibrationelle des petites biomolécules en phase gazeuse q « confomer specific » q Structure secondaires des petites peptides 62
Conclusions générales q Rayonnement synchrotron très utile pour étudier la photochimie VUV des petites biomolécules q Mesures PIMS 3 bases d’ADN, purine, pyrimidine, imidazole, benzimidazole et 5 AAs q Énergies d’ionisation adiabatiques q Valeurs thermochimiques inconnues des fragments (Df. H°) q Schémas de fragmentation dans le VUV q Besoins: Calculs quanto-chimiques de la structure/stabilité des photofragments (open shell, cations, radicaux neutres…. ), précision des calculs: entre 1 -5 k. J/mol >>>> éclaircir voies de fragmentation 63
Conclusions générales q Mesures PFS q q HCOOH, CH 3 COOH q Observation de fluorescence de OH (A) dans le VUV q Rendement quantique de fluorescence, spécifiés par états excités Nitriles (par exemple CH 3 CN) q Observation de fluorescence de CN (A) dans le VUV q Rendement quantique de fluorescence, spécifiés par états q Spectres d’absorption entre 6 et 22 e. V (+ coefficients) q HCOOH, CH 3 COOH, HCOOCH 3, CH 3 CN q Inconnus au delà de 11. 2 e. V q Meilleur résolution (0. 8Å) 64
Perspectives 2005 / 2006 q 2005 : “VUV photoabsorption of planetary molecules @ low temperatures” (coll. Y. Bénilan, A. Jolly, T. Ferradaz, N. Fray, H. W. Jochims) q polyynes, cyanopolyynes (formés sous irradiation UV dans les atmosphères CH 4/N 2 ) q HCN, C 2 N 2, C 4 N 2, HC 3 N, HC 5 N …. q Septembre 2006: ouverture de SOLEIL pour utilisateurs (synchrotron 3ème génération à St Aubin) q une ligne de lumière pour UV moyen et UV lointain (DESIRS) 65
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