Philosophie et smiotique de la traduction Confrence IV

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Philosophie et sémiotique de la traduction Conférence IV L’introduction des perspectives linguistiques.

Philosophie et sémiotique de la traduction Conférence IV L’introduction des perspectives linguistiques.

Questions à discuter • 1. Une revendication nouvelle. Les premiers essais de linguistique appliquée

Questions à discuter • 1. Une revendication nouvelle. Les premiers essais de linguistique appliquée à la théorie de la traduction. • 2. Les revendications linguistiques et l’orientation vers la sémiologie. • 3. L’ouverture de plus en plus nette sur d'autres disciplines. La linguistique et les premières références à la sémiotique.

Sources: • Vinay J. -P. et Darbelent J. Stylistique comparée du français et de

Sources: • Vinay J. -P. et Darbelent J. Stylistique comparée du français et de l’anglais. Méthode de traduction, Paris, 1977 • Mounin G. Les belles infidèles, P. , 1959. • Mounin G. Les problèmes théoriques de la traduction. P. , 1963. • Ballard M. La traduction, Presses universitaires de Lille, 1984. • Catford J. C. A Linguistic Theory of Translation. London, Oxford University Press, 1967.

Sources: • • Peirce Ch. Écrits sur le signe. P. : G. Deledalle, 1978

Sources: • • Peirce Ch. Écrits sur le signe. P. : G. Deledalle, 1978 Peirce Ch. S. Сollected Papers. I - VIII/ C. Hartshorne, P. Weiss, and A. Burks eds. Cambridge Mass. : Harvard University Press, 1931 – 1958. Saussure F. de. Ecrits de linguistique générale. Etablis et édités par Simon Bouquet et Rudolf Engler avec la collaboration d’Antoinette Weil. P. : Gallimard, 2002. Bidu-Vranceanu A. et altri Dicţonar de ştiinţe ale lmbii. Bucureşti, Nemira, 2001.

1. Une revendication nouvelle. Les premiers essais de linguistique appliquée à la théorie de

1. Une revendication nouvelle. Les premiers essais de linguistique appliquée à la théorie de la traduction. • Le renouveau d'intérêt croissant qu'a connu la traduction au fil des siècles s'accentue encore avec l'accélération des progrès techniques qui affectent de nombreux domaines dès le début du vingtième siècle. • Les activités et les publications relatives à la traduction se développent de façon foncièrement impressionnante et sont renforcées par l'apparition et le perfectionnement de l'interprétation (consécutive et simultanée) et de la traduction automatique et assistée par ordinateur.

suite • Ce phénomène prend une ampleur sans précédent sous l'impulsion des linguistes. A

suite • Ce phénomène prend une ampleur sans précédent sous l'impulsion des linguistes. A ce titre, nous retiendrons en particulier l'Introduction à la théorie de la traduction d'Andrei Fedorov: il est l'un des premiers à se manifester en faveur d'une approche linguistique de l'opération traduisante qu’il est désireux de systématiser.

suite • En effet, afin de promouvoir l'étude scientifique de la traduction, il établit

suite • En effet, afin de promouvoir l'étude scientifique de la traduction, il établit qu'il s'agit d'une opération linguistique, et il considère en conséquence que “ toute théorie de la traduction doit être incorporée dans l'ensemble des disciplines linguistiques ”.

suite • Cette proposition a tout d’abord suscité de vives réactions comme celle, souvent

suite • Cette proposition a tout d’abord suscité de vives réactions comme celle, souvent évoquée, de Cary selon lequel “ la traduction littéraire n’est pas une opération linguistique, c’est une opération littéraire. ”

suite • Cette position novatrice, qui veut que l'étude de la traduction soit une

suite • Cette position novatrice, qui veut que l'étude de la traduction soit une branche de la science du langage, s'affirmera néanmoins au fil des années avec de plus en plus de vigueur, notamment sous la plume de Vinay et Darbelnet, Mounin, et Catford. Ce dernier livre au public un titre éloquent: A Linguistic Theory of Translation.

suite • Son Essay in Applied Linguistics est centré autour de "the analysis of

suite • Son Essay in Applied Linguistics est centré autour de "the analysis of what translation is", et se donne pour objectif d'établir une théorie de la traduction qui ne concerne pas seulement certains aspects précis, mais qui soit au contraire suffisamment générale pour s'avérer pertinente dans chaque cas particulier.

suite • La position de Catford semble couler de source, et sa légitimité se

suite • La position de Catford semble couler de source, et sa légitimité se fonde presque dans un stéréotype: puisque la traduction est affaire de langage, la théorie de la traduction doit relever d'une théorie linguistique générale.

suite • Catford se demande: Que signifient au juste des vocables tels que: langage,

suite • Catford se demande: Que signifient au juste des vocables tels que: langage, langue, linguistique, science du langage, ou traduction? La linguistique est-elle la science du langage? • La question qui se pose déjà et se fera plus pressante au fil des textes, s'articule autour de la validité de la linguistique comme cadre exclusif des études de traduction.

suite • La linguistique connaît alors un succès que nul ne récuse, et l'ouvrage

suite • La linguistique connaît alors un succès que nul ne récuse, et l'ouvrage de Catford en est une illustration significative. C'est en linguiste, et donc dans le cadre d'une théorie générale du langage, que l'auteur se situe de façon décisive pour aborder la traduction.

suite • Saussure a déjà répondu à la question: “ Quel est l'objet à

suite • Saussure a déjà répondu à la question: “ Quel est l'objet à la fois intégral et concret de la linguistique? ” Selon lui, “ il faut se placer de prime abord sur le terrain de la langue et la prendre pour norme de toutes les autres manifestations du langage. ” Et il a, on le sait, poursuivi ses recherches plus loin:

suite • “ qu'est-ce que la langue? pour nous, elle ne se confond pas

suite • “ qu'est-ce que la langue? pour nous, elle ne se confond pas avec le langage; elle n'en n'est qu'une partie déterminée, essentielle, il est vrai. C'est à la fois un produit social de la faculté du langage et un ensemble de conventions nécessaires, adoptées par le corps social pour permettre l'exercice de cette faculté chez les individus. ”

suite • Si Saussure s'était d'abord situé dans un contexte assez vaste, il se

suite • Si Saussure s'était d'abord situé dans un contexte assez vaste, il se concentrera finalement sur les signes linguistiques. D'ailleurs, lorsqu'il souligne que “ la langue est un système de signes ”, il ne fait pas de doute qu'il s'agit de signes linguistiques, qui constituent l'objet de la linguistique, laquelle est elle-même, comme le précise Saussure, une partie de la sémiologie.

suite • Selon Saussure la sémiologie étudie la vie des signes dans une société,

suite • Selon Saussure la sémiologie étudie la vie des signes dans une société, la linguistique en est une de ses branches. Parmi les systèmes sémiologiques Saussure énumère les rites et les traditions. Le code de la politesse est également un système sémiologique, parce que les sèmes de la politesse sont utilisés en fonction des règles. • Certains savants comme G. Mounin, L. Prieto considère la sémiologie comme une discipline annexe de la lingustique.

suite • Catford s’inspire exclusivement de la linguistique. • Il accorderait ainsi plus d’importance

suite • Catford s’inspire exclusivement de la linguistique. • Il accorderait ainsi plus d’importance à la traduction en tant que résultat, qu’en tant que processus de substitution d’un texte à un autre. C’est donc sur la dichotomie texte source vs. texte cible (TS/TC) ou langue source vs. langue cible (LS/LC) qu’il se concentre, non pas sur le processus triadique qui permet la médiation entre ces deux pôles.

suite • Parmi les nombreux aspects que Catford a abordés, les notions d'équivalence et

suite • Parmi les nombreux aspects que Catford a abordés, les notions d'équivalence et de sens occupent une place importante. Il faut souligner aussi que pour l'essentiel, les points qu'il met en évidence ont une structure dyadique, par exemple, en définissant l'équivalence textuelle par rapport à la correspondance formelle.

2. Les revendications linguistiques et orientation vers la sémiologie • Bien que d'un point

2. Les revendications linguistiques et orientation vers la sémiologie • Bien que d'un point de vue chronologique la Stylistique comparée du français et de l'anglais des canadiens Jean-Paul Vinay et Jean Darbelnet lui soit antérieure, elle reflète une démarche moins exclusive: s'il s'agit toujours d'envisager la traduction dans une perspective linguistique, nous verrons que celle-ci se trouve d'ores et déjà nuancée par des préoccupations d'ordre sémiologique, qui apparaissent plus nettement encore que la tendance de Catford à s’orienter vers des perspectives pragmatiques.

suite • Dans cet ouvrage qui s'impose désormais comme un classique, les auteurs se

suite • Dans cet ouvrage qui s'impose désormais comme un classique, les auteurs se basent sur le fait qu' "on lit trop souvent (. . . ) que la traduction est un art", pour soutenir la position inverse: ils considèrent qu'il s'agit au contraire d'une "discipline exacte", et revendiquent son "inscription normale dans le cadre de la linguistique » .

suite • Les auteurs se situent donc d'emblée dans le cadre du débat opposant

suite • Les auteurs se situent donc d'emblée dans le cadre du débat opposant des conceptions scientifiques d'une part, et artistiques d'autre part : à la question désormais traditionnelle de savoir si la traduction est une science ou un art, ils répondent qu'elle "devient un art une fois qu'on en a assimilé les techniques. » • Vinay et Darbelnet estiment que "la traduction est avant tout une discipline comparée" qui se pose comme un "auxiliaire de la linguistique. »

suite • Ils ont mis en évidence les termes de la controverse qui confronte

suite • Ils ont mis en évidence les termes de la controverse qui confronte des vues scientifiques et artistiques, et ont nettement tranché entre les deux points de vue antagonistes: loin d'être saisie exclusivement comme un art, la traduction est ici ramenée à "une application pratique de la stylistique comparée. " • L'objectif de ce premier manuel de traduction est de dégager "une théorie de la traduction reposant à la fois sur la structure linguistique et sur la psychologie des sujets parlants"

suite • Il faut souligner à ce sujet que leur ouvrage débute, avant même

suite • Il faut souligner à ce sujet que leur ouvrage débute, avant même la préface et l'introduction, par un glossaire de termes techniques qui est certainement significatif: toute étude rigoureuse repose sur un ensemble de termes clairement définis. La terminologie apparaît ainsi comme un point fondamental dans une approche scientifique, cette reconnaissance n'atténuant d'ailleurs en rien sa complexité.

suite • Remarquons que les auteurs font un effort de définition tout à fait

suite • Remarquons que les auteurs font un effort de définition tout à fait louable; cependant, les termes dont ils précisent le sens semblent choisis de façon aléatoire: on trouve en effet "retraduction" et "surtraduction", alors que, étrangement, "traduction" n'apparaît pas dans leur glossaire.

suite • Dans le corps de l’ouvrage, “ le signe linguistique ” est le

suite • Dans le corps de l’ouvrage, “ le signe linguistique ” est le premier des concepts qu'ils déterminent, et on peut voir là, en quelque sorte, un glissement de la linguistique à la sémiologie. De fait, traiter de signe ne relève pas de la linguistique à proprement parler, mais -cela va de soi- de l'étude des signes, à savoir en l'occurrence, de la sémiologie dont Saussure a jeté les bases, et dont Vinay et Darbelnet s'inspirent ouvertement.

suite • Aussi conçoivent-ils le signe comme l'union du signifiant et du signifié. Et

suite • Aussi conçoivent-ils le signe comme l'union du signifiant et du signifié. Et ils reprennent beaucoup d'éléments du Cours de Linguistique Générale (signification et valeur, langue et parole, etc. ), mais élaborent aussi leurs propres dichotomies: servitude et option, traduction et surtraduction, bon usage et langue vulgaire, ou, encore à titre d'exemple, préoccupations esthétiques et fonctionnelles.

suite • Pour garder l'exemple de la problématique du sens, nous pourrions remarquer que

suite • Pour garder l'exemple de la problématique du sens, nous pourrions remarquer que si elle occupe une place importante dans le cheminement linguistique de Catford, elle semble assez secondaire dans les travaux des deux linguistes canadiens et n'apparaît pas dans leur glossaire où ils traitent du terme signification.

suite • Les différentes définitions du sens et de la signification représente un objet

suite • Les différentes définitions du sens et de la signification représente un objet de discussion à part; les deux notions se confondant souvent dans les visons de certains savants. • La signification est quasi-identifiée à la sémiose, c’est-à-dire au processus de dénomination des objets et des phénomènes.

suite • Pour E. Coseriu et F. Rastier la signification est le signifié d’une

suite • Pour E. Coseriu et F. Rastier la signification est le signifié d’une unité linguistique bien définie, abstraction faite à tout contexte et aux situations communicatives concrètes. Selon Rastier la signification c’est le sens appauvri, contrairement aux opinons des autres sémanticiens français. • Le sens serait l’actualisation de la signification dans le texte; chez Saussure c’est le signifié.

suite • Le sens, selon nous, pour le traducteur/interprète est la totalité de représentations

suite • Le sens, selon nous, pour le traducteur/interprète est la totalité de représentations mentales dépourvues de leurs formes matérielles (sonore ou graphique) qui se forme dans sa tête après la déverbalisation du message. (Seleskovitch) • C’est justement cet état dématérialisé du message/texte transcendant les différentes langues qui est commun (invariant) pour tous les traducteurs/interprètes opérant avec des langues différentes (Gutu).

suite • Nous sommes donc à même de constater que si la démarche de

suite • Nous sommes donc à même de constater que si la démarche de Vinay et Darbelnet relève de la linguistique, elle s'avère nettement colorée par des préoccupations d’un autre ordre qui sont surtout psychologiques et sémiologiques. Cette dimension vient s'ajouter aux réflexions linguistiques, et redonne une nouvelle impulsion aux recherches en traductologie. • La tendance à s'orienter progressivement vers des disciplines qui se situent plus ou moins à la périphérie de la science du langage s’affirme au fur et à mesure de l'évolution des activités de traduction.

suite • Nous avons vu qu'elle ne s'assigne pas de bornes chronologiques figées: elle

suite • Nous avons vu qu'elle ne s'assigne pas de bornes chronologiques figées: elle semble absente du cheminement de Catford en 1965, mais apparaît clairement en 1958 dans la démarche des deux linguistes canadiens. • Retenons pour l'instant que leur étude, où la notion d'unité de traduction (UT) est mise en évidence, comprend trois parties: le lexique, l'agencement, et le message, et que leur théorie de la traduction s'articule autour des sept procédés techniques dont ils nous livrent les détails théoriques ainsi que des applications pratiques.

3. L’ouverture de plus en plus nette sur d'autres disciplines. La linguistique et les

3. L’ouverture de plus en plus nette sur d'autres disciplines. La linguistique et les premières références à la sémiotique • Parmi les nombreuses publications qui voient le jour autour des années soixante, il convient de s'arrêter maintenant sur les articles réunis dans On Translation par Reuben A. Brower en 1959, articles qui sont signés par une vingtaine auteurs dont Eugene Nida, Vladimir Nabokov, Willard Quine, ou Anthony Œttinger. Nous retiendrons en particulier la contribution de Roman Jakobson dans la mesure où elle illustre la tendance évolutive de la traductologie.

suite • En effet, dans "On linguistic aspects of translation", l'auteur s'inspire explicitement de

suite • En effet, dans "On linguistic aspects of translation", l'auteur s'inspire explicitement de la sémiotique de Charles Peirce pour aborder les questions de traduction. • La progression déjà constatée entre des investigations traductologiques fondées sur la science du langage, puis sur la science des signes trouve ici encore sa confirmation.

suite • Mais l'étude du signe qui est envisagée par ce linguiste de renom

suite • Mais l'étude du signe qui est envisagée par ce linguiste de renom n'est plus subsumée sous l'appellation de sémiologie, mais de sémiotique. La distinction est significative: lorsque Jakobson traite de signe, il réfère aux travaux de Peirce, à la différence de Vinay et Darbelnet qui l'envisagent comme l'union d'un signifiant et d'un signifié à l'instar de Saussure.

suite • Il est important de distinguer l'approche structuraliste dyadique, de la logique triadique

suite • Il est important de distinguer l'approche structuraliste dyadique, de la logique triadique du signe: la sémiologie et la sémiotique ne participent pas de la même philosophie, et les perspectives qu'elles ouvrent sur la traduction sont difficilement comparables, et a fortiori compatibles.

suite • Retenons plutôt que Jakobson, que l’on tient pour l’introducteur de Peirce en

suite • Retenons plutôt que Jakobson, que l’on tient pour l’introducteur de Peirce en France, débute son article par des réflexions dualistes d’ordre linguistique, qu’il mêle à des considérations sémiotiques. • Il semble considérer que la sémiotique englobe la linguistique, qu’elle en est en quelque sorte le prolongement dans un contexte plus vaste.

suite • Dès le début de son article sur les aspects linguistiques de la

suite • Dès le début de son article sur les aspects linguistiques de la traduction, Jakobson oriente clairement ses recherches vers la science des signes, et va jusqu'à inclure une citation de Peirce, dont il résume le parcours de façon élogieuse, dans sa définition du sens. Il trouve dans ses travaux des perspectives théoriques qui s'appliquent avec bonheur au domaine encore en friche de la traductologie.

suite • La logique triadique lui permet notamment de distinguer trois types de traduction.

suite • La logique triadique lui permet notamment de distinguer trois types de traduction.

suite • 1) Intralingual translation or rewording is an interpretation of verbal signs by

suite • 1) Intralingual translation or rewording is an interpretation of verbal signs by means of other signs of the same language. • 2) Interlingual translation or translation proper is an interpretation of verbal signs by means of some other language. • 3) Intersemiotic translation or transmutation is an interpretation of verbal signs by means of signs of nonverbal sign systems. ”

suite • On peut se demander pourquoi Jakobson, tant qu’à se limiter au domaine

suite • On peut se demander pourquoi Jakobson, tant qu’à se limiter au domaine linguistique (par opposition au non-linguistique), ne considère pas simplement deux types de traduction, à savoir les deux premiers, sachant que le troisième dépasse le cadre linguistique, et par conséquent n’intéresse pas directement le linguiste, ou ne le concerne que partiellement.

suite • Il semble important de revenir sur l’intitulé de sa troisième catégorie. Il

suite • Il semble important de revenir sur l’intitulé de sa troisième catégorie. Il convient en effet de souligner qu'il fait intervenir le vocable sémiotique non pas pour lui-même mais associé au préfixe "inter" afin de forger le néologisme "intersémiotique", et référer ainsi aux rapports entre les systèmes de signes linguistiques et ceux non linguistiques. Ce qui pourrait donner à penser que la linguistique s'occuperait de la partie verbale des langues, tandis que la sémiotique aurait trait aux signes non linguistiques, ce qui, bien entendu, serait erroné.

suite • Dans l’ensemble, la contribution novatrice de Jakobson apparaît comme une étape significative

suite • Dans l’ensemble, la contribution novatrice de Jakobson apparaît comme une étape significative dans l'évolution des recherches en matière de traduction: elle peut être tenue pour un symbole de l'émergence d’approches traductologiques d’obédience triadique, et plus précisément, elle apparaît comme le signe de l’avènement de la sémiotique comme cadre de référence en traductologie. • L’article de Jakobson permet de mettre en évidence un glissement du linguistique au sémiotique dans l'orientation des réflexions.

suite • Sa tentative pour introduire la sémiotique est des plus louables, mais il

suite • Sa tentative pour introduire la sémiotique est des plus louables, mais il faut reconnaître qu'elle peut paraître réductrice: l'abordant en linguiste, il ne se donne pas les moyens de considérer la sémiotique en tant que telle, ni son application à la traduction.

Devoir: • Dissertation: Quels sont, selon vous, les 10 concepts révolutionnaires pour la traductologie

Devoir: • Dissertation: Quels sont, selon vous, les 10 concepts révolutionnaires pour la traductologie apparus au XX-siècle. Définissez-les. Donnez votre définition du sens. • Conditions: volume – une page A 4, caractères 14 Times New Roman, espace 1, 5. Envoi par Internet à l’adresse agutu@ulim. md. Joindre au portfolio de l’examen.