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PERSECUTIONS DES MUSULMANS DANS L’HISTOIRE CONTEMPORAINE état des lieux actuel de cette oppression en

PERSECUTIONS DES MUSULMANS DANS L’HISTOIRE CONTEMPORAINE état des lieux actuel de cette oppression en carte, contextualisation et réécoute sélective pour mieux comprendre ces oppressions communautaires

Cette carte ne concerne que les situations où les musulmans, toutes branches confondues, sont

Cette carte ne concerne que les situations où les musulmans, toutes branches confondues, sont opprimés en tant que représentants de l'islam. Elle ne prend pas en compte les pays où une branche interne à l'islam - sunnite, chiite, alaouite, alévi, druze. . . - en oppresse une autre, comme cela peut être le cas en Syrie, Arabie saoudite, Iran ou Yémen.

Deux phénomènes D’une part, l’oppression des minorités musulmanes relève d’une instrumentalisation de la question

Deux phénomènes D’une part, l’oppression des minorités musulmanes relève d’une instrumentalisation de la question minoritaire en général. Les minorités sont des leviers géopolitiques qui permettent la déstabilisation des états, la création de boucs émissaires, la formation de relais d’influence. Ce phénomène d’oppression n’est pas propre à l’islam, mais au statut minoritaire des communautés musulmanes. La seconde chose, l’oppression des minorités musulmanes participent aussi d’une tendance plus large que l’on caractérise aujourd’hui d’islamophobie.

Les Rohingyas en Birmanie • Birmanie, les Rohingyas forment selon l'ONU la minorité la

Les Rohingyas en Birmanie • Birmanie, les Rohingyas forment selon l'ONU la minorité la plus persécutée au monde. • Ils ne sont plus que 800 000 dans un pays de plus de 51 millions d'habitants à majorité bouddhiste (89, 3% de la population). Dès 1982, une loi leur retire la citoyenneté birmane. Après plus de 30 ans d'exactions, et une recrudescence régulière des violences, notamment en 2012, l'ONU compte fin août 2017 au moins 400 morts en une semaine lors de violences interethniques. . Le pays voisin croule sous les arrivées et les ONG, peu nombreuses, sont dépassées. Cause principale : important potentiel de ressources en pétrole et en gaz naturel présent dans l’État Rakhine, où vivent les Rohingyas. Exactions : retrait de la nationalité, déportation, meurtres, viols, incendies criminels et autres atrocités commises par l’armée et les milices Actions de defense : - Organistation de la cooperation islamique (57 états membres), représentée par la Gambie, a entamé, lundi 11 novembre 2019, une action judiciaire de la Cour Internationale de Justice contre la Birmanie pour “actes de genocide” à l’encontre des Rohingyas. Elle l’accuse également d’avoir violé la Convention pour la prévention et la repression du crime de genocide. Elle demande à la CIJ d’ordonner à la Birmanie de cesser ses actes de genocide, de punir les auteurs et d’offrir reparation aux rohingyas.

Actions de defense : - ONG dont Human rights watch, Baraka City, Collectif Hameb

Actions de defense : - ONG dont Human rights watch, Baraka City, Collectif Hameb - En Europe en particulier, le collectif Hameb à Genève (6 bénévoles) Personnalités : Angelina Jolie (actrice), John Mc Cain (sénateur américain), Erdogan (Président de la Turquie), Moussa Ibn Yacoub ( Responsable de Baraka City) - mission : sensibiliser sur le sort des rohngyas - tenue de stand informatif tout au long de l’année - collecte de dons - 1 fois par an, un des responsables européen présente une mise à jour de la situation – en Février, le responsable Belgique - repas de soutien : soirée raclette le 22/11/2019 - Randonnée pour tous Les fonds sont reversés à un orphelinat en Malaisie qui accueille les enfants des Rohingyas

Les Ouïghours en Chine Avant de se sédentariser dans la région qui constitue l'actuel

Les Ouïghours en Chine Avant de se sédentariser dans la région qui constitue l'actuel Xinjiang, les Ouïghours ont été des nomades vivant en Mongolie. Les Ouïghours actuels ne descendent pas seulement des anciens Ouïghours, mais ont connu des apports ouzbeks, iraniens orientaux Dans la région du Xinjiang, au Nord-Ouest de la Chine, les imams, l'accès aux mosquées, l'enseignement du Coran, le port du voile par les femmes et de la barbe par les hommes ou encore les pèlerinages à la Mecque sont sous étroite surveillance. Dans cette région autonome vivent 9 millions de Ouïgours, la minorité turcophone et musulmane. Cette surveillance, sous forme de réglementations tatillonnes et parfois contradictoires, et les vexations qui lui sont associées, n'a cessé de s'accroître depuis des décennies. Les Ouïghours considèrent que leur territoire historique, le Turkestan oriental, est colonisé par les Han, qui étaient 6% en 1949 et dont le nombre s'élève à 41% aujourd'hui, alors que les Ouïghours, aujourd'hui 45% de la population de la région, en représentaient, eux, 75% en 1955. Les années 1990 -2000 ont vu se multiplier les mouvements de contestation au Xinjiang et les attentats dans le pays. Elles sont concomitantes d’une revitalisation de l’islam, de l’identité ouïghoure, et d’une montée de l’opposition nationaliste anticoloniale. Le gouvernement chinois dépeint quant à lui l’opposition ouïghoure comme une force terroriste exogène liée aux réseaux djihadistes transnationaux. Comme pour les Rohingyas, l'oppression des Ouïghours par le pouvoir central en tant que peuple turcophone apparenté aux Ouzbeks, et musulman. Ce sont des émeutes ethniques qui ont déclenché les hostilités. En juillet 2009, à Urumqi, capitale du Xinjiang, Ouïghours et Hans (l’ethnie majoritaire en Chine à 92%) s’affrontent dans les rues et le bilan est de près de 200 morts et d’environ 2000 blessés. Depuis ce jour, le gouvernement chinois a décidé de renforcer sa politique sécuritaire dans la région autonome du Xinjiang, un véritable tournant pour les Ouïghours. Des attaques terroristes perpétrés par des Ouïghours à Pékin en 2013 puis à Kunming et Urumqi en 2014, ne font que renforcer les mesures extrêmes prises par le gouvernement pour enfermer le Xinjiang et restreindre la liberté de parole et de la mobilité de la population ouïghoure. La construction des camps aurait véritablement débuté en mars 2017. "La Chine détient par la force plus d'un million de musulmans dans le cadre d'une campagne systématique et brutale pour éradiquer leur religion et leur culture", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Sur quels motifs les Ouïghours sont-ils internés ? D'anciens internés disent avoir été détenus pour le port d'une longue barbe, d'un voile ou l'envoi de voeux sur internet lors de fêtes musulmanes. « Les camps d’internement sont avant tout des lieux de sanction et de torture, pas d’apprentissage. Des informations persistantes font état de coups, de privation de nourriture et de détention à l’isolement", a affirmé l'ONG Amnesty International dans un rapport publié en octobre 2018.

 • En Thaïlande, la minorité musulmane correspond à environ 5 à 6% de

• En Thaïlande, la minorité musulmane correspond à environ 5 à 6% de la population. Elle est d'origine malaise pour les deux tiers, dans un pays de tradition bouddhiste. • Le cœur du problème réside dans la volonté historique du gouvernement central thaï-landais d'assimiler culturellement les Malais musulmans. Pour refléter la domination politique de la race thaïe sur les autres nombreuses ethnies du pays: Laos du Nord-Est, Khmers de l'Est, montagnards du Nord ou Malais du Sud. Pour s'intégrer à la Thaïlande, ces ethnies devaient se plier à la «thaïcité» , c'est-à-dire au comportement culturel thaï tel que défini par l'Etat. Cette «thaïcité» inclut les valeurs bouddhiques, l'acceptation d'une société hiérarchisée verticalement, l'utilisation de la langue thaï du centre à l'oral comme à l'écrit, et la déférence envers le monarque. • Depuis 2004, le conflit séparatiste s'intensifie. Les victimes de ces violences se comptent aujourd'hui en Les Thaïlandais du Sud milliers. Des villages de pêcheurs vivent sous la menace de massacres et de répressions de rébellions de groupes dissidents qualifiés de terroristes par le pouvoir central. • Une attaque armée sur un poste de police a fait quatre morts dans la nuit du mardi 23 juillet 2004 et est attribuée aux séparatistes musulmans de l’ethnie malaise, organisés en mouvement armé pour réclamer l’indépendance de leur territoire. . . qui est suivie d’une répression sanglante dans une mosquée. Les attentats deviennent quasi-quotidiens et touchent la population civile, les moines, les imams et les forces de combats thaïlandaises et rebelles. Les milices paramilitaires, financées par les autorités et bénéficiant d’une grande liberté d’action, commettent des exactions qui entretiennent le cercle de violence. • Cause principale: À la frontière avec la Malaisie, les provinces de Pattani, Yala et Narathiwat, étaient réunies dans le Royaume de Patani, carrefour commercial et maritime stratégique qui attire les convoitises • Exactions: loi martiale, arrestations arbitraires, torture, assimilation forcée par élimination du dialecte jawi, (d’origine malaise utilisant l’alphabet arabe) au profit de la langue thaï, remplacement des tribunaux traditionnels musulmans par des juges nommés par le gouvernement, assassinats, raids meurtriers • Actions de défense: - Recommandations de l’ONU: Rejetées : l'abolition des dispositions de la loi martiale et de l'article 17 du décret d'urgence, qui accordent l'immunité des officiels face à des poursuites pénales et civiles; ratification du Traité de Rome, dont la ratification par un pays équivaut à une reconnaissance de l'autorité de la Cour Pénale Internationale Acceptées: réconciliation nationale; réduction des inégalités sociales; la situation dans le Sud - Séparatistes de la Jemiyah islamya : attentat à la bombe

 • Dans ce pays chrétien à 80%, les musulmans représentent environ 10% de

• Dans ce pays chrétien à 80%, les musulmans représentent environ 10% de la population selon le dernier recensement, qui date de 2003. La troisième guerre civile centrafricaine est un conflit inter-communautaire apparu au cours de l'année 2013, suite à un coup d’état qui a affaibli la présence étatique à l’extérieur de la capitale. Il oppose notamment les milices de la Seleka, à majorité musulmane et fidèle au président Michel Djotodia, à des groupes d'auto-défense chrétiens et animistes, les anti-balaka, fidèles à l'ancien président François Bozizé. Le conflit se caractérise par de nombreuses exactions contre les civils, musulmans ou chrétiens (massacres dans les villages, destruction de biens, etc. ). Un grand nombre d'entre eux fuient les villages pour se réfugier dans la brousse. La situation débouche sur une crise humanitaire importante, aggravée par le chaos sécuritaire. La minorité musulmane en République centrafricaine Le conseil de sécurité des Nations unies, adopte à l'unanimité de la résolution 2 127, et la France annonce, le 5 décembre 2013, l'envoi de 1 200 soldats pour rétablir la sécurité dans le pays dans le cadre de l'Opération 2013 Sangaris. Le conseil de sécurité des Nations unies décide la mise en place de la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Le 23 juillet 2014, un accord de cessation des hostilités est signé à Brazzaville après trois jours de négociations. Le texte est signé par Mohamed Moussa Dhaffane pour les Seleka, par Patrice-Edouard Ngaissona pour les Anti. Balaka et par une quarantaine d'autres délégués, dont Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, l'archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga, et l'imam Layama Kobine, président de la communauté islamique de République centrafricaine • En mars 2015, le Comité Islamique de Centrafrique estimait que 113 mosquées avaient été détruites sur les 377 du pays, durant deux ans de tensions et de conflits. • Cependant une faction des Seleka menée par le général Joseph Zoundéko rejette l'accord de cessez-le-feu. L’opposition entre les milices chrétiennes et musulmanes continue à faire de nombreuses victimes. • Malgré les tentatives du pouvoir politique centrafricain et la présence d’une mission internatioanle pour pacifier les relations interreligieuses, "La population musulmane reste déplacée de manière disproportionnée et, dans la partie occidentale du pays, la communauté musulmane ne peut pas librement pratiquer sa foi " conclut le rapport 2017 de la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde sur le cas centrafricain. • Amnesty International dénonce un nettoyage ethnique commis par les anti-balaka contre les populations musulmanes

Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan : l'instrumentalisation politique du terrorisme Dans ces trois pays de tradition

Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan : l'instrumentalisation politique du terrorisme Dans ces trois pays de tradition musulmane, et suite à l'extermination soviétique du clergé, les termes de l'oppression ne s'expriment pas de la même façon qu'en contexte minoritaire. La religion en tant que telle est strictement contrôlée voire opprimée par l'Etat, l'islam figurant parmi d'autres, importante car majoritaire. La Commission sur la liberté religieuse a néanmoins observé en 2017 que le gouvernement ne tolérait plus d'activité religieuse indépendante du contrôle de l'État, en particulier celle des musulmans, des protestants et des témoins de Jéhovah. La lutte contre le terrorisme est utilisée pour justifier la persécution de familles entières et maintenir la population dans la peur. Les gouvernements ont emprisonné des centaines de musulmans qui ne se conforment aux pratiques religieuses officiellement admises, et sont considérés comme "extrémistes". Exactions: mosquées sont fermées ou interdites aux enfants, publications islamiques et sermons des imams sont contrôlés, limitation des permis pour le Hadj, emprisonnement de plus de 10. 000 musulmans pour le motif de tentative d'instaurer une théocratie.

Il est impossible de parler d’Israel et de la Palestine de façon rationnelle et

Il est impossible de parler d’Israel et de la Palestine de façon rationnelle et dépassionnée. Au-delà du cadre des minorités persécutées, on y parle d'hostilité sociale à l'encontre de certaines communautés religieuses, et notamment les musulmans. Israël et les territoires palestiniens Qu’est-ce que l’hostilité sociale? Dans la psychologie, l’hostilité sociale est une forme de rejet colérique interne ou de déni. Il est synonyme de colère et d'agression. C’est un refus catégorique d'accepter une évidence. Plutôt que de reconsidérer son opinion, l'individu, ou la société, hostile tente de forcer ou de convaincre le monde de diriger les choses à sa manière, peu importe l'effort ou le coût, et dans le cas d’Israel, au dépit des conventions internationales et des personnes. Dans ce cas précis, on se réfère à la guerre, définissant ainsi le mépris, la colère et l'agression, exprimés par les armes. Le terme s'oppose à la paix. Israël est placé parmi les pires pays du monde au regard de ce critère, au même titre que l'Irak ou le Yémen. Le Vice-Président de la Commission sur la liberté religieuse luimême regrette amèrement que sa commission ne parvienne pas à traiter du sort des musulmans dans cette région.

L’hostilité à l’égard de la présence musulmane en Europe est une préoccupation croissante pour

L’hostilité à l’égard de la présence musulmane en Europe est une préoccupation croissante pour les populations qui se réclament de l’islam mais également pour de nombreux acteurs – privés ou publics – concernés par le respect des droits de l’homme. En Europe, une oppression plus diffuse Même s’il existe en Europe une archive « anti-musulmane » inaugurée dès le Moyen- ge par l’avènement et l’essor de l’islam, la période contemporaine, balisée entre autres par la chute du Mur de Berlin en 1989, puis les attentats de New York en 2001, ceux de Madrid en 2004 ou de Londres en 2005, inaugure de nouvelles expressions de l’islamophobie La plupart des mouvements nationalistes et populistes de droite et d’extrême-droite ont intégré à leur discours une forte composante anti-islam, parallèlement à l’essor de nouvelles formes de mobilisation à dimension supranationale, reposant sur la thèse de « l’islamisation » de l’Europe. Cette thèse prétend que les musulmans, dont le nombre progresserait de manière exponentielle, auraient des visées hégémoniques et souhaiteraient effacer petit à petit les cultures nationales. Il ressort de cet état des lieux européens une montée du sentiment anti-musulman, qui se manifeste par une forte progression des violences et des discriminations. De fait, on recense de plus en plus d’interventionnisme étatique et de legislations sur les lieux de culte, les abattages rituels, les exigences alimentaires, les droits parentaux ou les restrictions vestimentaires.