Parc naturel des Hauts Pays Classification phylogntique du

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Parc naturel des Hauts. Pays Classification phylogénétique du vivant

Parc naturel des Hauts. Pays Classification phylogénétique du vivant

Pourquoi utiliser la nouvelle classification phylogénétique ? L’ancienne classification est dépassée, elle reposait sur

Pourquoi utiliser la nouvelle classification phylogénétique ? L’ancienne classification est dépassée, elle reposait sur une vision trop anthropocentrique des choses et ne tient pas compte des progrès technologiques et scientifiques qui ont permis de mettre en évidence des caractères jusque là invisibles. La classification que nous continuons d’enseigner n’est plus correcte par rapport aux savoirs actuels ! Elle porte la marque d’époques scientifiquement révolues, en particulier de celle de Linné : une approche anthropocentrique du monde, soumise aux explications religieuses. De plus, les représentations erronées véhiculées par cet enseignement seront difficiles à modifier par la suite. La classification actuelle permet de comprendre l’évolution biologique, qui elle-même concourt à une classification exacte. Elle apporte des informations sur le degré de parenté entre les êtres vivants. C’est pourquoi elle classe les êtres vivants en se fondant sur les caractéristiques qu’ils partagent parce qu’ils les ont héritées d’un ancêtre commun !

 Quelques surprises déroutantes… A) On ne dit plus « invertébrés » Mais on

Quelques surprises déroutantes… A) On ne dit plus « invertébrés » Mais on parle encore de « vertébrés » ! Pourquoi ? Un groupe n’est plus caractérisé par l’absence d’attributs ! De même, on ne dit plus agnathes (sans mâchoires). Les êtres vivants sont désormais regroupés en fonction des attributs qu’ils partagent et non plus par l’absence de ces attributs ! B) On ne parle plus du groupe des « poissons » Ce groupe n’a plus lieu d’être car si le thon et le requin se ressemblent, ils n’en sont pas moins éloignés dans l’arbre de parenté ! En effet, le thon possède un squelette osseux et le requin un squelette cartilagineux : le thon est plus proche de l’Homme que du requin ! Ainsi, regrouper les thons et les requins sous un même nom « poissons » n’a plus de sens aujourd’hui pour les scientifiques vu qu’ils n’ont pas d’ancêtre commun ! Maintenant, on différencie donc les poissons osseux (ostéichtyens) des poissons cartilagineux (chondrichtyens).

C) On ne parle plus du groupe des « reptiles Dans l’ancienne classification, on

C) On ne parle plus du groupe des « reptiles Dans l’ancienne classification, on regroupait les tortues, les lézards, les serpents et les crocodiles. Le groupe « reptiles » n’est plus utilisé car : - L’écaille n’est plus un critère valable de classement - Les crocodiles sont plus proches des oiseaux que des tortues - On distinguera donc les crocodiliens, les squamates (lézards et serpents) et les chéloniens (tortues). D) Le cas des fossiles Ce sont des êtres vivants minéralisés, ils se classent comme les êtres vivants actuels et non comme des ancêtres incarnés ! E) Que deviennent les notions d’embranchements, d’ordres et de familles? Seuls les concepts « d’espèce » et de « genre » sont conservés pour des raisons pratiques. F) Des termes à vocation culinaires Poissons, fruits de mer, volaille, bétail…

 Que faire avec les élèves ? On n’apprend pas la classification phylogénétique aux

Que faire avec les élèves ? On n’apprend pas la classification phylogénétique aux élèves, on leur apprend à classer ! A) Observer, représenter et décrire B) Ranger (ou ordonner), trier et classer C) Approcher la classification scientifique « Qui est le plus proche cousin de qui ? » (arbre phylogénétique) et non « qui descend de qui » (arbre généalogique). Quelques exemples concrets de réalisations avec les élèves : voir le pdf (75 pages) en annexe.