Palais Communal de Sienne Italie FRESQUE DU BON

Palais Communal de Sienne (Italie) « FRESQUE DU BON GOUVERNEMENT » D’AMBROGIO LORENZETTI. 1338.

Le centre historique

Le Palazzo Communale ou Civico, construit de 1297 à 1311. La Torre del Mangia, le « Mangeur de bénéfices » culmine à 102 mètres.

La Plazza del campo… Elle est le lieu du débat politique: la « dispute » permet de fonder la cité, de choisir les représentants des 50 000 Siennois.

…a une forme de coquille qui rappelle l’unité et la convergence. Sur son pavement, 9 bandes claires qui rejoignent l’entrée du palais…

Une peinture qui délivre un message… Entrons dans le Palais pour découvrir la Salle de la Paix où se réunit le Conseil des Neuf. Ce sont des magistrats qui gouvernent la Commune de 1287 à 1355; ils ne sont élus que pour 2 mois ! C’est la bourgeoisie qui domine la vie politique, on parle de « Gouvernement des marchands » . Sienne tire sa richesse de la laine, des productions agricoles (oliviers, vignes, blé) et surtout du grand commerce et des activités bancaires.

Nous y sommes ! La Salle de la Paix Les « effets » du bon gouvernement à la ville et sur la campagne environnante. Le gouvernement « idéal » Les « effets » du mauvais gouvernement

Commençons par le « bon » côté …

Le gouvernement « idéal » , ce sont … Les 4 vertus théologales Un vénérable vieillard 6 femmes La Justice et la Concorde 24 Conseillers

…des personnages qui nous parlent. Ces vertus renvoient au salut de l’âme. Protecteur et triomphant, ce vieillard est la réplique laïque et virile à la Vierge. Elles nous rappellent les valeurs de la République. La Justice et la Concorde sont les outils de l’équité et sont à la base de la revendication populaire. Le cortège des 24 agit pour le bien commun. Le mur nord est un programme politique: le gouvernement est bon parce qu’il produit des effets bénéfiques sur chacun.

Les effets du bon gouvernement à la ville.

Les effets du bon gouvernement à la campagne.

Un détail pour avertir …

Et maintenant, le « mauvais gouvernement »

Approchons-nous des tyrans …

Pour conclure, la traduction d’un « cartel » du bon gouvernement. Cette sainte vertu conduit à l’unité la multitude des âmes, et celles-ci font du bien commun leur seigneur, lequel, pour gouverner son état, choisit de ne jamais détourner les yeux de la splendeur des visages des vertus qui se tiennent autour de lui. Aussi est-ce à lui que l’on donne en triomphe impôts, tributs et seigneuries, aussi, sans guerre, s’ensuivent tous les effets pour la cité, utiles, nécessaires et agréables » . «