PAGE NOIRE 1 Fonctions fondamentales de llectronique Amplification

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Fonctions fondamentales de l’électronique Amplification, génération de signaux non sinusoïdaux Module EN 2 4

Fonctions fondamentales de l’électronique Amplification, génération de signaux non sinusoïdaux Module EN 2 4 séances de cours 7 séances de TD Deux notes théoriques coef 1 3 TP de 3 h Une note pratique coef 1 2

1 Amplification 11 Objectif Rendre compatible un signal de faible niveau (tension courant ou

1 Amplification 11 Objectif Rendre compatible un signal de faible niveau (tension courant ou puissance) avec une fonction ayant besoin d’un fort niveau. Ceci se traduit toujours par le schéma fonctionnel suivant: Energie Capteur e Amplificateur Niveau faible s Traitement Niveau fort 3

Remarque: Généralement cette amplification se fait en deux temps Amplification de tension quasi parfaite.

Remarque: Généralement cette amplification se fait en deux temps Amplification de tension quasi parfaite. Préamplificateur Amplification de puissance qui admet quelques défauts noyés dans le niveau du signal 4

12 L’amplificateur idéal Ne perturbe pas le signal (les signaux) qu’il utilise. Amplifie le

12 L’amplificateur idéal Ne perturbe pas le signal (les signaux) qu’il utilise. Amplifie le signal de manière désirée sans le déformer. Malheureusement, comme tout montage électronique il perturbe le montage amont (lui prend de l’énergie), n’est pas linéaire et réagit différemment suivant sa charge (montage aval). Rg Is A Eg Ve Ve Eg Non idéal Vs Charge Vs en charge Vs à vide 5

13 Modélisation de l’entrée (impédance d’entrée) Pour caractériser l’entrée d’un amplificateur on parle de

13 Modélisation de l’entrée (impédance d’entrée) Pour caractériser l’entrée d’un amplificateur on parle de son impédance d’entrée. Amplificateur idéalisé avec impédance d’entrée Ie Ve I’e=0 Ze A Charge Elle ne doit pas perturber le circuit d’attaque. Doit être adaptée sur tout le domaine de fonctionnement utile. 6

131 Idéalement On cherche à avoir: Ze = Adaptation en tension. Ze = Rg

131 Idéalement On cherche à avoir: Ze = Adaptation en tension. Ze = Rg Adaptation en puissance. (voir TD) Rg: résistance de sortie du générateur d’attaque Ze = Zg* Adaptation en puissance. (voir TD) Zg: impédance de sortie du générateur d’attaque 132 Mesure En mesurant Ve et Ie on trace Ze en module et en phase sur toute la bande de fréquence utile. Mais la mesure de Ie n’est pas toujours facile, lorsque c’est possible on utilise les montages suivants: 7

D. U. T (device under test) Ie A Ve charge R Ie Vs =

D. U. T (device under test) Ie A Ve charge R Ie Vs = -R. Ie Ie=-Vs/R Ve parcours toutes les fréquences et on détermine Ie correspondant en mesurant Vs. 8

R Va D. U. T Ie Ve A charge Vs = -Ve Ie=Va/R On

R Va D. U. T Ie Ve A charge Vs = -Ve Ie=Va/R On travail à |Ie|=cte. 9

Ie Va D. U. T R Ve A charge Vs = V+ -VVs =

Ie Va D. U. T R Ve A charge Vs = V+ -VVs = R. Ie Ie = Vs/R Utilisation de sonde de courant 10

Lorsqu’on désire faire une seule mesure à une fréquence donnée on utilise souvent la

Lorsqu’on désire faire une seule mesure à une fréquence donnée on utilise souvent la méthode suivante: R Vg Ve On a alors: A charge Soit: 11

14 Modélisation de la sortie (impédance de sortie) L’amplificateur est branché sur une charge

14 Modélisation de la sortie (impédance de sortie) L’amplificateur est branché sur une charge (impédance d’entrée du circuit aval). Son fonctionnement doit être compatible avec cette charge sur tout le domaine de fonctionnement utile. Pour modéliser ceci on parle d’impédance de sortie de l’amplificateur. Zs Ie Ve Ze Amplificateur idéal Is Vs Amplificateur modélisé 12

141 Idéalement On cherche à atteindre Zs=0 adaptation en tension en pratique Zs 0,

141 Idéalement On cherche à atteindre Zs=0 adaptation en tension en pratique Zs 0, 1. Charge est souvent suffisant adaptation en puissance Zs* = charge avec Zs* = Zs conjugué 13

142 Mesure de l’impédance de sortie Si Vs 0 est la tension de sortie

142 Mesure de l’impédance de sortie Si Vs 0 est la tension de sortie à vide on a: donc Remarque: Certains amplificateurs n’acceptent pas de travailler à vide (ou ce fonctionnement n’est pas normal). On fait alors une double mesure avec des charges différentes Rc 1 et Rc 2. On a alors à une fréquence donnée: |Vs| Vs 1 Vs 2 |Is| Vs 1/Rc 1 Vs 2/Rc 2 14

15 Modélisation entrée – sortie (fonction de transfert) 151 Idéalement, le coefficient d’amplification A

15 Modélisation entrée – sortie (fonction de transfert) 151 Idéalement, le coefficient d’amplification A permettant d’écrire : Vs = A. Ve est réel et constant quelle que soit la fréquence f. 152 Modélisation Malheureusement, le cas précédent est impossible. On modélise alors, très souvent, A en fréquence (A) en donnant sa bande passante et/ou son diagramme de Bode. A = Vs/Ve est donc une fonction complexe de la variable f: fréquence ou : pulsation. 15

Rappel Diagramme de Bode Gmax Courbe de gain Gmax – 3 DB Courbe de

Rappel Diagramme de Bode Gmax Courbe de gain Gmax – 3 DB Courbe de phase f 1 Bande passante f 0 f 2 BP = f 2 – f 1 16

Remarque: Si BP >> f 0, on parle d’amplificateur large bande Si BP <<

Remarque: Si BP >> f 0, on parle d’amplificateur large bande Si BP << f 0, on parle d’amplificateur bande étroite 17

16 Modélisation linéaire Qu’est-ce qu’un système linéaire Système K 1. V 1+k 2. V

16 Modélisation linéaire Qu’est-ce qu’un système linéaire Système K 1. V 1+k 2. V 2 V 1 K 1. S 1+k 2. S 2 S 1 S 2 On peut en déduire un modèle linéaire en fréquence de l’amplificateur Zs Ie Ve Ze A Is Vs 18

Même si ce modèle est dit linéaire (en fréquence), le signal d’entrée peut se

Même si ce modèle est dit linéaire (en fréquence), le signal d’entrée peut se retrouver déformé en sortie car ses composantes spectrales ne vont pas subir le même gain (distorsion de gain) et la même phase (distorsion de phase). 161 Distorsion de gain Pour avoir une distorsion de gain minimum, il faut que toutes les composantes spectrales de l’entrée soient dans une partie très plate de la bande passante 162 Distorsion de phase Pour avoir une distorsion de phase minimum, il faut que toutes les composantes spectrales de l’entrée subissent le même retard. 19

Ce qui se traduit par: Si Ve=Vemax. Sin(. t) Alors Vs=|A( )|. Vemax. Sin(.

Ce qui se traduit par: Si Ve=Vemax. Sin(. t) Alors Vs=|A( )|. Vemax. Sin(. t + Arg(A( ))) Soit Vs=|A( )|. Vemax. Sin(. (t + Arg(A( ))/ )) Retard Donc, si Arg(A( ))/ )=cte (temps de propagation de groupe) Alors le signal ne subira pas de distorsion de phase 20

17 Autres imperfections ou caractéristiques 171 Dynamique de sortie La dynamique de sortie représente

17 Autres imperfections ou caractéristiques 171 Dynamique de sortie La dynamique de sortie représente l’excursion maximum du niveau de sortie (celle-ci est limitée sauf astuce de montage par l’alimentation). +15 e s Soit 30 V de dynamique -15 21

172 Linéarité Le coefficient d’amplification peut varier en fonction du niveau, surtout lorsqu’on s’approche

172 Linéarité Le coefficient d’amplification peut varier en fonction du niveau, surtout lorsqu’on s’approche de la saturation (des tensions alimentations). On définit alors la linéarité comme l’écart maximum entre la caractéristique de transfert idéale et la caractéristique réelle. Elle est exprimée en % pour un niveau de signal d’entrée donné. 22

173 Réjection 1731 Réjection de l’alimentation L’alimentation est souvent porteuse de signaux susceptibles d’être

173 Réjection 1731 Réjection de l’alimentation L’alimentation est souvent porteuse de signaux susceptibles d’être dans la bande de fréquence utile (ex: 50 Hz) donc de se retrouver dans le signal de sortie. On définit alors le taux de réjection d’alimentation comme étant le gain en décibels entre la sortie et un signal parasite présent sur l’alimentation. 23

1732 Réjection de mode commun On a souvent recours à des amplificateurs de différence

1732 Réjection de mode commun On a souvent recours à des amplificateurs de différence (notamment en instrumentation). Ces amplificateurs ont comme caractéristique idéale de transfert: VVs = Ad(V+ -V-) V+ Vs Malheureusement la partie commune de V+ et V- (moyenne) peut influencer la sortie et on voit apparaître un terme de mode commun: Vs=Ad(V+ - V-) + Ac(V+ + V-)/2 Ad: Amplification différentielle Ac: Amplification de mode commun TRMC = 20 Log(|Ad/Ac|): Taux de Réjection de Mode Commun en DB CMRR: Common Mode Rejection Ratio TL 082 24

174 Distorsion harmonique Si l’amplification n’est pas linéaire, lorsqu’on impose une tension sinusoïdale en

174 Distorsion harmonique Si l’amplification n’est pas linéaire, lorsqu’on impose une tension sinusoïdale en entrée, on retrouve en sortie un signal périodique mais non sinusoïdal. Ce signal de sortie admet donc une série de Fourier: On définit alors le taux de distorsion harmonique comme: 25

175 Distorsion d’intermodulation Si on soumet l’amplificateur à la somme de 2 signaux sinusoïdaux,

175 Distorsion d’intermodulation Si on soumet l’amplificateur à la somme de 2 signaux sinusoïdaux, Ve(t)=V 1. Sin( 1. t) + V 2. Sin( 2. t) La non linéarité de celui-ci amène en sortie des signaux pulsations 1, 2 , 1 - 2, 1+ 2, 2. 1 - 2, 2. 1+ 2… Intermodulation d’ordre 2 Intermodulation d’ordre 3 Idéalement ces signaux n’existent pas Un défaut de ce genre peut être très mauvais s’il y a apparition de fréquences dans des canaux de transmissions interdits. 26

176 Le bruit est un signal nuisible se superposant au signal utile. Il peut

176 Le bruit est un signal nuisible se superposant au signal utile. Il peut avoir comme origine: un rayonnement électromagnétique. la constitution même des composants. L’influence de bruits externes peut être modifiée, atténuée avec un peu de précautions (qualité des câbles, blindage…) Mais certaines sources de bruits sont intrinsèques aux composants utilisés et constituent une limite aux performances des systèmes électroniques. une résistance fait du bruit un transistor fait du bruit Pour quantifier le fait qu’un signal est bruité, on parle de rapport signal sur bruit. 27

Pour quantifier le fait qu’un système électronique (amplificateur) peut augmenter le SNR on parle

Pour quantifier le fait qu’un système électronique (amplificateur) peut augmenter le SNR on parle de facteur de bruit e Pe A Be Ps Px: puissance du signal s Bx: puissance du bruit Bs Si A est parfait alors, Ps=A. Pe, Bs=A. Be et SNRentrée = SNRsortie Si A rajoute du bruit alors Bs=A. Be+Bq (Bq intrinsèque à l’amplificateur) et SNRsortie =A. Pe/(A. Be+Bq) < SNRentrée On définit alors le facteur de bruit F F=(A. Be+Bq)/(A. Be) = Bs/(A. Be) F=1 pour un amplificateur parfait 28

18 Constitution des amplificateurs (classe d’amplification) La classe d’amplification renseigne sur le type de

18 Constitution des amplificateurs (classe d’amplification) La classe d’amplification renseigne sur le type de fonctionnement du (des) transistors servant à faire l’amplification. 181 Classe A Le transistor est polarisé de manière à conduire sur toute l’onde du signal d’entrée. Ex: montage émetteur commun: R 1 VCC Rc Cc Rg Charge eg R 2 Re Ce 29

En régime continu, (R 1, R 2 et VCC) travaillent comme un générateur équivalent

En régime continu, (R 1, R 2 et VCC) travaillent comme un générateur équivalent imposant un courant de base continu (c’est la polarisation). Le transistor impose à son tour un courant collecteur = fois le courant de base. On choisit alors le couple Rc, Ic de manière à avoir un comportement en dynamique (petits signaux) intéressant. VC ( tension collecteur)=VCC/2 dynamique maximum Rc = Rcharge pour une adaptation en puissance Rc << Rcharge pour une adaptation en tension Il est possible de faire de cette manière des amplificateurs très linéaires mais avec une dynamique faible. Le nombre faible de composants permet d’avoir un bruit en sortie faible. Le montage consomme au repos. Le rendement est faible. Montage utilisé en préamplification sim 30

182 Classe B Push Pull Les transistors travaillent par paire et ne conduisent que

182 Classe B Push Pull Les transistors travaillent par paire et ne conduisent que sur la moitié de l’onde. VCC T 1 Vs Ve charge T 2 VSS sim Forte non linéarité à faible amplitude (distorsion de croisement) Pas de consommation au repos Rendement supérieur à la classe A Le montage push pull est utilisé dans quasiment tous les étages de sortie des circuits intégrés (ex: AOP). 31

183 Classe AB Pour diminuer la distorsion de la classe B on cherche à

183 Classe AB Pour diminuer la distorsion de la classe B on cherche à compenser les tensions base emetteur à l’aide de diode. VCC Si T 1 est passant (alternance positive) on a: T 1 Ve + Vd –Vbe = Vs Vd e Vbe s T 2 VSS charge Si Vd = Vbe il y a compensation donc Vs=Ve Idem pour T 2 et l’alternance négative Pour avoir une bonne linéarité on cherche à avoir un petit courant de polarisation dans les transistors, mais si celui ci est mal géré on risque un emballement thermique (on rajoute alors des résistances sur les émetteurs pour compenser la variation de tension base émetteur due à l’échauffement – 2 m. V/°C voir EN 1) sim 32

EX: l’intérieur d’un TL 082 33

EX: l’intérieur d’un TL 082 33

184 Classe C Le transistor sert à créer une excitation ponctuelle dans un circuit

184 Classe C Le transistor sert à créer une excitation ponctuelle dans un circuit accordé R, L, C. Ce dernier continue à osciller à sa fréquence d’accord (comme une balançoire) VCC Vs charge Ib sim 34 Tripleur de fréquence

184 Classe D (découpage) Les transistors travaillent en commutation et ne consomment donc (idéalement)

184 Classe D (découpage) Les transistors travaillent en commutation et ne consomment donc (idéalement) aucune puissance. Le signal utile représente la moyenne du signal découpé. Les transistors travaillent à des fréquences supérieures au domaine de fréquences utile Le rendement très bon mais il y a une forte pollution électromagnétique On parle de modulation de largeur d’impulsion MLI ou PWM pulse with modulation (ou même d’amplificateur numérique PUB) sim 35

2 Génération de signaux 21 Qu’est-ce qu’un oscillateur? Un oscillateur est un système autonome

2 Génération de signaux 21 Qu’est-ce qu’un oscillateur? Un oscillateur est un système autonome (sans signal d’entrée) capable de générer un signal périodique de forme quelconque à partir de sa tension d’alimentation. Ceci se traduit toujours par le schéma fonctionnel suivant: 36

22 Classement des oscillateurs. Suivant le contenu fréquentiel du signal généré on distingue: -Les

22 Classement des oscillateurs. Suivant le contenu fréquentiel du signal généré on distingue: -Les oscillateurs quasi sinusoïdaux. -Les oscillateurs de relaxation. 37

221 Oscillateurs à relaxation Ils possèdent plusieurs fréquences dans leur spectre Ils sont utilisés

221 Oscillateurs à relaxation Ils possèdent plusieurs fréquences dans leur spectre Ils sont utilisés -en tant que référence temporelle (signaux d’horloge) -pour le balayage des systèmes de visualisation (générateur de rampe) -pour la caractérisation de systèmes (générateur de laboratoire) -etc 38

222 Oscillateurs quasi sinusoïdaux Ils possèdent une seule fréquence dans leur spectre, ils sont

222 Oscillateurs quasi sinusoïdaux Ils possèdent une seule fréquence dans leur spectre, ils sont caractérisés par leur taux de distorsion harmonique Ils sont utilisés -en tant qu’oscillateur local dans les systèmes de transmission où ils servent de porteuse HF au niveau de l’émetteur, ainsi qu’à la démodulation au niveau du récepteur. -pour l’analyse harmonique des systèmes (tracé de bode mesusure de THD). -… 39

22 Caractéristiques d’un signal périodique. tr: (rise time) temps de montée tf: (fall time)

22 Caractéristiques d’un signal périodique. tr: (rise time) temps de montée tf: (fall time) temps de descente tw: (pulse width) durée de l’état haut T : période du signal V 1 : tension la plus haute V 2 : tension la plus basse 40

23 Principe. • Contrôler la charge et la décharge d’un condensateur • Les variations

23 Principe. • Contrôler la charge et la décharge d’un condensateur • Les variations résident dans: – le circuit de charge et décharge (à courant constant ou à travers une résistance) – la logique de commande 41

222 Oscillateurs de type I-2 I. 2221 Principe. K est en position : •

222 Oscillateurs de type I-2 I. 2221 Principe. K est en position : • Ouvert si Vs = +Vsat • Fermé si Vs = -Vsat Cycle d’hystérésis du comparateur 42

2221 Démarche d’étude. Hypothèse de départ. A t=0, mise sous tension: – Le condensateur

2221 Démarche d’étude. Hypothèse de départ. A t=0, mise sous tension: – Le condensateur est initialement déchargé Vc = 0 V. – Vs = +Vsat – K est en position ouvert Vs Vc t 1 43

Analyse du fonctionnement • À t=0+, le condensateur se charge sous le courant constant

Analyse du fonctionnement • À t=0+, le condensateur se charge sous le courant constant I d’où: • La tension à ses bornes croît donc linéairement jusqu’à t=t 1 où Vc atteint le seuil de basculement VT+ du comparateur. A ce moment, il y a basculement de la sortie du comparateur et de l’interrupteur K. • Vs Vc VT+ t 1 44

Analyse du fonctionnement (suite) • À t=t 1+, le condensateur se charge sous le

Analyse du fonctionnement (suite) • À t=t 1+, le condensateur se charge sous le courant constant -I d’où: • La tension à ses bornes décroît donc linéairement jusqu’à t=t 2 où Vc atteint le seuil de basculement VT- du comparateur. • A ce moment, il y a basculement de la sortie du comparateur et de l’interrupteur K. Vs Vc VT+ t 1 t 2 45

Analyse du fonctionnement (suite) • À t=t 2+, le condensateur se charge sous le

Analyse du fonctionnement (suite) • À t=t 2+, le condensateur se charge sous le courant constant I d’où: +Vcc I ic K i=0 Vc COMPARATEUR A HYSTERESIS C Vs 2. I • La tension à ses bornes croît donc linéairement jusqu’à t=t 3 où Vc atteint le seuil de basculement VT+ du comparateur. A ce moment, il y a basculement de la sortie du comparateur et de l’interrupteur K et ainsi de suite… -Vcc Vs Vc VT+ t 1 t 2 46

Analyse du fonctionnement (résumé) Vs Vc VT+ VT- t 1 t 2 t 3

Analyse du fonctionnement (résumé) Vs Vc VT+ VT- t 1 t 2 t 3 47

Calcul de la fréquence • La période T vaut: T= Dt 1+ Dt 2

Calcul de la fréquence • La période T vaut: T= Dt 1+ Dt 2 • Calcul de Dt 1=t 2 -t 1 Entre t 1 et t 2: Vs Vc VT+ VT- Soit: • De même: t 1 t 2 Dt 1 t 3 Dt 2 Donc: Et 48

Conclusion • Signaux disponibles: carré et triangulaire • Fréquence réglable par I => possibilité

Conclusion • Signaux disponibles: carré et triangulaire • Fréquence réglable par I => possibilité de faire un VCO (Voltage Controlled Oscillator) ou OCT (Oscillateur Commandé en Tension). • Rapport cyclique variable si on remplace I par I 1 et 2 I par I 2 tel que I 1+I 2 = constante. • Structure utilisée dans les générateurs de fonction intégrés (ICL 8038, MAX 038, XR 2206, etc. ) dans lesquels le signal sinusoïdal est obtenu à partir du signal triangulaire et d’un conformateur à diodes. 49

222 Association intégrateur - comparateur Schéma de principe et chronogrammes • Lorsque v 2=+Vsat,

222 Association intégrateur - comparateur Schéma de principe et chronogrammes • Lorsque v 2=+Vsat, la sortie de l’intégrateur v 1(t) croit linéairement jusqu’à atteindre le seuil de basculement VT+ et le basculement du comparateur. • Lorsque v 2=-Vsat, la sortie de l’intégrateur v 1(t) décroît linéairement jusqu’à atteindre le seuil de basculement VT- du comparateur. • Et ainsi de suite… V 2 V 1 VT+ VT- 50

Exemple de réalisation 51

Exemple de réalisation 51

montage astable introduction • Utilisés pour réaliser des références temporelles (horloge de compteur, horloge

montage astable introduction • Utilisés pour réaliser des références temporelles (horloge de compteur, horloge de microcontrôleur, etc. ) • Réalisation possible à base d’AOp ou de portes logiques (solution la plus courante) associés à un circuit RC ou à un quartz lorsqu’une grande stabilité en fréquence est désirée. • La méthode d’étude reste la même, sauf pour les montages à quartz. 52

montage astable principe • Deux différences existent avec les montages précédents: – Le circuit

montage astable principe • Deux différences existent avec les montages précédents: – Le circuit de charge n’est pas forcément un générateur de courant puisqu’on ne cherche pas à avoir des signaux triangulaires – Le circuit de commande est généralement réalisé par une porte logique. 53

Quelques montages Exemple de montage à AOp Exemples de montage à portes logiques C

Quelques montages Exemple de montage à AOp Exemples de montage à portes logiques C 1 1 uc R Sortie 54

Génération de signaux non périodiques • On retrouve dans cette catégorie les générateurs MLI

Génération de signaux non périodiques • On retrouve dans cette catégorie les générateurs MLI (Modulation de Largeur d’impulsion). L’objectif est de coder une grandeur analogique par un signal impulsionnel dont la largeur des impulsions est proportionnelle à l’amplitude de la grandeur à coder. 55

Schéma de principe 56

Schéma de principe 56

Chronogrammes 57

Chronogrammes 57

Connaissances et savoir faire attendus • Savoir identifier les fonctions précédentes sur un schéma

Connaissances et savoir faire attendus • Savoir identifier les fonctions précédentes sur un schéma électronique. • Savoir calculer et mesurer les paramètres caractéristiques (donc les connaître parfaitement) de ces fonctions. • Comprendre les différents principes associés à la génération de signaux. • Traduire un besoin en spécification de manière à définir un cahier des charges. • Concevoir, simuler réaliser, tester des montages simples utilisant des circuits intégrés dédiés à 58 ces fonctions.