Organisation de la lutte contre les infections associes

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Organisation de la lutte contre les infections associées aux soins Gestion du risque infectieux

Organisation de la lutte contre les infections associées aux soins Gestion du risque infectieux Dr Thierry Fosse DU Hygiène 2017 -18 1 w w w. c h u - n i c e. f r

La lutte contre les Infections Nosocomiales (IN) en France Le Comité de Lutte contre

La lutte contre les Infections Nosocomiales (IN) en France Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) § Circulaire du 18 octobre 1973 relative à la prévention des infections hospitalières mise en place des "CLI" après la résolution du Conseil de l'Europe (1972). § Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales ou CLIN devient obligatoire en 1988 pour les établissements publics et en 1999 pour l'hospitalisation privée. Ils doivent se doter d'une équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière (EOHH) avant le 31 décembre 2001. § La loi Hôpital, Patient, Santé, Territoire (HPST) du 21 juillet 2009 (Art. L. 6144 -1 et 6161 -2) attribue à la Commission Médicale d'Etablissement (CME) l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers (patients). 2 w w w. c h u - n i c e. f r

La lutte contre les Infections Nosocomiales (IN) en France Le Comité de Lutte contre

La lutte contre les Infections Nosocomiales (IN) en France Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) § Le décret n° 2010 -1408 du 12 novembre 2010 définit une "organisation de la lutte contre les évènements indésirables associés aux soins (EIAS) « directement placée sous la responsabilité du président de la CME dans les établissements publics (Conférence Médicale dans les établissements privés. Elle inclut la lutte contre les infections nosocomiales (LIN). § Un coordonnateur de la gestion des risques (Co. GR) est désigné par le directeur de l'établissement en concertation avec la CME. Il peut être administratif, paramédical ou médecin. § Une sous-section du décret renforce le rôle de l'équipe opérationnelle d'hygiène Hospitalière (EOHH) 3 w w w. c h u - n i c e. f r

Le dispositif de lutte contre les infections associées aux soins en France: - Coordinationale

Le dispositif de lutte contre les infections associées aux soins en France: - Coordinationale par les réseaux des CCLIN (5 interrégions) en lien avec l’Institut National de Veille Sanitaire et la DGOS - Organisation régionale par l’agence régionale de santé en lien avec une antenne du CCLIN (ARLIN) - Organisation et mise en œuvre locale des actions de gestion du risque infectieux par l’EOHH en lien avec la CME et la DG. - Ces actions sont coordonnées avec l’infectiologue pour le bon usage des antibiotiques et le coordonnateur de la gestion des risques pour les évènements graves liés aux soins. - L’EOHH et le CLIN anime un réseau de correspondants (médicaux et/ou paramédicaux) en charge de la prévention des IN au sein des services cliniques. - Les EOHH travaillent de plus en réseau à l’échelle régionale dans le cadre du parcours patient « ville-hôpital » et développement de la médecine ambulatoire.

Place EOHH dans la Gestion du Risque Infectieux Commission Médicale d’Etablissement (CME) ü S’appuie

Place EOHH dans la Gestion du Risque Infectieux Commission Médicale d’Etablissement (CME) ü S’appuie sur le responsable de l’Hygiène Hospitalière et le CLIN (axé sur la prévention) en lien avec la commission des soins infirmiers, les représentants des usagers et les correspondants des services cliniques, techniques et logistiques. ü Commission des antibiotiques axée sur prise en charge patient infectieux avec le référent infectiologue de la CME, son équipe mobile et la pharmacie (bon usage médicaments). Direction générale et directions fonctionnelles ü Indicateurs qualité de prise en charge des patients (tableau de bord public) et gestion des évènements graves liés aux soins avec direction qualité-risques et Co. GR. ü Gestion des épidémies avec DG, CME, direction des soins (Cellule de crise, CLIN exceptionnel) ü Suivi qualité de l’eau, de l’air et risques liés aux travaux avec Direction des travaux. Relation avec ARS et CCLIN (signalement IN, épidémies)

Les indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales

Les indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales

Tableau de bord IN - Bilan standardisé - 1 ü Une infection associée aux

Tableau de bord IN - Bilan standardisé - 1 ü Une infection associée aux soins (IAS) est une infection qui survient après une prise en charge quel que soit le lieu (hôpital, clinique, cabinet ou soins à domicile après un délai compatible avec l’agent infectieux responsable (en général > 48 h). ü Cette définition a remplacé en France la notion d’infection nosocomiale (IN) qui n’est gardée que dans le cadre médicolégal (présomption de responsabilité de l’établissement ou du praticien). En pratique IN et IAS sont souvent confondues par habitude. ü L'objectif du tableau de bord des infections nosocomiales est d'inciter tous les établissements de santé à mesurer leurs actions et leurs résultats dans le domaine de la lutte contre les infections nosocomiales. http: //cclin-sudest. chu-lyon. fr/LIN/TB_BS. html

Tableau de bord IN - Bilan standardisé - 2 ü La publication en 2004

Tableau de bord IN - Bilan standardisé - 2 ü La publication en 2004 du premier indicateur ICALIN a marqué le début de cette démarche. Il comprend désormais plusieurs indicateurs avec un recueil en alternance d’indicateurs devenus très nombreux : - 15 indicateurs pour la qualité et la sécurité des soins dans les établissements de santé appelés « QALHAS » sous le pilotage de la HAS. - 7 indicateurs du tableau de bord des infections nosocomiales sous le pilotage du Ministère de la santé (DGOS) ü Depuis 2009, un texte officiel fixe les conditions dans lesquelles l’établissement de santé met à la disposition du public les résultats, publiés chaque année, des indicateurs de qualité et de sécurité des soins ainsi que les dispositions applicables en cas de non-respect de cette obligation. ü Ces indicateurs sont obligatoires par arrêté et rendus publics. Site d’information Scope Santé

 « Indicateur Composite des Activités de Lutte contre les Infections Nosocomiales » (ICALIN.

« Indicateur Composite des Activités de Lutte contre les Infections Nosocomiales » (ICALIN. 2) ü Premier indicateur historique (2004). ü Objective l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales (IN) dans l’établissement, les moyens mobilisés et les actions mises en œuvre = base demandée pour la certification (processus maîtrise du risque infectieux) ü Il est calculé à partir de trois chapitres et 55 critères: ü 1. Organisation (politique et implication des instances, l’Equipe Opérationnelle d’Hygiène, l’information du patient et le signalement des infections nosocomiales ü 2. Les Moyens (Humains, Formation du personnel) ü 3. Les Actions (Protocoles et évaluations, protection du personnel, hygiène des mains, précautions standard et complémentaires, Infections associées aux gestes invasifs, environnement, surveillance, analyse approfondie des causes d’un événement infectieux graves ü Saisie en ligne des données sur site national ATIH – Inspection de vérification possible par ARS (~5 ans).

Indicateur de volume de produits hydro-alcooliques consommés (ICSHA) ü Publié depuis 2005, il est

Indicateur de volume de produits hydro-alcooliques consommés (ICSHA) ü Publié depuis 2005, il est un marqueur indirect de la mise en œuvre effective de l’hygiène des mains http: //cclin-sudest. chu-lyon. fr/LIN/Rapports/ICSHA 2. pdf

Validité indicateur consommation Solutions hydroalcooliques (SHA) ü La consommation reflète l’utilisation (nombre opportunités hygiène

Validité indicateur consommation Solutions hydroalcooliques (SHA) ü La consommation reflète l’utilisation (nombre opportunités hygiène des mains) même si elle ne permet pas de mesurer l’observance. ü L’usage des SHA assure une meilleure efficacité du geste d’hygiène des mains et favorise globalement une meilleure observance (temps court de désinfection des mains, disponibilité des distributeurs/flacons de SHA au plus près des soins). ü La majorité des établissements ont progressé depuis la mise en place de l’indicateur et une majorité à atteint l’objectif (exemple 90% des CHU sont classés en A) ce qui témoigne de la faisabilité et de l’acceptabilité de cette technique de désinfection des mains.

Indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire ü Cet indicateur composite

Indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire ü Cet indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire (ICA-LISO) ne permet pas de mesurer la fréquence des infections du site opératoire mais objective l’organisation, les moyens et les actions mis en place en chirurgie ou en obstétrique pour lutter contre les infections du site opéré. ü ICA-LISO est composé de trois sous-chapitres et 15 critères relatifs : ü 1. à l’Organisation entre les chirurgiens, l’EOH et le CME. ü 2. aux Moyens en termes de système d’information : ü 3. aux Actions de prévention (protocoles préparation cutanée de l’opéré, antibioprophylaxie…), de surveillance des taux d’infection dans toutes les disciplines chirurgicales et d’évaluation des pratique.

Impact surveillance RAISIN (In. VS-CCLIN) et campagne nationale de prévention des ISO (préparation cutanée,

Impact surveillance RAISIN (In. VS-CCLIN) et campagne nationale de prévention des ISO (préparation cutanée, antibioprophylaxie. . ) Le risque d’ISO a diminué en France lors de la dernière décennie (-29, 5% indépendamment des autres facteurs de risque associés aux ISO).

Indicateur composite de maitrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques ü Cet

Indicateur composite de maitrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques ü Cet indicateur composite de maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes (ICA-BMR) rend visible le niveau d’engagement de l’établissement de santé, dans une démarche visant à maitriser la diffusion des BMR. ü ICA-BMR est composé de trois sous chapitres et 11 critères relatifs : ü 1. à l’Organisation avec la définition d’une politique de maitrise des BMR qui définit la liste des BMR prioritaires, d’une politique de dépistage des BMR en fonction de l’activité et enfin d’un plan activable en cas de détection d’un phénomène émergent à haut risque infectieux. ü 2. aux Moyens d’information : - entre le laboratoire de biologie, le secteur d’activités et l’EOH ; - du patient - lors d’un transfert inter, intra établissement et en cas de réadmission ü 3. aux Actions en termes de : - prévention fondée sur des protocoles relatifs aux précautions recommandées lors d’une colonisation ou infection d’un patient par une BMR - la surveillance des taux

Rapport BMR RAISIN 2016

Rapport BMR RAISIN 2016

 BMR RAISIN 2016

BMR RAISIN 2016

indicateur composite du bon usage des antibiotiques L’ICATB. 2 reflète le niveau d’engagement de

indicateur composite du bon usage des antibiotiques L’ICATB. 2 reflète le niveau d’engagement de l’établissement de santé, dans une stratégie d’optimisation de l’efficacité des traitements antibiotiques. Ce bon usage associe des objectifs de bénéfice individuel pour le patient (meilleur traitement possible) et collectif (limitation de l’émergence de bactéries résistantes). ü ICATB 2 est composé de trois sous chapitres et 11 critères relatifs : ü 1. à l’Organisation : - politique et programme d’actions sur les antibiotiques - accès à un conseil en antibiothérapie - collaboration entre le référent antibiotique et les autres acteurs ü 2. aux Moyens : - informatiques (connexion des différents secteurs d’activité, prescription informatisée) - humains (référent antibiotique) - de formation des nouveaux prescripteurs ü 3. aux Actions : - de prévention (liste d’antibiotiques ciblés, protocoles antibiothérapie…) - de surveillance de la consommation d’antibiotiques - d’évaluation de la prescription des antibiotiques

C. Dumartin journée ATB-BMR 2017

C. Dumartin journée ATB-BMR 2017

Consommation d’antibiotiques en Europe - 2016

Consommation d’antibiotiques en Europe - 2016

Evolution des consommations d’antibiotiques en DDJ / 1000 JH dans la cohorte de 490

Evolution des consommations d’antibiotiques en DDJ / 1000 JH dans la cohorte de 490 ES ayant participé chaque année de 2009 à 2016

ATB-RAISIN 2016, Des évolutions contrastées q Tendance à la baisse globale depuis 2013 en

ATB-RAISIN 2016, Des évolutions contrastées q Tendance à la baisse globale depuis 2013 en nombre de DDJ/ 1000 JH q Réduction des fluoroquinolones depuis 2009 q Impact des messages d’épargne q Progression carbapémènes et piperacilline-tazobactam q Impact épidémiologie et EBLSE ? q Progression des céphalosporines de 3ème génération q Evolution ceftriaxone et céfotaxime… q Impact message ATB-Raisin en 2014 ? q Stabilisation en 2016 à confirmer q Progression des anti-staphylocoque résistant à la méticilline q Extension des indications des glycopeptides, linézolide et daptomycine ?

Bilan indicateurs de résultats (surveillances en réseau RAISIN) 2008 -2012

Bilan indicateurs de résultats (surveillances en réseau RAISIN) 2008 -2012

Indicateurs de résultats (tableau de bord >2015? ) par établissement avec diffusion publique Afin

Indicateurs de résultats (tableau de bord >2015? ) par établissement avec diffusion publique Afin d’améliorer l’information du public sur la performance des établissements de santé dans la lutte contre les infections nosocomiales, le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) français a sélectionné début 2012 cinq indicateurs de résultats, susceptibles de faire partie du tableau de bord annuel des établissements de santé en complément des indicateurs existants: ü Chirurgie prothétique de hanche ou de genou pour les patients considérés comme à risque faible (NNIS-0) ü Bactériémies liées aux cathéters veineux centraux (CVC) en réanimation ü Bactériémies liées aux CVC chez les nouveau-nés ü Bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ü Proportion de soignants vaccinés contre la grippe

Faisabilité et intérêt de ces indicateurs de résultat Commission spécialisée Sécurité des patients Rapport

Faisabilité et intérêt de ces indicateurs de résultat Commission spécialisée Sécurité des patients Rapport d’audition ü Aucun des indicateurs n’a été franchement exclu dans un objectif de diffusion publique. ü Cependant, le ressenti est différent pour chaque indicateur. ü L’indicateur "ISO" semble le plus consensuel, bien que le point de vue des chirurgiens reste nuancé. Faisabilité importante pour la chirurgie prothétique (prothèse de hanche et de genou). Cependant il existe un risque de réticence de prise en charge des patients à risque élevé de complication et d’introduction de biais pour les comparaisons. ü L’indicateur "bactériémie" est, lui, plus discuté, en particulier en termes de compréhension et d’utilité pour les usagers. C’est un indicateur intéressant pour les spécialistes. ü L’indicateur "vaccination des soignants" reste le plus controversé.

Intérêt des indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales ü Positif: combinaison indicateurs de

Intérêt des indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales ü Positif: combinaison indicateurs de processus (ICALIN, ICALISO, ICSHA. . ) combinés à des indicateurs de suivi des tendances en réseau = baisse taux SARM et ISO ü Insuffisant: ICABMR et ICATB avec taux EBLSE en hausse et consommation des antibiotiques encore trop élevée. ü Evolution des indicateurs: poursuite indicateurs de processus avec extension du signalement des infections avec analyse approfondie des causes et introduction d’indicateurs de résultats au moins à titre expérimental (bactérièmies associées aux dispositifs intravasculaires et infection sur prothèse totale de hanche et genou) ü En parallèle introduction (après expérimentation) d’un financement à la qualité basé sur les résultats des indicateurs HAS et DGOS.

La maîtrise du risque infectieux: exemples de situations de maîtrise ou non maîtrise Analyse

La maîtrise du risque infectieux: exemples de situations de maîtrise ou non maîtrise Analyse de processus "management du risque infectieux" - décembre 2014

Approche gestion des risques pour la maîtrise du risque infectieux http: //www. cclin-arlin. fr/GDR.

Approche gestion des risques pour la maîtrise du risque infectieux http: //www. cclin-arlin. fr/GDR. html Analyse de processus et certification Analyse des causes Analyse de scénario Formalisation à l’aide de la méthodologie gestion des risque d’une démarche ancienne en hygiène. Checklist (traçabilité, outil informatique. . ) Ne pas reproduire les mêmes Retour d'expérience erreurs, améliorer les pratiques, anticiper sur la survenue de Visite de risque problèmes infectieux

Exemples de checklist Cathétérisme Checklist Cathéter veineux périphérique. Arlin PACA Fiche de pose et

Exemples de checklist Cathétérisme Checklist Cathéter veineux périphérique. Arlin PACA Fiche de pose et de suivi de cathéter sous-cutané. CClin Sud-Est CVP ou dispositif sous-cutané. Arlin Poitou-Charente Checklist cathéter : pose en surveillance. RFCLIN Document d'accompagnement Sondage urinaire Checklist sondage urinaire à demeure. Arlin PACA Mode d'emploi court - Mode d'emploi long Outil d'aide à l'observance prévention des infections urinaires sur sonde urinaire. Arlin Poitou -Charente Outil d'aide à l'observance pose d'une sonde urinaire. Arlin Languedoc-Roussillon Checklist sonde urinaire : pose et surveillance. RFCLIN Document d'accompagnement

CHECK LIST SONDAGE URINAIRE A DEMEURE Identité du patient : Date de pose :

CHECK LIST SONDAGE URINAIRE A DEMEURE Identité du patient : Date de pose : …………. . ……………. Identité du patient : Service : POSE : Date d’ablation : …. . ………………. . 1 er sondage (homme) : □ oui □ non Identité de l’opérateur : Lieu de pose: …………………………………………. Fonction : Mode d’emploi de la Check List au verso Avant la pose Vérification de l’identité du patient : □ Oui □ Na Le soignant : Hygiène des mains par friction avec un PHA : □ oui □ non Port de gants stériles pour l’introduction de la sonde dans le méat : □ oui □ non □ Non Prescription médicale conforme : □ Oui Information du patient de sa famille : □ Non ou Vérification du matériel et des produits : Système clos □ Oui Surveillance journalière Pose de la sonde □ Non Type de sonde : □ Latex siliconé ≤ 8 jours □ Silicone 100 % ≥ 8 jours □ Autres : …………………. Charrières N° : …………. Vérification des produits adaptés pour la préparation cutanéo-muqueuse □ Oui □ Non Le patient : Détersion + désinfection cutanéo-muqueuse : □ oui □ non Signes cliniques (fièvre …. ) Vérification de la diurèse Soins : Toilette au savon doux, Manipulation aseptique du dispositif Surveillance technique : Vérification de l’absence de fuites Fixation de la sonde et du sac collecteur Maintien du système clos Pertinence du maintien de la sonde L Le matériel : Connexion du sac et de la sonde □ non avant la pose (système clos): □ oui □ non Lubrification de la sonde □ oui □ non Ecoulement d’urine □ oui □ non M M □ non J J M J S V S Position déclive sans contact avec le sol □ oui D J V S D Inscrire la date dans la case correspondant au jour de la semaine à chaque surveillance du dispositif Logo établissement D M V L D M S M M D V L S M V L □ oui J Vérification positionnement de la sonde □ oui □ non □ oui M L Test de gonflage du ballonnet Fixation adaptée : De la sonde : □ non Du collecteur : M □ non Commentaires : ARLIN PACA ARS PACA Groupe de travail check-list PACA

Processus gestion du risque infectieux Rôle équipe opérationnelle Hygiène Hospitalière ü Définir une politique

Processus gestion du risque infectieux Rôle équipe opérationnelle Hygiène Hospitalière ü Définir une politique et un programme de prévention des infections associées aux soins (IAS). ü Mettre en œuvre les actions de MRI: rôle expertise et moyens de l’EOHH ü Évaluer le niveau de maîtrise du risque infectieux ü Gérer les événements indésirables (EI porteur de risque sans IAS) ü Déclarer les signalements des IAS en interne ü Déclarer les signalements des IAS en externe ü Gérer les signalements des IAS et mise en place actions correctives.

Définir une politique et un programme de prévention des IAS: La CME et l'EOHH

Définir une politique et un programme de prévention des IAS: La CME et l'EOHH proposent la politique Défaillance/ Dysfonctionnement (exemples) Analyse des causes Effet/ (causes Conséquence les plus fréquentes) (exemples) Barrière existante (exemples de barrières sécuritaires préconisées) Non prise en Défaut de compte de la prévention Absence de politique prévention des IAS. Une organisation de spécifique à IAS, par la CME et Défaut concertation est formalisée l'établissement la DG. d'implication entre l'EOH, la CME, la Politique théorique Absence des CSIRMT et la coordination ou objectifs non d'identification professionnel de la gestion des risques opérationnels ou non des risques pour s dans la associés aux soins réalisables définir les prévention priorités de la des IAS politique

Elaborer le programme: CLIN et EOH décline la politique en objectifs et en actions

Elaborer le programme: CLIN et EOH décline la politique en objectifs et en actions applicables sur le « terrain » . Défaillance/ Dysfonctionnement (exemples) Analyse des causes (exemples) Effet/ Conséquence (exemples) Barrière existante (exemples de barrières sécuritaires préconisées) Ratio de l'EOH respecté (IDE Défaut de 200 -400 lits et PH 400 -800 prévention lits ) Absence réelle Manque d'appui des IAS dans Le programme d’actions d'intégration des institutionnel à l'ES élaboré par la CME contient objectifs du l'EOHH Absence ou un volet relatif au programme dans le défaut programme pour la projet de Manque de d'implication prévention des IAS l’établissement lisibilité et de des Intégration des objectifs en Défaut de suivi du suivi des plans professionnel matière de prévention des plan d'actions d'action s dans la IAS, dans les contrats de prévention pôle (volet "qualité, gestion des IAS des risques)

Expertise EOHH: identifier les points critiques et évaluer le risque infectieux selon le secteur

Expertise EOHH: identifier les points critiques et évaluer le risque infectieux selon le secteur d’activité. Défaillance/ Dysfonctionnement Analyse des causes Effet/ Conséquence barrières sécuritaires préconisées Manque de Identification des risques connaissance des les plus critiques secteurs Disposer de cartographies Non Défaut d'évaluation concernés, dans les secteurs à risque maitrise du du risque information (Blocs opératoires, sites risque incomplète, interventionnels, …. ) où le manque risque infectieux est d'anticipation intégré.

Gérer les événements indésirables (EI) porteur de risque sans IAS Défaillance/ Analyse des causes

Gérer les événements indésirables (EI) porteur de risque sans IAS Défaillance/ Analyse des causes Effet/ Conséquence Dysfonctionnement barrières sécuritaires préconisées Organisation Déclaration par les Défaut de signalement Non connaissance formalisée professionnels dans ou de traitement des EI des procédures par entre EOH, CME les unités de soins CSIRMT et associés aux soins le professionnel (défaut de coordination Défaut de traitement Majoration du préparation de manière concertée risque infectieux gestion des cutanée, non entre l'EOH et la pour le patient et risques associés application des aux soins. Direction qualitérisque de précautions gestion des risques transmission croisée Procédure de complémentaires gestion des EI . . . ) associant EOH et CLIN

Déclarer les signalements des IAS en interne en lien avec l’EOHH, le CLIN et

Déclarer les signalements des IAS en interne en lien avec l’EOHH, le CLIN et les services concernés Défaillance/ Dys fonctionnement Défaut de signalement interne des IAS Défaut de traitement des signalements Analyse des causes Effet/ Conséquence barrières sécuritaires préconisées Système de Outil de déclaration défaillant ou incomplet interne Non connaissance des sous évaluation du opérationnel. taux d'infection procédures par le Définition des Non information de caractéristiques professionnel l'EOH pouvant Oubli ou omission de des IAS qui conduire à une déclaration devraient épidémie Non perception du nécessiter une risque par les Défaut d'analyse des causes professionnels (culture des causes (décès, ISO sécurité des profondes, professionnels) infection à BMR, cas groupés. . . )

Déclarer les signalements des IAS en externe en lien avec l’EOHH, la CME, la

Déclarer les signalements des IAS en externe en lien avec l’EOHH, la CME, la CGR, les services concernés et l’ARS Défaillance/ Dys Analyse des causes fonctionnement Défaut de signalement externe des IAS Effet/ Conséquence barrières sécuritaires préconisées Nomination d'un responsable du Non maîtrise de Risque signalement auprès de l'outil de déclaration épidémique l’ARS, CCLIN et INVS. externe E-SIN Emergence de Formation à l'outil E-SIN Absence de micro-organisme Définition d'une responsable de à profil de organisation pour le signalement externe résistance élevée signalement externe des Pas de sensibilisation BMR, BHRe IAS à l'intérêt du Démarche d’analyse des signalement causes en cas d’évènement infectieux grave

Gérer le signalement des IAS en lien avec CME et CGR avec mise en

Gérer le signalement des IAS en lien avec CME et CGR avec mise en place d’actions correctives Défaillance/ Dys fonctionnement Analyse des causes Effet/ Conséquence barrières sécuritaires préconisées Défaut du système de Taux d’infection sur Respect du ratio dispositifs invasifs des déclaration trop élevé. Outil de recueil professionnels d'information de l'EOHH Risque épidémique composant Emergence de micro l'EOH insuffisant. Défaut de gestion Retard de traitement par -organisme à profil Formation des de résistance élevée professionnels l'EOH BMR, BHRe Défaut d'analyse de aux méthodes l'évènement et des d'analyse des actions correctives causes

Adapter la gestion du risque infectieux au parcours du patient PROPIAS 2015 1. Développer

Adapter la gestion du risque infectieux au parcours du patient PROPIAS 2015 1. Développer la prévention des IAS tout au long du parcours de soins en impliquant les patients (ambulatoire, rééducation, maisons de retraite médicalisées. . ). 2. Renforcer la prévention et la maitrise de l’antibiorésistance dans l’ensemble des secteurs de soins (travail en réseau des EOHH et infectiologues à l’échelle régionale) 3. Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs tout au long du parcours de soins Suivi cathéters (ex. PICC line en soins en domicile) Suivi infections post-opératoires en ambulatoire