N 181 SAINT CME DOLT Saint Cme dOlt

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N° 181 SAINT CÔME D’OLT Saint Côme d’Olt, bourg médiéval, a conservé son ancienne

N° 181 SAINT CÔME D’OLT Saint Côme d’Olt, bourg médiéval, a conservé son ancienne infrastructure avec ses fossés (actuel tour de ville) son enceinte fortifiée percée de trois portes et ses venelles. Ainsi, pour le voyageur venant des hauts plateaux de l'Aubrac ou des Causses, la vue sur la vieille cité demeure littéralement inchangée depuis plusieurs siècles. Le cœur du village abrite autour de son château de nombreuses anciennes demeures des XVe et XVIe siècles en bon état de conservation ou restaurées. (Aveyron) jean-marie clausse (2015) parcourir. la. france@gmail. com

Saint-Côme d'Olt, bourg moyenâgeux, classé Plus beau village de France, nous ramène plusieurs siècles

Saint-Côme d'Olt, bourg moyenâgeux, classé Plus beau village de France, nous ramène plusieurs siècles en arrière : tour de ville quasi-circulaire, trois portes fortifiées, venelles et demeures anciennes. L'église du XVIe siècle possède un curieux clocher flammé (clocher tors), ses portes Renaissance classées monuments historiques sont ornées chacune de 15 médaillons sculptés et de 365 clous en fer forgé. A l'intérieur se trouvent des pièces de mobilier remarquables avec notamment un christ en bois de noyer du XVIe siècle. La visite du village fait aussi découvrir la chapelle des Pénitents, autrefois Saint. Pierre de la Bouysse, de style roman, première église de Saint-Côme, de magnifiques toits en carène et le vieux faubourg commerçant aux antiques échoppes, qui descendent vers le pont sur le Lot.

Place de la fontaine, rénovée en 2013.

Place de la fontaine, rénovée en 2013.

Fontaine et lavoir.

Fontaine et lavoir.

Place Porte Theron dite Place de la Fontaine.

Place Porte Theron dite Place de la Fontaine.

Porte Théron. Cette porte qui donnait accès à la ville d'Espalion avait disparu. Elle

Porte Théron. Cette porte qui donnait accès à la ville d'Espalion avait disparu. Elle a été reconstruite à l'identique.

L’église, gothique avec partie romane, placée sous le patronage Saint Côme et Saint Damien

L’église, gothique avec partie romane, placée sous le patronage Saint Côme et Saint Damien (médecins) fut bâtie de 1522 à 1532 pour agrandir une chapelle romane. Elle fut construite par le meilleur architecte rouergat, Antoine SALVANH, maître maçon, qui venait de construire le clocher de la cathédrale de Rodez, l’une des 4 merveilles du midi ; il est aussi le sculpteur du portail de l’église.

Les portes en chêne sculpté, massives et cloutées chacune de 365 clous en fer

Les portes en chêne sculpté, massives et cloutées chacune de 365 clous en fer forgé martelé datent de 1532. Elles sont classées Monument Historique. L’ornementation de chacune des baies consiste en 15 médaillons disposés en 5 rangées comprenant des animaux fantastiques et des têtes de personnages.

Le clocher de l’église de Saint Côme d’Olt attire les regards par sa forme

Le clocher de l’église de Saint Côme d’Olt attire les regards par sa forme torsadée (assez rare en France, on les compte sur les doigts de la main). La flèche à charpente à huit pans s’élève à 42 mètres. Ce clocher qui abrite 7 cloches fut utilisé comme tour de guet durant les périodes troublées des siècles passés.

Le Christ en noyer d’une hauteur de 1 m 60 environ (16 e siècle).

Le Christ en noyer d’une hauteur de 1 m 60 environ (16 e siècle).

La piéta (18 e siècle).

La piéta (18 e siècle).

Le lutrin à l’aigle.

Le lutrin à l’aigle.

Maison Pons de Caylus, ancienne dépendance du château, tout de guet et colombier du

Maison Pons de Caylus, ancienne dépendance du château, tout de guet et colombier du seigneur. Quand cette maison fut vendue à la famille Pons de Caylus, la tour fut découronnée car elle ne devait plus être plus haute que le château. La Porte Malimande. En très bon état de conservation c’est l’une des trois portes de la ville et certainement la plus complexe. Elle forme un espace voûté d’où deux arches donnent sur deux rues intérieures.

Place de la mairie. Le manoir des sires de Calmont fut construit au XIIIe

Place de la mairie. Le manoir des sires de Calmont fut construit au XIIIe siècle. La façade Renaissance, n’a plus d’ouvertures d’origine mais le côté nord, opposé à la place, garde son aspect de rempart. Devenu résidence des Seigneurs De Castelnau De Bretenoux, en Quercy, puis des De Curières.

Château de Castelnau (actuelle mairie). Le château fut transformé en pensionnat religieux en 1891.

Château de Castelnau (actuelle mairie). Le château fut transformé en pensionnat religieux en 1891. En 1970, les héritiers de la Famille De Curières De Castelnau ont cédé pour une somme symbolique leur manoir ancestral à la commune pour l’installation de la nouvelle Mairie.

La Porte Neuve construite à la fin du XIVe siècle est une des trois

La Porte Neuve construite à la fin du XIVe siècle est une des trois portes de la ville. Elle jouxte la maison du Greffe et donne sur les plus vieilles rues du village.

La maison du Greffe avec sa tour est une très belle bâtisse complètement rénovée.

La maison du Greffe avec sa tour est une très belle bâtisse complètement rénovée. La cour de justice de saint Côme s’y réunissait à date fixe avant la révolution , sous l’autorité du Seigneur qui désignait le juge et son lieutenant. Un greffier les assistaient. Plus tard vint s’y adjoindre un procureur du Roi. Le Seigneur ayant « droit de haute et basse justice » ce tribunal pouvait prononcer des peines de mort. De nos jours, elle sert de gîte aux pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.

Maison de Rodelle. Famille de consuls et de notaire, le P. Rodelle fut un

Maison de Rodelle. Famille de consuls et de notaire, le P. Rodelle fut un savant latiniste (18 e siècle). L’une des plus belles façades, due probablement au grand architecte, maçon et sculpteur Salvanh. Porte d’entrée ornée d’un arc en accolade, avec une curieuse tête de cariatide au dessus.

Chemin de croix.

Chemin de croix.

Chapelle de la Bouysse, dite des Pénitents. Cette chapelle a été la première église

Chapelle de la Bouysse, dite des Pénitents. Cette chapelle a été la première église du village, construite au cours du onzième siècle. Au XVIIIe siècle, elle devint le siège de la Confrérie des Pénitents Blancs, qui avait vocation de célébrer le mystère de la Passion. Elle s'installa dans cette chapelle de la Bouysse. C'est un bel édifice, pour sa toiture en forme de carène de vaisseau renversée (à la Philibert), son porche, ses modillons. La chapelle est un peu à l'écart du centre historique du bourg, sur une ancienne draille et voie romaine empruntée par les pèlerins de Saint-Jacques.

Après avoir servi de siège à la Confrérie des Pénitents jusqu'en 1930, elle fut

Après avoir servi de siège à la Confrérie des Pénitents jusqu'en 1930, elle fut désaffectée et servit de cinéma et salle des fêtes. A l'intérieur, le sol est pavé des dalles funéraires des notables qui y sont enterrés. Actuellement, elle abrite une exposition permanente sur les clochers tors - avec un modèle réduite de celui de l'église paroissiale - de France et d'Europe ainsi que la médecine médiévale.

L’Ouradou. Ce petit édifice au toit octogonal, abrite une croix en fer forgé et

L’Ouradou. Ce petit édifice au toit octogonal, abrite une croix en fer forgé et scellée sur un beau piédestal de calcaire carré. Le clocheton à pans octogonaux recouvert de tuiles de schiste repose sur une charpente très étudiée aux bases carrées. Aux quatre angles se trouvent quatre colonnes en calcaire creusées vers l’intérieur d’une niche avec chapiteau. Cet oratoire fut édifié en mémoire de la peste de 1586 amenée par un soldat du Duc de Joyeuse et qui décima environ les trois quarts de la population. L'édifice servit aussi de lieu de prière pour les pèlerins sur la route de Saint-Jacques : "ouradou" signifie oratoire en occitan.

Toits en carène de bateau dont la charpente est dite « à la Philibert

Toits en carène de bateau dont la charpente est dite « à la Philibert » du nom de son concepteur Philibert DELHORMES, architecte du Roi Henri II.

Maison Dufau. Cette maison du 16 e siècle, autrefois avec un encorbellement sur la

Maison Dufau. Cette maison du 16 e siècle, autrefois avec un encorbellement sur la rue du Terral, est surmontée d’un pigeonnier coiffé d’un dôme pointu à quatre pentes. Elle appartenait aux Dufau, famille de notaire. La rue du Terral était la rue commerçante. Une échoppe reste encore visible à droite de la maison.

Photos et présentation: (Février 2015) jean-marie clausse parcourir. la. france@gmail. com http: //parcourir-la-france. blogspot.

Photos et présentation: (Février 2015) jean-marie clausse parcourir. la. france@gmail. com http: //parcourir-la-france. blogspot. fr/ Sources d’informations : http: //www. saint-come-dolt. com/crbst_11. html http: //www. saintcomedolt. com/crbst_6. html Autres sources : Internet Musique : Internet

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