Montsoult est une commune du ValdOise situe flanc

Montsoult est une commune du Val-d'Oise située à flanc de coteau à l'orée de la forêt de L'Isle-Adam, dominant la plaine de France, distante de Paris d’une vingtaine de kilomètres. Le village est mentionné pour la première fois dans un diplôme de Charles le Chauve en 862. Vers 1275, la seigneurie est partagée entre une branche de la famille de Montmorency et la famille La Queue. Les deux domaines sont réunis en 1744 par Geoffroy Macé Camus de Pontcarré, baron de Maffliers. La population s'élève à un peu plus de 400 habitants au XIXe siècle. En 1870, l’arrivée du chemin de fer amène une évolution de la démographie. En 1926, un lotissement d’habitations est construit ainsi que des barres d’immeubles en 1960. Ce diaporama est surtout consacré au village ancien de Montsoult.

Les habitants de Montsoult se nomment les Montsoultois. En 2013, la population est d’environ 3500 âmes.

La gare, desservant Montsoult et Maffliers, ouvre ses portes en 1875. Elle est située au point le plus bas du village.

L’église Saint-Sulpice succèda à une église du XIIe ou du XIIIe siècle mais elle a été presque entièrement reconstruite pendant la première moitié du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant. Classée ‘monument historique ‘ depuis 1926.

L'instabilité du terrain a nécessité de grands travaux de restauration entre 1967 et 1976, et l'extérieur est sans grand caractère. La façade du XVIIIe siècle est influencée par le style classique, et devrait normalement être enduite.

Cette croix très simple, située devant l’église, est en fer forgé. Elle est plantée sur un fût cylindrique à la base carrée qui se dresse sur un piédestal Renaissance. Une niche est aménagée dans les quatre faces, dont la partie supérieure est moulurée d’une coquille Saint. Jacques. Montsoult était situé sur l’un des chemins du pèlerinage de Compostelle. Cette croix est classée ‘monument historique ‘ depuis 1926.

Le plan inhabituel à double nef en fait une église-halle.

Les fonts baptismaux en pierre calcaire sont de la même époque l'église. Ils se composent d'une cuve baptismale à infusion sur plan octogonal, laquelle repose sur un pied carré aux arêtes abattues.

La Vierge et l’Enfant, date supposée du XIVe Sainte Geneviève, date supposée du XIVe Saint Jean-Baptiste, début du XVIe Saint Sulpice, début du XVIe

Ce tableau peint à l'huile sur toile, représentant la « Résurrection du Christ » , est une œuvre anonyme. Avant la restauration de l'église, il entrait dans la composition du retable majeur, où il occupait l'emplacement central.

Une croix de consécration est peinte sur ce pilier et les stations du chemin de croix réalisées en céramique courent sur les murs.

Croix de consécration sur un pilier (repeinte, contours tracés à la pointe sèche). Dans la religion catholique, on appelle croix de consécration chacune des figures en forme de croix qui sont disposées dans une église lors de la cérémonie de consécration. Saint-Sulpice a été consacrée le 23 août 1543 à l’issue de la reconstruction de l’édifice.

Ce médaillon en marbre noir, scellé dans un encadrement en pierre calcaire, sculpté de volutes baroques, porte l'épitaphe suivant : « CY GIST MESSIRE NICOLAS DE LA GRANDIERE CORNUAU, CONSEILLER DU ROY, ET AUDITEUR EN SA CHAMBRE DES COMPTES A PARIS ~ DECEDÉ LE 21 SEPTEMBRE 1692. Requiescat in pace » .

Pampres et écussons vides décorent ce pilier. Des génies supportent des écussons vides.

Le bénitier en pierre calcaire est accolé à un pilier. A gauche de la photo, une étagère en pierre calcaire sculptée soutenait probablement une statue.

La « maison de l’ange gardien » , est l’ancienne porterie du couvent des sœurs de Sainte-Élisabeth de Hongrie, puis de la villa Béthanie. Au début du XXe siècle, un pensionnat y est aménagé puis les Pères Oratoriens y installent leur noviciat et le presbytère. Actuellement, cette maison est propriété de la commune.

Cette ancienne boulangerie a gardé sa lucarne d’accès au grenier. Une poulie permettait de hisser les sacs de farine.

Sur la façade de cette maison est restée l’inscription : « Commune de Montsoult, Service des eaux, Forage n¨ 2, 1927 » . Un autre puits a été foré en cette année-là pour alimenter de nouveaux lotissements. L’adduction d’eau potable remonte à 1909 dans le village, du fait du débit insuffisant des 3 fontaines.

La « Villa des tilleuls » est construite pour M. Bujon, médecin et maire de Montsoult. Elle doit son nom aux tilleuls qui bordent alors la rue de Pontoise. Elle changera plusieurs fois de propriétaires. Actuellement, elle est propriété de la commune et héberge des activités culturelles.

La maison de gardien de la « Villa des tilleuls » et les communs sont occupés par les services techniques de la mairie.

A gauche, derrière ce long et haut mur, se cache un séminaire oratorien construit en 1889 à l’emplacement de l’ancien château médiéval du Pied-de-fer, détruit en 1875. Le séminaire n’est pas visible de l’extérieur.

La « Croix de Montsoult » s’élève à l’emplacement d’une croix plus ancienne connue depuis la fin du XVIIe siècle, marquant l’entrée est du village.

La halle du marché.

Cette maison arbore sur sa façade un bel écusson représentant un chevalier sur son destrier.

Le « Trou Floquet » est une dépression de terrain d’origine inconnue. Cependant, il est probable que ce soit le vestige de l’exploitation du gypse qui existait dans la région depuis le haut Moyen-âge. On retrouve une mention de ce trou dans une charte de 1584.

Le pont d’Arcole Ce pont a été construit en 1830 à l’initiative du comte de Choiseul qui souhaitait pouvoir relier le parc de son château de Baillet-en-France à celui de Maffliers, propriété du duc de Périgord. Les domaines n’étant pas limitrophes, le comte acquiert le Quartier du bois qui abritent 17 familles et fait raser toutes les habitations.

Ce petit pont date du XXe siècle et relie les deux parties du parc de l’ancien château de Montsoult, aujourd’hui disparu.

Ce pan de mur (XVe-XVIe s. ) est un élément de l’enceinte du château médiéval du Pied-de-Fer, détruit rn 1875 par les sœurs franciscaines de Sainte-Elisabeth-de-Hongrie. Elles font construire, en 1889, la villa Béthanie, aujourd'hui disparue. Le mur ceint désormais un lotissement pavillonnaire.

Informations prises sur le Net. Conception, photos, réalisation : L. Cavallari. Musique de Phil Coulter : Rowan tree. Date : février 2016 lilymage 1@gmail. com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com www. chezjoeline. com