Module 1 Fminismes et intersectionnalit 1 2 Mouvement

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Module 1 : Féminismes et intersectionnalité 1. 2 Mouvement des femmes au Québec et

Module 1 : Féminismes et intersectionnalité 1. 2 Mouvement des femmes au Québec et intersectionnalité Maude Chalvin, RQCALACS 2013

Pas de libération des femmes sans libération nationale. Pas de libération nationale sans libération

Pas de libération des femmes sans libération nationale. Pas de libération nationale sans libération des femmes! 1969 : Création du Front de libération des Femmes (FLF). Distinct du Women’s Liberation Movement. 1978 : Le Conseil du statut de la femme dépose son rapport « Pour les Québécoises : égalité et indépendance » Québécoises DEBOUTTE contre le patriarcat; contre l’impérialisme américain et le colonialisme anglo-saxon; … Manifeste des femmes québécoises, FLF, 1971

Pas de libération des femmes sans libération nationale. Pas de libération nationale sans libération

Pas de libération des femmes sans libération nationale. Pas de libération nationale sans libération des femmes! …système patriarcal (famille patriarcale) et système capitaliste (division du travail, exploitation) vont de pair et s’imbrique l’un dans l’autre. Les femmes qui luttent contre leur exploitation doivent lutter contre ces systèmes. … Chacune de ces exploitations [patriarcat, capitalisme et colonialisme] est liée aux autres et toutes ensemble exercent une interaction les unes sur les autres. Manifeste des femmes québécoises, FLF, 1971

Célébration du 50 e anniversaire de l’obtention du droit de vote des femmes non

Célébration du 50 e anniversaire de l’obtention du droit de vote des femmes non autochtones au Québec, 1990 1980 Référendum et implication du FLF 1983 Création du Collectif des femmes immigrantes 1990 Événement « Femmes en tête » : Lise Payette est choisie à la présidence alors qu’elle lance son documentaire « Disparaître » (1989) où l’immigration est présentée comme une menace pour le peuple francophone. Le Collectif des femmes immigrantes se retire de l’organisation.

Célébration du 50 e anniversaire de l’obtention du droit de vote des femmes non

Célébration du 50 e anniversaire de l’obtention du droit de vote des femmes non autochtones au Québec, 1990 Avant ce fameux 50 e, les féministes québécoises, à l’instar de la population québécoise, peuvent difficilement s’imaginer autrement qu’en opprimées ou en voie de libération; impossible de se voir comme dominantes ou capables d’oppression. On pourrait dire que les conflits ouverts avec les groupes de femmes de couleur ou immigrantes lors de l’organisation des fêtes du 50 e ont marqué la perte de cette innocence. Désormais, les féministes « québécoises de souche » sont aussi des blanches nord-américaines, plus souvent qu’autrement de classe moyenne, qu’elles le veuillent ou non. Nicole Lacelle, Relais Femmes

6 « nation conquise, mais également nation complice d’un Occident triomphant, adhérant au récit

6 « nation conquise, mais également nation complice d’un Occident triomphant, adhérant au récit des deux peuples fondateurs, duquel est occulté toute référence à l’idée de conquête, de génocide ou d’esclavage » Diane Lamoureux

Pour un Québec féminin pluriel, 1992 Nous avons su « s’allier, pour la première

Pour un Québec féminin pluriel, 1992 Nous avons su « s’allier, pour la première fois, la participation des groupes de femmes de toutes couleurs et origines ethniques. Un rapprochement de première importance pour toutes, vu la diversité des organisations de femmes des communautés ethnoculturelles et l’histoire difficile de nos alliances passées » États généraux du féminisme 1992

Marche du pain et des roses, 1995 Marche mondiale des femmes, 2000 Charte mondiale

Marche du pain et des roses, 1995 Marche mondiale des femmes, 2000 Charte mondiale des femmes pour l´humanité, 2004 « La Marche mondiale des femmes, dont nous faisons partie, identifie le patriarcat comme le système d’oppression des femmes et le capitalisme comme le système d’exploitation d’une immense majorité de femmes et d’hommes par une minorité. Ces systèmes se renforcent mutuellement. Ils s’enracinent et se conjuguent avec le racisme, le sexisme, la misogynie, la xénophobie, l’homophobie, le colonialisme, l’impérialisme, l’esclavagisme, le travail forcé. Ils font le lit des fondamentalismes et intégrismes qui empêchent les femmes et les hommes d’être libres. Ils génèrent la pauvreté, l’exclusion, violent les droits des êtres humains, particulièrement ceux des femmes, et mettent l’humanité et la planète en péril. Nous rejetons ce monde! » Chartre mondiale des femmes pour l’humanité, 2004

La Charte des valeurs, 2013 Les états généraux du féminisme, 2012 -2013

La Charte des valeurs, 2013 Les états généraux du féminisme, 2012 -2013

 « L’intersectionnalité pourrait être l’espace d’une réconciliation profonde entre les féministes québécoises de

« L’intersectionnalité pourrait être l’espace d’une réconciliation profonde entre les féministes québécoises de toutes origines, classes, orientations sexuelles, capacités physiques, de toutes religions, si nous acceptons réciproquement de nous poser les questions qu’elle soulève. Le danger de s’en servir aveuglément : la division par “identité”, la culpabilisation systématique, la perte de la spécificité féministe. Le danger de ne pas s’en servir : que les divisions actuelles se durcissent. » Nicole Lacelle, Relais Femmes