Ministre de l Aumnerie Adventiste dans les prisons

Ministère de l’ Aumônerie Adventiste dans les prisons

A- t- on besoin de MAA dans les prisons? OUI Recommandation de Jésus § Matthieu 25: 36 § Hebreux 13: 3

• Consacrer un temps à l’ accomplissement de la mission de l’ Eglise et dans les institutions

Jésus nous convie à la mission dans les prisons « J’étais en prison et vous m’ avez visité. Mat 25: 36 Souvenez-vous des prisoniers. . Heb 13: 3

• Deux missions: § Protéger la société • Réhabilitation( Education, psychologie, Aumônerie , travail)

– Amener les prisonniers à accepter leur situation. – Le problème du péché( Rom 3: 23) – La grâce de Dieu et le Saint- Esprit ont la solution – Ephésiens 2: 8 -9 – L’ évangile est la solutions au problème du péhé

Activités pratiques MAA dans les prisons § § § § Culte d’adoration Programme de chapelle Groupes Enseignement Conseils Soin aux famille Après la libération Etc.

Ministère laïc dans les prisons et l’ appui de l’ église v. Servir d’adjoint au Minsitère de l’ Aumônier • Observer toutes les règles de sécurité • visites

• • Exercices de chapelle Etude bibliques Corecpondance Music et prières Savoir vivre Alphabétisation Appui à la famille Réintégration dans la société. • Distribution des dons

Fêtes • Anniversaires • Evénements spéciaux( fêtes des pères et des mères, Noël, fin d’ année, Journée Internationale de prière, journée internationale des prisonniers, semaines détenus

• La qualité de membre d’une institution est établie par l’organisation qui l’établit. • Exemple : L’agence adventiste pour l’aide et le développement (ADRA) est composée de personnes qui sont membres du comité exécutif de la conférence générale et de tout membre du conseil d’ADRA qui pourrait ne pas être membre du comité exécutif de la G. C. Que Dieu nous aide à révolutionner le départemnt de MAA

Merci Suggestions et apports

• La qualité de membre d’une institution est établie par l’organisation qui l’établit. • Exemple : L’agence adventiste pour l’aide et le développement (ADRA) est composée de personnes qui sont membres du comité exécutif de la conférence générale et de tout membre du conseil d’ADRA qui pourrait ne pas être membre du comité exécutif de la G. C.

• Une autre dimension de ce principe de fonctionnement (la qualité de membre définie) au sein de l’église adventiste du septième jour est que tout conseil ou comité a ses conditions. Le fait d’être membre de l’église locale ne confère pas de facto le droit au membre d’assister à toutes les réunions et espérer avoir la parole et prendre part au vote.

• Seuls ceux qui ont été officiellement désignés (par voix d’élection ou de nomination) comme membre de ce comité ont le droit de vote. Il y a des moments où les comités peuvent inviter des personnes à prendre part aux délibérations. Dans la plupart des cas ces personnes ont droit à la parole mais pas au vote. Cela veut dire qu’elles peuvent donner leur avis sur les questions en cours, mais ne sont pas autorisées à prendre part au vote.

• Nous avons dit plus tôt qu’une personne ne peut être que membre d’une seule église à la fois. La qualité des membres d’un comité local est quelque peu différent. Une personne peut être membre de plusieurs comités à la fois.

Le premier principe dans le fonctionnement de toute entité de l’organisation adventiste est que la qualité de membres est soumise à des conditions. On ne peut pas comprendre le processus de prise de décision sans admettre que ce principe s’applique partout.

Principe de Fonctionnement N. 2 Le statut de membre est octroyé, on ne se l’attribue pas.

• On ne devient pas membre d’une église ou d’un comité de son propre gré. On peut décliner une nomination mais on ne peut pas s’imposer. Une personne ne peut pas s’autoproclamer membre de l’église adventiste du septième jour. Le statut de membre est reçu uniquement par vote formel d’une congrégation adventiste.

– Deuxièmement, la qualité de membre d’une congrégation n’est pas un droit ou quelque chose qu’une personne possède. C’est un statut ou un privilège. Le membre en jouit tant que la congrégation la lui confère. Une congrégation a le droit de retirer à un membre le privilège d’être membre si celui-ci ne vit pas selon les enseignements et les valeurs de l’église adventiste du septième jour. (Plus tard au cours de ce séminaire nous discuterons de la place du manuel d’église en tant que document de référence dans la gestion et la prise de décision dans l’église locale. )

• Le principe d’octroi de la qualité de membre ne s’applique pas uniquement aux individus, il s’applique également aux organisations telles que les églises, les fédérations, et les Unions. Le statut d’église locale, de fédération/mission locale n’est pas auto-attribué, il n’est ni automatique ni perpétuel. C’est le résultat d’une décision officielle d’un comité exécutif ou une assemblée générale de l’organisation supérieure.

• La qualité de membre d’une organisation ou le statut est octroyé aux entités qui remplissent des conditions de fidélité aux doctrines de l’ l’église adventiste du septième jour, qui exercent selon les dispositions, les pratiques et procédures de la dénomination, qui font preuve d’une gestion financière efficace ou qui réagissent positivement face aux défis et aux opportunités. La qualité de membre ou le statut peut être révisé, amendée ou retirée par l’organisation supérieure qui l’a accordée.

Principe de Fonctionnement N. 3 Les dirigeants adventistes et les membres ont l’obligation de rendre compte.

• Une des caractéristique les plus intéressantes dans toute organisation concerne la gestion de l’autorité. Qui est-ce qui a cette autorité? Comment s’exerce-t-elle?

• Dans certaines organisations religieuses, l’autorité revient à un individu. Dans l’église adventiste du septième jour, c’est à un groupe qu’il revient de prendre les décisions. Même s’il est vrai que des postes de dirigeants confèrent une autorité considérable, une telle autorité doit s’exercer dans un contexte où celui qui la détient a l’obligation de rendre compte. Cette caractéristique est parfois décrite en ces termes: “Le pouvoir vient du groupe”. Cela veut dire que l’autorité revient à un groupe et non à un individu.

• La plus haute autorité au sein de la dénomination revient aux assemblées générale des diverses organisations avec la présence des délégués. Des administrateurs peuvent être nommés et investis d’autorité mais chaque administrateur est responsable devant un groupe tel que le comité exécutif. Le comité exécutif exerce son autorité à travers les règlements de travail ou les statuts pendant la période séparant deux assemblées. Mais ce comité doit rendre compte à l’assemblée générale de l’organisation concernée.

Voyons comment cette autorité fonctionne dans l’église locale. cela sera illustré à travers la structure de l’église.

L’ordre de l’autorité dans l’église locale: De la plus importante à la moins importante. 1. La réunion administrative, une réunion officielle avec les membres. 2. Le comité d’église, élu par les membres au moment de l’élection des officiants de l’église. La liste des membres est suggérée par le manuel d’église.

3. Divers comités, dont les membres sont nommés par la réunion administrative ou le comité d’église ou dont la composition est définie par le Manuel d’Église. 4. Le pasteur de l’église. (il faut noter qu’en ce qui concerne certains domaines d’autorité et de responsabilité le pasteur rend compte au comité exécutif de la Fédération à travers le bureau du président. Mais en ce qui concerne la prise des décisions sur les questions quotidiennes de l’église, le pasteur est responsable devant le comité d’église ou au cours d’une réunion administrative. )

5. Les anciens d’église élus au titre de l’année (habituellement pour un an ou deux). 6. Les autres officiants élus pour le mandat en cours. 7. Les membres individuels de l’église locale.

• Un autre élément du principe d’autorité dans la vie de la dénomination est que l’autorité de l’individu ou du groupe qui l’a élu n’est point supérieure à celle du groupe qui l’ a élu. Par exemple, le comité d’église n’a pas plus d’autorité que la réunion administrative. Le Manuel d’Église donne les détails des pouvoirs, et des responsabilités relatives au fonctionnement de l’église locale.

Les pouvoirs et responsabilités dans la structure de l’organisation au delà de l’église locale sont similaires à ceux de l’église locale bien qu’il y ait quelques différences au niveau des termes utilisés. Le modèle typique est le suivant:

1. L’assemblée générale, une assemblée officielle de tous les membres. Elle ressemble à la réunion administrative de l’église locale. 2. Le comité exécutif de la fédération, de l’union fédération/mission, de la Division ou de la conférence générale. Dans les institutions de la dénomination, le groupe détenteur des pouvoirs nommé par l’assemblée est généralement appélé conseil d’administration ou comité de gestion.

3. Le comité administratif, s’il est mis en place. 4. Les administrateurs élus. Dans les fédérations, il y a habituellement, le président, le secrétaire et le trésorier. Le président est considéré comme étant le premier administrateur et rend compte au comité exécutif en accord avec le trésorier et le secrétaire. 5. Les personnes élues comme secrétaire et trésoriers associés. 6. Autres personnes élues. 7. Le personnel de travail élu.

• Vu la variété des organisations de l’église il est difficile d’identifier un modèle universel. Les séquences ci-dessus sont d’ordre général. Cependant, la plupart des organisation ont un plus grand nombre de comités mis sur pieds par divers groupes. Lorsqu’un comité est mis sur pied ou lorsque de nouveaux postes sont créés, la pratique est de voter en même temps, les termes de référence pour le comité et la description du poste pour le nouvel employé. Ainsi ces documents définissent le rôle, les pouvoirs et les relations relatives à ce poste. Une fois de plus, l’individu ou le groupe qui est nommé n’a pas plus d’autorité que ses mandants.

• Ce principe de fonctionnement relatif aux pouvoirs – que les dirigeants et les membres ont obligation de rendre compte – est complété par un autre principe relatif à au pouvoir au sein de l’église.

Principe de Fonctionnement N. 4 Il y a plusieurs pouvoirs au sein de la structure de l’organisation.

• L’autorité suprême ne se trouve pas entre les mains d’une seule personne au sein de l’église adventiste du septième jour. C’est l’une des particularités de l’église. Chacune des parties de l’église a besoin des autres parties. Aucune partie de l’église n’est une île. Une partie ne peut fonctionner et prospérer que lorsque les autres parties fonctionnement correctement.

• Dans un séminaire précédent, nous avons identifié les parties, groupes fondamentaux de l’organisation. Nous allons maintenant considérer comment chaque composant participe à la décision finale dans un aspect ou l’autre de la vie de la dénomination. Le tableau ci-dessous l’illustre.

Exemples d’organisation Responsabilités et Pouvoirs T L‘église locale 1. Décide de la qualité de membre La fédération locale 1. Engage les pasteurs. L’union fédération La conférence générale et ses Divisions 1. Consacre les pasteurs. 2. Recrute le personnel du bureau de l’Union. 3. Establit de nouvelles mission ou fédérations. 4. Etablit et gère les institutions. Exemple: Les universités 5. Le règlement de travail (Dans la vision du reglèment de travail de la C. G) (accepte, censure, radie). 2. Elit les dirigeants locaux. 3. Elit le comité de l’église local. 4. Elit les délégués aux assemblées de la Fédération. 5. Elabore les programmes de l’église locale. 6. Est responsible de la croissance spirituelle, de l’évangélisation et du témoignage sur son territoire 2. Recrute le personnel du bureau de la Fédération. 3. Conduit le programme de témoignage et d’évangélisation sur son territoire. 4. Organise et accepte les nouvelles églises sur son territoire. 5. Etablit et gère les insitutions de sur son territoire. Exemples: Les hôpitaux, les écoles avec internat. 6. Veille à l’application des reglement de travail (dans la vision de l’Union et des réglements de travail) 1. Definiti les croyances fondamentales (Session de la Conférence Générale) 2. Le Manuel de l’Eglise adventiste (Session de la Conférence Générale) 3. Elit les administrateurs de la Conférence Génrale (Session de la Conference Générale) 4. Règlements de travail de la dénomination (Comité exécutif de la Conférence générale) 5. Establit et gère les institutions des Divisions. Exemples: Adventist International Institute of Advanced Studies, Andrews University, Loma Linda University, Oakwood College, Griggs University, ADRA, AWR, Adventist Review, Review and Herald Publishing Association and Pacific Press Publishing Association. 6. Veille à la gestion et au développement de l’oeuvre dans la monde.

Principes de fonctionnement N. 5 Représentation démocratique et procédure démocratique de prise de décision

Révisions les principes de fonctionnement déjà vus. 1. A l’église adventiste du septième Jour, la qualité de membre est définie. 2. Le statut de membre est octroyé, on ne se le proclame pas. 3. Les dirigeants et les membres sont tenus de rendre compte. 4. Les différents pouvoirs sont répartis à travers la structure de l’organisation.

Le Principe N. 5 traite principalement de la question de la prise des décisions. Mais le fonctionnement de ce principe ne peut mieux se comprendre que lorsque l’on a une connaissance pratique de la structure de la dénomination et les principes de fonctionnement déjà mentionnés.

Le Principe N. 5 confirme que l’église adventiste utilise le principe de la démocratie – un système qui permet aux membre d’échanger soit directement soit à travers la voix des représentants. Fondamentalement, le terme “démocratie” implique les décisions émanent du peuple (dans ce cas-ci, les membres d’une organisation). Ainsi tout comme d’autres importantes organisations, l’église adventiste du septième utilise des principes démocratiques.

• Vous avez un tableau illustratif des différents groupes et leurs pouvoirs. (Le tableau du principe N. 4 décrit la nature des pouvoirs détenus par chacun des éléments de la structure de l’organisation)

1. Le comité de l’église locale représente les membres de l’église. Les membres de ce comité sont élus par les membres au cours d’une réunion administrative. 2. La majorité des personnes qui participent aux assemblées de la fédération sont des délégués choisis par les églises locales.

3. Les comités exécutifs au niveau de la fédération locale, de l’union fédération ou de la conférence générale sont des représentants choisis par les assemblées au cours des sessions de ces organisations. 4. Les membres du conseil d’une institution sont choisis au cours des assemblées de ladite institution.

Le processus de représentations par voie démocratique au sein de l’église adventiste du septième jour est caractérisé par un un second élément qui est le mandat limité. Les membres d’un comité par exemple sont élus pour un mandat déterminé. Dans les églises locales le mandat est de un ou deux ans.

• La durée du mandat des administrateurs de la fédération locale et des membres du comité exécutif peut aller jusqu’à cinq ans. (La durée est en fait déterminée les statuts et règlements intérieurs de l’organisation. ) les officiants en activités peuvent être reconduits. Le point relevé ici est que la volonté du membre est exprimée périodiquement à travers les choix des dirigeants et des représentants.

• Ce principe démocratique qui caractérise l’église a une troisième dimension. On l’appelle communément la procédure parlementaire. Elle se rapporte aux procédures officielles de prise de décisions dans un groupe. Sans ces consultations élargies il y aurait le chaos. Il est donc important de connaître ces procédures parlementaires. Vous pouvez obtenir une copie des Règles d’Ordre au secrétariat de votre Fédération ou de votre Union.

• Nous identifierons cinq éléments de cette procédure appelée procédure parlementaire ou règles d’ordre. Les réunions des comités exécutifs de la Conférence Générale sont régies par un ensemble de règles spécifiques. Mais il n’est pas toujours nécessaire d’avoir un règlement spécifique pour une réunion qui ne compte que peu de participants si tous les participants ont l’assurance de pouvoir participer aux discussions et prises décisions. Les règles générales sont décrites ci-dessous:

• Un avis de réunion dûment adressé: les membres du groupe, y compris les représentants doivent recevoir à l’avance un avis de réunion. Ils ne sont pas obligés d’y prendre part mais ils doivent savoir quand ces réunions ont lieu. Ils doivent recevoir ces avis dans un délai raisonnable afin de leur permettre de prendre des dispositions nécessaires pour assister aux réunions. La plupart de ces groupes de prise de décisions ont un calendrier des réunions annuelles établis à l’avance. Ils sont souvent spécifiés dans les statuts et règlements intérieurs. Ils donnent des détails spécifiques sur les dates et les périodes de la tenue de ces assemblées.

• En ce qui concerne les sessions de la Conférence Générale, les statuts stipulent : “La Conférence Générale tiendra sa session tous les cinq ans aux date et lieu indiqués par le comité exécutif et publié dans trois parutions consécutives de la Revue Adventiste au moins quatre mois avant l’ouverture de la session. ”

• Le quorum: Ce mot latin signifie le nombre minimum d’officiants et de membres présents pour que soient valables délibérations d’un corps constitué. En général, le quorum des réunions des comités exécutifs est “supérieur à 50% des membres”. Dans des organisations plus importantes le quorum pourrait réquérir un plus petit nombre. Un groupe ne détermine pas son propre quorum. Il est déterminé par l’organisation qui l’a mis en place. Par exemple: la réunion administrative détermine le quorum nécessaire pour les réunions du comité. De la même manière, l’assemblée de la fédération fixe le quorum des comités exécutifs de la Fédération.

• Les discussions et le vote des propositions spécifiques se passent séparément : les points à l’ordre du jour sont discutés les uns après les autres. Celui-ci doit être préalablement préparé afin de permettre que les points soient traités de façon séquentielle. Les membres du groupe ont l’occasion de donner les “pour” et les “contre” relatifs à une proposition avant de passer au vote.

• Les membres d’un comité ou d’un comité exécutif ont des devoirs fiduciaires. Cela veut qu’ils ont pour obligation d’agir dans l’intérêt de l’organisation et non pour leurs intérêts ou dans l’intérêt d’une autre personne. Le terme « mandataire » est utilisé pour décrire cela. Cette responsabilité des membres du comité peut se résumer de façon suivante:

1. L’obligation de soin Un individu qui est membre d’un conseil ou d’un comité exécutif doit avoir les compétences nécessaires lui permettant de prendre des décisions dans l’intérêt de l’organisation. L’étape légale de cette obligation est que l’on doit au moins être aussi prudent qu’une « personne ordinaire dans des circonstances similaires » . L’obligation de soin veut dire qu’un l’individu doit connaître les objectifs et les pratiques de l’organisation. En demandant à un quelqu’un de leur fournir les informations ou des conseils, les membres du comité exécutifs doivent s’assurer qu’une telle personne est digne de confiance.

Le recrutement du personnel et l’élection des dirigeants sont deux domaines dans lesquels l’obligation de soin est particulièrement important. Même au niveau de l’église locale il est nécessaire d’avoir des informations concernant les individus élus comme membre ou ceux appelés à des postes de responsabilité. L’église locale peut être tenue responsable si elle manque de diligence dans le choix de ses dirigeants.

2. L’obligation de Loyauté : Un individu membre ne doit pas se servir de sa position au sein du groupe pour des intérêts personnels ou dans l’intérêt d’une autre personne. L’élection ou le choix d’un individu en tant que dirigeant ou mandataire se passe avec l’attente que celui-ci sera loyal à l’organisation. Pour plus d’assurance, la plupart des organisations demandent aux dirigeants et aux mandataires de signer des déclarations portant sur les conflits d’intérêt.

Le dirigeant ou le mandataire doit faire preuve d’allégeance vis à vis de l’organisation en prenant des décisions pour le bien de ladite organisation. Il y a également violation de l’obligation de loyauté lorsque des membres utilisent des biens de l’organisation à des fins personnelles ou quand ils divulguent des informations confidentielles.

3. L’obligation d’Obéissance : Le dirigeant ou le mandataire doit maintenir l’organisation dans la droite ligne de ses objectifs. En outre, l’organisation doit fonctionner sur la base des textes qui la régissent. L’obligation d’obéissance implique également qu’il revient à l’organisation de respecter ses engagements.

Les décisions sont prises par vote à la majorité : Les membres du groupe ne sont pas nécessairement toujours unanimes. Des fortes divergences de point de vue peuvent exister et le vote peut témoigner de cette division des opinions relatives à une proposition. Le principe démocratique exige qu’une fois que le vote est pris, la décision qui ressort devient la position de tous.

Voyons de façon pratique comment cela se passe dans la vie réelle. Un comité est composé de 21 personnes. Le quorum à atteindre est fixé à 12. Il arrive que 13 personnes sont présentes à une réunion. Après d’âpres discussions des points à l’ordre du jour, le président de séance sollicite un vote. Le résultat : 6 voix pour, 4 voix contre et 3 abstentions. Quelle décision doit prendre le groupe dans une telle situation?

Vous remarquez que 6 ne constituent pas la majorité des 13. C’est la majorité de ceux qui ont voté (10). Les abstentions n’affectent pas l’issue du vote – à moins que tous choisissent de s’abstenir. La qualité de membre d’un comité est une très grande responsabilité étant donné que toute voix compte dans un vote.

Il convient également de se rappeler que dans un vote, la volonté de la majorité des votants devient la décision de tout le groupe. Les voix minoritaires doivent reconnaître l’issue du vote. Si un membre du groupe n’est pas de bonne foi bien qu’il prétende reconnaisse la décision, il agit de façon négative sur la bonne marche du groupe.

Les registres doivent être fidèlement conservés : La dernière des cinq procédures parlementaires que nous étudions ici est la conservation des régistres. Les décisions du groupe doivent être conservées dans un dossier/fichier. Les minutes constituent les registres officiels et doivent être conservées comme des documents légaux. Il faut les conserver avec grand soin.

En fait, il est de coutume que les membres du comité approuvent les minutes des comités précédent par vote telles qu’elles ont été rédigées. Ainsi les membres s’assurent que les registres sont fidèles aux décisions qui ont été prises.

Pour résumer les procédures démocratiques et parlementaires, nous pouvons dire qu’elles favorisent la participation des groupes à la prise de décisions. Tout individu membre de l’église locale a droit au vote (sauf sous discipline) au cours des prises de décisions en réunions administratives. La participation aux assemblées est assurée par la voie des représentants élus.

Par exemple, les représentants élus par l’église locale pour être ses délégués sont des représentants, des participants autorisés à l’assemblée de la fédération locale. Lorsque le quorum est atteint permettant ainsi la réunion d’une assemblée générale ou d’un comité exécutif, l’opinion est exprimée par le vote à la majorité des participants, le vote étant considéré comme la décision sauf si les statuts et règles d’ordre exigent l’approbation à la majorité simple. Les décisions officielles doivent être correctement enregistrées et conservées pour servir de référence dans l’avenir.

Principe de Fonctionnement N. 6 L’identité au plan mondial Les Identités locale et mondiale

L’église adventiste du septième jour a une identité aussi bien au plan local qu’au plan mondial. L’église locale est en effet l’expression authentique de l’église adventiste du septième jour mais cette identité ne peut pas être entièrement identifiée ou vue de façon isolée; en dehors de ses relations avec les églises locales et les autres niveaux de la structure de l’organisation.

Les éléments au plan local et mondial de l’église adventiste du septième sont exprimés dans les documents tels que le Manuel d’Église et le Les règlements de Travail de la conférence Générale qui définissent les aspects de l’autodétermination et la relations entre les différents composants de l’organisation. Le Manuel d’Église et les Règlements de travail présentent la voix commune de l’église par rapport aux croyances, à la structure de la dénomination, aux relations internes et aux procédures de fonctionnement.

L’église adventiste du septième jour est une communauté de croyants qui confessent Jésus comme Seigneur et Sauveur et qui sont unis par la mission, le but et les croyances. L’église pour sa gestion intérieure fonctionne à travers le système de représentation en accordant aux diverses entités, institutions et à leurs assemblées respectives, leurs comités et leurs administrateurs les responsabilités et pouvoirs exécutifs à travers des statuts et règlements, des règles de fonctionnement et des directives.

En ce qui concerne le rôle des dirigeants et la prise des décisions, il ne s’agit pas simplement de suivre le processus adéquat. Le but de ces procédure est de contribuer à une parfaite prise de décision et préserver une atmosphère de confiance. Du point de vue de la mission de l’église et son objectif dans la société, la prise de décision exige la dépendance et la direction du Saint Esprit. Les qualités spirituelles de ceux qui prennent les décisions touchant à la vie de l’église sont d’une importance vitale.