Michel Foucault Il incarne lesprit du temps une

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Michel Foucault • Il incarne l’esprit du temps: une forme de pensée rebelle qui

Michel Foucault • Il incarne l’esprit du temps: une forme de pensée rebelle qui critique toutes les formes du pouvoir, remet en cause les tabous sociaux et questionne l’humanisme et l’universalisme. • Archéologie du savoir – visant à dévoiler les soubassements et les conditions de fonctionnements des discours. • Une problématique constante parcourt cette oeuvre: montrer que chaque époque produit un discours dominant censé dire la verité sur le monde et imposer ses normes. 1

Michel Foucault • Toute forme de savoir est relative • Le but de l’archéologie

Michel Foucault • Toute forme de savoir est relative • Le but de l’archéologie n’est pas interpréter un tel discours mais de décrire les conditions de son apparition et de son fonctionnement. 2

Age Classique • L’ Age classique est celui du “grand renfermement” des fous, des

Age Classique • L’ Age classique est celui du “grand renfermement” des fous, des oisifs et des vaganbonds. 3

Pensée Occidentale • 2 discontinuités après le Moyen Age • Depuis le Moyen Age

Pensée Occidentale • 2 discontinuités après le Moyen Age • Depuis le Moyen Age on peut distinguer 3 époques caractérisées par une épistémè (les cadres généraux de la pensée et du savoir) • 1) Jusqu’à la fin du XVIe s. l’étude du monde repose sur la ressemblance et de l’interprétation. Ex: on pense que le noix guérit les maux de tete parce qu’elle ressemble à un cerveau. • 4

Pensée occidentale 2) Milieu XVIIe siècle âge classique: la ressemblance n’est plus la base

Pensée occidentale 2) Milieu XVIIe siècle âge classique: la ressemblance n’est plus la base du savoir car elle peut être cause d’erreur. Une nouvelle épistémè reposant sur la représentation et de l’ordre, Il s’agit de trouver un ordre dans le monde. Un nouveau type de représentations: à partir des sciences de l’ordre calculable, des cartes et des tableaux sont réalisés pour rendre compte du monde environnant. La pensée classique repose sur l’ordre et le classement. 5

Pensée occidentale • 3) Début XIXe siècle inaugure notre modernité. Un nouvel objet de

Pensée occidentale • 3) Début XIXe siècle inaugure notre modernité. Un nouvel objet de connaissance: HOMME • La notion d’évolution prend sa place centrale dans l’étude des êtres vivants et d’histoire dans l’analyse des sociétés humaines. L’homme dans le champ du savoir avec “les sciences humaines”. Cette épistémè de la modernité vont apparaitre pour la première fois la figure de l’homme dans le champ du savoir avec “les sciences humaines” 6

Société disciplinaire • Surveiller et punir (1975) • Comment et pourquoi à l’Age Classique

Société disciplinaire • Surveiller et punir (1975) • Comment et pourquoi à l’Age Classique entre XVIIe et XIXe s. “enfouissement bureaucratique de la peine” a remplacé le “chatiment spectacle” XIXe s. , pratiques punitives plus pudiques. • “Du corps supplicié, au corps assujetti à travers lequel on vise le controle des ames”. 7

Société disciplinaire • Toute relation de pouvoir a pour corrélat la constitution d’un champ

Société disciplinaire • Toute relation de pouvoir a pour corrélat la constitution d’un champ de savoir, qui suppose et permet cette relation de pouvoir. La société disciplinaire a donné naissance aux sciences sociales (psychologie, psychiatrie, criminologie). • Les agents de la règne universelle du normatif: professeur, éducateur, médecin, policier. Cette société de surveillance doit de plus isoler les déviants. • incarceration : institution qui désigne les illégalités qui menace l’ordre bourgeois. • En canalisant les délinquants et en stigmatisant, elle renforce le pouvoir des classes dominantes. 8

Microphysique du Pouvoir • Le pouvoir n’est pas l’attribut d’un groupe/classe. Non plus le

Microphysique du Pouvoir • Le pouvoir n’est pas l’attribut d’un groupe/classe. Non plus le privilège de l’Etat. • “Micro-pouvoirs” observables partout. • École, famille, atelier, prison, armée… • Le pouvoir vient de partout à tout moment pour favoriser l’ordre public grace à la surveillance et au dressage. • C’est une sorte de flux qui traverse et connecte l’ensemble des éléments du corps social. 9

Microphysique du pouvoir Le pouvoir comme une série de réseaux qui traversent et constituent

Microphysique du pouvoir Le pouvoir comme une série de réseaux qui traversent et constituent les corps, la sexualité, famille. • Il fait du corps un objet de manipulation. • Prison: constitution comme une force de travail et rendre invisible illégalité des classes dominantes. • Sexualité: assurer le peuplement, reproduire la force du travail. Aménager une sexualité économiquement utile et politiquement conservatrice. 10

Microphysique du pouvoir • 2 grandes formes • 1 - disciplines du corps (par

Microphysique du pouvoir • 2 grandes formes • 1 - disciplines du corps (par des institutions comme l’armée, l’école) • 2 - régulation de la population 11

Microphysique du pouvoir • Les différentes disciplines en tant qu’expression du pouvoir doivent répondre

Microphysique du pouvoir • Les différentes disciplines en tant qu’expression du pouvoir doivent répondre 3 critères. • - rendre l’exercice du pouvoir le moins couteux possible • -porter les effets du pouvoir à leur maximum d’intensité. • -croitre la docilité et l’utilité de tous les éléments du système. 12

Microphysique du pouvoir • Son approche du pouvoir, conçu comme une sorte de courant

Microphysique du pouvoir • Son approche du pouvoir, conçu comme une sorte de courant électrique incapable de se focaliser dans des institutions. • Le pouvoir agit directement au corps. Il s’exprime sous forme de règlements, disciplines qui font du corps une matière à travailler. • Avec le capitalisme naissant, il s’agit de couler l’énergie sauvage dont disposent les hommes dans un moule disciplinaire, de la transformer en force de travail. 13

Le pouvoir 4 caractéristiques du pouvoir 1) Le pouvoir est immanent [c’est-à-dire qui fait

Le pouvoir 4 caractéristiques du pouvoir 1) Le pouvoir est immanent [c’est-à-dire qui fait partie de la nature d’un etre, inhérent] il n’est pas unifié par le haut mais s’exerce dans des foyers locaux (rapport entre enfant et éducateur) 2) Le pouvoir varie en permanence: il ya d’incessantes modifications dans les rapports de force dont ne saurait rendre compte l’analyse traditionnelle des institutions (rapport de forces, modification) 3) le pouvoir s’inscrit dans un double conditionnement : en dépit de son caratère microphysique, il obéit également à une logique globale qui permet de caractériser une société à une époque donnée 4) Le pouvoir est indissociable du savoir: tout point d’exercice du pouvoir dans une société moderne est également un lieu de formation du savoir tout savoir établi permet et assure l’exercice d’un pouvoir. Démographie-controler) 14

De la punition à la survéillance • “A quel impératifs répond la naissance des

De la punition à la survéillance • “A quel impératifs répond la naissance des institutions carcérales qui se dévoloppent massivement à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle en Europe? ” • De la punition qui est mise en scène de la face cachée du processus pénal • Il est plus efficace de surveiller que punir. • L’ère de la normalisation: une forme de discipline sociale en instituant des normes, en produisant la figure du délinquant et en justifiant de la sorte un controle serré. • Le modèle le plus pur de cette approche pour Foucault, le “panopticon” construction carcérale proposée en 1791. 15

Genèse de la société disciplinaire • En se multipliant les machines à controler et

Genèse de la société disciplinaire • En se multipliant les machines à controler et à dresser les corps que sont la prison, l’usine, l’école… vont créer un nouvel univers, la société disciplinaire. • La société disciplinaire répond à diverses mutations majeures (démographique, économique, politique, technologique) auxquelles l’Ancien Régime ne pouvait faire face. • Il faut notamment articuler de manière optimale la croissance démographique avec ledéveloppement du système de production. La réponse à ce double problème prend la forme d’une microphysique du pouvoir. 16

Microphysique du pouvoir • 3 nouveautés: • 1) l’échelle du controle: une coercition au

Microphysique du pouvoir • 3 nouveautés: • 1) l’échelle du controle: une coercition au niveau des mouvements et attitudes. • 2) ce controle s’exerce sur l’efficacité des mouvements. • 3) la modalité du controle: une coercition qui quadrille le temps, l’espace, les mouvements. • On peut appeler “disciplines” ces méthodes qui autorise le controle minitieux des opérations du corps. • Des formules générales de domination dans les casernes, hopitaux, écoles, usines, prisons. • Il faut assigner les masses mouvantes. 17

Microphysique du pouvoir • Le premier impératif, c’est de répartir les individus dans l’espace

Microphysique du pouvoir • Le premier impératif, c’est de répartir les individus dans l’espace selon un principe de cloture: c’est le moment du grand renfermement. Il faut assigner les masses mouvantes (vagabonds, militaires, ouvriers ou élèves) dans des endroits cernés en attribuant à chaque individu sa place et son rang. • Il faut ensuite controler l’activité par la mise en place d’emplois du temps qui rationalisent l’action. Enfin, le travail rendu obligatoire donne lieu à un controle serré. Par une pédagogie du mouvement, par la notation et le classement des individus, par la survéillance hiérarchique, la société disciplinaire individualise la masse anonyme. 18

Biopolitique • La manière dont le pouvoir tend à se transformer entre la fin

Biopolitique • La manière dont le pouvoir tend à se transformer entre la fin de XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, afin de gouverner non seulement les individus à travers un certain nombre de procédés disciplinaires, mais l’ensemble des vivants constitués en population. • Gestion de santé, hygiène, sexualité, natalité dans la mesure où ils sont devenus des enjeux politiques. 19

Gouvernement de soi • Moralité comme pratique de soi et non pas comme ensemble

Gouvernement de soi • Moralité comme pratique de soi et non pas comme ensemble d’actes conforme à une norme. • Une histoire de la subjectivité à travers les techniques du corps, gouvernement de soi qui règle également les relations à autrui. • 3 types à l’Antiquité • 1 - diététique (qui norme le rapport au corps) • 2 -économique (le rapport à l’épouse) • 3 -érotique (qui ordonne le rapport aux garçons). 20